Chapitre 43 : Famille de tarés, famille compliquée

3 jours plus tard

Leolio : Cette fois-ci, c'est la bonne !

Kurapika : Je pense aussi.

Orihime : Prête, Shinihime ? Oh que oui !

Ces 3 derniers jours, avec Shinihime, on a tenté pas mal de trucs, comme partager notre corps. Maintenant, nous sommes capables d'être toutes les 2 aux commandes, sur un même membre, ce qui augmente la force, et ça permet surtout à Shinihime de sortir. Je me suis rapprochée d'elle, je veux la connaitre, ce n'est pas un parasite, pas pour moi, c'est une personne à part entière. Bon, par contre, on peut pas partager tout le temps, on peut le faire uniquement quand on sait parfaitement ce qu'on doit faire, sinon ça nous embrouille. On peut même partager la bouche, pour parler en même temps. A part pour du chant, j'ai envie de dire que ça sert à rien, parce-qu'on doit dire exactement la même chose sinon la seule chose qui sort de notre bouche, c'est de la bouillie.

Zébulo : Je pense que vous pourriez essayer sans vos gilets, aujourd'hui.

Leolio : Yes !

On les enlève, je me sens tellement plus légère ! Tu parles, déjà que t'as plus de forces qu'avant et qu'en plus on partageait le contrôle des muscles des épaules, t'aurais rien dû sentir. Pas totalement faux.

Gon Freecss : Je le fais avec vous !

Orihime : Hein ? Mais, ton bras...

Gon Freecss : Il est impecc' !

Kurapika : On parle de Gon, quand même.

Orihime : Ok, viens...

Je me mets sur le battant de gauche avec Leolio, Gon et Kurapika vont au battant de droite.

Kurapika : On y va !

On pousse en même temps de toutes nos forces. Elle s'ouvre ! Attendez, c'est la porte 2 qui est en train de s'ouvrir, là !

Gon Freecss : Elle est totalement ouverte !

Orihime : On a réussi !

Zébulo : Bravo. Vous êtes vraiment tous très fort. Surtout toi, Leolio.

Leolio : Moi ?

Zébulo : Avec toute mon expérience, j'arrive à peu près à voir la force des gens. Kurapika, Orihime et Gon, tous seuls, sont presque capables d'ouvrir la 1ère porte. Mais toi, tu peux ouvrir la 2e sans problèmes.

Leolio : Je suis fort ! Youpi, je suis fort !

Orihime : Je m'incline, Leolio-sama.

Je lui offre un sourire, je suis vraiment contente pour lui.

Zébulo : Désormais, vous pouvez poursuivre votre route. Orihime, j'imagine que tu sauras les conduire jusqu'au prochain obstacle.

Orihime : J'imagine...

Ciquento : Bon courage.

Gon Freecss : Merci ! Au revoir !

Orihime : Merci pour tout.

On repart vers la maison puis je les conduis jusqu'à l'apprentie-intendante. Elle n'a pas changée, toujours au même endroit.

Kanaria : On dirait que la leçon d'il y a quelques jours ne t'a pas suffit. Vous êtes sur une propriété privée, vous ne pouvez pas passer sans autorisation.

Gon Freecss : On a téléphoné et passé la porte !

Kanaria : L'intendance et la famille ne vous ont donnés aucune autorisation.

Gon Freecss : Et comment on peut l'obtenir ?! On refuse même de nous laisser voir notre ami !

Kanaria : Qui sait, nous n'avons encore jamais donné d'autorisation.

Gon Freecss : Alors on est obligés de passer sans !

Kanaria : Logiquement, c'est vrai. Quoi qu'il en soit, si vous franchissez la ligne à mes pieds ou son prolongement, je serai contrainte d'utiliser la force.

Orihime : Faites attention. Il vaut mieux tenter de passer directement par ici que de contourner, parce-qu'elle utilise des sortes de boules d'énergie qui brûlent et qui sont bien plus puissantes que ses propres coups.

Gon Freecss : N'intervenez pas. Je veux m'en occuper seul.

Je m'apprête à refuser, mais je me rappelle que j'ai fait exactement la même chose il y a 3 jours. Je ne peux que respecter sa décision. Il avance une fois, se fait frapper, puis recommence. Ça dure jusqu'au coucher du soleil, Gon a le visage en compote, mais je me sens bizarrement sereine. J'ai confiance en lui. Mais surtout, je vois bien que Kanaria est confuse, elle est semble hésiter. Gon se relève et s'approche d'elle une nouvelle fois.

Kanaria : Ça suffit... N'avance plus !

Elle le repousse une nouvelle fois.

Kanaria : Arrête ! Tu vois bien que ça ne sert à rien ! Et vous, arrêtez-le, vous êtes ses amis !

Elle commence à paniquer, on touche au but.

Gon Freecss : Pourquoi tu fais ça... ? Je suis juste venu voir mon ami, je suis juste venu voir Killua, pourquoi vous essayez tous de m'en empêcher ?!

Il détruit un morceau du muret avec son poing, et dépasse la ligne en même temps.

Gon Freecss : Dis... J'ai franchi la ligne... Tu ne me frappes pas... ?

Orihime : Kanaria, je sais que tu hésites. Tu n'es pas comme Miké, on peut deviner tes sentiments. Quand Gon a parlé de Killua, tu t'es adoucie un instant, ça veut dire que tu l'aimes bien.

Kanaria : Je...

Elle déglutit et je peux voir des larmes dans ses yeux...

Kanaria : Je vous en supplie... Sauvez Killu-sam...

Orihime : K... Kanaria !

Je regarde d'où vient le tir, c'est une femme extrêmement étrange qui lui a fait ça !

Elle est accompagnée d'une petite fille.

Femme : Franchement, qu'y a-t-il dans la tête de cette servante, elle semblait dire que nous maltraitons Killua.

"Nous"... Alors, cette femme... c'est la mère de Killua ?

Femme : Vous devez être Gon et Orihime, Illumi et Haria m'ont déjà tout expliqué. Killua sait déjà que vous êtes ici, j'ai un message de sa part.

Orihime : Un message ?

Femme : "Merci beaucoup d'être venus, ça me fait plaisir. Cependant, je ne peux pas vous voir, je suis désolé.".

Pdv Haria Katsura

Milluki Zoldyck : Killua, arrête de dormir !

Et c'est reparti pour une séance de coups de fouet. Sérieux, Milluki me fait pitié...

Killua Zoldyck : Oh, salut, frangin. Salut, frangine. Il est quelle heure ?

Milluki Zoldyck : Te fous pas de moi !

Killua Zoldyck : Non, sérieusement, je suis sincèrement désolé de t'avoir poignardé, je regrette.

Je me retiens de rire, il ne regrette tellement pas, en vrai. Bon, Orihime, Gon, les autres, quand est-ce que vous arrivez ? Je peux pas laisser Killua seul ici et j'ai aucune mission et aucun appel de l'autre con. Bon, en vrai, pour le dernier, c'est pas mieux. Tout le temps, quand il m'appelle, c'est pour rien, il y a rarement quelque chose d'intéressant avec lui. Et les autres... Je ne les ai pas revus au complet depuis presque 3 ans, ils me manquent... J'en ai revu certains y a pas longtemps et j'ai dû me faire ce tatouage suite à un pari perdu avec eux, mais il manque le plus important pour moi... Où es-tu, mon amour... ?

Milluki Zoldyck : Menteur !

Killua Zoldyck : ... Ça se voyait tant que ça ?

Ils sont interrompus par le téléphone de Milluki.

Milluki Zoldyck : Allô ? Oui, Maman. Vraiment ? Très bien.

Il raccroche puis se tourne vers Killullu, je sens que ça va être intéressant...

Milluki Zoldyck : Maman m'informe que tes amis sont presque au niveau de l'intendance. Qu'est-ce que t'en penses, Killu, un coup de fil à Maman et ils seront tous...

CLING

Ah bah il était enfin temps qu'il se bouge ! Il vient d'arracher une de ses chaînes du mur et il a un regard d'assassin.

Killua Zoldyck : Milluki... Touche à un seul de leurs cheveux... et je te tue...

C'est mimi, il défend ses potes !

Pdv Orihime

Femme : Je ne me suis pas présentée. Je suis Kikyo, la mère de Killua. Et voici mon fils, Kalluto.

C'EST UN GARÇON !?

Gon Freecss : Pourquoi Killua ne peut pas nous voir ?

Kikyo Zoldyck : Il est en isolement.

Leolio : En isolement ?

Kikyo Zoldyck : Killua nous a poignardés, son frère et moi, avant de s'enfuir de la maison. Il est revenu parce-qu'il regrettait son geste.

Mensonge... C'est Illumi qui l'a obligé... Il ne regrette rien et n'avait absolument pas envie de revenir ici... J'ouvre la bouche mais Kurapika me fait signe de me taire.

Kurapika : Killua nous l'a déjà expliqué.

Kikyo Zoldyck : Il est en isolement de sa propre volonté, nous ignorons quand il en sortira.

Orihime : Et Haria... ? Est-ce qu'on peut voir Haria... ?

Kikyo Zoldyck : Ma fille doit être avec Killua ou Illumi en ce moment, elle a toujours été très proche d'eux.

En entendant ça, Kalluto a l'air de se renfermer. C'est infime, mais j'ai réussi à le voir...

Pdv Haria Katsura

???? : J'entre. Milluki, arrête-toi.

Haria Katsura : Papi Zéno !

Zéno Zoldyck : Bonjour, Haria.

Milluki Zoldyck : Mais, grand-père, il ne regrette rien !

Zéno Zoldyck : Tant pis. Tu peux y aller, Killu.

Killua Zoldyck : Ok.

Il retire toutes ses chaînes une à une, pas trop tôt, je vais enfin pouvoir partir. Je le confie à Orihime et Gon, puis je rejoins Hisoka.

Killua Zoldyck : Ça fait mal. Grand frère, je ne regrette absolument rien, mais je n'aurai pas dû le faire, c'est pour ça que je t'ai laissé me frapper.

Milluki Zoldyck : Espèce de petit...

Zéno Zoldyck : Killua, Silva veut te voir.

Killua Zoldyck : Papa ? Ok.

Haria Katsura : Je viens avec toi. Salut, Papi ! Salut, Milluki ! Rêve pas trop de mon corps parfait !

Milluki Zoldyck : T'es ma sœur, espèce de tarée !

Pour moi, les seuls véritables membres de ma famille dans cette famille de tarés, c'est Illumi, Killua, Alluka et Zéno. J'aime bien Silva, je te supporte toi, mais crois-pas que tu fais vraiment parti de ma famille... Mais ma véritable famille, j'en retrouverai des membres dans quelques mois...

Pdv Orihime

Kikyo Zoldyck : Non, père ! Ne faites pas ça, il vient à peine de rentrer !

Pourquoi elle est devenue hystérique, d'un coup ?

Kikyo Zoldyck : Veuillez m'excuser, j'ai une affaire urgente à régler.

Orihime : S'il-vous-plaît ! Dites à Killua que nous serons en ville encore un moment !

Kikyo Zoldyck : Entendu, je lui dirai, au revoir.

Elle se barre mais Kalluto reste et nous fixe, il veut savoir un truc ?

Kalluto Zoldyck : Qui êtes-vous, pour mon frère et ma sœur ?

Orihime : Leurs amis.

Kalluto Zoldyck : Qu'est-ce que vous avez pour qu'ils vous apprécient autant... que moi je n'ai pas fait... ?

Orihime : Kalluto...

Son odeur me dit quelque chose... Je crois l'avoir senti dans mon sommeil... Mon sommeil ?

Orihime : Est-ce que c'est toi qui es resté avec m... ?

Kikyo Zoldyck : Kalluto, qu'est-ce que tu fais !? Viens ici tout de suite !

Kalluto Zoldyck : J'arrive, mère.

Il me regarde en hochant la tête de haut en bas puis rejoint sa mère. C'était donc lui qui me surveillais quand j'ai été assommée par Kanaria ?

Pdv Haria Katsura

Killua Zoldyck : Haria ? A quoi tu penses ?

Haria Katsura : Hein ? Oh, à rien.

Killua Zoldyck : A ton mec ?

Haria Katsura : J'ai pas de mec, fils de perruche !

Killua Zoldyck : Hisoka ?

Haria Katsura : C'est mon meilleur pote, rien de plus. Et puis, même s'il y a un gars que j'aime bien, lui, il n'a pas l'air de s'intéresser à moi. Mais bon, on a quand même une relation assez spéciale que je compte bien faire évoluer !

Killua Zoldyck : Bonne chance, alors.

Haria Katsura : Et toi, bonne chance avec Gon et Orihime.

Killua Zoldyck : C'est juste mes amis, ne t'imagines rien !

Haria Katsura : Mouais, ok.

Pdv Orihime

Orihime : J'imagine qu'on est tous d'accord pour dire qu'elle se fout de nous. Si Killua ne peut pas nous voir, c'est parce-que sa famille l'en empêche, et ça explique pourquoi Haria reste avec lui, pour ne pas le laisser seul.

Leolio : Plutôt que de partir, je pense qu'il faut les suivre.

Gon Freecss : Il y a un problème. Si on les suit, ils feront porter la responsabilité à Kanaria.

Kanaria : Je vais... vous conduire à l'intendance... Là-bas, il y a... une ligne téléphonique directe avec la résidence... Avec un peu de chance, ce sera Zéno-sama qui décrochera...

Gon Freecss : C'est qui ?

Kanaria : Le grand-père de Killua-sama...

Shinihime : Sinon, je pense qu'il y aurait quelque chose à exploiter chez le petit Kalluto. Il y a clairement quelque chose entre lui, Killua et Haria. Kanaria, tu sais quelque chose ?

Kanaria : Je n'ai jamais rencontré Kalluto-sama en personne, mais je sais que Killua-sama a parfois du mal à le comprendre... Quant à Haria-sama, je suis désolée, mais je ne l'ai jamais entendue parler de lui.

Orihime : C'est pas grave. Mais Shinihime a raison, connaitre ces informations nous sera peut-être utile un jour.

Pdv Killua Zoldyck

Silva Zoldyck : Killua, tu te serais donc fait des amis ?

Killua Zoldyck : Oui...

Silva Zoldyck : Comment sont-ils ?

Killua Zoldyck : Bah... j'aime leur compagnie...

Silva Zoldyck : Comment s'est passé l'examen ?

Killua Zoldyck : C'était facile.

Silva Zoldyck : Je m'en doute. Ta sœur a pensé la même chose quand elle l'a passé.

Killua Zoldyck : Vraiment ?

Silva Zoldyck : Absolument. Killua, approche, je veux que tu me racontes tout.

Hein ?

Silva Zoldyck : Ce que tu as fait, qui tu as rencontré, ce que tu as ressenti, je veux tout savoir.

Papa...

Plus tard

Killua Zoldyck : Et après, Gon lui a dit qu'il n'abandonnerai pas même si on lui coupait les jambes ! Finalement, c'est Hanzo qui a abandonné. Après, c'est Orihime et Pokkuru qui ont combattu, ils n'étaient pas franchement doués tous les 2, mais de forces égales, donc impossible de deviner qui gagner...

Silva Zoldyck : Apparemment, tu as l'air d'apprécier Gon et Orihime. Killua, est-ce que tu veux voir tes amis ? Ne mens pas, dis-moi la vérité. Tu sais, je crois que nous n'avons jamais eu de véritable discussion père-fils avant. Mes parents m'ont élevé pour que je devienne un assassin, et j'ai fait la même chose avec toi.

Je rêve... ?

Silva Zoldyck : Sauf que tu n'es pas moi. Je ne l'ai jamais compris, malheureusement. Tu es mon fils, mais tu es toi. Alors, vis comme tu l'entends. Si tu t'en lasses un jour, alors notre porte sera toujours ouverte. Néanmoins, je doute que ça arrive, vu que tu ressembles énormément à Haria... Je te le redemande, est-ce que tu veux voir tes amis ?

Killua Zoldyck : Oui... Je veux les revoir...

Silva Zoldyck : Très bien, alors tu es libre. Je veux juste que tu me promettes quelque chose.

Il porte son pouce à sa bouche et l'ouvre, il veut faire un pacte de sang.

Silva Zoldyck : Jamais tu ne trahiras tes amis.

J'ouvre mon pouce aussi et colle ma blessure à la sienne.

Killua Zoldyck : Jamais.

Silva Zoldyck : Très bien. Alors bonne chance, mon fils.

Killua Zoldyck : Merci, Papa.

Je sors de la pièce et retrouve Haria juste derrière.

Haria Katsura : Tu peux partir, c'est bon ?

Killua Zoldyck : Oui, c'est bon. Tu viens avec moi ?

Haria Katsura : Tu déconnes, tu crois vraiment que je vais rester ici ?! Évidemment que je viens, idiot ! Allez, change-toi, et on y va !

Plus tard

C'est pas vrai, on était tranquillement en train de marcher pour sortir qu'on croise ma mère et Kalluto...

Kikyo Zoldyck : Killu, c'est trop tard, ils sont partis. Retourne dans ta cellule.

Killua Zoldyck : Hors de question, je m'en vais.

Haria Katsura : Tu n'as plus à l'enfermer comme ça, il n'est pas comme toi.

Kikyo Zoldyck : HARIA, RESPECTE TA MÈRE !

Haria Katsura : T'ES PAS MA MÈRE ! JE TE CONSIDÈRE PAS COMME TELLE ET TOI-MÊME TU NE LE PENSES PAS ! TU ME FAIS PASSER POUR TA FILLE QUAND ÇA T'ARRANGE ! LA FEMME QUI M'A MISE AU MONDE ET M'A PROBABLEMENT ABANDONNÉE EST POUR MOI PLUS MA MÈRE QUE TU NE LE SERAS JAMAIS !

Kalluto Zoldyck : Haria nee-sama, mère voulait...

Haria Katsura : Et toi... On ne sait jamais ce que tu penses, tout le temps accroché aux jupes de ta génitrice, juste un chouchou de plus... Et ne m'appelle pas comme si j'étais ta sœur, tu n'es pas mon frère. Killua, on part !

Kikyo Zoldyck : KILLUA !

Killua Zoldyck : Hors de ma vue.

C'est terminé, je ne serai plus jamais sous ton emprise ou celle d'Illumi. Killua l'assassin n'existe plus, désormais je suis Killua l'ami de quelqu'un, Killua l'enfant normal, et je n'abandonnerai ce titre et cette vie pour rien au monde.

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