Chapitre 38 - Cole
La brise marine me caressa les joues.
La mer... qu'est-ce que ça faisait du bien de s'asseoir sur le sable pour simplement l'admirer, dans le silence, écoutant le chant des mouettes un peu plus loin.
Jamais ce matin en me réveillant, je n'aurais imaginé qu'Olivia avait de tels plans en tête. On pouvait dire qu'elle savait garder les secrets et me surprendre de la meilleure des manières. Depuis que j'avais quitté ma prison, il ne se passait pas une journée où je ne souhaite pas être seul avec elle. Malheureusement, si ce n'était pas Graham chez lui, c'était Clara et Alex chez elle, ou encore le reste de notre petite bande. C'était agréable de se sentir entouré, bien que je sache que son jumeau ne me perdait jamais du regard. Quant à Jake, lui et moi avions enterré la hache de guerre sans même que je le sache. Au fond, c'était un mec vraiment sympa.
Cette accalmie était vraiment apaisante, c'était ce dont j'avais besoin dans ma vie en ce moment. Olivia m'apportait cette paix à chaque journée qui passait, mais je mentirais si je disais que je n'avais pas envie qu'on aille plus loin. À vrai dire, ça me titillait depuis un sacré moment.
Tous ces mois loin d'elle, puis les semaines passées dans le manoir, me retrouver ici maintenant en sa compagnie était un cadeau. C'était de cette manière que je voulais voir les choses désormais. Vivre chaque jour en gardant à l'esprit que rien ne durait éternellement. Je désirais profiter de chaque moment passé avec elle, sans que ça n'ait un rapport avec le sexe. Néanmoins, je ne nierais pas que j'avais très envie de la découvrir à nouveau, pleinement cette fois. Par le passé, ce que nous avions fait, n'avaient été que de simples prémices, un cadeau que j'avais voulu lui offrir pour lui faire oublier sa première fois désastreuse avec l'autre connard qui lui avait servi de petit copain.
Mais là, ce que je ressentais était différent. L'amour que je lui portais désirait s'exprimer d'une manière beaucoup plus physique et passionnelle. Cette fois, lorsque nous serions dans la chambre qu'elle avait loué, si elle le voulait aussi, alors je ne m'arrêterais pas à de simples baisers ou caresses. Non, cette fois, nous irions au bout.
— C'est beau, n'est-ce pas ? me demanda-t-elle en admirant le couché sur soleil.
Assise entre mes jambes et son dos reposant contre mon torse, mes bras se refermèrent autour de sa taille tandis que j'enfonçai mon visage dans son cou. Elle sentait tellement bon !
— Et calme, continua-t-elle en prenant une grande inspiration.
Oui, en effet, ça l'était.
Ça me générait pas d'avoir une petite maison dans le coin dans quelques années. C'était vraiment un endroit très sympa, relaxant. En ce moment, c'était ce dont j'avais besoin : quelque part où m'évader afin de ne pas broyer plus de noir que nécessaire.
J'avais beau vouloir paraître désinvolte, en réalité, j'étais très inquiet. Plein de choses se succédaient, mais surtout, ce qui me faisait avoir une peur bleue, c'était le procès qui n'avait pas encore était fixé à une date. Néanmoins, c'était un soulagement de savoir que Piper ne pourrait pas quitter ses barreaux, elle le pourrait seulement si elle était jugée non-coupable. Voilà ce qui me foutait une sacrée trouille aussi : qu'elle s'en sorte sans rien.
Savoir que Patrick n'avait pas joué de ses nombreuses influences pour la faire sortir me déroutait un peu, surtout, qu'il n'avait à aucun moment de faire un pas vers moi. Je ne le comprenais pas, ses agissements m'échappaient complètement. Je m'attendais à ce qu'il la fasse quitter la prison coûte que coûte, mais je me doutais que ses avocats l'avaient conseillé et qu'il avait obéi. Il devait sans doute se préoccuper plus de son image ainsi que celle de son entreprise plutôt que de sa femme, ou encore moi. Ça ne devrait pas m'étonner, il avait toujours fait passer son business avant sa famille.
Que Piper soit jugée coupable ou non, j'étais certain qu'il s'était déjà trouvé une autre femme pour la remplacer. Ce n'était pas comme s'il n'avait pas l'embarras du choix. Tandis qu'elle pourrissait comme elle le méritait derrière les barreaux, j'étais persuadé que ça ne lui faisait ni chaud ni froid. En vrai, je la plaignais un peu, car elle allait se rendre compte de l'évidence : elle était bel et bien remplaçable. Elle se pensait trop rusée, mais elle s'était fait avoir par le plan qu'Olivia avait concocté à l'aide de Graham.
Même si elle était jugée non-coupable de toutes les charges contre elle, désormais, le regard des gens ne changerait pas. Elle serait obligée de quitter la région, même le pays, car le procès serait médiatisé. Voilà une autre des choses qui me faisait assez flipper, mais qui selon Porter était nécessaire. Je comprenais ce qu'il voulait entreprendre : réduire sa réputation au plus bas. Faire en sorte qu'elle ne puisse jamais se relever parce que tout le monde saurait ce qu'elle avait fait. Qu'elle ne puisse être tranquille nulle part, car le regard des gens serait toujours braqué sur elle. C'était une sorte de justice personnelle, à défaut que la véritable faillisse.
— À quoi tu penses ? me demanda Liv en me caressant le dos de ma main.
— À rien en particulier.
— Tu ne me la fais pas, Jayden, chatonna-t-elle en me pinçant la peau.
Elle se retourna et resta assise sur ses genoux afin de me faire face. Ses yeux noirs, plongés dans les miens clairs, me firent un effet de dingue. Elle n'avait aucune conscience de la profondeur de son regard. Il était tellement beau, envoûtant, qu'elle ne pouvait s'imaginer à quel point je perdais mes facultés lorsque je le contemplais.
Ses mains se posèrent sur mon torse puis elle me poussa en arrière, jusqu'à ce que je me couche sur le sable. Je me laissai faire, à mon plus grand plaisir, tandis qu'elle prenait la situation en main. J'adorais lâcher prise lorsque j'étais avec elle, j'avais l'impression de pouvoir me perdre, sans qu'aucune conséquence ne s'engendre. C'était d'un libérateur incroyable et je me doutais qu'elle devait ressentir quelque chose de similaire. Je le voyais dans l'expression de son visage ou encore dans la lueur de son regard. On n'avait pas besoin de parler à longueur de journée, on se comprenait par le langage de nos corps. C'était quelque chose de très beau, ainsi que d'unique, que je ne partagerais avec personne d'autre dans ma vie. J'avais de la chance de l'avoir trouvée.
Elle se coucha sur moi, son visage reposant sur ma poitrine et sans me quitter une regard.
— À quoi est-ce que tu penses ? réitéra-t-elle en traçant une ligne entre mes sourcils.
Je souris, elle me fait rire avec ses tactiques de persuasion.
— À la chance que j'ai de t'avoir, murmurai-je en ébouriffant sa tête.
Je ne mentais pas, entre autres, je songeais à ça également. Je n'avais vraiment pas envie de gâcher notre petite escapade en parlant de Piper, de mon père ou encore de n'importe quoi de notre vie quotidienne à Fairfield. Ici, à Monterey, nous n'en avions pas besoin.
Nous étions des inconnus pour les habitants du coin, personne n'allait nous juger ou faire attention à ce que nous faisions. Vivre à Fairfield était devenu très étouffant et il m'arrivait de vouloir déménager la plupart du temps. Aller au lycée était une perpétuelle torture, devant endurer regards de travers, rumeurs et chuchotements sur mon passage. Je ne perdais pas la boule grâce à Olivia, sans elle, j'aurais déjà pété plus d'une tronche. La première ? Celle d'Aiden McCall.
Mais comme j'avais dit, ce petit séjour n'était pas fait pour parler ou encore penser à des choses désagréables. J'avais plutôt envie de la taquiner un peu, voir ses joues s'empourprer et la chauffer un petit peu... beaucoup.
— Alors, Miss Vega, qu'avez-vous prévu de me faire cette nuit ?
Instantanément, sa réaction ne rata pas. Ses joues tournèrent au cramoisi tandis que ses yeux s'écarquillèrent. Je dus faire tous les efforts du monde pour ne pas éclater de rire tellement son visage était expressif.
— Euh... rien, voyons, répondit-elle en se relevant. Rien du tout.
— Hum, songeai-je. En es-tu certaine ? C'est un coin très romantique que tu as choisi, en plus du lit deux places.
— Je voulais un endroit calme ! se défendit-elle. Et beau. Généralement, calme et beau donne lieu à quelque chose de romantique. Et c'était le seul cottage qui restait. Ce n'est pas ma faute. J'avais prévu qu'on aille dîner et qu'on se pose ensuite sur le canapé pour regarder un film.
Je me redressai à mon tour et toujours le sourire aux lèvres, je me mordis l'inférieure. Ses yeux louchèrent sur cette dernière alors qu'elle resserra les cuisses. Petite coquine ! J'en voyais une qui ne pouvait s'empêcher d'avoir des pensées bien lubriques. C'était rassurant, ça voulait dire qu'on était sur la même longueur d'ondes.
Je m'approchais davantage, puis murmurai à son oreille :
— T'es certaine que tu n'avais rien prévu d'autre ?
Elle ferma les paupières, frémit et je lui mordis le lobe, ce à quoi elle répondit en frissonnant davantage. Une de mes mains plongea dans ses cheveux puis commença à caresser l'arrière de sa tête, où je sentis les poils de sa nuque se hérisser. À tellement vouloir la titiller, j'allais finir par me faire de l'effet à moi-même.
— T'as faim ? lui demandai-je, intriguée par la suite de la soirée.
— Oui, un peu. Et toi ?
— Pas vraiment. Enfin, pas de nourriture en tout cas.
Ma main se balada sur ses clavicules, descendit tout le long de sa poitrine et finalement, alla se poser sur le haut de sa cuisse. En vrai, je ne voulais pas perdre de temps. Je la désirais dans mon lit, là tout de suite. Je voulais lui faire l'amour comme jamais auparavant je ne l'avais fait. Et je ne voulais pas attendre.
— Mais si tu as faim...
Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase qu'elle me saute littéralement dessus et happa mes lèvres entre les siennes. En ce moment, le même genre de faim que la mienne la dévorait. Je me doutais qu'elle en avait envie depuis très longtemps, mais à ma demande, elle avait attendu. Nous avions attendu et cette marge que nous nous étions données, ces limites que nous nous étions fixées, n'avait fait qu'accroître le désir que nous éprouvions l'un pour l'autre. Contrairement aux fois précédentes, lorsque j'avais été avec une fille, j'avais voulu prendre mon temps afin de la connaître et être sûr de mes choix. Désormais, je croyais bien n'avoir jamais voulu autant quelque chose que partager un tel moment d'intimité avec elle. Je savais l'effet que ses mains avaient sur moi et je me souvenais de celui que ma bouche avait sur elle. Désormais, je voulais découvrir tout un tas de plaisirs nouveaux en sa compagnie, mais surtout, je désirais me fondre en elle, jusqu'à ce que nous n'en faisions qu'un.
Je crevais d'envie de voir son regard s'embraser à chacun de mes coups de rein, et entendre ses gémissements remplis de plaisir lorsque je la pilonnerais jusqu'à en perdre haleine. Tout ça, je le lui murmurai à l'oreille afin de l'exciter le plus possible, pour que quand nous arriverions au cottage, nous n'ayons pas à perdre de temps. C'était vraiment quelque chose que je n'avais du tout envie de gâcher en sa compagnie.
Elle m'embrassa à nouveau avec une fougue que nous avions retenue les fois précédentes, quelque chose qui était resté enfermé depuis notre première nuit ensemble. L'occasion était parfaite pour lâcher la bride sur ces désirs que nous enfouissions pour notre bien.
***
La route jusqu'au cottage me parut interminable, alors qu'elle ne nous prit pas plus de dix minutes à pied. Mais à tellement nous faire des mamours sur le sable de la plage, j'étais sur le point d'imploser. Nous avions marché aussi vite que nous le pouvions, sans pour autant nous mettre à courir. Des gens qui passaient près de nous, nous regardaient, l'air étonnés, car notre dégaine était quand même suspecte.
Et désormais, que nous nous trouvions sur le palier, la serrure résistait. Les mains de Liv tremblaient tandis que mon cœur tambourinait comme un dingue contre ma cage thoracique. Pressé contre elle, je dégageai ses cheveux de sa nuque pour la lui embrasser tout doucement, alors que mes mains reposaient sur ses hanches. Plus je la torturais, plus elle avait du mal à garder l'esprit clair. Ses mains ne semblaient plus pouvoir être dans la capacité d'agir, j'avais l'impression qu'elle fondait sur place.
— Arrête deux secondes, Cole, me supplia-t-elle. J'ai du mal à réfléchir.
— Pauvre petite Olivia, la narguai-je. Tu as vraiment envie que j'arrête.
Je lui mordis l'hélix et un énième frisson parcourut sa colonne vertébrale tandis qu'elle serrait les lèvres pour empêcher de petits cris de jouissance de lui échapper. Ses complaintes me poussaient à vouloir pousser le bouchon davantage plus loin. J'adorais ce petit jeu. Ainsi, je collai mon bassin contre son arrière-train, histoire de lui faire comprendre que moi aussi j'atteignais mes limites. On s'était déjà vus tels que nous étions venus au monde, mais cela me semblait faire une éternité.
— Maudite porte ! maugréa-t-elle, m'arrachant un rire cristallin.
Connaître l'ampleur de son désir ne faisait qu'accroître le mien. J'avais tellement envie d'elle, si seulement elle savait ! J'aurais beau lui faire tous les plus beaux discours du monde, jamais je ne serais véritablement capable de lui dire à quel point je l'aime, la veux. Alors je n'avais plus qu'à lui montrer de la manière la plus intense que je connaissais.
Le battant s'ouvrit avec d'interminables secondes et nous pénétrâmes à l'intérieur du cottage. Nos corps collés l'un à l'autre, je refermai la porte d'un coup de talon. Elle claque et à ce moment-là, Liv se retourna dans mes bras pour passer les siens autour de mon cou. Nos lèvres désormais scellées, je posai mes mains sous ses cuisses pour la soulever. Ses jambes s'enroulèrent automatiquement autour de ma taille tandis que je nous dirigeai jusqu'à la chambre.
L'endroit était très beau, mais en ce moment, je n'en avais pas grand-chose à faire. Nous aurions pu faire ça au grand air, ou dans une chambre miteuse, ça ne m'aurait pas dérangé. La seule chose qui importait, c'était que nous étions ensemble et que rien ni personne viendrait gâcher ce moment. Pas de parents, des frères ou d'amis pour venir s'immiscer dans ce moment intime que nous allions partager.
Lorsque mes genoux touchèrent le lit, je me dépêchai de la déposer sur le matelas, alors qu'elle s'activait à me débarrasser de la moindre couche de vêtements. Bientôt torse nu, ses lippes commencèrent à parcourir mon torse, ses mains le bas de mon ventre, à la limite de l'élastique de mon caleçon. Je l'arrêtai néanmoins avant qu'elle n'aille plus loin et lui enlevai également tous ses habits, jusqu'à ce qu'elle ne garde sur elle que sa culotte.
À la vue de sa poitrine, je m'émerveillai tandis que je la touchais. Un sourire esquissa le coin de ma bouche lorsque je me souvins de ce que je lui avais dit lorsque j'étais bourré, cette fois-là chez Nick. « Doux et moelleux ». Je devais avouer que ses seins m'avaient obsédé et ils n'avaient pas cessé de le faire, tout comme une autre partie de son anatomie que j'avais trouvée délicieuse et que j'avais hâte de regoûter.
Olivia s'attaqua à ma ceinture puis à ma braguette avant de descendre mon jean jusqu'à mes chevilles que je me dépêchai d'enlever. Je posai un genoux sur le matelas et elle se coucha sur le dos, me laissant ainsi la surplomber puis l'admirer dans toute sa splendeur. J'avais tellement attendu ce moment que j'avais l'impression que ma poitrine allait exploser.
— Tu es toujours aussi magnifique, murmurai-je en caressant la peau de son ventre avant que ma main ne s'aventure à l'intérieur de sa culotte.
Elle lâcha un petit soupir rempli de plaisir et je souris avec confiance en découvrant qu'elle était parfaitement prête à m'accueillir. Toutefois, je voulais vraiment profiter du moment, je ne voulais pas...
Avant que je ne puisse terminer ma pensée, elle entreprit d'insérer une de ses mains sous l'élastique de mon boxer, puis elle commença à me caresser, me mettant au supplice. Ça faisait tellement longtemps que je rêvais d'avoir à nouveau ses mains sur moi !
Adroitement, elle me fit basculer sur le lit et vint s'asseoir à califourchon sur moi. Mais je n'aimais pas cette position pour faire ce que nous allions entreprendre, elle... elle me rappelait de mauvais souvenirs. C'était ainsi que Piper...
Je fermai les yeux et tentai de chasser les images qui envahissaient mon esprit. Je ne voulais pas qu'elle vienne pourrir ce moment partagé avec Olivia ! Non ! Elle n'en avait pas le droit ! Elle ne me gâcherait plus jamais la vie ! Je ne lui permettrais pas !
— Hey, chuchota Liv en prenant mon visage entre ses mains.
J'ouvris les paupières et vis son regard inquiet.
— Qu'est-ce qui ne va pas ?
J'avalai ma salive. Je savais qu'avec elle, je ne devais avoir honte de rien, que je pouvais lui parler d'absolument tout. Néanmoins...
— On pourrait tenter une autre position ? S'il te plait ?
— Tu ne veux pas que je te chevauche ?
Non, pas vraiment, c'était la dernière chose dont j'avais envie. Si jamais je voyais le visage de Piper à la place du sien, je ne me le pardonnerais jamais.
— Pas de soucis, me sourit-elle en embrassant mon front. On fera ce que tu voudras, comme tu le voudras. Sans pression, d'accord ? On peut tout arrêter si tu n'es pas prêt.
La sincérité que je perçus dans sa voix m'ébranla de toutes les manières possibles. Sa compréhension était étonnante, elle ne me jugeait à aucun moment et elle arrivait encore à me surprendre. Qu'avais-je fait dans ma vie pour mériter une fille comme celle qui me faisait face ? Je l'ignorais et pour une fois, je ne voulais pas trouver de raisons.
— Je ne veux pas arrêter, Liv, soufflai-je. C'est juste que cette position me rapporte encore de mauvais souvenirs.
Je ne voulais pas entrer dans les détails, mais je savais qu'elle comprendrait et en tirerait ses propres conclusions.
— Ne t'inquiète pas.
Elle prit mon visage entre ses mains et happa mes lèvres entre les siennes, très doucement, avec une délicatesse inouïe.
— Je t'aime, Cole, et je ne ferais jamais quelque chose qui pourrait te rendre mal à l'aise.
Je savais qu'elle ne le ferait jamais et il en allait de même pour moi. Nous nous respections trop pour ça. Jamais je n'aurais imaginé trouver quelqu'un comme elle, qui pourrait connaître mes fêlures ainsi que mes démons et m'aimer quand même. Voir à quel point je n'allais pas bien, mais faire tout ce qui était en son pouvoir pour me faire sourire, oublier toutes mes merdes passées. Elle voulait me protéger, tout autant que moi je voulais la préserver. Nous étions le bouclier de l'autre, sous lequel nous aimions nous refugier en temps difficiles.
— Je t'aime, Liv.
Même si pour moi, ce mot était relativement faible pour exprimer ce que je ressentais véritablement pour elle. Ce n'était pas assez fort, explicite. Mais j'allais m'assurer de lui montrer cette nuit et toutes les suivantes à quel point je tenais à elle. Je m'efforcerai de le lui montrer chaque jour passé ensemble à travers mes actes, pas juste dans un lit, mais au quotidien.
Lentement, elle se coucha à côté de moi pour me laisser venir entre ses cuisses. Je m'allongeai complètement sur elle, sans pour autant l'écraser sous mon poids. Serrées dans les bras l'un de l'autre, nous nous laissâmes aller comme jamais auparavant. Dépourvus du moindre vêtement, nous parcourûmes le corps de l'autre avec une frénésie incontrôlable, découvrant chaque point sensible de ces derniers. Nous touchâmes, léchâmes, suçâmes, embrassâmes jusqu'à atteindre la jouissance de manière synchronisée, à plusieurs reprises. C'était tellement intense et addictif, que nous ne voulions pas que notre plaisir prenne fin.
Puis quand enfin j'entrai en elle pour atteindre le point culminant, j'eus la sensation d'atteindre ce nirvana dont j'avais tant entendu parler. À ce moment-là, je sus avec certitude que c'était ici même que je voudrais être pour les temps à venir, et nulle part ailleurs.
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Voilà, ce moment tant attendu entre nos tourtereaux est enfin arrivé. Je voulais rester dans le réalisme et pas vraiment m'étaler pour le coup, je voulais leur donner cette intimité qu'ils désiraient tellement :)
J'espère qu'il vous a plu et que vous avez hâte de connaître la suite !
JE RAPPELLE QUE SEULEMENT LES DIX DERNIERS CHAPITRES DE L'HISTOIRES SONT DISPONIBLES POUR DES QUESTIONS DE SÉCURITÉ, À CAUSE DE LA VAGUE DE PLAGIAT QUI DÉFERLE SUR WATTPAD DEPUIS UN MOMENT. JE CONTINUE À PUBLIER CETTE HISTOIRE POUR NE PAS VOUS FAIRE DÉFAUT À VOUS MES LECTEURS QUI LA SUIVEZ DEPUIS LONGTEMPS DÉJÀ.
ET COMME VOUS LE SAVEZ, LES RETOURS SONT TRÈS IMPORTANTS, ALORS COMMENTEZ, FAÎTES VIVRE L'HISTOIRE À TRAVERS VOS AVIS !
On se retrouve dans deux semaines pour la publication d'un nouveau chapitre !
Bye !
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