Chapitre 35 - Ivy
Avec Cole à nouveau dans notre quotidien, la vie semblait enfin reprendre son cours. À peine libéré depuis quelques jours, il était de retour au lycée. Je devais bien admettre qu'il avait beaucoup de force morale, car toute la ville était au courant de ses accusations et de comment la police l'avait libéré du manoir. Si dans le temps, on causait dans son dos, désormais, c'était cent fois pire. Cela semblait toutefois lui faire une belle jambe. Il s'en fichait du regard des autres, le seul qui importait vraiment était celui d'Olivia.
En s'affichant officiellement ensemble au bahut, ça avait choqué plus d'un. Ils étaient le sujet préféré de conversation depuis plus d'une semaine. Tandis qu'on traitait Olivia de garce ayant mis le grappin dessus au fils d'un riche en jouant les mijaurées, on qualifiait Cole de « sans couilles » pour avoir laissé sa belle-mère abuser de lui. Les gens, surtout les garçons, prenaient cette affaire vraiment à la légère. J'en avais entendu plus d'un dire qu'il se tapait Piper et qu'en ayant marre, alors qu'il en avait une plus jeune à portée de main – en parlant de Liv –, tout ceci n'était qu'un coup de théâtre afin d'avoir son émancipation.
Ces mots je les avais entendu sortir de la bouche d'Aiden : un homme ne pouvait pas se faire violer. Selon lui, c'était impossible. Il était le premier à se moquer de Jayden ainsi que de tout ce qu'il avait subi aux mains de Piper, en minimisant l'impact que ça avait eu sur sa vie. En gros, d'après lui, il n'avait jamais demandé de l'aide, alors c'était forcément une invention de dernière minute afin de pouvoir se faire la malle de chez son père. Il en parlait avec ses potes comme si le fait que Jayden ait été obligé de coucher à de maintes reprises avec Piper n'eut été qu'une simple broutille de rien du tout. Venant de sa part, plus rien ne m'étonnait. D'ailleurs, une autre réaction aurait été suspecte. Je me serais alors demandée s'il n'était pas malade.
Quant à Cole, j'ignorais comment il faisait pour faire profil bas et se concentrer sur ses cours. Il partageait exactement le même emploi du temps qu'Olivia, ce qui faisait qu'ils étaient toujours ensemble. Ils étaient le pilier de l'autre, et qu'est-ce que je trouvais ça beau en vrai. L'amour qu'ils se portaient était relativement touchant. C'était quelque chose de pur, d'honnête. Je le voyais à la façon dont Cole admirait mon amie, c'était comme s'il se retrouvait face au soleil en personne. Je devais bien avouer que j'enviais Liv. Moi aussi je voulais qu'un garçon me regarde avec cet air adorateur.
— Encore par ici, Ivy ? me demanda Jake en me faisant sursauter.
Assise sur le canapé de chez Elijah, j'avais accepté son invitation pour passer la soirée avec lui. Vu que son meilleur ami était de retour et qu'il ne se décollait pas d'une semelle de sa copine, il avait visiblement décidé que je devienne sa fausse copine pour passer le temps. Ça ne me dérangeait pas, à vrai dire, je faisais n'importe quoi pour quitter la maison. L'ambiance était vraiment pesante dernièrement. Entre ma mère qui voulait toujours savoir ce que je faisais et mon père qui ne me parlait que pour le strict minimum, j'étais servie. Depuis que j'avais changé mon look, j'avais l'impression d'avoir enfreint toutes les règles de chez moi. Il valait mieux qu'ils ne sachent pas que je me trouvais en cet instant chez Elijah Fuentes, le frère du délinquant qui « soi-disant » voulait se venger de mon paternel.
— Qu'est-ce que tu fais là, Jake ? Je croyais que tu n'avais pas le droit de venir ici.
C'était un peu surréaliste étant donné qu'il était chez lui, mais Eli m'avait expliqué la dernière fois qu'il avait l'interdiction de venir. Sa mère ne voulait plus le voir après qu'il se soit fait coffrer. Je trouvais ça injuste de sa part, surtout parce qu'il s'était racheté une conduite et que malgré les difficultés de son travail actuel, il ne retombait pas dans d'anciens vices. J'avais plus d'une fois entendu parler des dures conditions dans lesquelles des ex-taulards vivaient. Ils n'avaient pas de très bons boulots, la plupart étaient très durs et physiques, puis surtout, ils avaient du mal à ce que les gens leurs fassent confiance. Ils peinaient à trouver des logements, c'était d'ailleurs l'un des problèmes de Jake. Depuis sa sortie, il vivait chez un dealer, un ami du temps où il trempait dans ce genre de magouilles. Eli m'en avait parlé, inquiet que cela ne le fasse replonger dans ce monde qu'il s'était efforcé de quitter.
— Tu ne vas tout de même pas aller cafter à ma mère, non ?
Il s'assit à côté de de moi de manière nonchalante et sa jambe effleura la mienne. Instinctivement, je me raidis en retenant mon souffle. Pourtant, aujourd'hui, je portai un pantalon, mais sa proximité me rendait nerveuse. Pas dans le mauvais sens du terme, c'était autre chose. Une chaleur atroce m'envahissait dernièrement lorsqu'il était trop près, comme quand nous nous étions vu au diner. J'avais pris place à ses côtés et tout du long, j'avais dû réguler les battements de mon cœur. Ce dernier s'affolait au seul son de sa voix, ou encore lorsque sa fragrance me chatouillait les narines.
Définitivement, mes hormones d'adolescente étaient bel et bien en marche. Jusqu'à maintenant, je n'avais jamais eu ce genre de problème, mais à l'approche de Jake, j'avais l'impression que quelque chose explosait au plus profond de moi. C'était un sensation inconnue, une espèce de fourmillement qui se faisait sentir au creux de mon ventre, ainsi qu'un courant qui me parcourait tout le corps pour aller se loger dans un coin bien précis de mon anatomie. Puis ce rouge qui me montait aux joues à chaque fois qu'il me regardait droit dans les yeux, comme en cet instant, je ne pouvais le contrôler.
— Non, je ne suis pas comme ça, répondis-je en me raclant la gorge et en me séparant un petit peu de lui.
Mon esquive ne passa pas inaperçue, ce qui sembla le faire rire. Il esquissa un sourire qui damnerait un saint avant de réduire à nouveau l'espace entre nous. C'était quoi son but ? Que je recule jusqu'à me retrouver sur l'autre canapé ? J'aurais bien voulu afin d'instaurer un certain espace entre nous, mais ça aurait été beaucoup trop évident. Je ne voulais pas qu'il pense que nous étions en froid. Il fallait que je refroidisse mes ardeurs parce que sinon, je finirais pas commettre une bêtise.
Quelles chances y avait-il pour qu'il s'intéresse à moi ? Mis à part le fait que j'étais l'une des raisons pour lesquelles il avait fini en taule – et même s'il avait passé l'éponge –, je n'en restais pas moins une gamine de dix-sept ans à ses yeux. J'en étais parfaitement consciente. Quel âge avait-il ? Vingt ans ? Vingt-et-un ? Bref, quoi qu'il en fut, que ce fut pour une raison ou pour une autre, il y en avait bien trop qui nous séparaient. Il le savait tout autant que moi.
— Qu'est-ce qu'il y a Ivyann ? Je ne mords pas, tu sais ?
— C'est juste que... j'ai chaud.
Merde ! Mais qu'est-ce qui me prenait de dire une bêtise pareille ?
Automatiquement, j'écarquillai les yeux tandis qu'il s'esclaffait de plus belle. Bien évidemment, le contraire aurait été bien étonnant.
— Il fait chaud aujourd'hui ! me repris-je.
— Mais oui, c'est ça. Si c'était vraiment le cas, tu porterais une de tes petites jupes plissées et non ce gros jean.
La manière dont il prononça le mot « jupe » fut douce, tandis qu'il réserva à « pantalon » un ton moqueur. Aimait-il lorsque je portais des jupes plutôt que des jeans ? On m'avait toujours conseillé de me défaire de ce style « gentille petite fille ». Au fond, il ne me déplaisait pas, tout autant comme celui que je portai actuellement, bien qu'il fut plus confortable. Au moins, je pouvais m'asseoir tranquillement sur une chaise ou un canapé sans avoir peur qu'on ne voit ma culotte.
— Pourquoi ? Ça te manque de lorgner sur mes jambes ? le provoquai-je.
Il n'eut pas besoin de répondre, son regard le fit pour lui. En effet, je voyais parfaitement dans ses yeux qu'il aurait aimé pouvoir me mater sans aucun gêne, chose que le tissus de mon pantalon lui empêchait de faire. Mon pouls s'accéléra et je sentis quelque chose au niveau de ma main. La sienne était toute proche, à un tel point, que j'avais l'impression de recevoir de multiples petits fourmillements sur mon épiderme. C'était agréable, jusqu'à ce qu'elles se rapprochent de trop et que l'électricité statique nous donne une grosse décharge, comme un coup de rappel.
Je lâchai un mini-cri tandis qu'il ravala un juron. La vache ! Ça faisait mal !
— On ne peut pas nier que le courant passe bien.
Les sourcils froncés, je ne savais comment réagir à sa blague pourrie, même s'il était à deux doigts d'éclater de rire.
— Je peux savoir ce que tu fais à Ivy ? demanda Eli en débarquant avec des chips et plein d'autres snacks. T'as de la chance que maman bosse de nuit aujourd'hui.
Voilà qui expliquait sa présence ici en ce vendredi soir. J'avais à peine donné des explications à mes parents, Olivia me servait d'alibi lorsque je voulais passer du temps avec le plus jeune des Fuentes. Je me doutais que ce serait idem si je souhaitais être en tête à tête avec Jake, chose qui n'arriverait jamais. Oui, jamais de chez jamais. Je devais me mentaliser.
— J'avais envie de faire un saut par ici, tu sais combien le goût du risque est excitant, railla-t-il.
— Ouais, tu ferais moins le malin si maman était là. Et ne t'assois pas aussi près d'Ivy ! Laisse-la respirer, à croire que tu veux lui bouffer l'oxygène.
— Non, du tout. Ce n'est pas ce que je souhaite lui bouffer.
Eli et moi nous figeâmes pour nous tourner vers lui.
— Je préfère de loin bouffer ses chips, continua-t-il en saisissant le paquet qu'Elijah venait à peine de déposer sur mes genoux.
Je soupirai, soulagée, même si j'avais comme la nette impression que cette phrase était plus qu'à double sens. Je me faisais sûrement des idées, car même si tout était ok entre nous et que nous nous supportions, il n'aurait jamais insinué ce que je pensais, n'est-ce pas ?
— Vous allez faire quoi ?
— On comptait mâter un film. Tu veux te joindre à nous ? lui proposa mon hôte.
— Ouais, pourquoi pas. De toute façon, je n'ai rien de mieux à faire, répondit Jake de manière nonchalante.
Toutefois, je sentais qu'il n'était pas venu ici par hasard. Il voulait sans aucun doute avoir de la compagnie pour ne pas rentrer trop tôt chez lui. Alex n'était pas disponible ? Dernièrement, il se concentrait pas mal sur ses études, mais en ce vendredi j'étais certaine qu'il aurait pu aller rejoindre Jake sans aucun problème. Mais peut-être qu'il voulait simplement être avec son frère, du coup, je me sentais un peu de trop dans le décor.
***
La nuit arriva bien plus vite que ce que j'avais escompté. Non seulement nous regardions le film, mais nous n'arrêtions pas de mettre en pause afin de débattre dessus. Enfin, c'était surtout Elijah qui stoppait le long-métrage tellement il y avait de choses qui le dérangeaient dans le scénario. Je me montrai patiente et à l'écoute, tandis que Jake semblait avoir envie de zigouiller son frangin. Je devais bien avouer qu'à force de faire tellement d'interruptions, j'avais perdu le fil de l'histoire. Je ne savais plus où j'en étais et mon intérêt s'envolait de plus en plus.
Arriva un moment où Jake menaça Elijah de lui enfoncer bien profond la télécommande s'il ne la fermait pas. À partir de là, bien qu'en boudant, mon ami se tint tranquille et nous pûmes voir le film sans aucune autre interruption de sa part. Assise à côté de Jake, je lui lançai un regard rempli de gratitude, parce que je n'en pouvais vraiment plus. Toutefois, son intimidation me fit marrer, car Eli le prit vraiment au sérieux. Aurait-il été capable de le faire ? En tout cas, son frangin semblait le penser pour avoir obéit tout de suite après.
Une fois le film terminé, je me rendis compte qu'il était plus de vingt-deux heures et que l'heure de mon couvre-feu approchait à grands pas. J'avais intérêt à être dans une demi-heure chez moi si je ne voulais pas m'attirer les foudres de mes parents. Autant attirer l'attention sur moi le moins possible, je ne tenais pas à ce qu'ils se montrent encore plus intransigeants que d'habitude. Bien que mon père semblait très pris dans l'affaire de Cole, ma mère faisait la police pour deux. Un seul pas de travers et toutes mes libertés iraient se faire voir, voilà pourquoi je marchais sur des œufs. Depuis que j'avais pris la décision d'agir selon mes convictions, je savais que je n'avais pas le droit à l'erreur.
Mes géniteurs étaient à l'affut, au cas où je tournerais mal comme Kelly. Franchement, j'aimerais pouvoir leur en vouloir, mais j'en étais incapable. Je les comprenais parfaitement : ils n'étaient pas disposés à perdre leur autre fille. Et je pouvais assurer que ça n'arriverait jamais.
— Bon, soupirai-je en me mettant debout. Je vais y aller.
— Tu vas faire comment pour rentrer ? Tu appelles ton père ? me demanda Eli.
Hors de question qu'il vienne jusqu'à la maison des Fuentes, il péterait un câble direct. Même si Elijah n'était pas Jake, il n'en restait pas moins son petit frère et ça en reviendrait au même.
— Non, t'inquiète. Un taxi fera l'affaire.
— Sottises ! Jake, ramène-là !
Ce dernier le foudroya du regard, pas parce qu'il ne voulait pas le faire, mais parce que l'ordre de son frère lui tapait sur le système. Je devais avouer qu'Eli aurait dû s'exprimer autrement, Jake n'était pas là pour lui obéir au doigt et à l'œil.
— Je peux vraiment prendre un taxi.
— C'est bon, je vais te raccompagner, Ivy. Il est tard, il vaut mieux que tu ne montes pas dans la voiture d'un étranger. On sait jamais.
Ça ne me faisait pas très plaisir non plus, mais lorsqu'il n'y avait pas le choix, on devait faire avec.
— Voilà, c'est réglé. Et ne l'embête pas trop !
Pour toute réponse, Diego lui fit un doigt d'honneur avant de se mettre debout et ouvrir la marche vers la sortie de la maison. Je remerciai Elijah pour son hospitalité puis partis le rejoindre. Mon ami m'accompagna jusqu'au porche tandis que Jake avait déjà atteint sa voiture. Il s'engouffra dedans et attendit patiemment que je le rejoigne.
Ce n'était pas la première fois que je montais dans sa Camaro, mais il y avait toujours quelque chose de différent à chaque fois que je le faisais. À chaque nouvelle balade, quelque chose en moi par rapport à son propriétaire avait changé. Je le voyais toujours sous des facettes différentes, et il fallait avouer que ça me plaisait de plus en plus malgré tout. Je ne voulais pas me résigner, mais je devais admettre que Diego Fuentes faisait battre mon cœur plus que de raison. Et ça n'avait rien à voir avec de la colère comme j'aurais toujours pensé, non. C'était quelque chose de bien plus agréable et paisible.
— Vous avez l'air de mieux vous entendre, remarqua Elijah. Il a même pas bronché. Se passerait-il quelque chose dont je devrais être mis au courant ?
Son insinuation fit en sorte que je m'empourpre de la tête aux pieds sans pouvoir l'éviter. Il n'y avait rien entre son frère et moi, pourtant, mon cœur criait vouloir autre chose. Tout comme mon cœur. Je mentirais si je disais que je ne m'étais jamais demandée quel goût ses lèvres pouvaient avoir. Si la peau de son visage était rappeuse à cause de sa barbe ou si au contraire, elle était douce comme celle d'un bébé.
— Non, nous avons juste décidé d'enterrer la hache de guerre, lui expliquai-je sans entrer dans les détails. Rien d'autre.
— Hum, grogna-t-il, dubitatif. Je ne sais pas si tu t'en es rendue compte, mais Jake est un mec transparent. S'il déteste quelqu'un, il le démontrera. S'il aime quelqu'un, il en fera tout autant. Mon frère est vraiment facile à percer à jour, toi un peu moins. L'autre jour au diner, je l'avais déjà remarqué, mais je pensais avoir eu des hallucinations. Toutefois, après ce que j'ai vu ce soir, je n'ai plus de doutes : c'est toi qui tourmentes mon frangin.
Quoi ? Moi ? Tourmenter Jake ? Mais dans quel sens ?
— Fais pas ton innocente, Ivyann Keller. Tu le mènes par le bout du nez et ce, depuis bien avant votre « cessez le feu ».
— Je pense que tu te trompes, Eli. On essaye d'avoir une bonne entente, mais Jake ne pourrait jamais avoir ce genre de sentiments pour moi. Ce serait malsain.
C'était ce que je ne cessais de me répéter depuis des semaines, peut-être bien même inconsciemment avant notre reddition.
— Tu veux un conseil ?
J'étais toujours preneuse, alors j'hochai la tête.
— Si mon frère est capable de passer outre cet incident, tu le devrais tout autant. Quand Jake pardonne, il le fait pour de bon. Et un autre conseil, avant de sortir de la voiture, embrasse-le.
J'écarquillai les yeux. Il avait complètement perdu l'esprit ? Comment allais-je faire une chose pareille ? Je n'étais pas une sainte, mais je n'avais jamais embrassé un garçon et je ne voulais pas que ça se passe de cette manière. Je ne souhaitais pas non plus que Jake se sente mal à l'aise. Il allait vite en besogne Elijah ! Avant ce genre de rapprochement, il fallait mettre les choses au clair et...
— On ne vit qu'une fois, Ivy. Penser les choses, c'est bien, mais les ressasser en excès, c'est mauvais. Laisse-toi aller et si tu en as envie, fais-le. Ça lui fera plaisir que tu fasses le premier pas. Crois-moi, tu le surprendras, mais dans le bon sens du terme.
J'avalai ma salive, interdite. Mon cœur battait encore plus vite que quelques heures auparavant, lorsqu'il était arrivé et qu'il avait effleuré ma jambe. J'avais l'impression que mon palpitant allait se barrer de ma poitrine tellement il cognait fort contre ma cage thoracique. Mes pensées s'embrouillaient, mais l'idée insufflée par Eli devenait de plus en plus alléchante.
Je regardai dans sa direction et le vis attendre patiemment. Jake nous observait, mais semblait détendu, pas du tout énervé par ma parlote avec son frère. Heureusement, il était assez loin et ne pouvait entendre ou se douter que le thème central de notre conversation c'était lui. Il demeurait dans la pénombre, mais je n'avais aucun mal à me représenter ses yeux ou ses traits, tout comme ses lèvres pulpeuses qui appelaient au baiser...
Étais-je vraiment en train de songer au fait de galocher Jake dans sa voiture ?
Contre toute attente, il fallait croire que oui.
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Ivy qui découvre de nouvelles sensations à l'approche de Jake... ira-t-elle au bout de son idée ou se dégonflera-t-elle? La réponse au prochain chapitre ! ;)
J'espère qu'il vous a plu et que vous avez hâte de connaître la suite !
JE RAPPELLE QUE SEULEMENT LES DIX DERNIERS CHAPITRES DE L'HISTOIRES SONT DISPONIBLES POUR DES QUESTIONS DE SÉCURITÉ, À CAUSE DE LA VAGUE DE PLAGIAT QUI DÉFERLE SUR WATTPAD DEPUIS UN MOMENT. JE CONTINUE À PUBLIER CETTE HISTOIRE POUR NE PAS VOUS FAIRE DÉFAUT À VOUS MES LECTEURS QUI LA SUIVEZ DEPUIS LONGTEMPS DÉJÀ.
ET COMME VOUS LE SAVEZ, LES RETOURS SONT TRÈS IMPORTANTS, ALORS COMMENTEZ, FAÎTES VIVRE L'HISTOIRE À TRAVERS VOS AVIS !
On se retrouve dans deux semaines pour la publication d'un nouveau chapitre !
Bye !
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