Chapitre 39 - Ivy

« Ivy, je suis à Fairfield. Il faut qu'on se voit ».

En recevant en ce samedi en début de soirée ce message de la part de ma sœur, depuis un numéro inconnu, j'avais échafaudé un plan pour m'évader. Olivia était avec Cole dans leur petite escapade en amoureux, néanmoins, j'allais l'utiliser pour pouvoir me faire la malle de chez moi.

— Donc, tu me dis qu'Olivia t'a demandé d'aller la rejoindre ?

Mon père, qui lit ses dossier policier à l'aide d'une tablette, soulève un sourcil en même temps qu'il baisse légèrement ses lunettes sur son nez. Il me jaugea, comme s'il était capable de desceller le mensonge que j'étais en train d'essayer de lui faire avaler.

À peine avions-nous terminé de souper, que ma sœur m'avait envoyé ce texto. Je prévoyais de m'enfermer dans ma chambre et d'étudier un peu en attendant que mes parents s'endorment pour parler avec Jake.

Nous faisions des appels webcam et passions une grande partie de nos soirées ensemble de cette façon. J'aurais préféré que ce soit d'une autre manière, mais je ne voulais surtout pas que mon père soit au courant de notre relation. Pas pour rien, je voulais éviter des ennuis à mon copain. J'étais encore mineure et je connaissais parfaitement le tempérament de mon paternel. Diego et moi faisions très attention, puis surtout, jamais il n'avait essayé d'outrepasser les limites en ce dernier mois ensemble. Il se montrait patient, j'avais même parfois l'impression que le sexe ne l'intéressait nullement, mais je me doutais qu'il faisait des efforts. Nous avions trois ans de différence. Ce n'était pas beaucoup, certes, mais ça n'en restait pas moins une relation qui pouvait être vue d'un mauvais œil par les autorités. Il était majeur, moi mineure, c'était la seule chose qui comptait aux yeux de la loi. Surtout en Californie, où la majorité sexuelle était à dix-huit ans.

Donc, pour en revenir à ma frangine, j'enverrai un message à Jake pour l'avertir que je serai avec elle. J'ignorais si je rentrerais pour la nuit, mais nous risquions de passer notre temps dans un diner autour d'un café. J'espérais qu'elle ne serait pas complètement défoncée.

— Oui, c'est ça. On dirait que c'est une soirée entre filles improvisée.

— Tu ne rentreras pas dormir ? me demanda ma mère en débarquant avec un plateau rempli de divers fruits.

Elle s'assit et me fixa, étonnée par mon changement soudain de plan.

— Sans doute, mais je vous tiendrai au courant si je reste dormir là-bas.

— Tu sais bien que je n'aime pas que tu passes tes nuits en-dehors de la maison, pointa mon père.

— Ce n'est pas comme si j'allais traîner dans les rues, mentis-je honteusement. C'est de chez Olivia qu'on parle.

— Vous serez seules ou le frère de Liv ramènera lui aussi ses amis ?

Je savais d'avance qu'il parlait de Jake, ce qui me gonfla. Quand bien même j'irais chez elle et qu'Alex inviterait Jake, je ne voyais pas où était le problème. Je savais qu'il n'était en rien au courant de ma relation avec lui, mais ses préjugés me gonflaient grandement. Diego avait peut-être fait des erreurs dans sa vie, mais il les avait payés. Pas comme ce connard d'Aaron McCall. Il avait beau avoir cette famille en bonne grâce, il ne se doutait pas un seul instant qui ils étaient véritablement. L'argent ne le faisait pas tout, il devrait le savoir mieux que quiconque.

— Pas que je sache, répondis-je en haussant les épaules.

Il me regarda, pas le moins du monde convaincu. Malgré le fait que je fus en train de les tromper pour aller rejoindre ma sœur, ça me gonflait qu'ils me fassent aussi peu confiance. Je pensais avoir toujours été le plus responsable possible. Jamais je n'avais fait des vagues et seigneur, j'avais fait des efforts pour m'éloigner le plus possible du chemin que Kelly avait emprunté. Mais quoi que je fasse, je savais qu'à leurs yeux, je serais toujours suspecte.

— Appelle lorsque tu sauras si tu restes dormir ou non. J'irai te chercher, ronchonna mon père en retournant à la lecture de son dossier.

Je poussai un petit soupir de soulagement et retournai dans ma chambre. Je pris un sac de mon armoire pour le remplir de fringues. Il fallait que ce soit crédible : je ne pouvais pas partir, avec la possibilité de rester toute une nuit dehors, et ne pas emporter quelques affaires. Il fallait que je me montre cohérente avec mes propos.

Une fois ceci fait, je me dépêchai d'écrire un message à Jake pour le prévenir que je ne pourrais pas l'appeler ce soir. Je lui expliquai rapidement ce qui arrivait et lui souhaitai une bonne nuit. Je n'eus aucune réponse de sa part dans l'immédiat, mais cela ne m'étonna pas vraiment. Il devait sans doute être occupé.

Étant prête, je partis en saluant mes parents lorsque je traversai le salon pour rejoindre la porte d'entrée. J'eus droit à des mises en garde de la part de tous les deux, et quand j'eus refermé le battant derrière moi, je pus souffler enfin à mon aise.

Je me dépêchai de marcher le plus vite possible afin de prendre le dernier bus qui allait au centre-ville. C'était là-bas que Kelly m'avait donné rendez-vous, non très loin de Hall Grace : le bâtiment officiel des junkies et des sans-abri. Ça me tuait de savoir qu'elle vivait dans ce taudis où l'hygiène n'était pas à l'ordre du jour et où n'importe quoi de terrible pouvait lui arriver. Certes, il lui était déjà arrivé des choses affreuses dans sa courte existence, mais il pouvait toujours y avoir pire. La méchanceté humaine n'avait pas de limites.

En route pour le centre, assise au fond du bus, je contemplai mon téléphone. Le nom de Jake s'afficha en m'indiquant qu'il était en train de m'appeler.

— Allô ? décrochai-je.

— Comment ça tu vas rejoindre ta sœur ? Tu me balances ça comme ça, tranquille, se moqua-t-il.

— Elle est en ville. Tu veux que je fasse quoi ?

— Tu sais très bien pourquoi elle veut te voir, soupira-t-il. Elle va te demander du fric et te foutre encore plus dans la merde, Ivy.

Je ne pourrais pas lui donner plus d'argent, mes parents avaient gelé mes comptes. Je n'avais plus du tout accès à eux. Et je n'allais rien faire d'illégal pour lui permettre d'avoir sa dose.

— Tu ne sais pas ce que peut faire un junkie lorsqu'il est en manque, Ivyann, me gronda-t-il gentiment.

Sa voix douce me réconfortait, mais je ne pouvais pas refuser de la voir. Ça ne se faisait pas. Je lui avais écris des tonnes de messages pendant des mois afin d'avoir de ses nouvelles, je ne pouvais pas lui tourner le dos alors qu'elle demandait à ce qu'on se retrouve.

— C'est ma sœur, Jake. Elle ne me fera pas de mal, tentai-je de le rassurer.

— Ivy, il faut que tu comprennes que ta sœur est morte il y a longtemps. Celle que tu retrouveras lui ressemblera peut-être physiquement, mais ce ne sera pas elle. Tu vas simplement retrouver une épave qui voudra quelque chose de toi. Et si tu ne lui donnes pas, elle n'hésitera pas à s'en prendre à toi.

Sa mise en garde me fit frissonner. Je ne voyais pas ma sœur faire une chose pareille, néanmoins, Diego avait raison : j'ignorais à qui j'aurais à faire face. À chaque fois qu'elle avait fait appel à moi, c'était parce qu'elle était au pied du mur et à chaque fois, je m'étais fait rouler. Combien de drogue lui avais-je payée en pensant qu'elle utiliserait cet argent pour se rétablir ?

— Je ne veux pas que tu y ailles toute seule, Ivy. Tu ne te rends pas compte à quel point cela peut être dangereux. Elle pourrait ne pas être seule. Elle pourrait avoir une dette à solder et elle compte peut-être sur toi pour la sortir du pétrin. Il n'y a pas que de ta sœur que tu dois te méfier, mais aussi des gens qui font partie de son entourage. Kelly hésitera peut-être à te faire du mal, pas les autres.

La façon dont il dépeignait la chose faisait vraiment froid dans le dos. Peut-être avait-il raison en fin de comptes. À chaque fois qu'il était question de Kelly, je me précipitais pour aller l'aider, sans vraiment réfléchir aux conséquences. Je me rendais compte que je souffrais du même syndrome que la plupart des mères : je voulais la sauver quoi qu'il advienne, même en risquant ma vie.

— Tu es dans le bus là ?

— Oui, murmurai-je, honteuse de moi.

— Tu dois descendre à quel arrêt ? Dis-le moi et j'irai te chercher. Nous irons voir ta sœur ensemble.

Sa proposition me réchauffa le cœur, d'autant plus que plus j'y songeais, plus le fait de me retrouver seule avec ma sœur me rendait nerveuse. Je n'avais pas réfléchi à tout ça, je m'étais contentée de foncer dans le tas sans me poser la moindre question sur l'état dans lequel elle devait se trouver. Il avait raison sur toute la ligne, je ne pouvais pas dire le contraire.

— À l'arrêt près de Grace Hall.

— Très bien. Tu ne bouges pas tant que je ne suis pas là, tu m'as compris ? J'arrive !

Il raccrocha et j'en fis de même. Savoir qu'il serait à mes côtés était rassurant.

Avec Kelly, j'avais souvent l'impression d'être la grande sœur, toujours à me préoccuper de son bien-être, au lieu d'être la plus jeune d'entre nous. C'était un sentiment étrange, surtout lorsque je réalisais qu'elle n'en avait rien à faire de moi. En ces trois dernières années, elle n'avait jamais pris la peine de me demander comment j'allais, ou encore ce qu'il advenait de papa et maman. Avant, elle était loin d'être comme ça. Elle se souciait énormément des autres, elle avait le cœur sur la main et tentait toujours de voir le meilleur en chacun. Puis ça avait changé après ce terrible incident. Après ça, sa vie n'avait cessé de devenir pire à chaque pas qu'elle faisait. La drogue l'avait rendue égoïste, nombriliste, elle ne se souciait que de sa petite personne ainsi que de sa dose quotidienne. C'était triste de voir à quel point une personne pouvait se dégrader. Malgré tout, je ne pouvais m'empêcher de l'aimer et de vouloir la sauver, même si ça me mettait dans un sacré pétrin à chaque fois.

Au bout de dix minutes, le bus arriva à destination. Je sortis et me posai sur le banc qui se trouvait à l'arrêt le temps que Jake arrive. Je vérifiais l'heure sur mon portable, car Kelly et moi nous étions données rendez-vous à vingt-deux heures tapantes devant la porte de Grace Hall. De là où je me trouvais, l'endroit n'était pas visible, mais j'entendais des débris de verre ainsi que des cris d'ivrognes qui devaient loger dans cet endroit. Le fait que ma sœur y vive me retordit l'estomac. Je n'y avais jamais mis les pieds, mais je n'avais aucun mal à imaginer l'intérieur.

Il ne restait désormais plus que cinq minutes pour qu'il soit l'heure du rendez-vous, mais Jake n'était toujours pas là. Je titillais ma jambe, très impatiente, le cœur au bord des lèvres. Cette attente me tuait, car je n'avais pas spécialement envie de faire poiroter Kelly, mais d'un autre côté, je savais que Jake avait raison sur toute la ligne. Je ne pouvais pas aller la voir seule, ce serait bien trop dangereux. Je ne pouvais pas m'exposer de cette manière.

— Tiens, tiens, ricana une voix en me faisant relever la vue automatiquement. Tu fais le tapin désormais ?

Aiden... pourquoi devais-je faire face à ce crétin précisément cette nuit ? En plus, il était accompagné de sa petite bande de branleurs.

— Tu suces pour combien ? se marra Nick.

J'essayais de ne pas les écouter, mais j'avais une terrible envie de réduire leurs attributs en charpie. Ce qu'ils pouvaient être dégueulasses, franchement !

Aiden s'assit à côté de moi en me collant, passa un bras autour de mes épaules et posa une main sur ma cuisse. Je me dégageai sans attendre, comme si j'avais reçu une décharge électrique. Je me levai d'un bond pour imposer une certaine distance, mais il me poussa automatiquement contre une des parois de l'arrêt.

— Tu ne peux pas me laisser tranquille ? dis-je de la voix la plus assurée que j'avais en réserve.

— Répond à la question de Nick. C'est quoi ton tarif ? J'ai bien envie de sentir cette petite bouche autour de ma queue.

J'eus un haut le cœur rien qu'en imaginant une telle scène.

Il passa un de ses doigts sur mes lèvres et automatiquement, je le mordis. Ça lui apprendrait à toucher quelqu'un sans avoir demandé sa permission avant. Il lâcha un cri, puis je le lâchai, alors que ses potes se foutaient de lui.

En réponse, il me poussa violemment contre la paroi lorsque je tentai de fuir. Ma respiration se coupa, tandis que je priais pour que Jake débarque d'un instant à l'autre. Je savais me défendre, mais quelles chances aurais-je contre quatre mecs ? Autant dire qu'aucune ! Je ne voulais pas me paralyser comme la fois où il m'avait tripoté en plein couloir du bahut, mais j'ignorais comment mon corps pouvait réagir arrivé à ce stade.

Il emprisonna par la suite mes joues entre son pouce et son index, en les pressant très fort, à un tel point qu'il me fit mal.

— C'est le quartier des putes et des toxicos, petite salope. À quoi tu t'attendais en venant ici ?

— Euh... Aiden, bredouilla Greg. Arrête, tu vas trop loin là, mec. On voulait lui foutre la frousse, pas la violenter.

— Ouais, acquiescèrent les deux autres.

— Parlez pour vous ! Ça fait un moment que je veux lui faire sa fête. Hallelujah, Ivyann, Dieu a écouté tes prières : ce soir, tu seras enfin goûtée par un homme.

J'écarquillai les yeux, en comprenant ce qu'il insinuait. Non, il en était hors de question !

— Mec ! Tu déconnes complètement ! C'est la fille d'un flic en plus !

— Moi je me casse ! décréta Greg au lieu de m'aider.

— Ouais, compte pas sur nous pour te soutenir, réitéra Nick en le suivant.

Ils partirent tous, sauf Aiden. Pourquoi le garçon que j'avais auparavant connu avait tant changé ? Je n'arrivais pas à comprendre. On s'entendait bien avant, on était amis... il n'était pas mauvais comme il l'était désormais. Qu'avais-je bien pu faire pour mériter ça ?

— Tu ne diras rien à ton père, tout comme ta sœur n'a rien dit lorsque ma famille lui a enlevé le polichinelle de force du tiroir, n'est-ce pas ?

J'avalai ma bile avec difficulté, alors que j'étais à deux doigts de vomir. Face à cet horrible souvenir, comment pourrait-il en être autrement ? Ce que les McCall avaient fait, n'avait pas de nom. Pas seulement Aaron, mais ses parents également. C'était trop demander de laisser ma sœur prendre ses responsabilités ainsi que ses décisions ? Non, il avait fallu qu'ils réparent l'erreur de leur rejeton en trompant ma sœur et en lui faisant une chose ignoble. Cette même chose qui l'avait poussée à l'addiction dans le seul but de continuer à vivre. Ils l'avaient détruite, de toutes les façons possibles. Ils avaient profané son corps, on pourrait même comparer ça à un viol. Non, c'était bien ça, pas juste une simple comparaison. Cette famille entière avait violé Kelly.

— Lâche-moi Aiden, ne fait pas quelque chose que tu pourrais regretter toute ta vie, lui dis-je d'une voix plate.

Le supplier ne servirait de rien, je le savais.

— Mais je vais te rendre une faveur, Ivy. Qui d'autre voudrait baiser une fille comme toi ? Ne t'en fais pas, je te promets que je ne serais pas trop brutal, murmura-t-il à mon oreille alors qu'un frisson de dégoût me parcourut tout le corps. Je ne suis pas un monstre.

À peine !

— Enlève tes sales pattes ! s'exclama une voix derrière lui.

En la reconnaissant, je soufflai, soulagée : Jake.

— Et si tu te mêlais de ton cul pour voir ? rétorqua Aiden sans même prendre la peine de se retourner.

— Je préfère de loin me mêler du tien, McCall !

Je n'eus pratiquement pas le temps de réagir que Jake l'attrapa par l'épaule et lui assena un énorme coup de poing en plein nez. Du sang m'éclaboussa, puis par instinct, je m'écartai. Diego commença à lui fracasser la figure de plus en plus fort après avoir plaqué Aiden contre la paroi de l'arrêt. Il fut incapable de se défendre.

J'aurais peut-être dû laisser mon copain le tuer, mais je l'arrêtais afin qu'il ne s'attire pas d'ennuis. Aiden n'aurait pas les tripes d'aller voir la police pour dénoncer cette agression. Et s'il le faisait, je n'hésiterais pas à aller déclarer à son encontre. Il ne pouvait rien faire, si ce n'était subir la violence de Jake et écraser.

— Arrête, il n'en vaut pas la peine !

Le poing brandis à peine à un centimètre de la figure d'Aiden, il le baissa après un moment d'hésitation.

Il l'attrapa néanmoins du col et lui parla tellement bas que je fus dans l'incapacité de les entendre. Il le poussa finalement en dehors de l'arrêt de bus et il décampa à toutes jambes, comme s'il avait le Diable aux trousses.

— Tu n'es pas blessée ? me demanda Jake en prenant délicatement mon visage entre ses mains ensanglantées. 

Il m'observa avec une telle douceur que mon cœur fondit instantanément. J'ignorais si c'était la branlée qu'il venait de mettre à ce salaud, qu'il m'ait porté secours ou tout simplement qu'il soit là avec moi, mais j'avais une folle envie de l'embrasser.

— Je vais bien, lui assurai-je. Ce qui n'est clairement pas le cas de tes mains.

Il haussa les épaules, s'en fichant complètement de ce « petit » détail.

— Ça faisait un moment que je voulais le tabasser. Ça fait du bien !

Instinctivement, je me lovai contre lui pour le serrer dans mes bras. Il m'enveloppa des siens et nous restâmes ainsi pendant un petit moment, le temps que mon palpitant reprenne un rythme normal. Après cette raclée, ce connard d'Aiden McCall ne s'en prendrait plus à moi, j'en étais certaine. C'était un lâche et il avait trouvé quelqu'un capable de se mesurer à lui.

— On va retrouver ta sœur ? murmura Jake en embrassant le sommet de ma tête.

Je relevai la vue et me mis sur la pointe des pieds pour effleurer ses lèvres des miennes. C'était mon remerciement pour m'avoir sauvé. S'il n'était pas arrivé juste à temps, je ne voulais même pas penser à ce qui serait arrivé.

— Allons-y. 

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Ahlala cette raclée tellement attendue ! Si ce n'était pas Cole, c'était Jake. Une des deux pour sûr ! lol

Sinon, Ivy va enfin revoir sa soeur après trois ans ! Que pensez-vous qu'elle lui veut? Je ne pense pas que ce soit très difficile à imaginer, mais sait-on jamais. Des théories? En tout cas, le chapitre suivant sera du pdv de Jake et... certaines petites choses vont arriver... 

J'espère qu'il vous a plu et que vous avez hâte de connaître la suite !

JE RAPPELLE QUE SEULEMENT LES DIX DERNIERS CHAPITRES DE L'HISTOIRES SONT DISPONIBLES POUR DES QUESTIONS DE SÉCURITÉ, À CAUSE DE LA VAGUE DE PLAGIAT QUI DÉFERLE SUR WATTPAD DEPUIS UN MOMENT. JE CONTINUE À PUBLIER CETTE HISTOIRE POUR NE PAS VOUS FAIRE DÉFAUT À VOUS MES LECTEURS QUI LA SUIVEZ DEPUIS LONGTEMPS DÉJÀ.

ET COMME VOUS LE SAVEZ, LES RETOURS SONT TRÈS IMPORTANTS, ALORS COMMENTEZ, FAÎTES VIVRE L'HISTOIRE À TRAVERS VOS AVIS !

On se retrouve dans deux semaines pour la publication d'un nouveau chapitre !

Bye ! 

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