Chapitre 24 : Piégés dans la grotte
Pdv Leolio
Elle était donc là, Gon avait raison ! Mais ça n'explique pas l'absence de pièges.
Ponzu : Je t'arrête tout de suite, il est inutile que nous nous battions ici.
Leolio : Pour moi, si ! Tu l'as très bien dit toi-même, tu es ma cible !
Ponzu : Très bien, admettons, par hypothèse parce-que c'est impossible, que tu gagnes, tu ne pourras pas sortir d'ici.
Leolio : Pourquoi ?! Qu'est-ce que ça veut dire ?!
Pdv Orihime
Gon Freecss : Il prend du temps, je me demande s'il va bien...
Kurapika : Les 30 minutes sont bientôt écoulées...
Leolio : Orihime ! Gon ! Kurapika ! Ne rentrez surtout pas !
Orihime : Pourquoi !? Qu'est-ce qu'il se passe !? Leolio ?! Leolio !
Kurapika : On y va !
Orihime : Hein ?! Mais il vient de nous dire que nous ne devons pas entrer !
Gon Freecss : Mais il est en danger !
Orihime : S'il nous dit de ne pas venir, c'est qu'il y a une raison !
Kurapika : Il était seul, nous sommes 3 !
Je n'ai pas le temps de protester une nouvelle fois qu'il m'attrape le poignet et me tire à sa suite. Leolio, accroche-toi ! Nous ne prenons même pas la peine d'être discrets et avançons sans précautions. Il y a de la lumière ! Nous arrivons dans une sorte de salle, où se trouvent plusieurs personnes.
Gon Freecss : Leolio !
Il est étendu par terre et il est couvert de morsures de serpents ! Certains sont découpés en morceaux, à côté de lui, mais il y en a si peu pour autant de morsures... S'ils sont venimeux, il va... !
Gon Freecss : Je reconnais ces serpents ! C'est un genre de vipère, pas extrêmement venimeux de base, mais Leolio a été mordu trop de fois, il faut absolument le soigner !
Gon commence à aspirer le venin d'une morsure pendant que j'examine notre environnement. Ponzu est bien là, mais aussi Barbon ! Ça explique la présence de ces serpents.
Leolio : Gon... Arrête... Si tu as une carie... ou une plaie à la bouche... tu pourrais infecter mes plaies... ou te faire empoisonner...
Gon Freecss : Aucun souci, regarde !
Il a de la chance, cet enfant, je me brosse les dents avec plus d'application que lui et c'est quand même lui qui a un sourire digne d'une pub de dentifrice.
Kurapika : Leolio, est-ce que tu as un médicament ?
Leolio : Si j'en avais un... il serait pour vous...
Qu'est-ce qu'il essaye de dire ? Hein ?
Orihime : Leolio !
Il s'est évanoui !
Kurapika : On va s'occuper de stopper le saignement en 1er lieu, il devra après voir un médecin de toute urgence !
Plus tard
Toutes les plaies sont couvertes par des bandages, mais Leolio n'a toujours pas reprit connaissance et il a l'air fiévreux, le poison ravage son corps. Kurapika et Gon le soutienne par les bras, mais nous ne pourrons pas nous déplacer suffisamment vite...
Ponzu : Je resterai ici, si j'étais vous.
Kurapika : Pourquoi ?
Ponzu : On ne peut pas ressortir d'ici sans se faire attaquer par les serpents, c'est le piège de Barbon.
Un chuintement confirme ses dires, un tas de serpents barre la sortie, nous sommes totalement coincés !
Kurapika : Barbon ! Si tu veux nos badges, on te les donnera, mais laisse-nous sortir !
Ponzu : C'est inutile... Il est mort...
Orihime : Mort ?!
Ponzu : Oui, je l'ai tué... Me demandez pas comment, secret.
Qu'est-ce qu'on s'en tape de comment elle a fait, Leolio va crever !
Kurapika : Orihime, Gon, occupez-vous de Leolio.
Gon Freecss : Qu'est-ce que tu vas faire ?
Pdv Kurapika
Je ne réponds rien et avance vers le corps de Barbon. Je vais le fouiller, je suis sûr qu'il a un antidote...
Orihime : Attention !
Pdv Orihime
Je lui enserre la taille et le tire en arrière juste à temps. Le corps de Barbon se couvre petit à petit des serpents qui sont tombés du plafond, qui ont failli tomber sur Kurapika.
Kurapika : Merci...
Ponzu : Vous perdez votre temps, ces serpents ont été dressés pour attaquer si on essaye de fouiller Barbon ou de quitter la grotte.
Kurapika : Tu as combattu le poison par le poison. Vu les blessures qu'il a sur les mains, il a été attaqué par des abeilles tueuses, la mort a sûrement été causée par un choc anaphylactique.
Gon Freecss : Un choc anaphylactique ?
Kurapika : Après une piqure d'abeille, le corps humain produit des anticorps qui luttent contre le poison. Cependant, si un humain déjà porteur de ces anticorps est piqué une nouvelle fois, il développe une réaction allergique pouvant être extrêmement violente, au point de pouvoir entraîner la mort, c'est le choc anaphylactique.
Ponzu : Bien deviné, j'ai effectivement utilisé des abeilles. Barbon était ma cible. Je l'ai suivi jusqu'à cette grotte, j'ai répandu du gaz soporifique et je suis rentrée. Quand je suis arrivée ici, il dormait, et j'ai essayé de lui prendre son badge, mais les serpents m'ont attaquée, j'ai évité les morsures de justesse. Ils étaient cachés au fond des fissures de la roche, c'est pour ça que mon gaz n'a pas eu d'effet. Malheureusement, mon attaque s'est déclenchée seule.
Elle porte un doigt à son chapeau et le tapote doucement... Des abeilles en sortent ! Ce machin servait à les abriter !?
Ponzu : Lorsque je crie ou que je m'évanouis, elles sortent et attaquent toutes les personnes à proximité. Je ne pouvais pas savoir qu'il avait déjà été piqué, et je ne pouvais pas l'aider à cause de ses serpents. Au final, c'est son propre piège qui a fini par causer sa perte. Vous pouvez revenir, mes petites abeilles.
Elles lui obéissent au doigt et à l'œil ! C'est formidable !
Ponzu : Celui qui nous retient ici est mort et son piège ne se désactive pas, c'est impossible de s'en sortir. J'ai laissé tomber, je vais attendre que le comité d'examen vienne me sortir de là.
Kurapika : Le comité d'examen va nous aider ?
Ponzu : Tu ne savais pas ? Nos badges sont équipés d'un système de géolocalisation, le comité d'examen s'en servira pour retrouver les candidats qui manquent à l'appel. Évidemment, il ne faut pas égarer ou se faire voler son badge. Il ne reste plus qu'à attendre les secours, heureusement qu'il reste moins d'une journée.
Kurapika : C'est impossible, l'état de Leolio empire, il faut absolument qu'il voit un médecin.
Ponzu : Les examinateurs ne viendront pas avant la fin de l'épreuve, il faut espérer qu'il survive jusque là. En plus, je l'avais prévenu, et il ne m'a pas écoutée...
Leolio...
Gon Freecss : Il a un antidote sur lui.
Orihime : Hein ?
Gon Freecss : Il travaille avec des serpents, il a forcément un antidote sur lui.
Kurapika : Tu veux le fouiller ? Au risque de te faire mordre ?
Orihime : Laisse-moi faire, tu as besoin de rester en forme pour la suite de l'examen !
Gon Freecss : Oui, mais s'il a un antidote, c'est toi qui devra nous l'administrer à moi et à Leolio, vu que tu sais faire des piqures.
Orihime : Gon, ne me prends pas pour ce que je ne suis pas ! Je suis loin d'être une experte des injections ! Et quand bien même je m'en occuperai, il n'y a aucun truc qui me permettrait de stériliser l'aiguille !
Gon Freecss : Nous n'avons plus le choix.
Kurapika : L'antidote ne peut pas se boire ?
Orihime : Non, pas pour les serpents, il est administré en injection sous-cutanée...
Gon Freecss : Aie confiance en toi ! Je vais chercher l'antidote !
Il s'avance vers le corps et commence à le fouiller. Les serpents se jettent sur lui et finissent par le recouvrir entièrement.
Gon Freecss : Là ! Attrapez !
Il nous lance un flacon et 2 seringues, que Kurapika rattrape au vol.
Kurapika : Vite !
Orihime : Je... Je vais faire ce que je peux !
Je lui prends le flacon et une seringue des mains. Je dois faire comme j'ai appris en cours... Combien de millilitres pour une personne... ? Mes mains tremblent pendant que je remplis la 1ère seringue, puis quand je donne une pichenette dessus pour faire remonter les bulles. Je presse un peu le piston pour faire sortir l'air et m'arrête en voyant perler une goutte de liquide, c'est prêt. Je prends l'intérieur du bras de Leolio, perce la peau et injecte la totalité du contenant. Je pose la seringue et prépare la 2e pour Gon.
Kurapika : Impressionnant... J'ignorais que tu savais faire ça...
Orihime : Sur notre île un peu "sauvage", c'est bien de savoir quoi faire au bon moment. Les gestes de secours sont appris dans les écoles primaires. Les vaccins, les piqures et les autres choses plus poussées s'apprennent plutôt à la maison ou en observant les autres. Voilà, j'ai fini.
Heureusement que mes mains ont arrêté de trembler et de me ralentir pendant que je préparais la 2e aiguille, Gon a été mordu à la paupière, il aurait pu perdre son œil. Leolio est toujours inconscient, mais il ne tremble plus et sa respiration est paisible, il est tiré d'affaire. Quant à Gon, il se relève quelques secondes après que je lui ai administré l'antidote.
Gon Freecss : Dis, Ponzu, il te reste du gaz soporifique ?
Ponzu : Oui, mais pourq... ?
Gon Freecss : Tu me l'échanges contre ça ?
Ponzu : Hein !? Le badge de Barbon !?
Orihime : Tu lui as pris en le fouillant ?!
Ponzu : Je veux bien, mais qu'est-ce que tu comptes faire ?
Gon Freecss : Je vais l'utiliser sur les serpents pour qu'on puisse sortir d'ici.
Ponzu : C'est sûr qu'il aura de l'effet ici, il envahira toute la grotte en 5 minutes, mais il nous endormira aussi, nous ne pourrons jamais retenir notre respiration tout ce temps !
Gon Freecss : 9 minutes 44 secondes. C'est mon record d'apnée. Je vous ferai tous sortir d'ici en vous portant.
Ponzu : J'ai du mal à y croire, au moins que tu me sortes moi d'ici...
Orihime : Gon est la vérité incarnée, tu peux lui faire confiance. En plus, c'est ta seule chance de sortir d'ici.
Ponzu : Très bien... Je vous fais confiance...
Orihime : Je te promets que tu ne le regretteras pas.
Ponzu sort un truc qui ressemble à une bouteille de la sacoche qui se trouvait à ses côtés. Elle dévisse le bouchon, mais stoppe ses mouvements juste avant de l'enlever.
Ponzu : C'est prêt.
Gon Freecss : Tu peux y aller à mon signal.
Ponzu : Je vous conseille de vous allonger ou, en tout cas, de vous mettre dans une position où vous ne risquez pas de vous faire mal.
Je m'allonge immédiatement et scrute le plafond. J'espère que des serpents ne vont pas me tomber dessus, non merci. Gon prend une énorme inspiration, lève le pouce, Ponzu tourne une dernière fois le bouchon, et le gaz envahit la pseudo-pièce à une vitesse fulgurante. La fille au chapeau jaune est la 1ère à tomber, suivie de près par Kurapika. Je vois les yeux du blond devenir vitreux, son visage se détendre totalement pendant qu'il chute. Je n'aime pas voir ça... Pourquoi ça me fait penser à la mort... ? J'essaye de tendre ma main vers lui, mais le gaz fait son effet trop vite...
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