Chapitre 37

Firenze débarqua alors dans la clairière, épuisé, et s'écroula dans les feuilles.

-Woua! Un demi cheval demi homme ! S'exclama Harry avec surprise. C'est un... heu... s... cen... !
-centaure, Harry, c'est un centaure.
-ah, d'accord, mais c'est qu'un nom, enfin un mot, quoi!
-Vous pourriez arrêter de faire comme si j'étais pas là,aussi ! S'énerva Firenze en regardant ses jambes tremblantes d'un air irrité.
-AAAH ! Il parle !
-tu m'expliques pourquoi tu es surpris ?
-ben, les chevaux parle pas normalement, non ? Enfin, il est à moitié humain, donc sa doit être normal.
-je me sens ignoré, là, marmonna Firenze en se redressant sur ses pattes avec difficulté.
-Hagrid, il est blessé !

Harry se précipita alors sur le centaure qui eut un bref mouvement de recul avant de croiser le regard de l'humain. Il écarquilla les yeux et se laissa faire. Le griffondor passait sa manche encore couverte de poussière lumineuse sur les blessures aux flancs de l'hybride qui se résorbèrent.

-t'as vu, Hagrid, la poudre de corne ça guérit même les blessures des centaures.
-bien sûr, la corne de licorne a presque autant de capacités de guérison que les larmes de phénix ! Ça guérit presque tout !
-avez vous dit de la poudre de corne de licorne ?Interrogea Firenze d'un ton ahuri.

Harry lui répondit en souriant (et en caressant l'endroit où la blessure avait entièrement disparut) :

-oui, Hagrid m'a envoyé en demander à une des licornes qu'il y a par là,fit-il d'un ton vague en désignant son dos. Et elle a bien voulu m'en donner sur mon bras ! Elle est gentille, hein ?
-vous avez obtenu de la poudre de corne de licorne de son propre grès ? Répéta le centaure d'un air ahuri.

Harry lui sourit, et câlina le côté cheval de l'hybride de plus belle.

Firenze, gêné, le laissa pourtant faire, regardant le petit humain avec incompréhension. Il leva le regard et tomba sur un humain immense.Il comprit que c'était un demi géant.

-messieurs, j'ai besoin de votre coopération ! J'ai des informations à transmettre ! Fit Firenze d'un ton noble (piqué aux anciens du temps où il était encore libre). J'étais jusqu'alors enfermé chez un mage noir puissant, mais légèrement stupide, si vous voulez mon avis. Il s'appelle Grindelwald. Je viens tout juste de m'enfuir, et souhaiterais vous dire tout ce que je sais pour que vous supprimiez cette menace.

Harry eut l'air intéressé. Il cessa ses caresses et leva son regard émeraude vers le visage du demi-cheval.

-cela m'intéresse. Un ami a besoin de renseignements sur lui. Viens, on y va !

Harry lui prit la main et avança quelques pas dans la direction(approximative) du château. Il se retourna vers Hagrid, lui fit un rapide câlin et lui dit :

-prends soin de ton araignée, elle est jolie ! On se retrouve au dortoir !

Firenze parla alors.

-Si tu grimpe sur mon dos, nous irons plus vite.

Hagrid écarquilla les yeux : un centaure proposant lui même d'être monté? C'était du jamais vu !

-vraiment? S'exclama Harry, des étoiles dans les yeux, avant de grimacer. Mais... je sais pas monter à cheval...

Le centaure grimaça.

-je ne suis pas un cheval ! Allez viens, je t'explique.

Il le fit monter et prit ses bras pour les passer autour de ses côtes, ses genoux pliés contre les reins de sa partie humaine.

-tu me tien bien, et puis tout ira bien ! J'irais doucement.

Harry enfoui son visage dans les longs cheveux de Firenze qui poussa un soupire bienheureux en sentant le souffle du petit lui caressait les cheveux et la nuque.

-c'est doux... murmurèrent-ils ensemble.

Harry échappa un gloussement amusé et Firenze sourit, fit un signe de la main à Hagrid qui était toujours abasourdit, et partit soudain en galopant, faisant pousser un cri de surprise à Harry qui ne s'y attendait pas.

Le jour pointait à l'horizon, et la forêt paraissait légèrement moins sombre.

Ils débouchèrent sur la clairière, toujours au grand galop, où la garde chasse, Wilhelmina Gobeplanche, les regarda passer avec de grand yeux, sa pipe tombée au sol sous la surprise.

La vieille sorcière aux cheveux gris remonta son monocle sur son nez et cligna des yeux en observant ce première année de griffondor montant sur le dos d'un jeune centaure.

Un humain.

Sur un centaure.

Gobeplanche cligna les yeux plusieurs fois, enleva son monocle qu'elle nettoya consciencieusement. Quand elle le remit sur son œil, la clairière était vide.

Elle sourit devant sa bêtise, ramassa sa pipe qu'elle nettoya sobrement avant de la remettre à la bouche et reprit son chemin sans plus se soucier de son hallucination matinal, surement dut à sa trop grande fatigue.

.

Derrière un arbre, Firenze et Harry se cachaient tout en couvrant la bouche de l'autre d'une main.

Ils échangèrent un sourire amusé.

-grumatora...marmonna Harry contre la main de Firenze qui le libéra aussitôt. Tu m'attends, là, je vais cherché mon ami. Tu sais, le méchant mage qui t'as emprisonné, on avait décider d'aller le capturer, avec Tom. J'y vais !

...

-tu peux te baisser un peu s'il te plais, ça me paraît un peu haut quand je regarde comme ça là !

Firenze sourit et plia les genoux pour que Harry puisse descendre de son dos.

-vas dans la forêt plutôt, comme sa tu ne te fera pas prendre par Mme Gobeplanche. Je te ferais des signes quand je serais avec lui.
-bien, Harry Potter.
-waaa ! Comment tu connais mon nom ? Enfin, tu me le dira après, je vais cherché Tom.
-d'accord, je t'attendrais à l'orée de la forêt, je te rejoindrais dans le parc lorsque tu reviendras avec ton ami. À tout à l'heure Harry Potter.
-OK, à tout à l'heure. Et c'est quoi ton nom à toi ?
-Firenze.

Et Harry partit en courant en direction du château.

.

Tom se leva patraque. Il avait passé une grande partie de la nuit à faire des recherches sur Grindelwald et à échafauder un plan, et le reste à penser à Harry qui ne l'avait pas rejoint dans la salle sur demande depuis l'épisode du baiser.

Tom se retint de bailler et essaya d'écouter ce que Bellatrix Black racontait à Crabbe et Rosier à propos de sa grandeur, de son charisme et de ses deux magnifiques yeux noirs envoutants.

Après tout, il était toujours bon de savoir ce que nos animaux domestiques pensent de soi, se dit en ricanant mentalement. Tom plissa les yeux, comprenant que son humour du matin laissait vraiment à désirer.

Il pensa à nouveau à Harry. De quelle manière celui ci allait lui revenir. Parce que Harry reviendrait, il n'y a aucun doute ! Tom était sa famille, à présent, et Harry ne pouvait pas éternellement l'éviter !

...

Si?

Un cri suivit d'un bruit de course le sortit de ses pensées.

-TOM!

une impression de déjà vu ?

Harry trébucha et se rattrapa de justesse au bras de Tom qui le regardait avec surprise.

Harry lui envoya un grand sourire qui ébloui momentanément Tom (la fatigue lui joue des tours, un sourire ne peux pas faire l'effet d'un soleil !) et le petit griffondor dit d'une voix surexcitée :

-viens vite, Tom, il faut que je te montre quelqu'un de génial ! Il a des informations supra importantes sur... sur... enfin tu vois sur quoi !

Tom hocha la tête, l'esprit sortant peu à peu de la brume, et laissa les serpentards en suivant Harry dans les couloirs.

Bellatrix pesta contre le griffondor qui venait toujours au mauvais moment et lui enlever sans arrêt son prince.

-tiens où est partit Rodolphus ?

.

Rodolphus Lestrange attendait impatiemment l'arrivée des premières années de griffondor, caché derrière une statue dans un couloir entre la tour des rouges et or et la Grande Salle.

Ça va commencer, et ça promettait d'être intéressant !

De plus, le sort avait enfin été mis au point !

voila voila ! un chapitre de plus ! Alors, qu'en dites vous ? Vous m'en voulez de ne pas avoir écrit la discution Tom Harry ? Mimi vous manque ? Un peu de Drarius ?

Le sondage est presque à égalité mais tom gagne avec un point de plus que les autres! C'est pas très inspirant tout sa :S

Des idées pour la suite ?


à bientôt : Yume la petite chaussette u_u (et Sekail'emerdeuse)

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