Chapitre 53 Olivia

" And I guess I've known it all along 

The truth is you have to be soft to be strong 

Finally I feel the fear is gone

I found out love has to be soft to be strong "

🎵

Bien qu'il fût tôt, le soleil réchauffait déjà ma peau en ce samedi matin, devant la prison du comté de Solano.

L'heure des visites n'avait pas encore commencé et ils ne laissaient entrer personne pour le moment, ainsi j'attendais sur le parking, appuyée contre le capot de la voiture de Jake. Il avait eu la gentillesse de m'emmener pour que je puisse voir mon frère et ainsi être à l'heure à mon job, qui commençait à midi pile. Avec les correspondances des bus, je n'aurais pas pu le faire.

Ce garçon était définitivement un amour. Il ne se mêlait jamais de mes affaires, il m'écoutait lorsque j'avais besoin de me défouler et il me faisait rire. Dans d'autres circonstances, j'aurais pu avoir le béguin pour lui, j'aurais vraiment aimé, mais malheureusement pour moi, ce n'était pas le cas. En plus d'être drôle, protecteur – sans dépasser les bornes –, beau, et intelligent, c'était une personne formidable qui malgré ses erreurs passées essayait de se racheter. C'était également un ami fidèle et même si je le connaissais depuis relativement peu de temps – une semaine pour être exacte –, j'avais pu voir plusieurs facettes de sa personnalité. Il ne feignait jamais devant moi, tout comme moi avec lui, je me montrais telle que j'étais et je pouvais parler ouvertement d'Alex.

— Ça ne te fait rien de revenir à cet endroit ? lui demandai-je.

Il me scruta à travers ses lunettes de soleil dignes d'un badboy et finit par hausser les épaules.

— C'est de l'intérieur dont je me méfie, pas de l'extérieur.

— Comment tu as fait pour parler à mon frère alors si tu n'entres pas dans la prison ?

— Le téléphone, tu connais ? C'est un appareil qui permet de communiquer avec quelqu'un à de longues distances, ironisa-t-il.

J'esquissai un sourire et continuai à me prélasser au soleil, m'imaginant que j'étais sur une plage paradisiaque, comme celle que j'avais en fond d'écran sur mon ordinateur. Ces belles plages de Bora-Bora... même si c'était la dernière chose que je faisais dans cette vie, je voulais y aller au moins une fois. Je me contenterais même d'une simple journée, je ne demandais pas plus.

— À quoi tu penses ?

— À Bora-Bora !

— T'as des goûts de riche, toi, ricana Jake. Mais peut-être que si tu séduits ce petit con de Cole, il te paiera un voyage, qui sait.

Sa remarque ne m'amusa pas du tout et je le lui fis bien comprendre par le regard que je lui lançais. Il pensait vraiment ça de moi ? Que je serais capable de séduire une personne pour son argent ? C'était vraiment petit venant de sa part.

Les grilles s'ouvrirent et j'attrapai mon sac qui se trouvait sur le siège arrière de la voiture. Il valait mieux que je me barre avant que je ne dise quelque chose qui dépasserait ma pensée, mais en tout cas, ça m'avait blessée.

— C'était une blague, Olivia, essaya-t-il de se rattraper tandis que je m'éloignais.

— Oui, bah ça ne m'a pas fait rire, répondis-je en toute franchise en me retournant brièvement avant de reprendre mon chemin.

***

Comme toujours, j'attendais bien patiemment qu'un garde emmène mon frère dans cette salle destinée aux rencontres avec la famille, les amis... parfois même les avocats, même si je pensais que lorsqu'il s'agissait de cette dernière option, le détenu avait le droit à plus d'intimité afin de pouvoir parler ouvertement avec son défenseur.

Ça faisait près de deux semaines que je n'avais pas vu Alex. Certes, je l'avais eu au téléphone, mais ce n'était pas comparable. Ma mère quant à elle... elle ignorait quant elle pourrait venir le voir sans soulever de soupçons, mais je savais qu'elle en crevait d'envie. Elle m'avait confiée qu'elle allait essayer de demander le matin de samedi prochain pour pouvoir venir le voir avec moi... sauf que cette fois, Jake ne pourrait pas nous emmener. Si ma mère venait à apprendre que je trainais avec un ancien détenu, elle me ferait la pire crise de tous les temps. Hulk à côté, ce serait de la pure rigolade.

À vrai dire, pour ma mère, plus loin je me tiendrais éloignée des « hommes » mieux je me porterais. Et d'un côté, je savais qu'elle n'avait pas tort. Ayant été aux premières loges après ma rupture avec Nat, elle savait parfaitement ce que j'avais subi et par conséquent, elle refusait de me voir retomber dans le même cercle vicieux, celui-là même qui avait coûté la liberté à mon frère.

Ces derniers jours, je pensais énormément à cet enfoiré qui avait fait de ma vie un enfer. Le harcèlement ne s'était malheureusement pas arrêté au lycée, loin de là, il me suivait où que j'aille, contrôlant mes moindres faits et gestes. Il avait même fait tabasser mon ami Mateo, simplement parce que j'avais préféré aller au cinéma avec lui afin de renouer plutôt qu'à un de ses matchs débiles qui me faisaient de plus en plus horreur.

Les gens l'adulaient, les filles fantasmaient sur lui, mais personne ne savait vraiment ce qui se cachait derrière ce visage d'ange, celui-là même qui m'avait charmée et qui m'avait bien eue. Il me faisait déjà un peu peur avant cet événement, tout simplement parce que j'avais commencé à remarquer certaines choses qui ne me plaisaient pas, comme par exemple des remarques en rapport à mes vêtements, le fait qu'il n'aime pas que je parle avec d'autres personnes, surtout avec des garçons... il était devenu également très insistant sur le fait de vouloir coucher à nouveau avec moi. Ça ne faisait que quelques jours après cette première fois raté avant qu'il ne revienne à la charge encore et encore et à chaque fois, j'avais une excuse. Ou j'avais trop de travail, ou ma mère me voulait tôt à la maison ou alors, l'excuse ultime : j'avais mes règles.

Cette situation avait duré deux semaines, avant qu'il ne me fasse cette petite scène dans la rue lorsque Mateo et moi rentrions chez nous. Je voulais déjà rompre à ce moment-là, mais je l'avais évité comme la peste, ne voulant tout simplement pas lui parler. Il m'étouffait et je me rendais compte que je ne ressentais absolument rien pour lui, mis à part une rancœur qui grandissait à chaque jour qui passait depuis que j'avais couché avec lui et que j'avais commencé à voir à travers le voile de son charme. Mais lorsque j'avais appris que mon ami s'était fait tabasser et qu'on avait dû l'opérer d'urgence à cause d'une hémorragie interne... ça m'avait complètement achevée. C'était arrivé deux ou trois jours après notre sortie cinéma et à son réveil, j'étais à son chevet et il m'avait absolument tout raconté. C'est là que j'avais rompu avec Nat et que je lui avais dit de rester éloigné de moi, que je voulais même plus qu'il m'approche. Alors il avait retourné absolument tout le monde contre moi, en disant que j'étais une salope qui préférait les pouilleux de mon quartier plutôt que les vrais mecs comme lui et que je l'avais trompé. L'enfer ne devait pas être bien différent de ce que j'avais vécu pendant plus d'un mois.

Il me suivait partout depuis sa voiture, me guettait à chaque coin de rue... j'avais peur et j'avais fini par me confier à Alex. Ce dernier, voyant que je n'allais pas bien depuis quelques semaines, m'avait obligé à tout lui raconter. Ainsi, je n'avais omis aucun détail à mon jumeau. En apprenant qu'il était derrière l'agression de Mateo, il avait juré que s'il s'en prenait à moi, il le tuerait...

— Waouh, t'es tellement ailleurs que tu ne m'as même pas vu arriver, plaisanta Alex en passant une main devant mes yeux.

Je tressaillis et me levai de ma chaise comme si j'avais un ressort sous les fesses afin d'étreindre mon frère de toutes mes forces, mon cœur battant la chamade après m'être rappelée d'aussi horribles moments passés.

— Hey, ricana-t-il en me serrant contre lui, son visage enfouit dans mon cou. Tu vas bien, hermanita ?

— Arrête de m'appeler « petite sœur », râlai-je en me séparant et en le poussant légèrement en arrière. Le fait d'être né sept minutes avant moi ne fait pas de toi le plus vieux pour autant.

— Bah si, ricana-t-il en s'asseyant, je suis sept minutes plus vieux. Dis ce que tu veux, ça compte !

Je levai les yeux au ciel et me rassis, avant de pousser un soupir. Pour une fois, le garde ne nous avait pas dit de nous séparer après plus de trois secondes de contact. Je remarquai d'ailleurs qu'il ne s'agissait pas du même que d'habitude, au moins celui-ci souriait un peu et avait l'air d'être plus concilient.

— Comment va maman ? fut la première chose qu'Alex me demanda.

— Elle va bien, elle pense venir te voir samedi prochain. Ces derniers temps, c'est assez difficile. Son travail lui prend énormément de temps.

— J'espère qu'elle ne s'épuise pas, marmonna-t-il en serrant les dents.

— Tu sais bien comment elle est. J'essaye parfois de l'aider, mais avec les cours, le travail... j'ai aussi moins de temps.

— C'est bien que tu travailles, ça doit t'occuper.

J'esquissai un sourire forcé et poussai un soupir, avant de changer de sujet. 

— Tu as avancé dans tes cours ?

Vu qu'il était enfermé là-dedans, mon frère suivait un programme qui lui permettait d'avoir des cours par correspondance depuis la prison. D'autres détenus étudiaient même un diplôme universitaire, ce qui leur était bien pratique lorsqu'ils revenaient dans la société.

— C'est chiant, mais j'avance comme je peux avec ce que j'ai. Tu ne vas pas m'engueuler ?

Je fronçai les sourcils, ne comprenant pas vraiment de quoi il voulait parler. Pourquoi devrais-je être en colère contre lui ?

En voyant mon air dépassé, il se détendit et s'appuya contre le dossier de sa chaise en croisant les bras sur sa poitrine.

— Jake.

Un sourire étira mes lèvres et je me souvins que lors de notre rencontre, une semaine plus tôt, j'avais juré d'en toucher deux mots à mon surprotecteur de frère. Mais après ces journées passées auprès de mon ange gardien narcissique, je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir de l'avoir placé sur mon chemin.

— Ça va, sur le moment j'avais juré de te dégommer, mais finalement... j'aime bien Jake.

Il soupira, soulagé et finalement, ricana un bon coup. À chaque fois que je venais le voir, il ne laissait jamais entrevoir sa vulnérabilité ou sa peur, après tout, il avait dix-sept ans, il n'était rien d'autre qu'un môme qui n'avait absolument rien fait et qui se retrouvait en compagnie de véritables criminels. J'ignorais comment est-ce qu'il faisait pour me sourire, ça me déchirait l'âme.

— Et toi ? Comment ça va ? Tu t'en sors au boulot ? Au manoir ?

Je hochai la tête et m'efforçai de lui sourire, ne tenant vraiment pas à l'accabler avec mes petites faiblesses, que ce soient les souvenirs de Nat qui depuis quelques jours me revenaient en pleine face comme un boomerang ; ce que ce crétin d'Aiden avait failli me faire ou encore... les sentiments contradictoires que je ressentais vis-à-vis de Cole. Tout ça, je devais le garder pour ma pomme.

— Tout se passe très bien, tu n'as vraiment pas à t'inquiéter pour moi.

— Mouais, répondit-il pas très convaincu par ma réplique et me contemplant comme s'il cherchait à regarder au plus profond de mon âme afin de pouvoir y déceler mes plus sombres secrets. Et avec ce petit enfoiré de fils de riche ?

La manière dont il l'appela me crispa, après tout ce que j'avais appris sur lui et comment notre « relation » avait évolué, je trouvais les propos de mon frère déplacés et mesquins.

— Ne l'appelle pas comme ça, Alejandro. On a enterré la hache de guerre tous les deux, on essaye de bien s'entendre. Ce n'est pas simple, mais au moins, on se respecte.

— Et ce revirement ? s'étonna-t-il.

— J'en avais marre de me battre avec lui, mentis-je à moitié, alors je lui ai offert une trêve qu'il a accepté. Même s'il aime me taquiner et me mener à bout, ce n'est plus comme avant.

Et c'était bien vrai, même si on se cherchait des mouises mutuellement, c'était une sorte de jeu de provocation entre nous. Et je mentirais si je disais que je n'aimais pas. Ça me plaisait beaucoup trop même, mais ça, Alex n'était pas obligé de le savoir.

— Vous êtes... amis ?

— Non, continuai-je en baissant le regard et en avalant ma salive. On se tolère, c'est différent.

Je plaçai les mains sous la table afin qu'il ne me voit pas les tortiller dans tous les sens, sachant d'avance que c'était un tic que j'avais lorsque je lui mentais honteusement. Le sien, c'était de se racler la gorge en permanence et de se mordre la lèvre inférieure.

Lui avouer que les choses entre Cole et moi allaient au-delà de la tolérance n'était pas une option. Je ne voulais pas qu'il se fasse de fausses idées quant à la nature de notre relation alors que moi-même je l'ignorais. En quelques semaines, les choses avaient tellement changé que je ne savais plus où j'en étais. Mais une chose était sûre, il avait essayé de m'embrasser deux jours plus tôt et je n'avais pas dit non. Si Mr Brown n'était pas apparu, j'ignorais jusqu'où ce serait allé, mais mon cerveau ne cessait d'imaginer des choses et de revivre ce moment dans les douches. Ses caresses étaient tellement agréables, jamais on ne m'avait touchée ainsi.

— Pourquoi tu rougis ?

La question de mon frère me sortit de ma rêverie et j'écarquillai les yeux. Bordel ! Satanées joues qui s'enflammaient pour un rien !

— Pour rien de particulier.

— Tu ne serais pas en train de me mentir par hasard ? Il se passe quelque chose que je devrais savoir, Liv ?

— Non, répondis-je en toute franchise.

Il n'avait vraiment aucun besoin de savoir tout ça, pas parce que je ne voulais pas l'inquiéter comme lors des autres fois, c'était tout simplement parce que je n'avais pas besoin de discours moralisateurs. Ma conscience exerçait ce travail à la perfection, à aucun moment je n'oubliais que je ne devais pas me laisser aller et toujours rester sur mes gardes. Cole n'était pas Nat, je le savais désormais, mais cela ne me donnait pas le droit de foutre en l'air notre avenir à ma mère et à moi tout simplement à cause... d'un garçon. Et en voyant son esprit instable, la situation finirait par dégénérer à un moment ou à un autre.

— Donc, tu t'entends bien avec lui ?

— On se supporte, je t'ai dis.

— En tout cas, garde tes distances avec ce mec, je ne le sens vraiment pas.

Sa remarque m'agaça plus qu'elle ne l'aurait dû. Certes, j'avais jugé Cole sans savoir, alors je pouvais très bien aller la ramener ailleurs, mais que mon frère ou encore Jake se permettent de le critiquer alors qu'ils ne savaient strictement rien de lui, me mettait les nerfs en pelote.

Toutefois, je ne dis rien sur ce que j'avais appris sur lui ces dernières semaines, comme le fait qu'il avait été battu dans son enfance par son beau-père, délaissé par sa mère, par son père et qu'il avait perdu sa sœur jumelle dans des circonstances étranges dont personne ne semblait vouloir parler. Même si Mr Coleman disait qu'il s'était agi d'un accident, son fils ne semblait pas être du même avis que lui. Et m'imaginant qu'il avait assisté à la scène, je penchais plus pour sa version que pour celle de son paternel.

J'avais la sensation que c'était juste entre lui et moi et que par conséquent, je n'avais à en parler à personne. D'ailleurs, je ne voulais pas le faire.

— Ça va, Alex, il n'est pas... comme je le pensais.

— Hein ?

— Laisse tomber, soupirai-je en replaçant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et en changeant de sujet. Comment se sont déroulées ces deux dernières semaines ?

Il me raconta le déroulement de ses routines, tout en passant par ses sorties dans la cours où il avait entamé des amitiés avec d'autres co-détenus depuis le départ de Jake. Il m'assurait qu'il savait amplement se défendre et je ne lui demandais pas pourquoi mon ange gardien lui devait une faveur. Au fond, je ne tenais pas vraiment à le savoir. Entendre mon frère parler de sa vie derrière les barreaux avec tellement de nonchalance m'énervait plus que tout, comme le fait qu'il ait accepté son sort aussi bien, alors qu'il ne devrait pas être là.

Je me demandais sincèrement comment est-ce qu'il faisait pour me voir et sourire, me prendre dans ses bras et me dire à quel point je lui manquais. Il aurait dû avoir une rancœur monstre contre moi... son amour dépassait toutes les limites, je le savais bien et si la situation avait été inversée, je me serais également sacrifiée pour lui. Mais je ne pouvais cesser de me demander si derrière ce sourire et ces rires qu'il me lançait lorsque nous étions ensemble, si au fond, il ne me détestait pas à cause de tout ce qui lui arrivait par ma faute. Car il avait beau vouloir me persuader du contraire en me disant de ne pas y réfléchir, je ne pouvais cesser de le faire, ou du moins, pas pendant bien longtemps.

J'avais enfoui mes émotions à l'intérieur de moi, au plus profond de mon être, tout comme ma culpabilité et je savais que si je continuais à les réprimer, un jour j'allais tout bonnement exploser, telle une bombe à retardement. Parfois, j'aimerais tout simplement crier aux quatre vents tout ce qui s'était passé cette nuit-là, afin de me défaire de ce poids qui me consumait. Et même si Jake était au courant d'une certaine partie de l'affaire, je pensais sincèrement qu'il ne connaissait pas l'entière vérité. Alex ne se serait jamais permis de me mettre en danger ainsi.

— Qu'est-ce que tu as dit à Jake ? lui demandai-je finalement, afin de m'enlever ce poids des épaules.

Mon frère jeta un regard en coin aux gardes autour de nous et finit par se pencher sur cette table en acier inoxydable qui nous séparait.

— Je lui ai dit la vérité. Je suis désolé si cela te fâche, mais... à un moment donné, j'ai tout simplement eu besoin d'en parler, se justifia-t-il.

— Ainsi, il sait tout ? Ce qui s'est passé cette nuit-là... et pourquoi tu es ici ?

Il se contenta de hocher la tête, l'air honteux.

J'aurais sans doute dû lui en vouloir de lui avoir tout raconté, mais je pouvais comprendre le besoin qu'il avait eu de tout déballer, même si cette personne gardait le secret. Partager les fardeaux les rendait beaucoup plus simples à porter. Et j'aurais tellement voulu en faire autant... mais après tout, quel droit avais-je de me plaindre ?

Moi je vivais ma vie, alors que lui, il était coincé ici.  

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Voilà ! J'espère que ce chapitre vous a plu !

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On se retrouve MERCREDI PROCHAIN à 17h pour la publication du chapitre 54, qui sera un point de vue de Cole !

Je vous souhaite à tous un très bon week-end !

Tamar 😘

PS: la playlist sur YouTube a été mise à jour 😉

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