Si...on avait osé 2

Voilà enfin la suite ! J'ai eu du mal à trouver de l'inspiration mais je pense que c'est bon 😉
Bonne lecture !

Lila (amie et fille qui fait du théâtre avec moi)

Julien se dirigea vers moi.
Julien : Qu'est ce que tu fais ? Paulette est en train de marmonner qu'on aura jamais le niveau pour la représentation et...
Alex : Et la prof nous menace de nous faire revenir un mercredi en colle, si on arrêtait pas de faire n'importe quoi, toi en premier.
Julien : Merci de me couper !

Alex fit un signe de la main vers Julien comme si il chassait une mouche. Celui-ci croisa les bras et se tourna vers nous. Margot aussi se tourna vers moi. Tout le monde me fixait, attendant une réponse. Ma colère était un peu retombée mais mes idées ne m'avaient pas abandonné.

Elles étaient seulement plus claires. Cela faisait des mois qu'on se laissait faire. Mais la bombe va maintenant exploser.

Moi : Ça fait des mois qu'on en peut plus d'elle.
Julien : Encore plus si tu a fait théâtre l'année dernière.
Moi : Oui. On a beau dire quelque chose elle arrive toujours à nous mettre en tort. Mais on va plus se laisser faire.

Je serais le poings. On se croirait dans un film. La voix d'un gars de ma classe me revint en tête "Une seule solution, la manifestation !" Mais il faut le modifier un peu. Je murmurais tout bas.
Moi : Une seule solution, la révolution
Margot : Tu as dit quelque chose ?
Moi : Non rien !

On se dirigea alors vers la salle. Des bribes de discours prenaient forme dans ma tête.Je poussais la porte en première.
Mme Tallin : Vous voilà enfin ! Retournez vous assoir.

Je bouillonnais à l'intérieur. Je montais sur la scène suivis de Margot et des gars. Il ne fallait pas qu'ils me lâchent maintenant. Les gars je ne doutait presque pas, mais Margot était d'accord avec Paulette sur certains points et pouvait nous faire faux bon.

Une fois sur scène, je me plaçais debout en face de Paulette. Les autres n'avait pas bougé, ils s'étaient juste mit dos au mur ou dans une position plus confortable. On étaient beaucoup, 19 en tout. Et la plupart avaient un fort caractère ce qui nous aidera.

Mme Tallin : Je vous ai dit de vous assoir.
Moi : Non.
Ma voix résonna dans l'amphithéâtre. Lila me regarda avec étonnement, une question muette dans les yeux "Qu'est ce que tu fais ?"

Mme Tallin : Je vous le dit une dernière fois, asseyez-vous.
Sa voix laissait présager la sentence qu'il y avait derrière. Mais on ne bougea pas.
Mme Tallin : On reparlera de tout ça un mercredi après-midi alors ?

Ce que je craignais arriva. Margot se dirigea vers le fond de la scène et s'assit. Mais à ma gauche Alex et Julien de bougèrent pas.
Mme Tallin : Vous avez décidé de faire des vôtres. Vous reviendrez mercredi 2 heures.
Moi : Au lieu de nous sanctionner directement, vous pouvez écoutez ce que l'on a à dire. Vous qui prônnez le fait de faire remonter l'information et d'exprimer notre avis, écoutez nos arguments.
Paulette : Très bien nous vous écoutons.

Sa voix trahissait son agacement.
Moi : On a plusieurs fois essayé d'exprimer notre avis mais vous ne nous écoutiez même pas, nous coupant croyant avoir raison car...
Elle me coupa.
Paulette : C'est faux ! On vous a toujours écouté...
Je la coupais à mon tour.
Moi : On va jouer carte sur table et à égalité. Vous détestez que l'on vous coupe la parole alors ne le faites pas avec nous.

Mon ton était calme et posé. Les deux garçons à mes côtés, je regardais Paulette dans les yeux. La prof et elle avaient les bras croisés. Elles étaient agacés. Mais nous aussi, ou enfin surtout moi. Le reste du groupe suivait avec attention notre échange en silence.

Paulette ne dit rien. Je repris ma phrase.
Moi : A chaque fois que l'on veut exprimer notre avis, vous nous coupez croyant avoir raison car vous êtes les adultes et les professeurs. Exactement comme vous venez de le faire à l'instant Paulette. Mais nous aussi avons des choses à dire. Nous sommes même l'avis le plus important du collège sachant que c'est nous, les élèves, qui le faisont vivre.

Mme Tallin : Nous vous écoutons.
Moi : La première remarque, c'est une des plus importantes à mon avis. Et c'est justement ça. L'avis. Ce que je disais à l'instant. On l'exprime mais vous n'en tenez même pas compte. Vous trouvez toujours des raisons pour ne pas faire ceci ou cela. En exemple à l'appui, nous avions proposé une idée pour la mise ne scène, tout le monde était d'accord mais vous, Paulette, vous avez trouvé des raisons insignifiantes pour que l'on puisse pas le faire. Des fois même vous ne vous ennuyez pas à trouver des raisons vous dites non et c'est tout.
Des murmures aprobateurs parcoururent la scène.

Claire se leva et vint de poster à ma droite, montrant ainsi son accord et son soutient.
Claire : Elle a raison. Vous devriez en tenir compte et nous écouter.
Élisa se leva et se plaça à côté de Claire.
Paulette : Je constate que vous êtes d'accord c'est déjà ça.

Qu'est ce qu'elle croyait ? Je ne me serai jamais lancée dans tout ça si je savais que je n'aurais aucun appui !
Moi : Il faudrait aussi être plus claire. Vous nous dites de nous placer à droite et, prenons un exemple, de lever le bras. Mais quand nous le faisons, soyons franche avec les mots, vous nous engeulez en disant que ce n'est absolument pas ça qu'il fallait faire.
Paulette : Oui mais le théâtre c'est aussi ça. Des essais.
Moi : Je suis d'accord avec ça. C'est même obligatoire pour faire du théâtre. Mais ce qui n'est pas obligatoire c'est le fait de nous dire ce ce n'est pas bien alors que vous venez de nous montrer la même chose. Il faudrait que ce soit beaucoup plus claire dans vos explications.

Encore des chuchotements. D'autres se levèrent et vinrent se placer à nos côtés dont Siméo, Milian et Léo. Nous étions 10. Margot nous regardait, toujours assise. Pour une fois ce ne fut pas moi qui repris la parole.

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