Moi : Maintenant? Et qui êtes-vous madame?...

Dame : Je suis ta mère.

Je me retournai vers Ashton qui me faisait signe d'incompréhension, malgré qu'il semble très étonné. Moi aussi, je me demandais de quoi cette femme était en train de parler.

Moi : Non, mes parents sont morts il y a un an!

Je commençais à m'énerver face à cette dame qui me faisait perdre mon temps. Mais pour qui elle se prend de débarquer chez quelqu'un comme ça pour faire accroire une stupidité dans le genre?

Moi : Je suis désolé madame, mais vous devez vous trompé de personne.

Je commençai à fermer lorsque m'en empêcha, commençant à reparler.

Dame : Ariel Smith, 15 ans, donc les parents sont morts il y a un an d'un accident d'avion. Tu es donc aller vivre chez ton oncle, mais celui-ci t'a mis à la porte car il était un vrai con. Moi dans cette histoire, je suis ta vraie mère, et tu es ma fille.

Je pris le temps d'écouter tout ce qu'elle avait à dire. Je la regardais attentivement : je ne pouvais dire le contraire, elle me ressemblait énormément, mais cela ne veut pas dire qu'elle est ma mère!

Dame : Si ça ne te pose aucun problème, j'aimerais bien qu'on aille discuter.

Moi : Ok, mais je veux qu'Ashton vienne avec nous.

Dame : C'est ton petit ami?

Moi : Tu ne vas tout de même pas commencer à fouiller dans ma vie privée, je ne sais même pas vous êtes qui.

Dame : Oui désolé. Alors vous venez?

Moi : Oui, mais ne vous attendiez pas à ce que je vous crois plus.

***

Nous sommes à présent dans un petit café à une table, moi à côté d'Ashton et la dame qui ne m'a toujours pas dis son nom en face de moi.

Moi : Vous ne m'avez pas dit comment vous vous appelez?

Dame : Désolé, je m'appelle Élisabeth, Élisabeth Williams.

Élisabeth...

Moi : Votre date de naissance?

Élisabeth : 1982

Mais oui, Éli.82, la dame sur Instagram.

Moi : Pourquoi dites-vous être ma mère?

Élisabeth : C'est une longue histoire, tu me promets de l'écouter jusqu'à la fin?

Moi : Si ce n'est pas trop n'importe quoi, oui.

Élisabeth : Alors tes parents, je les connais bien. Je sais qui ils sont et ce qu'ils leur sont arrivé. Lorsque ta mère a essayer de tomber enceinte de toi, ils n'ont pas réussi. Malgré tout ce qu'ils ont essayé, jamais ta mère n'a réussi à être enceinte. Alors, tes parents qui voulaient absolument avoir des enfants, ont dû demander à une autre personne de tombé enceinte à sa place. Et c'est moi qu'ils ont trouvé. Tu es vraiment mon enfant! C'est moi qui t'ai fait, tu es ma fille!

Moi : Alors, pourquoi ne m'a tu pas garder?

Élisabeth : Lorsque j'ai accouché, ce n'est pas juste toi qui est venue au monde, mais un petit garçon, ton frère jumeau. Lors de l'accouchement, tes parents étaient partis en voyage en Europe et ne revenait pas avant deux ans. C'est quasiment s'ils avaient oublié ta naissance. Donc durant deux ans, je t'ai élevé et j'ai été ta mère. Je t'avais nommé Mackenzie.

Moi : Et quand mes parents sont revenus?

Élisabeth : J'ai eu beaucoup de difficulté à me débarrasser de toi, tu étais une petite fille adorable et toi et ton frère étaient inséparable. Mais j'avais promis à ta mère de lui laisser son enfant, donc je l'ai fait. C'est en quelques sortes comme si tes parents t'aurait adopté.

J'étais sous le choc, comment cela est-ce possible. Pourquoi mes parents ne m'en ont jamais parlé? Je tenais la main d'Ashton qui passait son pouce sur ma peau. J'étais complètement perdue.

Moi : Pourquoi revenir maintenant alors?

Élisabeth : Quand j'ai su que tes parents étaient décédés, j'ai eu de la peine pour toi, et je savais bien que ton oncle n'étais pas une des meilleurs personnes qui soit, donc je suis partis à ta recherche pour te retrouver. Mais ce n'est pas nécessairement facile de te retrouver après que tu ailles complètement changer d'identité. Mais j'ai enfin réussi, après tout ce temps.

Elle semblait ému, mais moi non. Je n'arrivais pas à croire à une histoire pareille.

Moi : Je veux une preuve avant de vous croire.

Elle me sortit un papier qui semblait assez vieux. Je pu lire mon nom en haut, Élisabeth Williams, suivi de mes informations « Mackenzie Williams, née le 14 novembre à San Francisco, à 16h19 ». Ensuite, elle me tendit une autre feuille où je pouvais voir le nom de ma mère, Rebecca Smith, suivis des mêmes informations « Ariel Smith, née le 14 novembre à San Francisco, à 16h19 ». Alors tout ça est vrai? Ma vraie mère est belle et bien vivante, tandis que mes autres parents m'ont mentis toute ma vie?

Élisabeth : Tu me crois maintenant?

Moi : Je ne sais pas, je suis plus choqué en ce moment qu'autre chose...

Élisabeth : Je comprends, ça ne doit pas être facile pour toi d'apprendre ça de moi, à un moment comme ça.

Moi : Effectivement, je suis vraiment bouleversé, c'est à peine si j'arrive à comprendre ce qu'il se passe.

Nous continuâmes à parler pendant une grande partie de la journée dans le petit café. Ashton se joignit à la conversation et je pu constater qu'Élisabeth était une gentille personne, du moins me semblait l'être. Elle me parla de vieux souvenir à propos de moi, et semblait à chaque fois très ému. Ashton reçu un message de la part de sa mère, lui disant de rentrer à la maison pour manger.

Ashton : Bon, nous devons y aller nous, ravis d'avoir fait votre connaissance madame.

Moi : Oui, nous devons y aller, mais qu'est-ce qui se passera maintenant?

Élisabeth : Je... Je ne sais pas encore... Je dois régler quelque chose avec les polices par rapport à toi et ensuite je te contacterai.

Moi : Ok, c'est bon. Ça été un beau moment passé avec vous Élisabeth, j'aimerais bien vous revoir un jour.

Ses yeux se remplissaient de larmes à mesure que je parlais. Ça me faisait de la peine, je me sentais mal de la faire pleurer, même si j'imagine que c'était des larmes de joie. Elle vint me faire une accolade, et je me laissai faire, ne voulant pas défaire son moment de bonheur. Je me dirigeai ensuite vers la porte de sortie avec Ashton, mais la voix de la dame m'interpella.

Élisabeth : Merci Mackenzie, merci de m'avoir écouté. Tu ne peux pas savoir à quel point te revoir après toute ces années m'ont fait du bien.

Moi- souriant- : Ce n'est rien, mais s'il-vous-plaît, appelez-moi Ariel.

Élisabeth : Ok, alors bonne soirée Ariel.

Je lui souris comme signe de réponse et je quittai l'endroit accompagné d'Ashton. Il avait été vraiment aimable avec moi durant toute l'après-midi. Je suis contente d'avoir un ami comme lui, il est quelqu'un d'exceptionnel.

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Je vous fais un petit cadeau en publiant ce chapitre à l'avance, mais c'est pas pour rien. C'est car je ne crois pas publier avant samedi... Je suis en retard sur l'écriture et je dois écrire le plus possible avant de continuer de publier. C'est aussi pour ça que ce chapitre est assez long aussi. Je suis un peu en panne d'idée, mais je veux continuer l'histoire... J'ai l'impression quelle devient un peu ennuyante, trouvez-vous? En tout cas, j'essayerai de publier un autre chapitre avant la fin de semaine, mais je ne promet rien.

Sur ce, bonne soirée/nuit/journée...! ^^