Chapitre 3 : Partie 1

Aaron :
- Mademoiselle Briann ? Mes parents m'envoie pour vous prévenir que le dîner est servi. Annonce-t-il avant de fermer la porte.

Linda se lève difficilement et chausse ses talons avant de rejoindre la petite famille dans la salle à manger.

Shirley :
- Ah Linda ! Bien réveillée ? Le matelas est confortable ?

Linda :
- Oui oui, ne vous inquiétez pas, tout est parfait.

Shirley :
- Passons à table. Chéri ? Peux-tu dire le bénécité ?

Jacob :
- Bien-sûr. Seigneur nous remettons entre tes mains le repas de ce soir. Béni les mains de ma femme, car c'est elle qui a préparé, béni nous par la même occasion, car nous allons le deguster et faites que ce dîner ne apporte aucune maladie ni effet de mal-être. Nous t'avons ainsi prié, Amen.

Shirley, Aaron, Alexa, Linda :
- Amen.

Tout le monde s'assied, chacun à sa place de tout à l'heure. La maitresse de maison présente son repas du "homard accompagné de ses légumes et d'un fumet de poisson".

Après, comme à son habitude, elle sert tout le monde et ils mangent en silence.

Jacob jette des regards à Linda, qui ne prend même pas la peine de le voir. Elle mange la tête baissée, les yeux rivés sur son morceau d'homard.

La jeune femme ressent le besoin de partir de cette maison, où elle n'est pas du tout la bienvenue. Elle  tient à avoir une discussion très sérieuse à celui qui le Chef de famille.

Ils finissent le plat principal puis Shirley leur ramène un saladier rempli de salade de fruit.

Shirley :
- Elle est composée de pêche, mangue, kiwi et banane. Bon appétit !

Ensuite, elle distribue, à chacun, un ramequin rempli.

Le dessert fini, Linda et Jacob quittent la salle à manger pour se rendre au salon, pendant que les enfants restent aider leur mère.

Ils s'asseyent sur le grand canapé côte à côte.

Jacob :
- Dis-moi Linda, j'ai l'impression que tu es malaisé ce soir... Murmure-t-il dans son oreille.

Linda :
- Je me sens tellement coupable... Je... J'admire ta femme, d'après ce qu'elle ma raconté, elle n'a jamais baissé les bras. Elle, qui a élevé vos enfants d'une main de maître, presque seule. Imaginerais-tu votre séparation, si elle apprenait tout ce que tu trafiques derrière son dos ? Imaginerais-tu la peine que tu causerais à tes enfants ? Désolé, mais je ne peux plus continuer comme ça. Renvoie-moi chez moi ou au manoir, juste loin d'ici et de ta famille, s'il te plait.

Monsieur Douglas la regarde d'un air peiné. Il se demande si il ne ferait pas mieux de lui rendre sa liberté, mais le problème c'est qu'il a peur de s'être trop attaché à ce petit bout de femme.

Jusqu'à présent, il s'était habitué au faite qu'elle était sa propriété, il ne imagine pas avec un autre homme que lui.

Jacob :
- OK, je te prépare mon jet pour demain et tu rentreras au manoir. Un chauffeur viendra te chercher, ici, à 10h00.

La jeune femme, qui avais la tête baissé, la relève et affiche un sourire de soulagement à Jacob.

Linda :
- J'espère que tu n'offenseras pas cette femme merveilleuse qui te sert d'épouse et que tu la rendra encore plus heureuse.

Jacob :
- Je ne pourrais pas.

La jeune femme change de visage.

Linda :
- Et pourquoi ?!

Jacob :
- Tout simplement parce que je ne l'aime pas. Je me suis marié avec elle parce qu'elle est issue d'une très bonne famille et réputée. Là-bas on apprend au femme à être soumise à l'autorité du mari. Elles savent toutes bien cuisiner, faire le ménage, et caetera...

Linda :
- Excuse moi de te dire ça Jacob mais tu me dégoute ! Comment peux-tu te jouer d'elle à ce point ?! Tu ne lui est même pas reconnaissant ! Tu ne la mérite pas !  Gronde-t-elle avant de se lever. Si vous me chercher je suis dans ma chambre.

Shirley en entendant les cris, s'était précipité au séjour, et malheureusement, elle avait tout entendu.

Elle sort de sa cachette et fait face à son mari.

Shirley :
- Alors c'est ça que tu pensais de moi pendant toutes ces années... Commence-t-elle les larmes aux yeux.

Jacob :
- Shirley tais-toi...

Linda n'est pas vraiment parti dans sa chambre, elle s'est enfermé dans les toilettes, qui sont adjacentes au salon.

Shirley :
- Je t'ai absolument tout donné !

Jacob :
- Shirley ? Je t'ai demandé de te taire.

Shirley :
- Toutes les fois où tu me disais que j'étais la plus précieuse à tes yeux...

Jacob :
- Et alors ? Qu'est-ce que tu vas faire ? Demander le divorce ? Tu serais la risée de ta famille si tu faisait ça !

Les enfants regardent la scène complètement sous le choque.

Shirley :
- Jacob ! De simples excuses m'aurait suffit, mais puisque tu le prends comme ça, je vais demander le divorce ! Tu crois que je ne suis pas au courant de tes adultères à répétition et que tu as couché avec ta nouvelle supposée "secrétaire" dans ton bureau ? Je sais absolument tout Jacob et crois-moi, lorsque je raconterai tout ça à mes parents, je serai lavée de tous péchés !

Ensuite, elle s'empresse de demander à ses enfants d'aller préparer leurs affaires et elle se dirige à son tour vers la suite parental.

Linda comprend alors que Shirley savais pour toutes les fois où son mari l'a trompé et qu'elle a préféré souffrir en silence plutôt que de se confronter à lui.

Se qui augmente puissance 10, son estime pour elle. Elle sort enfin des WC, repart au salon et découvre un Jacob soucieux.

Linda :
- Tu devrais peut-être la retenir.

Il lève les yeux vers la jeune femme.

Jacob :
- Elle ne partira pas.

Linda :
- Qu'est-ce qui te dit qu'elle n'en aura pas le courage ?

Jacob :
- Je vais lui mettre des bâtons dans les roues.

Linda reprend place à côté de lui.

Linda :
- Laisse là partir. Elle me fait beaucoup de peine et de toute façon,  c'est pas comme si tu en avais besoin. Dit-elle en passant sa main sur son entrejambe.

La pauvre essaie tant bien que mal de rendre sa liberté à Shirley. Elle aussi est prise en captivité, mais pour elle, ça viens juste de commencer.

Linda :
- Tu m'as moi à présent ! Toute entière ! T'en aura d'autre des enfants... Le console-elle en se rapprochant dangereusement de ses lèvres.

Elle finit par y poser ses lèvres. C'est un baiser lent et appliqué et leurs langues se rejoignent doucement.

Le Chef de famille ne peut s'empêcher d'empoigner les hanches de Linda et d'approfondir le baiser. La jeune femme le repousse.

Linda :
- Dois-je te rappeller que nous ne sommes pas tout seul ? 

Jacob :
- Aller, viens. Ils sont tous affairés à faire leurs bagages. Gronde-t-il agacé par la réticence de Linda.

Linda refuse et tente de se lever. Il l'attrape par le bras et la refait asseoir.

Jacob :
- Tu comptais aller où comme ça ?

La jeune femme ne répond pas et se contente de fixer le blanc de ses yeux. L'homme perd patience et commence à lui retirer sa robe.

Linda :
- Jacob non ! Arrête ! Pas ici. Où tu veux, mais pas ici. Un des enfants pourrais nous surprendre. Le reprimande-t-elle d'un ton sec.

Jacob :
- D'accord. Allons dans ta chambre.

Il se lève et lui tend la main, elle la saisit puis suit Jacob. Arrivé à la chambre, il la pousse sur le lit.

Ils se déshabille et se retrouve au milieu du lit. Ils s'embrassent et se caressent pendant de longues minutes.

Jacob fini par se positionner entre les jambes de la demoiselle et entreprend de longs vas-et-viens.

Linda se cramponne à son cou et ne quitte plus ses lèvres. Soudain la porte s'ouvre.

Les deux amants se détache et regardent en direction de la porte.

Aaron :
- Mère avait raison ! Je vous déteste Père.

Ensuite, il claque la porte, les laissant pantois. Jacob se lève et remet rapidement son pantalon.

Jacob :
- T'as vu ? Ça revenais au même de rester au salon ! Dit-il avant de quitter la pièce pour rattraper son fils.

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Merci de continuer à lire mon histoire. J'espère que ce début de chapitre vous aura plus.

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