Chapitre 15 Cole

— Putain de bordel de merde ! braillai-je en entrant dans « ma chambre » et en claquant la porte derrière moi.

La maison était suffisamment grande pour qu'on ne m'entende pas hurler à pleins poumons ma frustration.

Cette saleté de mégère... elle allait me les payer ! C'était à cause d'elle que mon père prenait ces décisions débiles, je savais qu'elle était derrière tout ça. Aucun doute possible.

Cela faisait six mois qu'elle me pourrissait l'existence, me forçant à faire certaines choses que je trouvais exécrables... Non seulement elle me volait ça, mais désormais elle voulait aussi ma liberté ? Cette femme ne s'arrêterait-elle donc jamais ? Que voulait-elle ? M'enfermer pour que je sois à sa merci ? 

J'étais tellement agité, si énervé, que j'en tremblais, ne contrôlant plus du tout mon corps. Il fallait que je relâche la pression et la seule manière, c'était de cogner. Je devais me défouler coûte que coûte.

Ainsi, je défonçais le placo d'un coup de poing puissant et sentis le choc monter jusqu'à mon épaule, où la vibration s'arrêta. Puis je recommençais en faisant divers trous dans ma chambre, jusqu'à ce que je me fatigue et que je réduise mon poing droit en miettes.

À chaque coup porté, j'imaginais que c'était la face de mon père. Il était tellement aveuglé par sa cupidité, qu'il ne voyait même pas ce qui se déroulait sous son nez, sous son propre toit. Et ça me tuait, chaque jour un peu plus.

J'avais la sensation d'être entré dans une spirale de laquelle il m'était impossible sortir. À chaque fois que j'essayais de m'éloigner, de prendre le plus de distance possible, Piper s'arrangeait pour me pourrir. Aux yeux de tous, elle était un ange, mais aux miens, c'était un démon qui se nourrissait des faiblesses des autres. En l'occurrence des miennes.

J'ignorais comment me sortir de cette situation qui durait depuis désormais six mois et qui me consumait un peu plus à chaque journée qui passait. Je ne pouvais lui échapper, étant pris dans ses filets de veuve noire.

J'avais besoin de boire, or je n'avais aucune bouteille d'alcool dans cette chambre et pour sûr, Piper aurait jeté à la poubelle celle que j'avais dans la pool house, afin de s'assurer que je ne puisse trouver aucune échappatoire possible.

Je n'avais pas de coke non plus, généralement n'en achetant pas plus de quelques grammes pour des moments comme celui-là, lorsque je voulais oublier ma vie pourrie ainsi que le monde qui m'entourait. J'aurais donné n'importe quoi pour en avoir en cet instant.

Ma respiration était tellement saccadée qu'il m'était presque impossible de prendre de l'air, ayant une sensation de noyade imminente. Mon corps était recouvert d'une fine pellicule de sueur froide et collante, qui me faisait frémir.

C'était comme si je sentais mes poumons se remplir d'eau à chaque seconde qui passait tandis que les murs de cette chambre se resserraient sur moi, me provoquant encore plus ce sentiment d'asphyxie, d'étouffement imminent.

Ainsi et avant que je ne m'évanouisse à cause de l'attaque de panique que j'étais en train de subir, j'ouvris la fenêtre et montai sur le toit, afin de me retrouver à l'air libre pour pouvoir respirer à mon aise.

Je m'allongeais sur les tuiles noires en pente et fermai les yeux, alors que des petits points de toutes les couleurs étaient venus prendre place devant ma rétine. J'essayai de me calmer, mais cette fois l'air pur ne m'aidait même pas.

Je devais essayer de modérer les battements de mon cœur ainsi que cette frustration qui m'habitait perpétuellement, je devais la faire taire. Ne pas me laisser submerger par elle, car lorsqu'elle prenait le dessus, je ne contrôlais absolument plus rien.

Je resterais dehors toute la nuit s'il le fallait, mais je ne voulais pas retourner là-dedans, détestant le sentiment d'être prisonnier quelque part. La pièce n'avait pas besoin d'être petite pour que je fasse une crise de claustrophobie, il suffisait que j'ai la sensation de me sentir piégé pour que ce soit le cas.

Et toute cette situation me donnait l'impression d'être fait comme un rat. Le chat avait gagné la partie... ou le jeu. À quoi cela servait que je me batte ? Surtout sachant qu'elle aurait toujours le dessus quoique je dise ou quoi que je fasse.

C'était perdu d'avance et c'était ça qui me faisait peur.

***

L'air de la nuit était frais, mais pas froid, et m'aidait à mettre mes idées en place, ainsi que mes états d'âme.

J'ignorais depuis combien de temps j'étais sur le toit, mais cela me semblait une éternité. Éternité pendant laquelle je n'avais cessé de réfléchir, de me creuser l'esprit afin de trouver une issue, mais je n'en voyais aucune nulle part. Toutes les possibilités se fermaient à moi telles des portes en plein nez. Je n'avais aucun moyen de lui échapper maintenant, elle planterait ses griffes encore plus profondément dans ma chair, jusqu'à ce qu'il ne reste absolument plus rien de moi.

Je ne voulais pas abandonner... mais pourquoi continuer alors qu'on savait qu'on allait perdre d'avance ? À quoi bon gaspiller mon énergie ?

C'étaient les questions que je ne cessais de repasser en boucle dans mon esprit.

— Je n'arrive pas à croire que tu aies accepté ! entendis-je dire depuis en bas.

— Et que voulais-tu que je fasse ? dit une autre voix plus autoritaire. Refuser ? Te rends-tu compte de notre position, Liv ?

J'ouvris alors les yeux et me redressai. Après m'être penché un peu par-dessus la gouttière, je vis Olivia qui foudroyait sa mère du regard, les bras croisés sur sa poitrine. Elle avait l'air agacée, voire même furax.

— Je ne veux rien avoir affaire avec ce mec !

— Fait attention à ce que tu dis ! la réprimanda sa génitrice. Nous devons nous faire toutes petites ici et si Mr Coleman veut que tu surveilles son fils, alors tu le feras !

Olivia avait l'air désespérée, tout autant que moi de devoir la supporter. Tout ceci était une idée de cette vipère de Piper, personne ne pourrait me dire le contraire. Mettre cette fille dans mes pattes... c'était une manière de me tenir en laisse.

Mais il était hors de question que je me laisse faire ! Non, c'était décidé ! Personne ne se mettrait en travers de ma route et je ne laisserais personne me couper les ailes.

Et cette chieuse qui – dieu savait comment – avait fini par atterrir dans ma maison, j'allais lui mettre les points sur les « i », quitte à pousser le bouchon trop loin. Je ne voulais pas qu'elle m'approche et encore moins qu'elle surveille mes moindres faits et gestes. Si Piper apprenait pour Ronnie, alors elle appellerait les services sociaux et ça, c'était tout simplement hors de question.

— Tu vois bien quel genre de personne c'est ! répliqua la jeune fille, les larmes au bord des yeux. Alex ne voudrait pas ça.

La manière dont elle prononça cette phrase m'interpella. Alex ? Était-ce son petit-ami ? Ce pourquoi elle pensait qu'il n'apprécierait pas la savoir sur les basques d'un autre mec ?

Je voyais bien que cette situation la dépassait et qu'elle ne voulait en aucun cas jouer les nounous. Toutefois, je ne devais pas me laisser attendrir par ses yeux de biche.

Plus vite elle serait intimidée et mieux ce serait.

— Alex n'est pas là ! Tu le feras et c'est tout ! Ne sois pas aussi dramatique, Liv !

Sa mère fit demi-tour et se dirigea vers l'intérieur de la demeure, laissant Olivia seule en plein milieu du jardin, le regard dans le vague.

Si elle, elle détestait cette situation, alors moi, je l'avais tout simplement en horreur.

Après quelques secondes de silence intense, je la vis fermer les yeux et frémir, avant de partir vers la pool house, tout en donnant des coups de pied contre le gazon et en le faisant voler au passage.

Puis au moment de se retrouver tout juste devant chez-elle, elle se retourna vivement et se dirigea vers la piscine où une fois à son bord, releva les jambes de son pantalon, s'assit et plongea ses pieds dans l'eau, tout en les bougeant et en éclaboussant tout autour d'elle.

Plus je l'observais et plus j'étais énervé.

Cette fille avait débarqué de nulle part avec sa mère et elles avaient contribué à me pourrir davantage l'existence. Elle vivait désormais dans ce qui avait été mon coin à moi, le seul endroit où je pouvais avoir la paix. Leur venue avait donné l'occasion à cette garce de m'installer dans la maison, alors que ça faisait deux ans que je n'y vivais plus.

La maison était suffisamment grande pour accueillir la bonne et sa fille, alors Piper n'avait aucune excuse. Et ce trou du cul de Patrick ne voyait même pas ce qui se déroulait sous son nez, comme il y a neuf ans. C'était tellement plus simple de faire l'autruche.

Je touchai alors la cicatrice qui se trouvait à l'intérieur de mon poignet droit, après l'opération que j'avais subi. Sur les dossiers, il était inscrit que j'étais tombé dans les marches de chez mon beau-père, mais la réalité était toute autre.

Ce salopard s'était amusé à me retordre le poignet jusqu'à me le casser. Et cette cicatrice, n'était que la première d'une longue liste de toutes celles recouvrant mon corps. J'avais cessé de les compter à force.

Mais je n'avais pas le droit de me plaindre, je devais simplement vivre avec. Au moins, j'étais toujours là, alors que...

Je secouai la tête, m'interdisant de penser à elle. Ce n'était pas le meilleur moment, sinon je ferais à nouveau une nouvelle attaque de panique et je voulais éviter cela plus que tout. Une en une soirée était plus que suffisant.

Alors je me reconcentrai sur cette fille qui était en train de tremper ses pieds dans ma piscine, le regard tourné vers la pleine lune qui se trouvait tout juste au-dessus de nos têtes, éclairant la nuit tel un phare.

Je repensai à mon accrochage avec elle la veille, puis pendant le repas où elle m'avait ouvertement défié en me traitant de « blaireau » encore une fois. Je devais bien avouer que son cran, ou devrais-je plutôt dire sa stupidité, m'avait amusé.

Maintenant qu'elle était seule et semblant avoir l'esprit ailleurs, c'était sans aucune doute le meilleur moment pour l'aborder et la prendre au dépourvu. Ainsi, je me levai en équilibre sur la gouttière et retournai à l'intérieur de ma chambre avant de prendre la porte et descendre au rez-de-chaussée, en évitant n'importe quelle autre âme qui vivrait dans cette maison.

À ce que j'entendais, ils étaient encore en plein repas... alors pourquoi cette chieuse était partie ? Mais c'était d'autant mieux comme ça, personne ne viendrait nous déranger tandis que je lui mettrais les points sur les « i ».

Je m'engouffrai dans l'un des nombreux salons de la maison et sortis par la fenêtre, en l'ouvrant sans faire le moindre bruit, ne voulant pas qu'elle m'entende et prenne la fuite.

Une fois dehors, j'avançai d'un pas de félin pour finalement, me placer derrière elle et pendant quelques secondes, je me contentai simplement de l'observer.

Ayant défait ses couettes, désormais ses élastiques ornaient son poignet droit tels des bracelets. Sa chevelure châtain foncé tombait en cascade sur son dos, lui arrivant au milieu de celui-ci. Levant la tête vers le ciel, elle contemplait la lune à la fois qu'elle faisait trempette, tout en s'amusant à faire des vagues à l'aide de ses jambes. Sa respiration était régulière, quoique parfois lourde, comme si elle était accablée d'un poids lourd, soupirant de temps en temps.

Et moi, j'étais là, tout juste derrière elle, l'observant comme si j'en avais quelque chose affaire de sa personne alors que je m'en fichais royalement.

Pour mettre fin à ce silence qui commençait à devenir gênant, je me raclai la gorge à deux reprises, ce qui eut pour effet de la faire sursauter puis se retourner.

En me voyant, elle écarquilla les yeux et se leva, en me foudroyant du regard.

— Qu'est-ce que tu veux ? demanda-t-elle, sur la défensive.

Bien, c'était ce que je voulais.

J'esquissai alors un sourire et m'approchai d'elle, d'un pas lent alors qu'elle resta au bord de la piscine.

— T'as intérêt à rester dans ton coin et m'oublier, conchita

Olivia serra les dents et les poings en m'entendant l'appeler de la sorte, sa respiration devenant de plus en plus saccadée.

— Ne traine pas dans mes pattes ou tu le regretteras amèrement.

Elle pouffa, ayant l'air de ne pas me prendre du tout au sérieux.

— C'est une menace ?

— C'est une promesse.

Un sourire de défi esquissa le coin de ses lèvres, ce qui m'agaça un peu plus, alors je m'avançai jusqu'à n'être qu'à quelques centimètres de son visage. Elle eut un mouvement de recul et faillit tomber dans la piscine lorsque je la rattrapai par le haut du bras, tout en enfonçant mes doigts profondément dans sa chair.

Une moue de souffrance vint arborer ses traits et un petit cri mourut au fond de sa gorge, tandis qu'elle fermait les yeux, sans aucun doute pour canaliser la douleur. J'étais conscient que j'étais en train de lui faire mal, mais ça, ce n'était absolument rien. Ce n'était qu'un avant-goût de ce qui lui arriverait si elle ne laissait pas tomber cette idée stupide de mon père.

— Je peux faire en sorte que ton séjour au lycée comme à la maison soit un véritable enfer, murmurai-je en m'approchant de son oreille.

Sa peau se hérissa et je sentis ses yeux foudroyants sur moi.

— Je n'ai rien demandé.

— Tu n'as pas dit « non », à ce que je sache. Si tu me pourris, je te rendrais le coup multiplié par mille.

Olivia tenta de se dégager de mon emprise, mais cela eut pour seul effet de resserrer ma poigne autour de son bras.

— Si jamais tu oses à nouveau me traiter de « blaireau », tu comprendras ta douleur, suis-je clair ?
— Va te faire mettre !

Sa réponse me déconcerta. Elle ne voulait pas le faire, alors pourquoi elle résistait ? Elle aurait très bien pu me dire qu'elle ferait semblant ou n'importe quelle connerie du genre... alors pourquoi elle ne laissait tout simplement pas tomber ?

— Fait gaffe à ta langue, tu devrais la tourner sept fois dans ta bouche avant de l'ouvrir, l'avertis-je.

— Oh... tu crois me faire peur ? ricana-t-elle. Tu es mignon. Tu crois sincèrement que ton petit numéro de tout à l'heure dans la salle à manger m'a impressionné ? Arrête de me faire rire ! On aurait dit un petit gamin effrayé.

J'arquai un sourcil. Un petit gamin effrayé ? Elle voulait donc jouer ?

— Ce n'était pourtant pas moi qui frémissais de la tête aux pieds.

Ce qui me valut un autre regard noir de sa part, venant de toucher un point sensible. Elle avait beau faire sa dure devant moi, je voyais qu'il y avait quelque chose qui clochait.

— Je t'emmerde !

Un nouveau sourire vint esquisser mes lèvres, tandis qu'un léger ricanement s'échappait de ma gorge.

— Tu as un joli minois, mais tu as une bouche très sale.

— Crois-moi, je peux faire cent fois pire ! Lâche-moi, ducon !

Elle n'avait définitivement pas froid aux yeux.

Et elle allait faire tout l'inverse de ce que je lui dirais. Si elle voulait jouer, j'étais pour. Mais à la fin, celle qui perdrait, ce serait elle.

À force de la torturer et de la rabaisser, peut-être bien qu'elle finirait par comprendre que je ne bluffais jamais.

— Lâche-moi ! répéta-t-elle en tentant à nouveau de se dégager.

Et alors, une idée me traversa l'esprit en regardant l'eau qui se trouvait à tout juste quelques centimètres.

— Comme tu le voudras.

Puis je la poussais en arrière et après avoir crié à plein poumons, elle tomba dans la piscine, m'éclaboussant au passage.

Ce n'était qu'un petit avant-goût de tout ce qui lui arriverait si elle fourrait son nez de fouine dans mes affaires. Je pouvais faire cent fois pire, ça encore, c'était très gentil.

Je m'accroupis et attendis à ce qu'Olivia remonte à la surface.

Elle le fit quelques secondes plus tard, en toussant et en rabattant ses cheveux mouillés en arrière.

— Tu es un malade ! m'accusa-t-elle. Tu as un problème psychologique, ma parole !

— Et ce n'est qu'un avant-goût.

Son t-shirt lui collait au corps et je pouvais parfaitement voir qu'elle ne portait pas de soutien-gorge, ses tétons pointant à cause du froid de l'eau, me donnant l'occasion de me moquer davantage d'elle.

— C'est moi qui te fais cet effet ? lui demandai-je ironiquement en la regardant avec insistance.

Ne saisissant pas ma question, elle fronça les sourcils et suivit mon regard, jusqu'à écarquiller les yeux en comprenant que je parlais de sa poitrine. Elle croisa alors les bras sur ses seins et s'enfonça dans l'eau jusqu'au cou, afin que je ne puisse pas la voir.

— Tu vas me les payer, espèce de sale pervers ! hurla-t-elle de rage.

Elle était toute rouge, mais était-ce dû à la honte ou à la colère ? Sans doute les deux.

— Oh, ricanai-je. Permet-moi d'en douter.

— Qu'est-ce qui se passe ici ?! dit la voix de Patrick, coupant court à ce moment fort sympathique entre Olivia et moi.

Il n'était pas seul, étant également accompagné de Piper, Cayley, Joey et de la nouvelle domestique.

— Nous avons entendu un cri, dit ma belle-mère.

Ce fut alors qu'ils virent Olivia dans la piscine.

En la voyant là, sa mère écarquilla les yeux et la réprimanda, lui ordonnant de sortir tout de suite de l'eau. Mais la jeune fille hésitait, sachant parfaitement ce que tout le monde verrait une fois qu'elle sortirait avec son t-shirt tout mouillé lui collant au corps.

Olivia Vega ¡sal ahora mismo del agua!

Cette dernière me foudroya du regard, alors que je jubilais intérieurement.

Elle finit par se retourner et sortir de l'eau, sans décroiser un seul instant ses bras de sa poitrine, une moue énervée collée sur le visage.

— Mais qu'est-ce vous faisiez ? demanda mon géniteur en nous regardant à tour de rôle.

— Oh... nous faisions simplement connaissance. Après tout, vu qu'elle va être ma nounou, autant qu'elle ait un aperçu de ce qui l'attend, tu ne crois pas ? ironisai-je.

Puis après avoir lancé un regard amusé à Olivia, je me détournai et me dirigeai vers la maison, les mains dans les poches.

Si c'était la guerre que mon père voulait, alors il l'aurait. Je ne pouvais pas simplement me résigner comme ça, c'était hors de question. Ce n'était pas moi. J'avais eu un moment de doute et de faiblesse, mais je ne leur permettrais pas de me couper les ailes.

Si je n'avais même plus le courage de me battre, de me rebeller, alors autant crever tout de suite.  

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LEXIQUE 

 ¡Sal ahora mismo del agua! : sort tout de suite de l'eau ! 

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Ce chapitre est dédié à AmaraDeguelin pour m'avoir aidé à approfondir l'angoisse et la désolation que Cole ressent au début de ce chapitre, sa panique, son angoisse, son attaque de panique 😘

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Voilà! J'espère que ce chapitre vous a plu!

On se retrouve MERCREDI pour la suite. Le chapitre 16 sera encore un PDV de Cole et je pense que certaines choses risquent de vous dérouter 😉

Je vous souhaite un bon week-end!

Tamar 😘

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