Chapitre 26 - Olivia (Tome 2)

*** Voilà, après plus d'un mois de pause, l'histoire est de retour ! J'espère que vous avez hâte de retrouver une fois de plus les aventures d'Olivia, Cole, Jake et Ivy. Le rythme de publication demeure le même que celui d'avant la pause, à savoir d'un chapitre/semaine publié les vendredis dans la soirée (sans horaire précis)***

***

Assise par terre dans le salon du manoir, j'étais vraiment à fleur de peau avec une envie irréfrénable de me lever, gravir les marches qui menaient au premier étage et faire irruption dans la chambre de Cole. La torture était atroce. Plus proche j'étais de lui, plus ce sentiment empirait.

Avec Alex dans les parages, je ne me faisais aucun soucis, car Piper était là, parmi nous. J'ignorais où exactement, mais je savais que ses yeux de fouine nous observaient. Voilà pourquoi je ne pouvais pas me laisser guider par émotions. Il fallait que je sois prudente avant tout.

Ça faisait bien trois heures que j'étais arrivée et depuis, je m'occupais de Joey. Je l'aidais à faire ses devoirs pour lundi et jouais avec lui, sous le regard de Cayley qui occupait un sofa tout près d'Alex, tous deux lisant un livre. Parfois, je la surprenais à fixer mon frère, l'air extasié, chose qui me faisait rire. Elle avait quatorze ans, mais elle était loin d'être aveugle. Mon jumeau avait toujours réveillé ce genre de sentiments chez les femmes. C'était indéniable qu'il était beau et que la gent féminine appréciait sa beauté latine, même les plus jeunes apparemment.

— Olivia, me ramena Joey à l'instant présent.

— Oui, mon cœur, qu'est-ce qu'il y a ? soupirai-je.

— Pourquoi Cole ne veut pas sortir de sa chambre ?

Sa question me désarçonna, tout simplement parce que je voyais à quel point il souhaitait voir son frère sans le pouvoir. J'ignorais toujours si Jayden s'était enfermé dans ses appartements par volonté propre ou si on l'obligeait à rester là-dedans. J'étais tout autant dans le flou que lui. Cayley et Alex relevèrent le regard de leurs bouquins respectifs pour se focaliser sur la réponse que j'allais donner à cet adorable gamin à la tête blonde mais aux yeux si similaires à ceux de Cole. Parfois, lorsque je l'observais, j'avais l'impression de le voir et ça me faisait peur. Je craignais pour sa sécurité. J'espérais vraiment que Piper n'avait jamais rien tenté contre lui, mais comment en être sûre ?

— Je ne sais pas, mon ange, répondis-je.

— Il ne veut pas me voir. J'ai fait quelque chose de mal ?

— Tu n'as rien fait de mal, Joey, je te le promets. Ton frère a juste... quelques petits soucis...

— De gros soucis, tu veux dire, m'interrompit Cayley. Dois-je te rappeler qu'il a fugué et qu'il a été introuvable pendant des mois ? Bien entendu qu'il a des problèmes, il est complètement perturbé dans sa tête.

La manière dont elle parlait de lui m'énerva plus que tout et alors que je m'apprêtais à dire ses quatre vérités à cette sale peste, Alex me lança un regard entendu. Je me calmai en me faisant violence, alors que la seule chose dont j'avais envie, c'était de lui faire bouffer son satané livre à la con.

— Il y a un truc qui cloche chez-lui depuis toujours, ce n'est pas un scoop, continua-t-elle, l'air railleur.

— Si tu avais vécu les mêmes choses que lui, chez-toi aussi il y aurait quelque chose qui ne tournerait pas rond, ne pus-je m'empêcher de lui répondre.

La manière dont elle le jugeait alors qu'elle était au courant de la mort de sa sœur jumelle – j'ignorais cependant si elle connaissait toute l'histoire – me dépassait complètement. Cette gamine faisait preuve d'un grand manque d'empathie et s'il y avait bien quelque chose qui clochait, c'était bien chez-elle.

Face à ma réponse, elle se contenta de lever les yeux au plafond et de replonger le nez dans sa lecture, comme si ce qu'elle venait de dire à propos de son frère n'était pas horrible.

Vraiment, Cole vivait depuis des années dans une ambiance merdique. Entre son père qui n'en avait strictement rien à carrer de lui ; Piper qui lui faisait subir des sévices sexuels ; sa propre mère qui était une garce de première et qui l'avait abandonné ; sa sœur qui était cruelle à la moindre occasion... on pouvait dire que Jayden avait de la chance d'être encore lucide et pas complètement dingue.

Mais quelle famille de merde, sérieusement !

— D'ailleurs, reprit la peste numéro deux du manoir, je n'ai toujours pas compris pourquoi ta soi-disant mort l'a fait revenir.

— Ils sont amis, dit Alex à ma place.

La petite garce esquissa un sourire malsain et se tourna vers lui, l'air de vouloir lui rire au nez.

— Ils étaient comme chien et chat ! Cole ne voulait pas d'elle et de votre mère dans cette maison, et encore moins qu'Olivia le flique. Donc, tu veux bien m'éclairer de comment ils auraient pu devenir amis en seulement un mois alors qu'il a passé le plus clair de son temps à lui faire des sales coups ? raisonna-t-elle.

Le problème avec cette gamine, c'était qu'elle était discrète la plupart du temps, mais beaucoup trop observatrice. Je la soupçonnais d'être une véritable fouine, alors si elle s'était rendu compte de ce genre de choses entre Jayden et moi, n'aurait-elle rien remarqué dans le comportement de sa belle-mère qui l'aurait rendue suspecte ? Se pouvait-il qu'elle soit au courant de quelque chose ?

— Ils ont trouvé un terrain d'entente et la suite s'est fait toute seule. N'est-ce pas, Liv ?

Je nerépondis pas et me contentai de l'observer. Cayley avait beau poser desquestions, elle en connaissait déjà la réponse. Ce que je ne comprenais pas,c'était la raison de son silence, car j'étais certaine qu'elle n'avait rien dità Piper. Elle voyait et taisait. Dans quel but ? Je l'ignoraiscomplètement. Beaucoup de gens disaient que les secrets et les informationsétaient beaucoup plus précieux que l'argent lui-même. Savoir des chosespermettait de faire beaucoup de mal, comme du chantage par exemple.

Elle n'était pas très différente de sa belle-mère actuelle.

— Bon, les enfants ! dit la voix stridente de Piper lorsqu'elle fit irruption dans le salon en claquant ses hauts talons.

Elle était habillée sur son trente-et-un et je la soupçonnais de se rendre au country club, sans doute rejoindre ses amies pour prendre un thé ou encore un café. Si elle pouvait bien rester là-bas pour l'éternité ou avoir un accident en route, ça nous arrangerait tous.

C'était sans doute mal de vouloir la mort de quelqu'un, mais je ne pouvais tout simplement pas m'en empêcher. Même si ce destin-là serait beaucoup trop doux pour elle après tout le mal qu'elle avait fait. J'espérais sincèrement que le karma retomberait sur elle et qu'elle récolterait ce qu'elle avait semé.

— Je vais sans aucun doute rentrer très tard, il y a un mariage au club. Alors Olivia, tu devras rester jusqu'à ce que nous rentrions, d'accord ?

— Et M. Coleman ? demanda Alex.

— Il est au travail, mais il me rejoindra pendant la soirée. Depuis que Jayden est de retour, il ne passe pas une nuit en-dehors de la maison. Il a dû changer tous ses plannings pour rester le plus possible dans la région.

Et franchement, c'était un soulagement. Je savais qu'elle n'entreprenait ses méfaits que lorsque M. Coleman s'absentait pour le boulot, pendant tout un week-end ou même des semaines entières.

Elle s'avança vers moi et s'accroupit, avant de poser une main sur mon épaule. Je me raidis face à son contact et tournai la tête vers elle, alors qu'elle me souriait de toutes ses dents, l'air euphorique.

— Sans ton aide, nous n'aurions pas notre fils à nouveau à la maison. Alors merci.

Notre fils ?

J'allais vomir, vraiment. Elle le considérait comme son fils ? Bon sang, mais c'était beaucoup plus tordu de ce que j'imaginais. Est-ce qu'elle le pensait vraiment ou le disait-elle simplement pour sauvegarder les apparences et renvoyer l'image de la belle-mère modèle ?

Quoi qu'il en fut, d'une façon ou d'une autre, je trouvais ça hautement malsain... enfin, bien plus que ça ne l'était de base. Et le fait qu'elle me remercie me foutait la haine. Je regrettais de plus en plus ce que j'avais fait pour l'appâter à Fairfield.

— Merci d'être tellement impliquée en ce qui le concerne. Pour ma part, je te considère comme un membre à part entière de la famille, tout comme ton frère et ta mère. D'ailleurs, elle me manque atrocement. Tu lui passeras le bonjour de ma part ?

À chaque mot qui s'échappait de sa bouche, j'avais de plus en plus envie de dégueuler. J'avais tellement envie de lui dire tout ce que je savais mais surtout, tout le mal que je pensais d'elle... j'étais à deux doigts d'exploser. Mon cœur se gonflait à l'extrême et mon sang crépitait telle de la lave dans mes veines. Je voudrais lui refaire le portrait, la noyer dans la piscine. Ce n'étaient que des pensées, j'ignorais si je pourrais le faire dans la vraie vie car je savais ce que c'était que d'arracher la vie à quelqu'un, mais elle n'en méritait pas moins.

Cependant, je ne pouvais pas tout foutre en l'air à cause de mes sentiments. Le pire dans tout ceci, c'était que j'ignorais si elle avait compris pour Cole et moi, c'était ce qui me faisait le plus peur, car après tout, Cayley savait forcément quelque chose.

— Bien évidemment, répondis-je enfin.

— Il faudrait vraiment que je l'invite un jour pour prendre le thé, nos conversations me manquent cruellement. Bon, je vous laisse ! conclut-elle en se levant et en dandinant son cul jusqu'à sortir du salon.

Voyant le regard foudroyant que je lui lançai alors qu'elle s'éloignait, mon frère se racla la gorge pour m'avertir de me calmer. Je le voudrais plus que tout, mais je n'y arrivais tout simplement pas. C'était la voir et avoir des envies de meurtre à son égard.

— T'inquiète pas, Olivia, commença Cayley, Cole ne risque pas de s'enfuir encore une fois.

— Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

— Sa porte est fermée à clef de l'extérieur. Ensuite, s'il lui venait à l'idée de se faire la malle par l'une des fenêtres de sa chambre, il a un bracelet électronique qui dira à mon père ou à Piper le lieu de son emplacement exact. Mais surtout, il y a une caméra qui le surveille vingt-quatre heures sur vingt-quatre, m'apprit-elle, l'air ravi de l'effet que ces révélations avaient sur moi.

— Tu plaisantes, j'espère ! s'exclama Alex. Même en taule on n'était pas aussi surveillés !

La petite peste lui sourit et tourna ensuite son regard vers moi, étudiant mes réactions.

Je serrai les dents, les poings et tous les muscles de mon corps étaient tendus à l'extrême. J'étais vraiment à deux doigts de sortir du salon, gravir les escaliers pour aller défoncer cette porte ainsi que cette caméra pour le libérer de sa prison.

Tout ça c'était à cause moi, j'en avais pleinement conscience. Bon sang, comme il devait me haïr à cause de ce que je lui avais fait.

J'avais envie de me mettre à hurler, d'absolument tout défoncer, mais je ne pouvais pas m'effondrer, pas alors que cette psychopathe l'observait nuit et jour. Comme il devait se sentir violé à chaque instant qui passait. J'étais certaine que cette idée tordue venait de Piper, je n'en avais aucun doute. Le plus hallucinant, c'était la manière dont M. Coleman se laissait manipuler. Je comprenais parfaitement pourquoi Cole n'avait jamais voulu lui parler de ce que sa femme lui faisait subir. Jamais il ne le croirait et j'ignorais comment on allait s'en sortir, mais je jurais que je sortirais Cole d'ici. Je ne savais pas encore comment, mais il fallait que j'arrange ce que j'avais fait.

Et avant tout, il fallait que je lui parle. Mais comment m'y prendre ? Encore une énigme, car je ne pouvais pas aller jusqu'à sa chambre, celle-ci était fermée à clef et combien même, une caméra me verrait et je m'exposerais. Il fallait que je réfléchisse à la manière de m'y prendre. Ce devrait être cette nuit, avant que Piper et son père reviennent, mais alors que Joey et Cayley seraient couchés, tout comme la domestique partie chez elle.

Je me remémorais le premier étage, ses couloirs, ses portes ainsi que ses fenêtres, absolument toute de la structure. Il y avait les chambres des enfants de M. Coleman, lui et sa garce dormaient au deuxième, et dans le couloir qui menait jusqu'à celle de Cole, il y avait une fenêtre, sous laquelle se trouvait une petite table avec un vase dessus. Elle était grande, suffisamment en tout cas pour qu'une personne puisse passer à travers. Une fois sur le toit, je pourrais aller jusqu'à la fenêtre de Cole, mais le problème était encore le même : il y avait cette fichue caméra et j'ignorais où elle se trouvait précisément. Elle pouvait être au-dessus de la porte de la chambre, cachée dans un coin... bref, il y avait pas mal d'endroits possibles afin de lui offrir une bonne visibilité de toute la pièce.

Il y a la salle de bains, me rappelai-je.

C'était ça ! Entre la fenêtre du couloir et celle de la chambre, il y avait celle-là en plein milieu. Elle était aussi spacieuse et certes, je courrais le risque qu'elle soit fermée, mais il y avait des chances pour qu'elle soit également ouverte, ou dans tous les cas, que Cole m'entende gratter la vitre puis me laisse entrer.

Oui, j'allais prendre la risque, je ne pouvais définitivement pas le laisser à son sort. C'était hors de question, ce n'était pas pour ça que je voulais qu'il revienne. Je ne permettrai pas qu'on l'enferme et je trouverai une solution pour le faire quitter le manoir. Quitte à ce qu'il vienne s'installer chez moi. Cela impliquerait de l'aide extérieur, mais j'avais déjà une légère petite idée de qui pourrait le faire et comment on pourrait s'y prendre.

— Olivia ? me héla Alex.

Mon cerveau fusait à une vitesse incroyable et lorsque j'étais dans cet état, résoudre mes problèmes devenait beaucoup plus simple. Car oui, les soucis de Cole étaient également les miens. Je n'allais pas les laisser faire, c'était hors de question.

— Tu veux bien venir une seconde ? me demanda-t-il en se levant.

Il avait dû remarquer quelque chose. Je pouvais rarement lui cacher mes émotions, c'était un peu comme si je les lui gueulais sans vraiment en prendre conscience.

Je me mis debout à mon tour, le suivi et nous sortîmes dehors, dans le jardin, pour nous éloigner le plus possible du manoir, afin de n'avoir aucune oreille indiscrète à proximité. Je levai le regard vers le premier étage, espérant que Cole se trouverait à sa fenêtre et me verrait. Mais rien, pas même une ombre. Les rideaux étaient tirés.

— Je peux savoir à quoi tu penses ?

— Pardon ?

— Tu as ce regard de folle prête à absolument tout, alors je te demande ce que tu as en tête.

— Tu l'as aussi bien entendu que moi : Cole est en prison chez lui et je ne vais pas les laisser faire. Ce n'est pas pour ça que je voulais qu'il revienne. Ce n'était pas censé se passer comme ça, Alex !

Mon frère soupira et baissa la vue. J'aurais dû l'écouter lorsqu'il m'avait dit que cette idée était terrible et me méfier de M. Coleman, imaginer qu'il tramerait quelque chose dans le but d'empêcher son fils de s'échapper à nouveau. Mais comment pouvait-il donc faire quelque chose d'aussi cruel ? C'était affreux ! Puis pour le port du bracelet électronique, il avait forcément eu besoin de l'accord d'un juge, j'en étais certaine. Peut-être même que c'était à cause de ça qu'il était resté pendant tout un week-end en cellule... oui, ça avait forcément un lien.

— Je sais Liv, mais M. Coleman est son père. C'est son tuteur légal et Cole est mineur, tu ne peux rien faire !

— Eh bien moi je pense que si, tout au contraire.

Il devait dénoncer Piper et tous les sévices qu'elle lui avait fait subir tout au long de ces derniers mois. Et afin de se protéger, il lui faudrait un avocat. Par chance, j'en connaissais un très doué. J'étais certaine que Graham Porter serait ravi de s'occuper de son cas, tout comme il l'avait fait avec celui de mon frère.

Puis soudain me vint à l'esprit ce qu'Ivy avait dit quelque jours plus tôt sur son père : il avait été en charge à New York de l'affaire d'Amara et subséquemment de celle de Cole. Il pourrait peut-être donner un coup de main, du moins, il serait plus à même à croire l'histoire de Cole et à prendre au sérieux ses accusations. J'en étais persuadée.

Je pouvais me tromper sur toute la ligne, mais je refusais de rester sur la touche et de voir comment Cole périssait à petit feu dans sa chambre, perdant espoir. Je ne pouvais m'imaginer les idées noires qui lui traversaient l'esprit, alors qu'il était à la merci de ce monstre qu'il avait pour belle-mère.

— Je sais, Liv, je sais. Ce n'est pas normal, ces gens ne tournent vraiment pas rond pour moi, en commençant par son géniteur. Je peux comprendre qu'après ce qu'il a vécu avec sa fille, il ne veuille pas perdre Cole, mais il ne voit pas que le bout de son nez sans se rendre compte qu'il a enfermé son fils avec une prédatrice.

En constatant qu'Alex pensait comme moi, je fus grandement soulagée.

— Nous devons faire quelque chose, Alejandro. Je l'ai foutu dans cette situation, je dois l'en sortir.

— Tu as entendu Cayley : la porte est fermée à clef de l'extérieur et il y a une caméra dans la chambre. Même si tu arrivais à dérober cette fichue clef, tu te ferais griller quand même.

— Je sais, voilà pourquoi je compte passer par la fenêtre du couloir et entrer par celle de la salle de bain.

— Et s'il y a une caméra là aussi ? Cette femme est assez perverse pour avoir convaincu son mari d'en placer une là.

— Je ne pense pas, raisonnai-je, ce serait trop flagrant. Piper est intelligente et c'est grâce ça qu'elle est arrivée où elle en est maintenant. C'est une manipulatrice. Elle n'est pas folle, c'est simplement une psychopathe qui n'agit pas spontanément. Elle contrôle ses émotions, Alex. Elle sait parfaitement ce qu'elle fait.

— Et c'est justement ce qui la rend dangereuse, Liv. Le petit numéro de tout à l'heure, je n'y ai pas cru un seul instant. Je crois vraiment qu'elle est au courant pour ta relation avec Cole.

Il se pouvait bien, mais en ce moment, c'était vraiment le cadet de mes soucis. Si mon plan fonctionnait, plus rien n'aurait d'importance.

— Pour l'instant, je veux simplement parler à Cole.

— Et tu comptes le faire quand ?

— Ce soir, après que Joey et Cayley soient couchés et avant qu'elle et M. Coleman ne rentrent.

— Tu ne sais pas quand ça risque d'arriver, alors j'ai une meilleure idée.

Je fronçai les sourcils et attendis qu'il m'expose son plan, tout ouïe.

— J'occupe les gosses ce soir après le dîner dans la salle de cinéma et toi, tu fais ce que tu as à faire. Tu dis à un moment que tu dois aller aux toilettes ou autre et tu vas lui parler. Essaye cependant de ne pas trop traîner, tu sais comment sont les gosses et à quel point cette peste de Cayley fourre son nez partout.

En effet, son plan était meilleur que le mien, plus logique surtout, car il était dans le vrai. En m'y prenant tard, je risquais de me faire surprendre par le retour de M. Coleman et Piper, et ça, ce n'était même pas envisageable.

Ainsi, c'était décidé : ce soir, je parlerais avec Cole.

Quoi qu'il m'en coûte. 

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Désormais, Olivia sait à la perfection dans quelles conditions est retenu prisonnier Cole et elle est de plus en plus certaine, à cause de Cayley, que Piper est au courant de sa vraie relation avec Cole. Tout se tasse et se complique, mais elle ne perd pas espoir. Plus que jamais, elle veut aider Cole à sortir de cet enfer et il se pourrait bien qu'un plan commence déjà à s'échaffauder dans sa petite tête !

Enfin bref, j'espère que le chapitre vous a plu et que vous avez hâte de connaître la suite !

Comme vous le savez, les retours sont très importants pour les auteurs, alors savoir ce que vous pensez au fur et à mesure, tout comme à la fin de votre lecture, me serait d'une grande aide. Je rappelle que les auteurs wattpad ne gagnent rien en contrepartie de leur boulot (car oui, c'est un boulot, du temps investi etc) et que vos votes ainsi que vos commentaires sont la meilleure façon de nous soutenir et nous encourager.

On se retrouve la semaine prochaine pour la publication d'un nouveau chapitre !

Bye ! 

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