Bien évidemment je mentais. Je mentais, mais je devais à tout prix cacher le vérité.

Il ne doit pas savoir que je l'aime. Surtout pas.

Cela me faisait horriblement mal de lui faire promettre cela. Mais au moins, il ne se fera pas d'idées... Enfin, j'espère qu'il a compris le message.

Je l'observai alors. Il avait vraiment tout pour plaire. Qui ne tomberait pas amoureux de lui ? Personne... Alors pourquoi n'était-il pas encore en couple ? Ça, je ne le sais pas...

Peut-être que... Non, Lia chasse ces idées de ta conscience ! Cela ne peut pas être vrai. 

Il ne peut pas s'intéresser à moi, et quand bien même ce serait le cas, c'est impossible. Hors de question !

- Maintenant que tu m'as promis cela, tu n'as plus rien à faire avec moi. Vas t'en !, dis-je, cherchant un prétexte pour l'éloigner de moi.

- Lia... Je te l'ai promis, et on peut toujours rester amis, non ?, me demanda-t-il.

- Rester ? Je ne pense pas que nous étions amis..., protestai-je.

- Oui, c'est vrai... Mais avant, on s'éclatait non ? Tu ne veux pas revivre ça ?, me demanda-t-il, en plongeant ses yeux dans les miens.

- Hmm... C'est vrai que c'était super... Mais, toi, est-ce que tu en as envie ? Est-ce que tu tiendras ta promesse ?, insistai-je.

- Ma promesse ? Mais quelle promesse ?, demanda-t-il.

- LA promesse, idiot !, m'écriai-je. 

Ça commençait bien, on dirait...

- Mais oui, je ne l'ai pas oubliée... Tu me crois si bête que ça ? Je te faisais marcher, voyons !, plaisanta-t-il.

Je pris alors un oreiller, et je le lui balança à la figure. Il le méritait bien.

Il me regarda avec un air faussement choqué.

C'était tellement drôle que j'éclatai de rire.