Chapitre 16 :

Harry et les autres griffondor commencèrent leur premier cour de sortilèges avec un tout petit professeur. Le cour se déroulait en même temps que les Serdaigle, au plus grand bonheur d'Andromeda qui avait du mal à se faire des amis dans sa nouvelle maison.

Il commença par des cours théoriques où Harry connaissait pratiquement toutes les réponses après avoir lu entièrement les livres achetés au chemin de traverse, comme lui avait conseillé le professeur Rogue.

Après un moment, leur professeur leur proposa de tester leur magie avec un sort simple : celui de lévitation !

-c'est pratique, hein Harry, comme ça tu va pouvoir calmer ta baguette ! Lui dit Hagrid en lui souriant, du haut de son bureau magiquement agrandit par le petit professeur.

Le professeur leur explique la façon devait être prononcé le sort et le mouvement de baguette qui l'accompagnait.

-sa va Harry ? Demanda Molly en voyant Harry hésité.

-je le sens mal, vraiment.

-Tu risque rien, Harry, lui dit calmement Andromeda, assise à sa droite. Et puis tu dois apprendre rapidement à maîtriser ta baguette.

-moi je dit qu'il devrait plutôt faire confiance à son instinct, dit Hagrid, à sa gauche en regardant fixement la baguette rouge.

-il a qu'à essayer, conclu Molly en souriant. Sinon on ne saura jamais !

-bon...

Il avait pourtant un très très mauvais présentement.

Sûr que la baguette allait encore lui apporté des ennuis !

Il prononça pourtant le sort du bout des lèvres en bougeant légèrement le poignet...

La plume, en face de lui, ne bougea pas d'un centimètre.

Il en était presque soulagé.

-moi je vote pour que tu suives toujours ton instinct ! Hurla Molly, quelque part au dessus de sa tête.

Alors qu'il levait les yeux il tomba sur... une culotte blanche raillée de noire.

-Harry ne regarde paaaaas ! Hurla Andromeda en rabattant sa jupe qui flottait jusqu'à présent autour d'elle.

Alors la dure réalité s'imposa à Harry.

Tout ce qui se trouvait à moins de cinq mètres de lui volait à présent comme en apesanteur. Peter venait de se cognait au plafond pourtant élevé. Même Hagrid qui ouvrait démesurément les yeux de savoir son grand corps aussi léger qu'une plume. Seul sa table et sa plume était resté en face de lui.

-finite incantatem ! Dit le professeur, tandis que les élèves, leurs chaises et bureaux retournaient à leurs place d'origine. Harry mon garçon, pourriez vous rester à la fin du cour s'il vous plais ?

-oui monsieur.

Prudemment, Harry reposa sa baguette sur le bureau et n'y toucha plus jusqu'à la fin du cour.

De leur côté, Dean et Seamus levaient leurs pouce dans la direction de leur compagnons de dortoir bien aimé.

.

-je suis vraiment désolé de t'avoir mit dans l'embarras, Andromeda, ce n'était vraiment, mais alors vraiment pas mon attention !

-oh, ne t'inquiète pas, Harry ! Dit précipitamment la Serdaigle en secouant les mains. Ce n'est pas grave, s'était amusant !

-oh oui ! Confirma Dean d'une joie ravie.

-surtout que grâce à ton magnifique coût d'éclat, nous avons put admirer des fraises sur fond bleu, c'était vraiment intéressant ! Compléta Seamus en jetant un coup d'œil à Molly.

Cette dernière prit une jolie couleur pivoine et se jeta sur les garçons en hurlant que dès qu'elle saurait le faire elle leur lancerait un sort d'oubliette alors en attendant ils feraient mieux de ne rien répéter à personne !

Prudents, les garçons acquiescèrent.

-alors, demanda Hagrid. Il t'as dit quoi le professeur ?

-il m'a dit qu'il me donnerait des cours particuliers pour que je maîtrise mieux ma baguette.

.

le chouchou de Tom, se dit Draco, Sirius doit surement parler du « petit frère », celui là même qu'on dit qu'il a mangé et rit (bien qu'il n'y croyait pas vraiment à cette histoire) avec lui à table ce matin...

pourtant Sirius avait l'impression qu'il parlait non pas de Harry Potter mais de lui, Draco Malfoy !

Quelle connerie est encore passé par la tête de son cousin ?

.

Ensuite ils avaient eu cour de potion, avec le professeur Rogue. Malgré le fait que Harry ai lu l'intégralité de ce livre là, aussi, il se trouvait bien incapable de faire la moindre pratique ! Et cela lui valut plusieurs remarques venimeuses de la part du professeur pendant tout le long du cour.

-mais qu'es-ce que je lui ai fait pour qu'il s'acharne sur moi, comme ça ?

-ne t'inquiètes pas Harry, on s'occupera de lui avec Seamus !

Harry leur sourit puis secoua la tête.

-non, je resterais à la fin du cour pour lui en parler.

-comme tu veux Harry...

.

De l'autre côté de la salle, vers les serpentard, Draco regardait son parrain s'acharner sur Harry Potter.

Draco ne comprenait pas ce qu'il y avait de spécial dans ce garçon, et apparemment il était le seul.

.

la fin du cour arriva et tout le monde sortit. Severus pouvait souffler et...

il se retourna.

-monsieur Potter, grinça t'il. Qu'es-ce que vous faites encore là ?

-pardon professeur, mais je voulais savoir pourquoi vous vous êtes acharnez sur moi ? Demanda Harry dans toute son innocence, le demandant sans même glisser dans le ton un minimum de rancœur.

Severus en fut étonné.

-de quoi parlez vous, Potter ?

Mais Harry était le fils de sa mère, et en plus des yeux il avait hérité de sa clairvoyance pour certaines choses..

-pourquoi moi professeur ? Demanda-il à nouveau.

Severus soupira. Ça, par contre, c'était le coté borné de son père, et Severus s'en serait bien passé.

-vous avez ses yeux, Potter. Les yeux de Lily...

-vous connaissez ma mère ? S'exclama Harry en écarquillant les yeux.

-en effet, sinon je ne vous parlerez pas de ses yeux...

-sa veut dire que vous êtes mon père ?

-...

Ce genre de raisonnement stupide aussi, il le tenait de son idiot de père

-mais qu'es-ce que vous racontez ?

-mais vous êtes bien amoureux de ma mère ?

-qu'es-ce que vous croyez connaître de l'amour, Potter ? Au lieu de racontez n'importe quoi, retournez avec votre classe.

-mais vous n'êtes donc pas...

-Merlin me garde de devenir comme cet idiot ! Siffla Severus avec une mine de dégout.

-alors pourquoi es-ce que vous vous acharnez sur moi ?

-sortez d'ici monsieur Potter.

-d'accord professeur.

.

-l'amour, c'est triste, dit Harry alors que lui et Tom déjeuner à la table de Serpentard, les autres griffondor ayant décidé que Tom était digne de confiance (pour une raison inconnue).

Tom soupira et posa sa fourchette d'un air blasé.
-Harry, pourquoi es-ce que tu dit cela ?

-ben, avant, je croyais que l'amour c'était mal, à cause que je tuais tous ceux qui m'aimaient. Après je savais plus parce que tu m'avais dit que non. Mais maintenant, je sais que l'amour, c'est triste !

-pourquoi ça serait triste Harry ?

-en fait, il y a un monsieur qui aimait une madame quand elle était vivante. Sauf que la madame elle était pas amoureuse de lui mais d'un autre monsieur. Alors le premier monsieur il est triste, surtout que la madame est morte maintenant. Donc l'amour c'est triste !

Tom reprit sa fourchette, planta un morceau de poulet dessus et la mit de force dans la bouche du gamin.

-ce genre de raisonnement, tu les feras une fois vieux et expérimenté. Pour l'instant, tais toi et manges !

-oui, Tom...