Chapitre 40 : Disparue
Pdv Leolio
Kurapika : Comment ça elle a disparue ?! Explique-toi clairement !
Leolio : Elle n'est pas dans la salle-de-bain ?
Gon Freecss : J'ai déjà vérifié, elle n'est nul part dans la maison ! Ce matin, je me suis réveillé et elle n'était plus là ! J'ai fouillé toute la maison et je ne sais pas où elle peut être, son gilet est encore là !
Kurapika se précipite vers la porte d'entrée.
Kurapika : Verrouillée, comme hier soir ! A moins d'avoir les clés et une force suffisante pour pousser 100 kilos, personne n'est passé par-là !
Leolio : Et merde... Zébulo ! On a un problème !
Zébulo : Que se passe-t-il ?
Leolio : Orihime n'est plus dans la maison mais la porte est verrouillée, donc on ignore totalement si elle est sortie !
Le vieux garde fronce les sourcils et réfléchit.
Zébulo : Allons dans sa chambre, nous pourrons peut-être comprendre.
Nous suivons Gon jusque dans la chambre.
Leolio : Brr, fait toujours aussi froid dans votre chambre ?!
Gon Freecss : Non. Mais je pense que c'était à cause la fenêtre. Je l'ai refermée tout à l'heure, mais j'étais sûre qu'elle était fermée avant de dorm...
Il s'interrompt et une ampoule s'allume dans nos têtes. Personne n'est passé par la porte, mais quelqu'un est passé par la fenêtre.
Kurapika : Où sont rangées ses chaussures ?
Gon Freecss : Sous son lit...
Le blond jette un rapide coup d'œil puis secoue la tête.
Kurapika : Elles n'y sont plus, et sa mallette d'armes n'est plus là non plus. Par contre, le collier que je lui ai offert est toujours sur la table de chevet. Je pense... qu'Orihime est partie d'elle-même... La fenêtre ne peut s'ouvrir que de l'intérieur, ce qui explique pourquoi elle était encore ouverte. Et avec tous les éléments, je crois qu'elle est partie pour quelque chose qu'elle pensait dangereux mais qu'elle pourrait finir avant le réveil de tout le monde.
Leolio : Comment t'as tiré toutes ces conclusions ?!
Kurapika : Elle a prit ses armes, on peut donc penser qu'elle se sentait en danger. Si le collier est toujours ici, c'est parce-que garder un collier ou autre bijou sur soi est un bon moyen de se gêner dans une mission périlleuse, ce qui appuie sur l'argument précédent. Enfin, si je pense qu'elle croyait être de retour avant le matin, c'est parce-qu'il n'y a aucun mot, aucune nouvelle. On la connaît. Elle voudrait à tout prix éviter ce genre de réaction, donc elle nous aurait laissé quelque chose pour nous expliquer pourquoi elle n'est pas là, à la place de nous laisser en panique. Et vu qu'elle est partie pendant la nuit, on ne risquait pas de se faire du souci avant le matin.
C'est quoi cet esprit trop logique...
Zébulo : ... Je prends le collier, pour que Miké le flaire. Si elle n'est pas trop loin de la Porte de la Vérification, il pourra aller la chercher. J'appelle aussi Ciquento pour l'informer de la situation, vu que c'est lui qui s'occupe des portes en mon absence. Surtout, attendez que je revienne.
Il sort en vitesse et nous laisse dans le désarroi le plus total. Je console tant bien que mal Gon qui est en train de pleurer. Kurapika, lui, a l'air plongé dans une intense réflexion.
Leolio : Blondie, tu fais presque peur à réfléchir comme ça, c'est déprimant !
Kurapika : Je sais, mais j'essaye de trouver un motif à la fuite d'Orihime, mais je n'en trouve aucun ! Je ne vois pas pourquoi elle nous a faussé compagnie comme ça !
Gon Freecss : Elle a sûrement... une bonne raison...
Kurapika : J'ignore pourquoi, mais elle a été un peu bizarre avec moi aujourd'hui, vous pensez que c'est lié ?
Leolio : Si c'est à cause de ça, alors c'est totalement stupide et ça ne valait pas de disparition.
Kurapika : Mais pourquoi, alors ?!
Leolio : Pourquoi elle était bizarre ? Désolé, je lui ai promis de ne rien dire.
Kurapika : ... J'espère pour toi que ça n'avait rien à voir...
Zébulo : Désolé de vous avoir fait attendre, j'ai à peu près cerné où elle se trouvait grâce à Miké. Et je pense comprendre ce qu'elle voulait faire... Venez.
On suit le vieux garde sur quelques centaines de mètres puis il s'arrête.
Zébulo : On se sépare. Cherchez chacun de votre côté, mais toujours dans cette direction, c'est celle indiquée par Miké. Si on ne la retrouve pas dans 2 heures, on se retrouve ici.
Je sens qu'il nous cache quelque chose, mais je lui demanderai plus tard, retrouver Orihime passe avant !
Plus tard
Kurapika : Je l'ai trouvée !
Je cours en direction de Kurapika et le croise alors qu'il se rapprochait du point de rendez-vous, Orihime portée en princesse dans ses bras. Elle est inconsciente et il y a du sang sur sa tête.
Gon Freecss : Orihime !
Zébulo : C'est bon, vous l'avez trouvée ?
Gon Freecss : Elle était où ?!
Leolio : Laisse-moi l'examiner !
Kurapika : Suivez-moi.
Nous suivons le blond qui refuse catégoriquement de passer Orihime à quelqu'un d'autre et continue de la porter.
Kurapika : Juste ici, sous cet arbre.
Leolio : Dépose-la par terre, je vais l'examiner.
Il la pose délicatement par terre et Zébulo m'apporte un tissu, des bandages ainsi que de l'eau. Je nettoie le sang et arrive enfin à distinguer la plaie. Je l'observe quelques instants puis regarde l'arbre.
Leolio : C'est assez bizarre. Déjà, elle a des bosses, elle a été frappée 2 fois à la tête, mais pas extrêmement fort. Il y a aussi la coupure, mais elle a été causée par l'arbre. Je dirais qu'un coup l'a projetée sur l'arbre, qu'elle s'est coupée mais que c'est également ce qui l'a assommée. Par contre, je vois pas ce que c'est, ça.
Gon Freecss : On dirait une brûlure...
Leolio : Oui, mais elle ne ressemble à aucune brûlure que j'ai pu voir jusqu'à présent. Kurapika, est-ce que tu peux essayer de la replacer comme quand tu l'as trouvée ?
Kurapika : Je vais essayer...
Il fait de son mieux. Mouais, je commence à y voir clair.
Leolio : Elle a été projetée de là-bas, plutôt fort. Il y avait quelque chose de notable quand tu es arrivé ?
Kurapika : Il y avait du papier à côté d'elle...
Zébulo : Du papier ?
Kurapika : Oui, un confetti de papier à côté d'elle. Par contre, il y a dû y avoir un coup de vent parce-que je ne le vois plus.
Leolio : Je vérifie un truc et on peut partir.
Je regarde attentivement l'arbre et le sol et me rend compte de quelque chose.
Leolio : Gon, viens ici.
Gon Freecss : Qu'est-ce qu'il y a ?
Leolio : Mets-toi à genoux ici. Non, plus à gauche. Ouais, c'est bien ce que je pensais. Il y avait un enfant à genoux avec elle. Un peu plus petit que Gon.
Kurapika : Un enfant ? Je n'ai vu personne.
Pdv ????
Ils sont très observateurs. Je n'en reviens pas qu'ils soient encore là depuis tout ce temps, uniquement pour sauver Killua nii-sama. Heureusement que j'ai ordonné au papier de partir avant qu'ils ne reviennent, ils auraient pu se douter de quelque chose. Si elle l'avait appris, Mère serait mécontente, mais j'avais envie de voir le potentiel de cette Orihime, si importante pour mon frère et ma sœur. Elle est faible, mais une partie d'elle est forte, elle est extrêmement intrigante. Je n'en reviens pas d'avoir passé une bonne partie de la nuit à la veiller. Il ne vaut mieux pas que je traine.
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