Chapitre 71 Cole
Bordel, j'étais complètement paralysé.
J'ignorais qu'ils rentraient aujourd'hui, j'aurais tellement souhaité que cette garce et mon père restent à New York pour les temps à venir.
Mais voilà que je me retrouvais à moitié nu devant elle et qu'elle promenait son regard salace sur mon corps. Je me sentais tellement mal à l'aise, que mon corps ne réagissait pas. Toutes les insultes qui auraient dû sortir de ma bouche, restèrent coincées en plein milieu de ma gorge, tandis que je sentais mon sang se glacer dans mes veines et ma respiration devenir de plus en plus haletante.
Je pouvais même entendre mon cœur battre dans mes oreilles et cette sensation d'étouffement, de noyade imminente prendre possession de moi. Ma peur prenait le dessus, annulant pour ainsi dire ma volonté. Je devenais statique, complètement à sa merci et je détestais ça. J'avais horreur que cette femme ait ce genre d'emprise sur moi, il s'agissait exactement des mêmes sensations que j'avais éprouvées lorsque j'étais un gosse et que je me faisais battre à répétition par Alaric. Je n'avais absolument rien fait pour l'en empêcher, je n'avais rien dit, tout simplement, parce que la peur me consumait, comme en cet instant.
Piper se leva et vint à mon encontre, pour rapidement, commencer à balader ses mains sur mon torse nu. Mes muscles se raidirent et je fermai les yeux, comme si par ce geste, je pouvais la faire disparaître, alors que mon ventre se nouait et que ma respiration restait coincée à l'intérieur de mes poumons. Je sentis la chaleur de son corps contre le mien, elle était à chaque fois plus près, puis, elle déposa un baiser au niveau de mon cou avant de longer mon abdomen afin d'introduire ses mains à l'intérieur de ma serviette.
Mais... qu'est-ce que tu es en train de foutre ? Impose-toi pour une fois dans ta triste vie et porte tes couilles ! me dit une voix à l'intérieur de moi.
Si elle me faisait du mal, c'était parce que je la laissais faire, car au fond de moi, je pensais qu'il s'agissait d'une punition, du karma, pour n'avoir rien fait lorsqu'Alaric abusait de ma sœur. Depuis que mon calvaire avait commencé, je n'avais jamais eu la force de m'imposer face à elle, ni même de nommer ce qu'elle me faisait subir. Je me cachais la face grâce à la drogue et l'alcool pour ne pas avoir à y réfléchir, afin de ne pas devenir dingue, pour pouvoir l'endurer de la meilleure des façons.
Ses mains descendirent toujours plus bas, mais d'un mouvement brusque, je lui attrapai les poignets et les lui relevai.
Cette femme ne posera plus jamais les mains sur moi, je m'en foutais de son chantage, c'était bel et bien fini.
Piper me regarda, l'air à la fois surpris et énervé. M'étant montré assez docile tout le long de ces derniers mois, elle avait sans aucun doute pensé que jamais je ne me soulèverais contre elle, mais elle avait tout faux. Avant, j'étais seul, depuis la mort de ma jumelle, désormais, j'avais Olivia et ça changeait la donne. Après tout ce qui était arrivé dans le motel, désormais, si jamais j'étais obligé d'en parler, je savais qu'elle me croirait et ne me jugerait pas.
- Qu'est-ce que tu crois faire, Jayden ?
- Ne me touches plus jamais, lui répondis-je d'une voix dure et sèche, sans cesser de la foudroyer du regard.
Elle arqua un sourcil, mon audace ne devait en aucun cas lui plaire. Cette femme aimait dominer, avoir du pouvoir sur quelqu'un d'autre et le lui faire savoir. Je ne savais pas de quoi elle pouvait être capable, mais d'après ce que j'avais constaté tout au long de ces derniers mois, elle serait capable du pire.
- Tu oses me tenir tête ? Jusque-là, ça se passait plutôt bien pourtant, continua-t-elle en tentant de me toucher à nouveau.
Mais cette fois, je serrai davantage ma prise sur ses poignets, je m'en fichais de lui faire mal, tout comme elle s'en foutait de m'en faire à moi. C'est alors, que je la poussai en arrière, assez violemment.
Le pire dans tout ça, c'était que je tremblais comme un putain de môme, mon cœur battait la chamade et plein de questionnements se bousculaient dans ma tête.
La femme de mon père me foudroya du regard en se tenant les mains, puis elle dit :
- As-tu donc tellement envie de finir en prison ?
C'était sa menace, avec laquelle elle m'avait manipulé depuis le début. Si je refusais de coucher avec elle, alors elle m'accuserait de viol, car après tout, qui croirait-on ? Elle ? Jeune femme fragile et dans la fleur de l'âge, ou moi ? Adolescent à problèmes depuis l'enfance, un poil violent et consommateur de produits illicites ? La réponse était évidente, mais désormais je m'en fichais.
- Je préfère finir en taule plutôt que te laisser me violer encore une fois.
Une fois que ce mot sortit de ma bouche, je sentis une énorme libération au niveau de ma poitrine, de tout mon être en réalité. Jamais encore je n'avais qualifié ce qu'elle me faisait subir de « viol », car dans notre société, c'était tout simplement inconcevable pour un homme de se faire violer par une femme. Si ça arrivait, c'était parce qu'il le voulait, tout simplement, parce qu'on réduisait cet acte horrible à la simple force physique, or, il y avait de nombreuses manière de violer quelqu'un sans avoir recours à la violence.
- Tes menaces ne marchent plus sur moi.
Elle plissa les yeux et me scruta de la tête aux pieds, pour finalement, me rire en face, ce qui m'énerva plus que tout.
- Tu crois ça ? On verra bien ce que ton père dira lorsque je lui parlerai de toute notre petite affaire...
- Fais-le, bluffai-je. Je t'en prie, fais-le.
J'ignorais ce que j'étais en train de dire, mais j'improvisais sur la marche, de toute façon, je n'avais pas le choix. Je devais lui montrer que je n'avais absolument plus rien à perdre, que tout m'était complètement égal, ainsi, elle ne pourrait plus me manipuler ni se servir de mes peurs contre moi. Non, ce temps-là était révolu.
Et cette garce ne prendrait pas le risque de tout perdre, contrairement à moi.
- Raconte-lui comment tu m'as sauté dessus lors de ta soirée de fiançailles, de ton mariage et toutes les autres fois qui ont suivi. Ça lui rappellera certains souvenirs qu'il lui sera impossible de te pardonner.
Je voulais parler de ce qu'Alaric avait fait à Amara et qu'il n'avait absolument rien fait, tout comme ma mère, pour l'en empêcher. J'ignorais ce qu'il ferait si je lui racontais la vérité, mais ne lui faisant aucunement confiance, je préférais ne pas m'y risquer. Dans mon esprit, il était très clair que je n'avais jamais été sa priorité et qu'il verrait ce qui était arrivé avec Piper, comme une trahison ou une vengeance de ma part, pour lui faire payer ses négligences. Jamais je ne serais une victime pour lui, ni pour la société d'ailleurs.
- Il ne te croira jamais, me défia-t-elle.
Cependant, je sentis le doute la tirailler. Ma rébellion l'avait prise au dépourvu et elle ne semblait plus aussi sûre d'elle qu'à son habitude. Nous avions exactement le même dilemme, il avait autant de chances de la croire elle, comme de me croire moi. La question était vers qui pencherait la balance.
- Tu veux tenter ta chance ?
Je me montrai ferme et à aucun moment je ne flanchai, en m'imposant, je devenais plus fort, elle n'était plus capable de prendre le contrôle. Si je ne l'avais jamais fait avant, c'était à cause de toute cette culpabilité qui me submergeait depuis l'enfance. Elle avait profité de ma faiblesse psychologique ainsi que de mes peurs pour me réduire au silence et profiter de moi. C'était une sale manipulatrice qui se croyait absolument tout permis, mais désormais, je n'avais plus peur.
- Es-tu prête à perdre tout ce luxe ? À aller en prison ?
Pour le moment, je voulais simplement qu'elle me laisse tranquille, mais arriverait le moment où je me vengerais d'elle. Je trouverais les preuves nécessaires pour la faire partir de cette maison et qu'elle paye pour ce qu'elle m'avait fait, tout comme Alaric payait pour les siens. Il était hors de question qu'elle s'en sorte comme ça, mais je devais me montrer patient et être intelligent, car cette femme était rusée et manipulatrice, voilà comment elle avait réussi à me réduire au silence pendant tous ces mois de souffrance.
- Moi je le suis.
Elle écarquilla les yeux et cessa de respirer, alors qu'elle devenait de plus en plus blafarde à chaque instant qui passait. Bien, elle saisissait le message et se rendait compte que c'était terminé, qu'elle n'avait plus aucune emprise sur moi.
Bien évidemment, perdre cette vie d'opulence, elle ne pouvait plus concevoir son existence sans toutes ces richesses, ces facilités. Elle avait épousé mon père pour l'argent, pas par amour, et elle s'était emparée de moi, comme si j'étais sa chose, comme si elle avait un droit de propriété sur moi. De mon père, elle avait pris sa fortune et de moi, elle s'était approprié mon corps, ma dignité ainsi que mon intégrité.
Elle n'arrivait pas à croire que je lui tienne tête, je le voyais à son regard, Piper était complètement perdue, prise au piège dans celui-là même qu'elle avait créé. L'étau de ce dernier se resserrait sur elle à chaque instant qui passait et qu'elle comprenait qu'elle n'avait plus aucune emprise sur moi ou sur mes peurs. J'avais été lâche et au lieu de les affronter, je les avais cachées tout au long de ces années. Désormais, c'était terminé.
Ainsi, d'un pas assuré, je me dirigeai vers elle, la pris fermement par le haut de son bras et la mis en-dehors de ma chambre. Une fois dans le couloir, elle se retourna pour continuer à me contempler. Piper était sur le point d'éclater de rage, mais elle se retenait, elle se contentait tout simplement de me foudroyer du regard et de serrer les mâchoires à s'en faire grincer sa dentition refaite.
- Ne viens plus jamais dans cette chambre, ne me parle pas et ne t'avise même pas de me regarder ou même de me toucher, sinon, je révélerais à tout le monde ce que tu as fait pendant ces mois et crois-moi, je m'en fous de ne pas être pris au sérieux. Je n'ai rien à perdre, contrairement à toi.
J'avais peut-être une chose, mais ça, elle l'ignorait et je voulais que ça continue à être le cas, sinon, elle n'hésiterait pas à tout ruiner, je le savais d'avance.
Ce fut alors que je refermai la porte en la claquant et que je lâchai un soupir plein de soulagement, tandis que l'adrénaline qui avait été présente dans mes veines commençait à se dissiper. Mes membres commencèrent à trembler et je ressentis une sorte de libération au centre de ma poitrine, alors que la sensation d'étouffement et de noyade s'envolèrent complètement. Je n'arrivais pas à décrire comment je me sentais, mais bon sang, ça faisait un bien fou.
Maintenant, il fallait que je réfléchisse au prochain pas, à ce que je devais faire, car, ça ne pouvait pas se terminer ainsi. De son côté comme du mien, j'étais conscient qu'elle ne resterait pas sans ne rien faire. Je l'avais prise au dépourvu, mais elle contrattaquera, je n'avais aucun doute là-dessus. Être alerte était primordial, je n'aurais le droit à aucun faux pas, sinon, elle s'en servirait à nouveau contre moi. Dès qu'elle verrait la moindre petite faille, elle serait là, prête à me détruire à nouveau, à reprendre le dessus sur moi.
Je fermai la porte à clé et m'éloignai de celle-ci avant de m'asseoir sur un coin de mon lit, l'esprit ailleurs. Pendant quelques instants, j'avais vraiment cru que je n'allais pas riposter, que j'allais me laisser faire encore une fois, puis le visage d'Olivia s'était imposé à moi et c'était-là que je m'étais dit qu'elle me croirait, après ce qui était arrivé au motel, au fond de moi, même si je savais que ce ne serait peut-être pas facile à accepter, qu'elle ne douterait pas de moi et ne me jugerait pas, même si la honte et la peur avaient voulu me persuader que si.
Olivia était sans aucun doute la personne la plus compréhensive que je connaissais, désormais, en connaissant un peu mieux son passé sans pour autant avoir les détails, je voyais parfaitement pourquoi.
Il fallait impérativement qu'on se parle, qu'on...
Soudain, je fus pris d'un doute, c'était plus un pressentiment qu'autre chose. Je me levai et allai chercher mon téléphone afin de consulter les messages. Il était marqué qu'elle avait lu le dernier message quinze minutes plus tôt, sans pour autant me répondre. C'était bizarre, normalement, elle le faisait toujours.
Je l'appelai et une fois avec le portable scotché à l'oreille, un nouveau pressentiment me submergea, je n'aimais vraiment pas ça. Il y eut plusieurs tonalités, ce qui voulait dire que son smartphone était allumé et avait un signal, mais elle ne décrocha à aucun moment, je tombai sur sa boîte vocale. Ainsi, je réessayai encore et encore, jusqu'à ce qu'à un moment, il n'y ait plus de tonalité : elle l'avait éteint, afin de m'éviter.
Toute cette situation me plaisait de moins en moins, il y avait définitivement quelque chose qui clochait.
Soudain, j'entendis la porte d'entrer claquer, à vrai dire, on venait complètement de la fracasser. C'était peut-être elle, ainsi, je m'habillai en quatrième vitesse et avant de sortir dans le couloir, je fermai ma porte à clé et trottinai jusqu'aux escaliers. Une fois en bas, je découvris Clara qui galérait avec les sacs de courses, ainsi, je me dépêchai d'aller lui donner un coup de main.
- Jayden, soupira-t-elle, soulagée, dieu te bénisse, mon grand !
Je souris face à son enthousiasme de me retrouver là et l'aidai à tout porter jusqu'à la cuisine. Elle aurait peut-être dû garer sa voiture devant le garage et entrer par la porte arrière, celle qui était plus près de la cuisine, ça lui aurait évité de faire toute cette promenade inutile.
- As-tu vu Olivia ? me demanda-t-elle sur le chemin. Cette gosse ne répond pas au téléphone.
D'accord, alors elle ne m'évitait pas seulement, elle le faisait aussi avec sa mère. Pourquoi donc ?
- Non, désolé, mentis-je, étant donné que cela faisait moins d'une heure que je l'avais vue.
- Pas même au lycée ? s'étonna-t-elle.
- On ne se voit presque jamais au bahut, expliquai-je, ce qui n'était pas totalement faux, après tout, nous n'avions aucun cours en commun, hormis cette fois-là où on avait eu cours de sport ensemble.
Elle semblait un peu contrariée, mais je voyais plus ou moins pourquoi : cela faisait près de deux jours qu'elle ne voyait pas sa fille et désormais en sachant une partie de l'histoire de cette famille, je comprenais pourquoi est-ce qu'elle se faisait autant de soucis.
Clara avait toujours été très douce avec moi, tandis que j'avais plus d'une fois demandé qu'elle en demandait beaucoup trop à Olivia, même si ces derniers jours, elle paraissait plus détendue. J'ignorais tout ce qui était arrivé à Los Angeles, mais en tant que mère, cela n'avait pas dû être facile pour elle d'avoir un fils derrière les barreaux et une fille qui avait failli se faire tuer dans sa propre maison. D'ailleurs, où était-elle alors que tout cela arrivait ? Car, je me doutais qu'Olivia s'était retrouvée toute seule, sans sa mère et sans son frère, sinon, ce connard n'aurait jamais pris le risque de l'agresser.
Elle déposa les courses dans un coin de la pièce et sortit son téléphone portable du petit sac qu'elle portait en bandoulière, puis elle composa le numéro à nouveau. Je m'assis sur l'uns de tabourets autour de l'îlot central et attendit patiemment, car j'étais certain qu'il se passait quelque chose.
- Elle a éteint son téléphone, soupira-t-elle, grandement agacée. Cette gamine va m'entendre !
Jamais Olivia ne ferait un pareil coup à sa mère, je le savais. Elle lui disait tout le temps où elle était - enfin... plus ou moins - et si elle ne rentrait pas dormir, elle prévenait, mais là, c'était vraiment très bizarre comme comportement. Elle ne l'évitait pas elle, mais moi.
Se pouvait-il qu'elle soit allée chez Jake ? Chez Ivy ?
- Je te laisse, Clara, je dois y aller, lui annonçai-je sans vraiment lui donner les raisons de mon départ.
Elle me sourit aimablement et retourna à sa tâche, pendant que je m'éloignais et atteignais rapidement le salon, puis finalement, le hall. J'ouvris la porte d'entrée qui - comme d'habitude - n'était pas fermée à clé et descendis les marches du perron. La BMW rouge de Piper était garée juste devant, comme à son habitude et alors, que je me dirigeai vers l'allée du garage, une voix me héla.
Je me retournai et vis Aiden trottiner vers moi, ce sale sourire de con arborant son visage. Il avait l'air ravi et franchement, je n'avais pas du tout envie d'en connaître les raisons.
J'avais bien mieux à faire que de causer avec lui, surtout que je n'avais pas oublié ce qu'il avait fait à Olivia deux semaines plus tôt, il pouvait bien aller se faire foutre.
- Qu'est-ce que tu as fait à ta petite bonniche ? ricana-t-il.
De quoi parlait cet abruti ?
- Je t'interdis de parler comme ça de la mère d'Olivia.
- C'est pas de sa mère que je parle, mais d'elle. Elle est partie en courant de ta maison il y a plus de vingt minutes comme si elle avait le diable aux trousses.
Mon sang se glaça dans mes veines et mes yeux s'écarquillèrent, tandis que je voyais parfaitement pourquoi elle était partie en courant, pourquoi elle ne décrochait pas à mes appels ni à ceux de sa mère...
Je lui avais dit de monter dans ma chambre lorsqu'elle rentrerait, ce qu'elle avait fait. Elle avait par conséquent vu Piper à l'intérieur, alors que j'étais à moitié nu. Bon dieu, qu'avait-elle vu ou entendu ?
- T'es blafard, mec, commenta ce pauvre débile.
Et j'avais de quoi l'être, je ne pouvais m'imaginer les idées qui devaient lui traverser l'esprit en cet instant. Il fallait à tout prix que je la retrouve pour mettre les choses au clair, car je savais parfaitement qu'elle s'était méprise, après tout, n'importe qui le ferait, voilà avec quoi jouait cette garce de Piper. Jamais personne ne penserait le pire de cette scène, tout au plus, que j'avais une liaison avec elle, mais jamais, qu'elle me violait depuis des mois.
Et Olivia ne faisait pas exception à cette règle.
Bordel Liv, où es-tu ?
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Voilà ! Le chapitre est sorti avec deux jours d'avance !
J'espère qu'il vous a plu, Cole a enfin tenu tête à Piper ! J'espère avoir bien développé ce point, ce qu'il ressent en reprenant le "contrôle" sur la situation, en se rebellant.
Désormais, le combat n'est pas terminé, il doit encore affronter Olivia, en espérant que cette dernière veuille bien l'écouter et le laisser s'expliquer. Mais ça, on le saura le 15 janvier !
Je vous souhaite un très bon Noël et une très bonne année !
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