Chapitre 19 - Cole (Tome 2)

*** Hey ! Si Seulement est de retour ! 

Je vous conseille de relire le chapitre précédent histoire de vous remettre dans le bain. J'espère que ce retour vous fait plaisir et j'espère voir vos réactions tout au long du chapitre ou à la fin.

 Bonne lecture ! ***

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Le caillou ricocha dans l'eau à quatre reprises avant de sombrer dans les profondeurs de la mer. Je recommençai, encore et encore, jusqu'à vider le petit tas que j'avais dans les mains.

Le matin venait à peine de pointer le bout de son nez, mais encore une fois, je n'avais pas fermé l'œil de la nuit. Ce n'était pas une nouveauté, mais mon train-train quotidien, à un tel point, que parfois je me demandais même pourquoi j'y pensais. Ce n'était pas quelque chose d'anodin chez-moi, contrairement à l'inverse.

Les pieds plongés dans le sable, fin septembre, il faisait vraiment frisquet dans le coin, rien à voir avec l'été. La température modérée de Californie me manquait, ici bien plus au nord, cette dernière n'était pas tendre et vers l'état de Washington, ce devait être bien pire. Je serais bien tenté de retourner à mon état natal, mais c'était bien trop risqué pour le moment. Mais en tout cas, j'étais fait pour les climats chauds, pas froids.

— Hey ! Tu es là ! dit la voix de Grace.

Je lançai une pierre dans l'eau et ratai mon coup, ayant été déconcentré par son arrivée.

Depuis plus d'une semaine, elle était encore plus collante que d'habitude. Je me souvenais parfaitement de ce qui était arrivé lors de la bringue sur la plage et savais parfaitement qu'elle avait tenté de m'embrasser avant que je lui mette un coup de boule – exprès soit dit en passant. Je m'étais réveillé au matin suivant avec elle couchée sur mon torse. J'avais réussi à me défaire de son emprise et était reparti au motel, la laissant sur la plage avec le reste de ses amis.

Heureusement, il n'était rien arrivé d'autre. Je m'en serais terriblement voulu si quelque chose entre nous s'était produit alors que nous étions tous les deux sous les effets de l'alcool. Au moins, l'éconduire ne me ferait pas passer pour un salaud puissance mille, sinon, on penserait que j'avais profité d'elle et c'était vraiment la dernière accusation que j'avais envie de trainer avec moi. De plus, j'étais censé avoir vingt-et-un ans, si l'envie lui prenait – après tout je ne la connaissais pas –, elle pouvait parfaitement dire que je l'avais forcée. Après tout, ce serait sa parole contre la mienne. Voilà l'une des raisons pour lesquelles je ne désirais me frotter à personne, ça me permettait d'éviter le plus d'ennuis possibles.

Et Grace était un ennui avec une pancarte au-dessus de sa tête qui disait « DANGER ».

— Je vois que tu es revenu à ton caractère de base, me reproche-t-elle sous le ton de la plaisanterie en se plaçant à côté de moi. Tu es beaucoup plus affable sous l'effet de l'alcool, et beaucoup plus marrant également.

Je souris discrètement en me souvenant de la fois où je m'étais torché la gueule à fête de Greg et qu'Olivia avait dû me ramener à la maison. C'était un souvenir plaisant, attendrissant, ma lionne avait failli m'achever cette nuit-là, d'ailleurs, c'était de cette soirée que son surnom avait vu le jour.

— Ça te dit d'aller manger un morceau avec... moi ? se lança-t-elle en évitant mon regard.

Je me figeai et l'observai du coin de l'œil. Elle se triturait les doigts et semblait plus nerveuse que jamais, j'en déduisais que c'était la première fois qu'elle faisait ce genre de pas vers un garçon. J'en eus mal pour elle, car ce serait aussi son premier râteau, cependant, j'allais y aller en douceur, je ne cherchais pas à la blesser. C'était une fille bien, je voulais simplement qu'elle comprenne que je ne serais jamais le gars qu'elle désirait que je sois.

Personne ne devait s'approcher de moi, c'était prouvé, je portais la poisse à quiconque s'intéressait à moi. Non, décidément, j'étais fait pour être seul, un nomade parmi les hommes. Au fil de ces derniers mois, je m'étais fait une raison et c'était mieux comme ça pour tout le monde.

Je préférais de loin souffrir en silence plutôt que vous les autres sombrer par ma faute.

— C'est gentil, Grace.

— Mais ? soupira-t-elle, sachant d'avance que j'allais poursuivre dans cette voie-là.

— Mais je dois refuser. Je ne suis pas... quelqu'un de fréquentable. Il vaut mieux pour toi que tu m'approches le moins possible.

Elle fronça les sourcils et vint se placer en face de moi, dans le seul but de me regarder droit dans les yeux et sonder mon regard.

— Es-tu un criminel ? As-tu tué quelqu'un ?

— Non, soupirai-je.

— Alors pourquoi tu ne serais pas fréquentable ?

— Je suis toxique pour les autres, Grace. Je ne veux pas te faire de mal et... je ne suis pas prêt pour entamer quoi que ce soit avec toi.

— Même une amitié ?

Je lui souris malgré moi, car je vois parfaitement qu'elle serait le genre de fille à se reléguer au rang d'amie dans le but de rester proche de la personne désirée, sauf que c'était une erreur. Mis à part se faire du mal, cette stratégie n'était pas la bonne.

— Oui, soupirai-je.

— Que t'est-il arrivé pour que tu rejettes à ce point la compagnie ?

Sa question n'était pas malsaine, mais elle me fit l'effet d'un jet d'eau froide en pleine figure, comme si je m'étais enfoncé dans la mer glacée.

Je revoyais le corps inerte de Ronnie, sa peau blafarde et l'absence de chaleur de son corps. Mes mains appuyant contre sa cage thoracique frénétiquement pendant que j'attendais que les secours arrivent. Je me transportais le temps de quelques secondes dans cette salle de bain de sa chambre de motel et entendais à nouveau ces hommes déclarer sa mort, alors que je pensais avoir trouvé un pouls.

— Je ne suis pas l'ami qu'il te faut, Grace, murmurai-je. C'est comme ça.

— C'est peut-être à moi d'en décider, tu ne crois pas ?

Je la foudroyai du regard, son insistance allait vraiment finir par me taper sur le système. Je voulais bien rester gentil et courtois pendant deux minutes, mais même si je savais qu'elle ne le faisait pas à mal, je détestais les gens qui insistaient. On avait beau vouloir rester respectueux, il arrivait un moment où la seule solution s'avérait être un enfoiré de la pire espèce, et je ne voulais pas arriver à ces extrêmes.

Je n'avais aucun soucis à la saluer et à parler quelques instants avec elle, mais je souhaitais garder mes distances et elle devait respecter ça. Je détestais tourner autour du pot. Je ne voulais pas, elle n'avait pas besoin d'autres explications.

— Non, Grace. Garde tes distances avec moi et nous nous en porterons que mieux toi et moi.

Je me retournai afin de repartir dans ma chambre, mais elle ne lâcha pas l'affaire aussi facilement. Même si j'aurais dû m'en douter, ça m'agaça plus que tout. À croire qu'il fallait vraiment être mauvais dans ce moment pour que les gens veuillent bien t'écouter. J'avais l'impression d'avoir parlé à un mur pendant les dernières cinq minutes et ça, ça me frustrait plus que tout.

Je ne lui plaisais pas, c'était l'idée qu'elle se faisait de moi – tous les films qu'elle avait dû se faire dans sa tête d'ado amoureuse transie – qui l'attirait.

Elle me suivit et au moment où elle me saisit du poignet, je me dégageai brusquement et me retournai, vraiment très énervé contre elle. Une des choses que je haïssais le plus, c'était qu'on me touche sans ma permission.

Et ce qu'elle fit par la suite, me désarçonna encore plus. Elle fonça sur moi, prit mon visage en coupe entre ses mains pour m'empêcher de me défiler et posa de force ses lèvres sur les miennes. J'écarquillai les yeux et toutes ces fois où Piper m'avait obligé à faire tout ce que je ne voulais pas me revinrent en mémoire, tel un film.

Ces souvenirs me nouèrent l'estomac et la gorge, puis tous mes muscles se tendirent et une colère noire se déversa dans mes veines. Alors sans même m'en rendre compte, je la poussai en arrière et Grace se retrouva les quatre fers en l'air sur le sable. Elle cria lorsqu'elle tomba et je ne fis même pas un geste pour l'en empêcher. C'était bien fait pour elle, j'en avais marre d'être compréhensif et gentil. Plus tu donnais aux gens et plus ils en demandaient.

— Mais ça ne va pas ?!

— Je te pose la même question, espèce d'idiote ! Ce que tu viens de faire c'est une agression sexuelle !

— Pff ! Mais n'importe quoi, ricana-t-elle. Tu exagères ! C'était juste un baiser, pas de quoi être dégoûté !

Je levai les yeux au ciel, vraiment à deux doigts de perdre les pédales pour de bon. Alors quand c'était une femme qui le faisait à un homme sans son consentement, ce n'était pas une agression sexuelle, mais l'inverse si ? Il faudrait se mettre d'accord ! Ou ça l'était toujours ou ça ne l'était jamais, mais qu'allais-je discuter avec une gamine de dix-sept ans qui ne connaissait absolument rien à la vie et qui n'était préoccupée que par son propre nombril ?

Là, c'était vraiment la goutte qui faisait déborder le vase. À cause de sa bêtise, j'allais être obligé de changer de piaule et ça me soûlait plus que tout au monde, je me sentais bien dans ce motel, mais désormais, je ferais n'importe quoi pour la perdre de vue.

Je ne pris même pas la peine de débattre avec elle et me contentai de retourner dans ma chambre, les nerfs à fleur de peau. Elle m'appela à plusieurs reprises, mais je fis comme si de rien était.

Petite sotte ! Ne pouvait-elle donc pas me foutre la paix ? Que fallait-il que je fasse pour qu'elle me laisse tranquille ?

J'entrai dans ma chambre et m'enfermai à double tour dedans, alors elle commença à frapper frénétiquement en m'ordonnant d'ouvrir.

— Je sais que ta carte d'identité est fausse ! gueula-t-elle. Que tout est faux chez toi ! J'ignore ce que tu caches, mais je vais appeler la police !

Je me figeai et serrai les dents. Bien, j'étais préparé à cette éventualité, je savais que tôt ou tard, on me découvrirait, surtout s'il y avait des sales fouineurs comme elle dans le coin. Je n'allais pas juste quitter le motel, mais la ville carrément.

En deux-trois mouvements, je sortis mes affaires de la commode et les rangeai à la va-vite dans mon sac de sport vide. Il était hors de question qu'elle me fasse du chantage. Mais qu'avaient donc certaines personnes à vouloir forcer les autres ? Je pensais que c'était quelqu'un de bien, mais en réalité, dans le fond, elle n'était pas bien différente de Piper. Elle voulait me faire peur afin que je cède, je pouvais désormais voir qu'elle voulait plus qu'un simple baiser et qu'elle n'hésiterait pas à me faire tous les coups bas possibles pour atteindre son but.

Je sortis mon deuxième sac avec tout l'argent de sous le lit et entreprit de sortir par la fenêtre qui donnait sur la plage. Avec tout le tapage qu'elle faisait, comme une pauvre gamine capricieuse sachant qu'elle n'aurait pas le joujou convoité, elle ne m'entendrait même pas filer et j'aurais une légère longueur d'avance sur elle. J'irais jusqu'à gare routière du coin et prendrais le premier bus qui quitterait la ville. Vers où ? Je m'en foutais, la seule chose que je savais, c'était qu'il fallait que je mette les voiles.

En allant me promener sur la plage tôt ce matin, jamais je n'aurais imaginé que les choses tourneraient ainsi pour moi. Après tout, l'endroit me plaisait et je n'avais de problèmes avec personne, hormis avec cette pauvre folle qui n'acceptait pas un « non » pour réponse. J'aurais dû me montrer bien plus infect, ça m'apprendrait à avoir pitié des gens.

En colère, j'avançai sur la plage et bifurquai ensuite vers le centre-ville. La route ne me prit pas longtemps et lorsque j'arrivai à la gare routière, je me dirigeai directement au guichet, en jetant de regard suspects par-dessus mon épaule.

Une dame me faisait face derrière une vitre et en me voyant, elle me sourit de toutes ses dents, geste que je ne lui rendis pas. J'étais beaucoup trop sur le qui-vive pour ça. Bon sang, pourquoi est-ce qu'il ne m'arrivait que des couilles du genre ? Ne pouvait-on pas me laisser vivre ma vie en paix ?

— Bonjour mon garçon, tu es bien matinal. Que puis-je...

— Un billet pour le premier bus qui part d'ici, la coupai-je dans sa parlotte inutile.

Le ton que j'employai la choqua, mais elle se pencha sur son écran d'ordinateur pour me donner les destinations possibles : Seattle, Denver et San Francisco. En entendant le nom de ma ville natale, une idée saugrenue me traversa l'esprit, mais je la balayai au plus vite. J'étais recherché en Californie, il n'était qu'une question de temps pour que ce soit pareil dans les autres états. Au pire, je pouvais aller jusqu'à Seattle et ensuite, aviser. Je trouverai bien un autre coin paumé dans tout l'état de Washington, sinon, je pourrais toujours franchir le frontière avec le Canada ou encore, partir en Alaska... non, je détestais le froid, cette option n'était même pas envisageable.

Alors... Denver ? Je n'avais jamais visité le Colorado.

Ainsi, je sortis un billet de cent dollars de ma poche et le posai à plat sur le comptoir, en disant :

— Un allé simple pour Denver.

La femme s'exécuta et me l'imprima pour ensuite me le tendre. Le bus partait dans vingt minutes, mais on pouvait déjà s'installer à l'intérieur, ainsi ce fut ce que je fis.

J'allumai mon portable, qui restait la plupart du temps éteint, et des centaines de notifications commencèrent à arriver. J'avais mis plein d'alertes sur la région de Fairfield, ça me permettait de savoir si les autorités étaient proches ou si au contraire, elles continuaient à l'aveuglette.

Le titre d'un article attira mon attention : « Jeune fille trouve la mort dans un terrible accident de voiture ». Je cliquai sur le lien et fus redirigé vers le journal de Fairfield qui couvrait l'affaire, et quelle ne fut pas ma stupeur lorsque la photo d'Olivia s'afficha en première page, tout juste en-dessous du titre.

Non, ce n'était pas possible. C'était forcément une erreur ou une fille qui lui ressemblait. Non, non, non !

Mon cœur battait tellement vite et ma respiration était tellement saccadée que j'étais à deux doigts de faire un malaise. Ma vision se brouilla, mes tripes se nouèrent et je sentis une pression horrible au niveau de mes lacrymaux.

Putain, non, c'était forcément faux !

Les mains tremblantes, je fis défiler l'article sur mon écran, et lorsque je lus la première ligne, tout mon monde s'écroula et je cessai de respirer, tandis que les larmes jaillirent de mes yeux et tombèrent sur mes mains.

« Olivia Vega, jeune lycéenne de dix-sept ans, étudiante du lycée Rodriguez, a trouvé la mort en ce tragique lundi dans un terrible accident de voiture. La jeune fille marchait bien tranquillement dans la rue, lorsqu'un conducteur d'un pick-up perdit le contrôle de son véhicule et se précipita sur elle, ne lui donnant aucune chance de survie. Lorsque les secours sont arrivés, ils n'ont rien pu faire pour elle. La jeune étudiante rentrait chez elle à pied, après que son bus l'ait laissée à quelques mètres à peine plus loin. Ce tragique accident a touché tous les habitants de Fairfield, dont nous-mêmes. Nous sommes de tout cœur avec son frère jumeau, Alejandro, et sa mère, Clara, dans ces moments de deuil et grande tristesse. Ses obsèques auront lieu au cimetière de Fairfield, ce vendredi matin à 9h, dans une cérémonie intime où tout proche de la jeune fille est invité à se rendre pour un dernier hommage. »

Les larmes ne voulaient pas s'arrêter et j'étais à deux doigts de me noyer en elles, parce que j'avais cessé de respirer. Je ne le pouvais tout simplement pas. Mes poumons ne voulaient plus faire leur job, tant le choc était immense.

Si j'avais été là, jamais...

Olivia...

J'avais envie d'hurler à gorge déployée, de défoncer ce bus dans lequel je me trouvais, je... je... je ne savais pas quoi faire. Bordel, comment était-ce même possible ? Elle était censée être en sécurité, plus rien n'aurait dû l'exposer au danger après mon départ... et c'était un conducteur qui l'avait fauchée en rentrant du lycée ?

Le cosmos se foutait littéralement de ma gueule.

Liv...

Putain, j'aurais dû lui parler lorsque je l'avais appelée pour entendre le son de sa voix. J'aurais dû lui dire que je l'aimais et qu'elle me manquait chaque seconde un peu plus... j'aurais...

Je passai mes mains dans mes cheveux et commençai à tirer dans le but de me punir, de ressentir quelque chose. Je me sentais vide, totalement apathique, c'était comme si en lisant cet article, on avait aspiré mon âme, mon cœur et toute ma vie.

Je fixai la photo de Liv et caressai ses traits à travers l'écran.

Plus jamais je ne la reverrai et elle était partie en croyant que je l'avais quittée parce que je m'étais lassée d'elle. Jamais je ne pourrais lui dire que c'était parce que je l'aimais trop. Le dernier souvenir qu'elle avait eu de moi, cela avait été une lettre. Une putain de lettre où je lui annonçais que c'était fini entre nous !

Je m'en voulais tellement ! Comment avais-je pu faire une chose pareille ? Elle était censée aller bien, vivre auprès de sa famille, loin des problèmes et voilà que ça se terminait ainsi ? La vie n'avait vraiment aucun putain de sens !

Pris d'une fureur et d'une détresse sans nom, je pris mes affaires et sortis du bus puis me dirigeai à nouveau au guichet. Je déposai mon billet devant la femme et dit :

— Je veux échanger avec San Francisco !

La moindre des choses que je pouvais faire, c'était de me rendre jusqu'à ses obsèques et lui dire adieu, même si je risquais énormément de me faire coincer.

Rien n'avait de sens. Sans elle, plus rien ne l'avait. 

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Alors ? Cole a immédiatement mordu à l'hameçon, il ne s'est pas posé plus de questions que ça. En même temps, normal, non? Qui aurait ce genre d'idée tordue de se faire passer pour mort ?... Bah Olivia vraisemblablement. 

Bref, j'espère que ce chapitre vous a plu, que vous avez pu vous remettre aisément dans le bain. 

Je tiens à vous préciser, et je pense que je le ferai désormais à chaque fin de chapitre (ou en débu, à voir car beaucoup sautent les NDA en fin de chapitre), que vos retours (ou feedbacks) sur les chapitres sont essentiels. Tout d'abord, parce que ça fait vivre l'histoire, ça me permet également d'interragir avec mes lecteurs, d'échanger avec vous, puis surtout, c'est une manière d'encourager l'auteur en écrivant votre ressenti. Je suis lectrice et auteure et je sais combien ça plait et motive un auteur d'avoir des retours, ils sont même essentiels ! Je rappelle que la base de wattpad n'est pas seulement d'offrir une lecture gratuite aux lecteurs, mais aussi que les lecteurs donnent quelque chose en contrepartie, (c'est donnant-donnant en fait) c'est à dire des votes et des commentaires, car oui, nous auteurs, on ne gagne rien en publiant sur la plateforme, alors qu'écrire nous demande un sacré boulot et parfois, j'ai vraiment l'impression que vous n'en êtes pas conscients. Donc je pense sincèrement que c'est le minimum à faire, puis surtout, ça ne coûte rien. 

Voilà, mon speech est terminé, on se retrouve la semaine prochaine et passez un bon week-end ! 

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