Chapitre 49 Olivia
À la fin du chapitre, veuillez lire le message qui suit.
Merci et bonne lecture 😉😊
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Pour une fois, cette séance de sport en fin de journée m'aida à me défouler, même si ce n'était qu'un simple match de basket. Les sports collectifs... ce n'était vraiment pas mon truc, à vrai dire, je détestais ça, mais au moins, ça me donnait l'opportunité de bousculer certains de mes chers camarades s'ils m'emmerdaient un peu trop ou de leur envoyer la balle en pleine tronche tout en faisant semblant d'être un accident. J'étais douée pour ça, après tout, depuis des mois maintenant, je ne faisais que ça à longueur de journée : faire semblant.
Mais tout partit en cacahuètes lorsque lors du deuxième match que nous étions en train de disputer, Cole franchit les portes du gymnase, en tenue de sport.
Tout le monde arrêta alors de jouer pour commencer à le dévisager, pour ensuite murmurer sur le fait que cela faisait des siècles qu'il ne s'était pas présenté en cours d'éducation physique. Ainsi en vrai, nous partagions cette matière ? Cela faisait désormais un mois que j'avais intégré Rodriguez et c'était bien la première fois que je le voyais dans ce cours, jusqu'à maintenant, je pensais que nous n'en avions aucun en commun.
En me voyant, il esquissa un sourire narquois et s'avança dans ma direction, non sans avant avoir pris le maillot de mon équipe qui se retrouvait dans une pile par terre, près du bureau improvisé du prof. Oui, ce dernier restait assis tandis que nous faisions du sport, c'était ce que j'appelais montrer l'exemple !
— On dirait bien qu'on fait partie de la même équipe.
— Tu t'es incrusté tout seul, répondis-je en me détournant de lui et en levant les yeux au ciel.
Le prof ne lui avait même pas parlé, trop choqué par sa présence pour qu'une phrase cohérente ne sorte de sa bouche. De toute façon, Cole ne lui avait même pas laissé le temps d'en placer une, étant venu tout de suite à ma rencontre.
Définitivement, son but aujourd'hui était de mettre mes nerfs à rude épreuve. Qu'est-ce qui lui prenait de venir me parler ? Jamais encore il ne l'avait fait, tout comme le fait de vouloir débarquer avec moi au bahut.
— Bon, on continue le jeu ? demanda le capitaine de mon équipe en me fixant, comme si j'étais la fautive de cette situation.
Je soufflai, agacée, et me contentai de hocher tout simplement la tête, incrédule intérieurement.
— Vega ! Tu lances ! me dit un joueur de l'équipe adverse dont j'ignorais totalement le nom en me passant la balle.
Je la rattrapai de justesse et allai sur le côté du terrain, pour au moment où j'entendis à nouveau le sifflet, pouvoir la lancer vers l'un de mes camarades les plus proches, tandis que mes adversaires faisaient obstacle.
Après avoir lancé le ballon vers une petite rousse qui le rattrapa tant bien que mal, je me réincorporai au jeu et commençai à courir tout en essayant de la voler à mes adversaires sans pour autant tenter de marquer des points. Jamais je ne la gardais plus de quelques secondes en ma possession, préférant la renvoyer vers quelqu'un qui jouerait mieux que moi.
À un moment, Cole me l'enleva carrément des mains et marqua un panier, me laissant bouche bée. Mes co-équipiers lui tapèrent dans les mains, alors que son regard était concentré sur moi, ce sale petit sourire qui me faisait frémir présent à nouveau au coin de ses lèvres.
— Je suis dans ton équipe, blaireau, marmonnai-je en passant à côté de lui.
On ne volait pas le ballon à quelqu'un de son équipe, n'avait-il donc jamais joué au basket de sa vie pour savoir une telle chose ?
— Si tu te risquais à marquer au lieu de balader la balle dans tout le terrain à chaque fois qu'elle est en ta possession, je ne me serais jamais vu obligé de le faire, rétorqua-t-il avant de me faire un clin d'œil et de me devancer.
À ce que je voyais, ce mec avait vraiment une réponse à tout.
— Oh ! J'avais failli oublier, reprit-il en se retournant. Tu lances comme une fille.
Je le foudroyai du regard face à cette remarque sexiste par excellence que je détestais tant. Sérieusement ? Il n'avait rien de mieux pour m'insulter ? Son registre craignait vraiment.
— Continuez à jouer ! annonça le prof avec son téléphone à la main. Je reviens dans quelques minutes.
Et il sortit du gymnase, nous laissant à notre aise et en nous faisant confiance... c'était mal connaître des élèves d'onzième année.
En voyant le ballon à mes pieds, une idée me traversa alors l'esprit lorsque Cole virevolta à nouveau les talons pour commencer à parler à l'un de mecs de l'équipe, comme s'ils étaient en train de mettre en place une stratégie d'attaque.
J'allais obtenir ma revanche de la journée. Si tout le monde me dévisageait depuis mon arrivée ce matin, c'était bien à cause de son sale comportement à la noix de fils de riche capricieux et insupportable qui mettait mes nerfs en pelote. Il allait tout simplement me les payer.
Je me baissai et ramassai la balle avant de la passer d'une main à l'autre, pour ensuite viser la tête de cet abruti fini avec, lorsqu'il s'éloigna un peu plus loin sur le terrain. L'ayant pris au dépourvu, il s'affala par terre comme une masse et je dus faire un effort considérable pour ne pas me foutre de sa tronche. On aurait dit un crapaud écrasé sur le sol.
Le silence se fit autour de nous, même si j'entendis à nouveau les murmures et les œillades sur moi. Quitte à faire parler de ma personne, autant que ce soit pour une bonne raison. Au moins après ça, ils pourraient arrêter d'inventer des conneries à mon sujet. Quelle fille se comporterait ainsi avec un garçon avec lequel elle couchait ?
Cole se leva sans l'aide de personne et se frotta l'arrière de la tête, avant de faire craquer son cou et pivoter dans ma direction avec un sourire machiavélique.
— Moi, je pense que je vise plutôt bien, Jayden !
Je savais qu'il détestait qu'on m'appelle ainsi, alors oui, j'étais consciente que j'enfonçais le clou, mais il le méritait amplement. Il m'avait cherché en premier, désormais, il devait payer.
Il vint vers moi d'un pas nonchalant et s'arrêta à quelques centimètres de mon corps, toujours cet air démoniaque sur sa gueule d'ange.
— Tu t'es fait bobo, mon chou ?
Bobo... en réalité, je n'avais pas fait exprès d'utiliser ce mot, pourtant, il me rappela notre première rencontre où il avait parlé de ma chute et de mes blessures comme de simples « bobos », me traitant comme une gosse qui ne savait pas faire du vélo.
— Tu vas le regretter, ma lionne.
J'arquai un sourcil et le regardai droit dans les yeux, sans même ciller une seule fois.
— J'ai trop peur, ironisai-je. J'en tremble même !
Un autre sourire se dessina sur ses lèvres pleines et si bien dessinées avant de se pencher sur moi. Son souffle chaud chatouilla légèrement mes joues ainsi que mon cou, m'arrachant un frisson qui me parcourut de la tête aux pieds et redressa jusqu'aux poils de ma nuque. Et finalement, il murmura d'une voix rauque et profonde :
— Tu devrais.
J'avalai ma salive, un peu déstabilisée par ce qu'il venait de dire et par la manière dont il me contemplait, semblable à un prédateur prêt à sauter sur sa proie afin de la dévorer. Et avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, il se baissa, posa ses deux mains sur mes hanches et me plaça sur son épaule gauche afin de me soulever de terre.
Ma première réaction fut de bouger les jambes, mais il les immobilisa à l'aide de ses bras.
— Cole, arrête de déconner ! Suéltame* !
J'eus l'impression qu'il allait me faire passer par-dessus son corps pour que je me casse la tronche à mon tour par terre, mais il commença à avancer vers la sortie du gymnase, pour s'engouffrer dans le couloir qui donnait sur les vestiaires.
— Aidez-moi ! criai-je.
Mais personne ne vint à mon secours, encore heureux que leurs téléphones portables se trouvaient dans leurs sacs, sinon je me serais devenue trending topic sur You Tube.
— Personne ne va bouger le petit doigt, railla-t-il. Et arrête de me tripoter les fesses !
J'écarquillai les yeux et lançai un regard vers le bas : en effet, mes mains étaient posées sur son arrière-train. Je les enlevai instantanément et m'accrochai au battant de la porte une fois qu'il la traversa, ce qui lui arracha un nouveau rire machiavélique.
— Cesse de te débattre, soupira Cole en s'arrêtant.
— Jamais !
— Tu l'auras voulu.
Puis il reprit la marche, donna un léger coup en avant pour me faire lâcher prise et toute ma force ne put m'empêcher de me décrocher.
Il entra dans les vestiaires tandis que je m'époumonais en appelant à l'aide, avec un peu de chance, ce crétin de prof finirait bien par m'entendre. Mais non, personne n'allait venir à ma rescousse et j'ignorais ce que Jayden Coleman avait en tête.
— Pardon ! Je n'aurais jamais dû te frapper avec le ballon de basket en pleine tête ! tentai-je en fermant les yeux et mon cœur battant la chamade.
Il s'arrêta et après quelques secondes d'un silence de mort, j'ouvris les paupières pour découvrir finalement où nous nous trouvions exactement : il s'agissait des douches. Mais qu'est-ce que... ?
— Trop tard.
Il me lâcha les jambes et ouvrit le jet d'eau qui percuta sur mon dos, me faisant me tortiller dans tous les sens tellement c'était gelé. Un cri aigu s'échappa de ma gorge en sentant le liquide couler sur tout mon corps, dont bientôt ma tête. Ce débile était en train de se mouiller aussi, mais il éclatait de rire !
J'aurais plutôt dû le frapper avec cette fichue balle en plein dans ses attributs masculins ! Là, il se serait beaucoup moins marré !
Cole se baissa et me déposa enfin par terre, mais ne me lâcha cependant pas. Il m'attrapa par les épaules, me retourna face à la douche et colla mon dos à son torse tout en passant un bras en-dessous de ma poitrine afin de me maintenir sous le jet de cette dernière. J'allais vraiment le tuer !
J'entendais son rire à travers le bruit que produisait l'eau en tombant à toute allure sur moi. Je pouvais également le sentir dans chaque partie de mon être, son corps vibrant contre le mien.
L'eau finit par cesser de couler, mais nous restâmes dans la même position, tandis qu'il posa son front contre l'arrière de ma tête. Il m'aurait été tellement simple de donner un coup en arrière et de lui péter le nez... mais je ne le fis pas, ayant même du mal à respirer lorsqu'il passa son autre bras autour de mes épaules et me serra tendrement contre lui, avant de déposer son visage au creux de mon cou.
Les battements de mon coeur s'accélérèrent et je ne compris pas vraiment ce qui se passait. Il était en train de me faire un câlin ? Mais pourquoi ?
Alors doucement, je passai mes mains sur ses bras et les lui caressai, voulant l'apaiser car je sentais que quelque chose n'allait pas. Ce n'était pas son genre de réagir comme ça et je me faisais une petite idée de ses raisons, ou plutôt de LA raison.
L'anniversaire de la mort de sa sœur arrivant à grands pas, ce ne devait pas être une semaine facile pour lui. Comment ça aurait-il pu l'être ? Je n'aurais peut-être pas dû être au courant de tout ça, car au fond de moi, aurais-je aimé qu'il m'en parle ? Mais pourquoi l'aurait-il fait ? Il n'avait aucune raison de se confier à moi, tout comme moi de me confier à lui.
Peu à peu, la pression de ses bras autour de moi se relâcha et il me libéra enfin, même si je pouvais sentir encore son torse collé à mon dos. Je pris cependant l'initiative de me séparer et de me retourner afin de lui faire face.
Il était mouillé de la tête aux pieds, tout comme moi, son t-shirt blanc collant à sa peau et marquant sa musculature naturellement parfaite. Je l'avais déjà vu torse nu, alors je n'avais vraiment pas de mal à m'imaginer ce qui se trouvait sous ce morceau de tissu.
Cole leva une main et écarta délicatement une de mes mèches collées sur mon front, esquissant un sourire satisfait en lorgnant un peu sur mon torse, comme pour s'assurer que cette fois je portais un soutien-gorge. Il devait être déçu, car c'était bien le cas.
— Te gêne pas.
— N'y compte pas, répondit-il à mon ironie sans hésitation ni surprise.
J'avalai ma salive lorsqu'il s'approcha encore plus de moi, ses lèvres se retrouvant à quelques millimètres des miennes et cette fois, je le dévorai du regard. Mon cœur battait tellement vite, que j'avais l'impression d'être en plein épisode de tachycardie. Je n'avais jamais ressenti quelque chose de semblable. Comment pouvait-on « détester » quelqu'un au point d'imaginer mille et une façons de lui faire la peau et en même temps... avoir une folle envie de goûter à sa bouche à nouveau ?
J'étais vraiment déboussolée, mon ancienne âme fleur-bleue me jouait des tours. Deux personnes qui étaient comme chien et chat ne pouvaient pas être attirées dans la vraie vie... n'est-ce pas ?
J'ignorais ce que j'étais en train de faire, mais est-ce que le fait de se chercher les mouises mutuellement faisait partie d'une espèce de jeu de séduction ? Un peu comme les animaux et leurs parades d'accouplement ? Ou n'était-ce rien que ça : un simple jeu.
— Qu'est-ce qu'on fait ?
— À ton avis ? me répondit-il en déposant son front contre le mien et en effleurant mon nez du sien.
C'était une caresse tellement douce, tellement... pas Cole. Ou était-il vraiment comme ça au fond ? J'étais vraiment paumée, jamais je ne l'avais autant été auparavant. Ce garçon me tournait la tête, dans tous les sens du terme.
Nous ne devrions pas faire ça, j'en étais pleinement consciente, n'ayant pas du tout envie de me compliquer la vie avec le fils du patron de ma mère. Nous vivions pratiquement ensemble, franchir à nouveau cette ligne risquait d'encore plus tout compliquer entre nous deux et la situation était déjà assez complexe comme ça.
Je posai ma main droite à plat sur son torse et l'arrêtai dans son élan, alors qu'il s'apprêtait à déposer ses douces lèvres – celles que je voulais une nouvelle fois goûter – sur les miennes.
Cole fronça légèrement les sourcils, ne comprenant pas mon geste car visiblement, je mourais tout autant d'envie que lui de franchir à nouveau ce pas. Mais l'un de nous deux devait avoir la tête sur les épaules et ce quelqu'un, ce devait être moi, même si ça me pesait de devoir l'éconduire.
Je ne pouvais définitivement pas faire ça à ma mère.
— Ce n'est pas ce que je veux, mentis-je.
— Tu mens très mal, Liv, rétorqua-t-il, amusé.
J'étais pourtant très douée, mais il fallait croire que mon corps lui ne le pouvait pas. Mes joues étaient aussi rouges que des pivoines et ma peau réagissait à son contact comme jamais elle ne l'avait fait auparavant.
Sa main gauche placée au niveau de ma nuque faisait des petits cercles réguliers qui allaient finir par me faire perdre la raison. Je fermai les paupières et m'abandonnai à cette agréable sensation qu'il me procurait rien qu'en faisant ça. Ce fut alors qu'une pensée beaucoup moins innocente me traversa l'esprit et... je m'en voulus presque instantanément pour ça.
Mes paupières papillonnèrent alors que cette sensation tellement agréable se répandait dans tout mon être, non seulement mon corps, mais aussi mon âme. Et la manière dont il me contemplait était tellement intense, que j'eus l'impression que j'allais me liquéfier sur place. Mon cœur me faisait mal à en mourir tellement il était impatient.
J'ignorais ce que je voulais, étant complètement confuse par la situation, par lui. Cole était tellement versatile... je ne savais jamais à quoi m'attendre de sa part. Il était trop imprévisible.
Sa main descendit sur ma nuque pour s'aventurer tout le long de ma colonne vertébrale, sentant mes frissons à chaque fois qu'il m'effleurait. Ma bouche pouvait mentir, mais pas mon corps, lui réagissait parfaitement à ses minauderies. Il adorait ça même, en demandant à chaque fois plus. Et Cole n'eut aucun mal à le comprendre.
Il caressa mes hanches, puis son visage s'approcha à nouveau du mien et sans même m'en rendre compte, je fermai les yeux, attendant ce qui devait irrévocablement arriver depuis la semaine dernière.
Je sentis son souffle tout près de mes lèvres, nos corps se pressant l'un contre l'autre et nous emboîtant à la perfection, telles deux pièces d'un puzzle. J'aimais ses formes et lui, les miennes, je pouvais parfaitement le sentir.
Mes sens en cet instant étaient à fleur de peau, j'avais la sensation que je pouvais absolument tout percevoir, de son souffle frais jusqu'à son odeur tellement alléchante qui en ce moment me faisait tourner la tête, m'enivrant complètement.
J'étais faible, j'en étais parfaitement consciente. Mes paroles allaient en désaccord avec mes pensées, mes désirs... mais en ce moment, au point où nous en étions, j'avais tout simplement envie de lâcher prise et ne penser à rien d'autre qu'à ses lèvres sur les miennes et à nos corps brûlants.
Nos nez se touchèrent et il effleura ma lippe inférieure de la sienne, lorsque :
— Encore vous ?! s'écria une voix qui nous fit sursauter.
Lorsque j'ouvris les yeux, je vis Mr Brown derrière Cole, les bras croisés sur sa poitrine en nous jaugeant comme si nous étions les plus grands libertins que l'Histoire du monde n'ait jamais connu. Et pour cause, c'était la deuxième fois en une semaine qu'il nous surprenait en "presque" flagrant délit.
Un rire nerveux s'échappa de ma gorge et je fus soudainement prise par une hilarité sans précédent, ne pouvant vraiment pas m'empêcher de rigoler et plus j'essayais de me retenir, plus ça empirait. Cole me rejoignit dans ma connerie et nous nous marrâmes ensemble comme les deux idiots que nous étions tandis que le concierge devenait de plus en plus furax.
Je savais d'avance ce qui allait suivre, mais en cet instant, je m'en fichais royalement.
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LEXIQUE:
Suéltame : Lâche-moi.
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Voilà ! J'espère que ce chapitre vous a plu !
Le rapprochement se fait doucement (ou pas si doucement que ça en fin de comptes mdr) mais sûrement 😏
Sinon, SI JAMAIS a atteint 200K lectures cette semaine et pour fêter ça, EXCEPTIONNELLEMENT, je publierai le CHAPITRE 50 SAMEDI à 12H.
Voilà, pareil pour Paradis Brisé, il y aura également la publication d'un deuxième chapitre. Ainsi pour ceux qui lisent les deux histoires en parallèle, vous aurez donc 4 chapitres à lire ^^.
Je rappelle que c'est juste EXCEPTIONNEL et que les publications UNE FOIS PAR SEMAINE reprendront dès MERCREDI PROCHAIN.
Donc, on se retrouve SAMEDI à 12H pour la publication du chapitre 50 qui sera un point de vue de Cole.
Voilà, je vous souhaite à tous et à toutes une bonne fin de semaine :)
Tamar 😘
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