Chapitre 58 Olivia

Je me mis sur la pointe des pieds et me laissai complètement aller, concédant à Cole l'entrée de ma bouche. Lorsque nos langues se touchèrent, un gémissement s'échappa de ma gorge et un énième courant électrique parcourut chaque centimètre de mon être.

Cole empoigna mes fesses et me suréleva dans les airs, pendant que mes jambes entouraient son bassin et que je me pressais davantage contre lui en passant mes bras autour de son cou. Ses mains se posèrent au creux de mes reins et il fit quelques pas dans la chambre pour finalement, les poser au niveau de mes aisselles et ainsi me remettre par terre.

Nous étions désormais devant le lit et même si j'ignorais jusqu'où nous irions cette nuit, je n'avais pas envie d'y penser. Je voulais simplement vivre l'instant présent et le faire pleinement avec lui.

J'avalai ma salive, étant particulièrement nerveuse, mais pas moins excitée. J'avais peur de mal m'y prendre, à vrai dire, je ne savais pas trop quoi faire. Enfin, je savais parfaitement quoi faire ! C'était juste... que j'avais peur d'être maladroite dans mes gestes.

Cole reprit ses minauderies, cette fois en insérant une main derrière mon genou droit et en remontant jusqu'à l'intérieur de ma cuisse, sans pour autant atteindre mon intimité. Je sentis le rouge me monter à nouveau aux joues et je fus incapable de bouger pendant un bref moment, me concentrant sur toutes les sensations que je subissais grâce à lui. C'était merveilleusement bon.

Ses lèvres se posèrent au niveau de mon cou et il commença à mordiller ma peau, pour atténuer ensuite la douleur grâce à la douceur de sa langue experte. Il me faisait complètement décoller.

— Je vais te faire tellement de choses, me promit-il en attrapant entre ses dents mon lobe d'oreille et en me serrant contre lui, que je suis excité rien qu'à l'idée d'y penser.

En effet, je pouvais parfaitement sentir son membre gonfler de désir en se pressant contre mon bas-ventre. J'étais complètement grisée par ses baisers et ses caresses, mais j'en voulais plus. J'avais besoin davantage. Tout mon être le réclamait.

— Moi aussi, murmurai-je avant de l'embrasser sur la bouche.

J'ignorais ce qu'il pouvait faire d'autre avec ces doigts qui traçaient des chemins de feu sur ma peau, mais j'étais très curieuse de le découvrir.

Il jouait avec les pans de mon t-shirt en tirant dessus, pendant que sa langue s'enroulait langoureusement et délicieusement à la mienne. Je voulais le toucher comme jamais je n'avais osé toucher personne. Je souhaitais qu'il n'oublie jamais cette première nuit ensemble. Oui, première, car en cet instant et sous l'effet de ses minauderies qui me mettaient dans tous mes états, je refusais qu'elle soit la seule et l'unique.

Je posai mes mains au niveau de son torse et le poussai en arrière. Il retomba sur le matelas en rigolant et se redressa à l'aide de ses coudes. J'entrepris de m'asseoir à califourchon sur lui pour ensuite soulever le bas de son t-shirt. Voyant où je voulais en venir, Cole le retira entièrement en me dévoilant ainsi son torse recouvert par endroits de cicatrices. À leur vue, mon cœur se serra et je les effleurai du bout des doigts. Il me laissa faire, sa peau à ces endroits était beaucoup plus douce et lisse, mais avait une couleur légèrement plus foncée que celle de son derme d'origine. Je les avais déjà vues, mais cela ne m'empêcha pas d'être une nouvelle fois impressionnée.

Cole ferma les yeux et retint son souffle pendant que je touchais et observais les stigmates présents sur son torse. Ils s'étendaient de ses pectoraux jusqu'en bas de son abdomen, ainsi que sur ses flancs. Quant à son dos, ce dernier en était zébré. Je posai mes lèvres sur une cicatrice se trouvant tout juste au niveau de son cœur pour l'embrasser et finalement y faire courir ma langue. Sa peau avait un goût doux et salé à la fois, j'adorais. Lorsqu'il sentit que je léchais sa cicatrice, il poussa un grognement sourd qu'il fit mourir au fond de sa gorge, tandis que sa main droite vint aggriper abruptement mes cheveux. Je ne pouvais cesser de m'imaginer combien il avait dû souffrir pendant son enfance, ou même encore maintenant. À chaque fois qu'il se regardait dans une glace, les marques de ce qui lui était arrivé étaient sans cesse présentes pour le lui rappeler. Il ne pourrait jamais oublier, pas alors que c'était ancré dans sa chair.

Jayden avait l'air de faire un effort considérable en me laissant les toucher et les contempler, c'était quelque chose de très intime, après tout, je connaissais leur provenance. Alors je ne pus m'empêcher de lui poser la question :

— Les autres filles – car il y en avait eu d'autres, je n'étais pas stupide à ce point –... elles savent aussi ?

Un sourire triste étira le coin de ses lèvres et ses mains vinrent se poser sur mes hanches, avant de remonter le long de mes flancs, sous mon t-shirt.

— Elles n'ont jamais demandé.

J'eus un pincement au cœur. Comment pouvait-on voir ces marques et ne pas se poser des questions ? Je trouvais cela complètement absurde.

— Est-ce que ça te fait mal ? demandai-je en même temps que j'en effleurais une qui se trouvait sur ses côtes du bout des doigts.

— Pas physiquement.

Il fit passer mon haut par-dessus ma tête qui alla rejoindre le sien, par terre. Je me retrouvai désormais au même niveau de nudité que lui, même si j'avais la sensation d'être beaucoup plus exposée. Ses yeux contemplèrent mes seins avant d'oser les prendre en coupe et ainsi m'arracher un long soupir de bienêtre lorsqu'il commença à les masser, à la fois doucement et intensément, en prenant tout son temps. Ce ne devait pas être facile, mais j'étais en admiration devant son self-control.

Je fermai les yeux et me laissai submerger par son contact qui stimulait chaque nerf de mon corps, renvoyant ainsi des signaux pleins de plaisir à mon cerveau. C'était un peu le feu d'artifice dans ma tête en ce moment. À l'aide de ses pouces, il titillait la pointe de mes seins et je ne pus m'empêcher de sourire en repensant à ce qu'il m'avait dit quelques semaines auparavant.

— Alors ? Aussi doux et moelleux que dans tes rêves ? ne pus-je m'empêcher de le taquiner.

J'ouvris à nouveau les paupières et le vis sourire narquoisement pendant qu'il fixait ma poitrine d'un air avide et qu'il se pinçait les lèvres.

— Pour répondre à cette question, il faudrait d'abord que je croque dedans.

Je pouffai, imitée par lui. Mes mains dans ses cheveux tirèrent dessus pour lui donner la permission qu'il attendait et il ne se fit en aucun cas prier. Lorsqu'il posa sa bouche sur moi, je crus bien que j'allais me fissurer intérieurement. Mon ventre se contracta et je serrai mes cuisses afin de contrôler mon excitation, en vain. Son souffle chaud caressa ma peau et il happa mon sein gauche entre ses lèvres, pour presque instantanément le sucer et commencer à jouer avec sa langue autour de mon téton. C'était une sensation tellement agréable que ma respiration s'arrêta pendant quelques instants, prenant peu à peu conscience vers là où nous nous dirigions. Mon dieu, cette langue ! Elle allait me rendre complètement dingue.

Laissant échapper une complainte, Cole releva la tête et me regarda droit dans les yeux, malicieusement.

— Tu veux que j'arrête ?

— Tu déconnes ?! me précipitai-je en disant le tréfond de mes pensées sans filtrer un seul instant.

S'il s'arrêtait en si bon chemin, je sentais que j'allais mourir de frustration.

Mais ma réponse sembla le satisfaire plus que tout et d'un mouvement rapide, mais à la fois adroit, il me fit basculer sur le lit, se retrouvant ainsi au-dessus de moi. Je cherchai à nouveau ses lèvres et l'embrassai, n'en pouvant plus d'attendre. Ses baisers étaient tout simplement parfaits, ni trop doux, ni trop brutaux, il savait exercer la pression qu'il fallait avec ses lippes, tout comme le mouvement langoureux de sa langue. Cela faisait vraiment longtemps que je n'avais pas embrassé quelqu'un, mais c'était comme faire du vélo, il suffisait de reprendre pour se souvenir comment faire.

Il reposa son torse contre le mien, mais s'appuya sur ses coudes afin de ne pas m'écraser sous son poids. J'avais l'impression de n'être rien d'autre qu'une toute petite chose entre ses mains, pourtant, nous nous emboîtions si bien. Il me traitait avec tellement de délicatesse, de respect, que je n'eus la sensation à aucun instant d'être un vulgaire objet de baise. Je me sentais bien, à vrai dire, je me sentais mieux que jamais, mon cœur tambourinait à la folie dans ma poitrine et semblait vouloir crier à quel point cette situation le réjouissait.

Il quitta mes lèvres pour s'attaquer à mon cou, glissant sur mon corps et posant ses mains un peu près partout, tout en dorlotant, pinçant... j'avais l'impression qu'il était partout et nulle part à la fois tellement ses caresses et ses baisers me faisaient tourner la tête.

Cole traça une ligne de baisers qui alla depuis le centre de ma poitrine jusqu'à mon nombril, où il mordilla la peau au-dessus de ce dernier avant d'enfoncer sa langue, me faisant me cambrer et pousser un gémissement sourd que je tentais d'atténuer en posant le dos de ma main sur ma bouche.

Il remonta à nouveau sur mon corps et m'embrassa derechef, cette fois en titillant ma lèvre inférieure avec ses dents. Il m'admira, l'air complètement béat puis effleura mon flanc gauche avant d'approcher son visage et d'y déposer d'innombrables baisers. Cela me fit rire parce qu'il me faisait des chatouilles sans même le vouloir, cette zone de mon anatomie était très sensible au toucher et cela depuis l'enfance.

— Tes côtes vont mieux ?

Sa question me surprit. Faisait-il référence à mes lésions suite à l'attaque de Nat ? Je n'en avais pas l'impression.

— Je sais que tu t'es blessée au flanc gauche lorsque j'ai failli te renverser avec ma voiture.

Son regard coupable me fit totalement succomber. J'avais l'impression de faire face à un chiot malheureux.

— Oui, elles vont mieux, dis-je en essayant de reprendre mon sérieux et en passant une main dans sa tignasse rebelle et soyeuse.

— J'ai été un sale con, je suis désolé.

— Mieux vaut tard que jamais.

Puis je happai ses lippes entre les miennes une nouvelle fois, voulant lui montrer à quel point tout cela était derrière moi et qu'il n'y avait plus que l'instant présent qui comptait. Toutes ces mauvaises opinions que j'avais eu vis-à-vis de lui s'étaient envolées depuis longtemps déjà, petit à petit, à chaque fois qu'il avait eu le courage de se montrer réellement tel qu'il était et de s'ouvrir à moi.

Les baisers devenaient de plus en plus intenses et passionnés, au fur et à mesure que le temps passait et que nos corps apprenaient à se connaître, à s'adapter l'un à l'autre. Il mémorisait mes formes à l'aide du bout de ses doigts, pendant que je prenais de plus en plus d'assurance et ondulai mon corps contre le sien, faisant ainsi augmenter la pression qui prenait place au creux de mon intimité.

Je sentais que si on continuait comme ça, je n'allais plus tenir, j'étais arrivée à un stade où il m'en fallait toujours et encore plus. Ce feu au niveau de mes reins menaçait de me consumer complètement.

Cole lâcha mes lèvres et se redressa pour se mettre à genoux sur le matelas avant d'écarter légèrement mes jambes. Il prit mon short par l'élastique et commença à me l'enlever, je soulevai automatiquement mon bassin pour lui rendre la tâche plus facile. Une fois le vêtement complètement retiré, il fit une boule avec et mima un panier de basket en visant nos deux t-shirts qui trainaient au sol : il atterrit en plein dessus. Après l'avoir félicité pour cet exploit et qu'il ait fait une révérence pour me remercier du compliment, je me redressai à mon tour et m'attaquai à la boucle de sa ceinture sous son regard ébahi, mais pas pour le moins satisfait vis-à-vis de mon entrain. Je défis finalement le bouton ainsi que sa braguette avant de passer mes mains sur ses fesses afin de faire glisser le pantalon et par la même occasion, parce que je mourais d'envie de le toucher.

Sa pomme d'Adam tressaillit lorsque je les lui agrippai à deux mains sans aucune gêne. Il bascula la tête en arrière avant de laisser échapper un son rauque, tout droit sorti du fond de ses entrailles, qui me provoqua un nouveau frisson. J'adorais ce son, il était tellement beau et explicite à la fois. Je baissai à chaque fois plus son pantalon et alors, il ne me fut pas difficile de discerner la déformation à l'avant de son caleçon. Je contemplais son érection, mon cœur battant à chaque seconde qui passait de plus en plus fort. J'avais même la sensation qu'il risquait de s'arrêter à tout moment.

Tous les deux, nous étions dans le même état, mais le sien était visible à l'œil nu alors que le mien, il était enfouit à l'intérieur de mes cuisses. Si jamais il me touchait, il saurait de quoi il en retournait et à quel point il me faisait de l'effet.

— Je suis curieuse de savoir si ce que tu disais l'autre jour est vrai, minaudai-je.

— Quoi donc ? Je dis beaucoup de choses, répondit-il en me regardant comme s'il se retenait de me sauter dessus.

Je baissai les yeux sur son entre-jambe et caressai son bas-ventre, tout juste à la limite de l'élastique de son boxer moulant.

— S'il y a autre chose chez-toi aussi surdimensionné que ton égo.

Et d'après le renflement dans son sous-vêtement, je n'avais aucun mal à m'en faire une idée.

Ma réponse le fit rire et il s'empressa d'ôter complètement son pantalon, sans pour autant enlever son caleçon.

— Ma lionne est une petite joueuse, alors ? Tu le caches bien pourtant, murmura-t-il en me prenant dans ses bras et en me serrant contre lui avant de glisser ses mains à l'intérieur de ma culotte pour agripper mes fesses.

La sensation fut tout simplement exquise, surtout lorsqu'il s'amusa à les pincer légèrement pour m'arracher des petits cris qu'il étouffa rapidement avec sa bouche, mêlant ses complaintes aux miennes.

Ma main droite franchit la barrière de l'élastique de son boxer et longea son pubis avant d'atteindre son sexe en érection pour le saisir dans ma poigne. Cole cessa de bouger et retint son souffle lorsque je commençais à faire des légers mouvements de va et vient, qui devinrent plus intenses au fur et à mesure que je prenais plus d'assurance. C'était la première fois que je touchais de la sorte un garçon, mais cela me paraissait tellement naturel que je n'eus aucune hésitation à continuer mes caresses. Ça semblait lui plaire, il mordait ses lèvres et grognait des jurons que je ne fus pas capable de comprendre. Son visage était un poème plein d'émotions, de celles qui le consumaient en cet instant. C'était tellement beau, tellement parfait. Je le trouvais tout simplement splendide.

Ses abdominaux se contractaient de plus en plus et il commençait à être haletant, complètement à bout. Finalement, il lâcha un gémissement sourd avant de retirer ma main de force de son boxer. Je fus prise de court par son geste, mais je compris rapidement pourquoi il avait fait ça : il était au bord de la jouissance. Je savais parfaitement ce que c'était, son excitation ayant fait monter en flèche la mienne, je me voyais obligée de serrer les jambes au maximum afin d'atténuer mon désir, même si mon rythme cardiaque ainsi que ma respiration allaient à tout va.

Cole se laissa basculer en arrière, mais garda l'équilibre grâce à son bras qu'il tendit et sur lequel il s'appuya. Il semblait sonné et lorsqu'il me regarda, ses pupilles se dilatèrent à un tel point que j'eus un bref mouvement de recul, ayant l'impression d'être face à un prédateur et que ce dernier allait bientôt me bondir dessus.

En un mouvement rapide, Cole se redressa, empoigna mes cuisses et me renversa sur le matelas, se retrouvant à nouveau sur moi et m'embrassant avec encore plus d'avidité qu'il ne l'avait fait auparavant. Sa jambe droite vint prendre place entre mes cuisses et commença à faire une espèce de frotti-frotta contre mon intimité qui me poussa rapidement à bout. Il savait parfaitement la pression qu'il devait exercer pour me rendre complètement dingue, afin de m'avoir totalement à sa merci.

Ses lèvres se déplacèrent sur mon cou, ensuite vers ma poitrine avant de descendre en ligne droite jusqu'au bas de mon ventre en faisant courir sa langue sur ma peau, l'incendiant cent fois plus. Il s'arrêta au niveau de mon mont de Vénus et vu le regard qu'il me lança depuis cet endroit de mon anatomie, il ne me fut pas difficile de comprendre ce qu'il avait en tête. Rien qu'en imaginant ce qu'il allait faire, je poussai une complainte.

Il prit les lanières de mon sous-vêtement en coton et le fit glisser lentement le long de mes jambes, en les caressant et en prenant tout son temps. Il adorait visiblement me torturer. Lorsque je sentis l'air frais contre mon intimité, je ne pus m'empêcher de serrer les cuisses. J'avais l'impression qu'une vague avait déferlé à l'intérieur de moi et cette sensation humide était assez déroutante. Je l'avais déjà subie, mais pas à cette échelle alors que le niveau d'excitation de mon corps était à son paroxysme.

C'était tout nouveau pour moi, tout comme le fait de caresser Cole ou ce qu'il s'apprêtait à me faire. Il semblait ravi en découvrant ma nudité, chaque parcelle de mon corps. Définitivement, j'étais bel et bien à sa merci.

Je repliai mes genoux et il posa délicatement les mains dessus, me cajolant et m'aidant à me détendre à nouveau. Mais ce n'était pas très juste, lui, il continuait à porter son caleçon alors que j'étais complètement vulnérable. Je ne savais pas jusqu'où nous irions cette nuit, mais tout comme il me voyait, je voulais en faire de même. Je désirais découvrir chaque parcelle de son corps et l'admirer dans toute sa splendeur, tout comme il faisait avec moi.

— Écarte les jambes.

— Enlève ton boxer, répliquai-je. À parts égales.

Ma réponse le fit sourire et sans prendre la peine de répliquer, il s'exécuta tout simplement, en me donnant ce que je voulais. Son boxer alla rejoindre ma culotte en bas du lit et je dus m'obliger à continuer de respirer pendant que je l'admirais.

Je l'avais touché, mais c'était très différent de le voir. C'en était presque imposant. Il était tout simplement magnifique. 

— Ton tour.

— Je... je n'ai pas de préservatifs, me vis-je obligée de clarifier au cas où il voudrait aller plus loin.

Il esquissa un sourire et caressa légèrement mon ventre tendu, me provocant de nouveaux spasmes.

— Ne t'inquiètes pas pour ça. Je ne comptais pas aller aussi loin aujourd'hui de toute façon.

— Ah non ? me surpris-je malgré moi tandis que le rouge me montait aux joues.

Il se mordilla la lèvre inférieure pendant que ses yeux me fixaient avec voracité, j'en fis exactement de même. Il n'y avait pas de gêne entre nous, c'était comme si nous nous étions déjà retrouvés dans cette situation auparavant, alors qu'il s'agissait bel et bien la première fois. C'était tellement enivrant et déroutant.

— Non. Je veux te donner tout ce que ce salopard a eu l'égoïsme de te refuser pour ta première fois.

Ses paroles firent vibrer mon cœur, tout autant que ses caresses.

— Alors, commença-t-il en se penchant sur moi, mets ton cerveau en veille et contente-toi de ressentir.

Puis il m'embrassa, comme si par ce geste, il scellait une promesse.

— D'accord ?

L'intensité de son regard ainsi que celle de ses paroles me coupèrent littéralement le souffle. J'étais nerveuse, mes membres tremblaient et mon cœur risquait de lâcher à tout moment, j'étais presque certaine d'être en plein épisode de tachycardie.

— D'accord.

Il posa à nouveau ses lèvres sur les miennes et tout doucement, pendant qu'il m'embrassait, j'entrepris d'écarter les jambes, alors qu'il se trouvait en plein milieu de celles-ci. Sa main longea mon ventre et s'aventura sur mon mont de Vénus avant d'atteindre mon intimité. Je me raidis au premier abord face à ce contact, mais bientôt, je commençai à me détendre au fur et à mesure que mon bassin se réglait sur le rythme des caresses que Cole me procurait. Je laissai échapper un gémissement lorsqu'un nouveau courant électrique, plus puissant que ceux ressentis auparavant, me parcourut de la tête aux pieds.

J'avais l'impression que mon corps allait se diviser en milliers de particules ou se désintégrer complètement. C'était comme si je pouvais sentir chaque parcelle de mon être, en découvrir même certaines qui jusqu'à maintenant m'étaient inconnues. C'était sans aucun doute la meilleure expérience que je n'avais jamais eue de toute ma vie.

Les lèvres de ce garçon arrogant et qui me faisait tourner la tête descendirent sur ma poitrine et continuèrent leur parcours jusqu'à mon bas-ventre, avant de sentir son souffle chaud contre ma féminité. Et lorsqu'il y posa sa bouche, j'eus la sensation de décoller jusqu'à une autre dimension, une toute autre réalité. 

Mon dieu !

Je fermai les yeux, donnai un coup de la main contre le mur derrière moi et cette fois, un tel cri de plaisir sortit de ma gorge que j'eus même du mal à me reconnaître. Si je m'étais demandé ce qu'il pouvait faire avec ses doigts, je m'étais définitivement posé la mauvaise question.

Il continua à me caresser et à me faire jouir à l'aide de sa langue et de ses lèvres pendant ce qui me sembla être une éternité, alors qu'en réalité, j'étais consciente que ça ne durait que depuis quelques minutes. Mais comme tout ce qu'il avait fait auparavant, il prenait tout son temps, variant les mouvements tout comme le rythme ainsi que la pression qu'il excerçait sur mon bouton de rose. Je m'étais souvent imaginé ce que ça ferait, mais désormais que je le vivais, je me rendais compte à quel point je manquais d'imagination.

Mes jambes étaient pantelantes, je n'arrivais vraiment plus à les maintenir debout, même si Cole les avait posées de part et d'autre de ses épaules afin d'avoir le meilleur accès possible à mon intimité. Il caressait l'intérieur de mes cuisses, là où la peau était plus sensible. Avec toutes ces sensations mélangées les unes aux autres, j'avais l'impression que quelque chose au niveau de mon cœur allait éclater. Ce n'était pas possible, il voulait ma mort, j'en étais certaine !

Puis alors que j'étais au bord du supplice, il toucha un endroit précis, tel un bouton déclencheur. Mon ventre se contracta plus que jamais et je me cambrai : la déferlante fut tellement violente que je fus certaine que mon gémissement pu s'entendre de l'autre côté de la ville. J'avais la sensation de flotter hors de mon corps, d'être dans un état d'extrême béatitude.

Alors c'était ça un orgasme ?

Mon corps se relâcha, totalement épuisé et collant de sueur. Je n'avais pas les mots pour décrire ce qui venait de se passer, c'était tout bonnement indescriptible. J'étais ébahie et à la fois bouleversée.

Cole remonta jusqu'à se retrouver à ma hauteur et déposa un baiser sur mon front avant de me prendre dans ses bras. Je reposai ma tête ainsi que mon torse contre le sien pendant qu'il nous couvrait des draps. Il était collant de sueur lui aussi, mais je m'en fichais. Son souffle était tout aussi agité que le mien et nos coeurs battaient à l'unisson, parfaitement synchronisés. 

— Alors ? demanda-t-il d'un ton rempli de curiosité.

Je pouvais encore sentir ses lèvres ainsi que sa langue sur moi et ce souvenir était suffisament pour me faire décoller encore une fois.

— Putain, fut le seul mot qui sortit de ma bouche, perturbée et euphorique par tout ce qu'il m'avait fait ressentir ainsi que découvrir. 

Il ricana et serrée contre lui, je sentis les secousses de son rire jusqu'au plus profond de mon âme.

Nous n'échangeâmes pas d'autres paroles, j'essayais de m'en remettre, d'assimiler tout ce qui s'était passé ce soir, à quel point tout avait changé en à peine quelques heures. Il n'y avait rien à dire, le silence nous enveloppait de sa douceur et sa quiétude, parfois une simple caresse valait plus que mille mots.

J'étais complètement éreintée et j'avais la sensation que ma tête allait exploser. Ce fut sans surprises qu'après quelques minutes, mes paupières commencèrent à se fermer et que je m'endormis dans les bras de Cole qui ne cessait de me caresser le dos. C'était tellement agréable, je voulais que tout ceci continue pour l'éternité. Je désirais rester dans cette chambre à jamais.

C'était comme si je vivais un rêve, et je n'avais pas envie de me réveiller. 

— Au moins, je suis certain que tu ne m'oublieras jamais, murmura-t-il alors que je sombrais dans un sommeil profond et sans songes.  

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On fait une pause de quelques petites semaines en toute beauté 😉

J'espère que ce chapitre vous a plu. Je voulais vraiment un moment tendre, chaud et tout ce qui s'en suit entre Cole et Olivia, pensant que depuis le temps, ils le méritaient bien (et vous aussi mdr)

Bref, comme vous le savez, je pars en vacances, voilà pourquoi il y a eu quatre chapitres publiés à la suite cette semaine.

Pendant ce temps, pour ceux qui ne se sont pas encore lancés, je vous invite aller lire mon autre histoire "Paradis Secret" (tome 1 terminé avec 75 chapitres + épilogue) et sa suite "Paradis Brisé" (58 chapitres en cours). Je vous invite donc à aller découvrir l'histoire de Tyler et Elena (Tylena pour les intimes 😂), je pense que vous vous attacherez à eux tout autant (peut-être même plus, qui sait ? ) qu'à Cole et Olivia.

Bref, je vous souhaite de bonnes vacances et on se retrouve le MERCREDI 21 AOÛT À 17H COMME TOUJOURS pour la publication du chapitre 59 !

Love you all !

Tamar 😘

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