Chapitre 100 : Sam

100 chapitres !!!

C'est énorme, et je le fais pour vous. Merci, merci du fond du coeur de lire mon travail.

Love ❤️

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En montant, j'entends un claquement de porte. Je m'arrête quelques instants, et écoute. 

Silence. 

"Bon, sûrement un coup de vent", me dis-je en haussant les épaules.

J'entre dans ma chambre, prends quelques vêtements, et pars me doucher.

Je sais que c'est le matin, et que certains d'entre vous se douchent le soir mais bon.
Chacun ses habitudes. 

Je me souvins alors que Lia avait l'habitude de se doucher tous les soirs.
J'avais longtemps trouvé cela absurde, puis, je m'étais dit que pas tant que ça en fait.
Le soir, elle peut ainsi rincer toute les saletés de la journée (transpiration, pollution, etc.)

Bref, j'allai me doucher. Dans la douche, je ne pus m'empêcher de penser à ELLE. Elle était dans ma tête, tout le temps. Je revis ses sourires, ses clins d'oeil, ses gestes.
Je me dis que ce "confinement" ensemble, va peut-être m'aider dans ma mission de nous réconcilier.

***

Lorsque j'eus fini, je sortis et m'habillai. Puis, je m'approchai de mon bureau, et remarquai un feuille, posée dessus.

Je la pris entre mes mains, et ce que j'y lis me choquai. Je restai pétrifié dans ma chambre à fixer le vide. Mon enthousiasme de tout à l'heure était retombé d'un coup. Moi qui pensais qu'on allait se réconcilier... Il fallait impérativement que je lui parle.

Tout de suite.

J'ouvrai la porte de sa chambre à la volée, et la trouvai assise sur son lit, dos à moi. J'entrai brutalement, et m'approchai, tout en restant à une distance raisonnable.

Je me mis à parler fort, à hurler même. Je lui déballai tout. Que je l'aimais, que j'étais stable, et je lui demandai même quel genre de preuves lui fallait-il pour qu'elle me croie.

Elle resta silencieuse pendant que je parlais. Elle regarda la fenêtre, et ne cilla pas.

Lorsque j'eus fini ma crise de colère, je vis une larme couler le long de sa joue.

Puis, ce fut le déluge. 

Elle pleura, pleura toutes les larmes de son corps, la tête entre ses mains, sans même m'adresser un regard.

J'étais triste. Je me demandais quoi faire pour la consoler, mais je m'étais résigné à l'idée que tout ce que je pourrai bien faire l'attristerait encore plus, si JE suis la raison de ses pleurs.

Je me décidai alors à la laisser, seule, dans sa grande chambre, mon coeur brisé en mille morceaux.


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