36 - Let's the fun begin.

Previously on shut up Love

-Dylan a cassé avec son ex Alex, un peu trop envahissante.

-Love & son meilleur ami Dylan ont depuis découvert une soudaine passions entre eux.

-Malheureusement Love n'a pas vraiment réussis à l'avouer à Alex, ni à Valentine sa meilleure amie

- Alors que Love voulait tout raconter à Valentine, car les choses se passaient de mieux en mieux avec Dylan, Thomas, un français, le premier amour de Love a débarqué à Los Angeles.

- Dylan n'a pas très bien pris le fait que Love traine avec Thomas, car d'après son intuition, Thomas n'avait pas pour but d'être qu'ami avec Love...

- Mais Love n'était pas d'accord. Elle considérait qu'elle pouvait juste être amie avec Thomas sans problème. Ce qui a crée un petit froid entre les meilleur amis.

-Quelques semaines après, Thomas a essayé d'embrasser Love. Love l'a bien entendu rejeté. Cependant, croyant que Dylan n'en avait plus rien à faire d'elle, elle est allée embrasser Thomas pour se convaincre que peut-être... Elle pouvait ressentir quelque chose pour lui et oublier Dylan.

-Que neni. Elle n'a pas du tout apprécié leur baiser, et ce qu'elle ne savait pas c'était qu'à ce moment Dylan venait lui parler pour discuter un peu d'eux, car Love lui manquait.

-Malheureusement ce baiser n'a pas du tout plu à Dylan, qui tentait d'avoir un peu confiance en Love. Il l'a un peu torturée, puis l'a laissée toute pantelante en lui reprochant d'agir un peu trop comme une gamine, et de faire n'importe quoi.

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Les sentiments ça craint.

J'ai toujours rêvé d'en ressentir pour quelqu'un, que quelqu'un éprouve des sentiments pour moi. Mais en fin de compte : quelle déception  !

Ca fait juste mal.

Je me demande même comment est-ce possible d'être encore en vie après les mots si durs de Dylan. Sincèrement, hier il m'a enterrée six pieds sous terre.

Il doit être seize heures mais je n'ai pas mis un pied en dehors de ma chambre aujourd'hui. Ma mère a pourtant insisté plusieurs fois, elle a cherché à comprendre ce que j'avais. Mais je n'ai pas sorti un mot. Comment expliquer à sa propre mère qu'on est une véritable sous merde en amour?

Je ne sais pas qui peut se mettre dans une position plus inconfortable que la mienne.

Je souffle pour la é-nième fois et je ressers mon doudou contre ma poitrine. Pourquoi cette douleur ne disparaît pas bordel !!!

Je ne suis quand même pas si piquée par Dylan quand même?

Je sursaute quand mon téléphone portable sonne. Je me retourne avec le moins d'enthousiasme que possible.

Eh bordel.

C'est Thomas.

J'oubliais presque à quel point j'ai aussi merdé du côté de son côté. Je l'ai embrassé alors que je ne ressens rien pour lui !  J'ai été naïve de penser que je pourrais retrouver les sentiments passés. C'est bien pourquoi il y a le mot "passé" dans ma dernière phrase. J'aurais dû le comprendre plus tôt.

Je suis la pire des connasses. Je grogne et je laisse sonner.

Je ne suis pas prête à affronter la réalité pour le moment. Il faut que je trouve les mots justes, les mots adéquats. Et que je comprenne ce que mon cerveau a essayé de bidouiller hier !!

Heureusement mon téléphone cesse de vibrer à un moment et je peux souffler.

Malheureusement, ce moment de répit est court: il sonne de nouveau.

Je grogne encore une fois. Est-ce que je peux me morfondre en paix???

En revanche, vu mon comportement d'hier je ne suis pas en mesure de manquer plus de respect à Thomas.  Je décroche donc, la boule au ventre.

— Hello Thomas, fais-je d'une bien faible voix.

— Love? T'es chez toi? demande t-il comme s'il semblait pressé.

J'ai l'impression qu'il est volant, car j'entends un peu de vent au travers du téléphone.

— Euh .. Oui.. Pour..

— Ok, j'arrive dans dix minutes, ça te va ? m'interrompt-il

Dans dix minutes????

— Euh...

— Quoi t'as oublié? renchérit-il.

Oh bordel.

J'avais complètement oublié que l'on avait prévu de se voir aujourd'hui. On devait aller surfer. Sauf que je n'ai aucune envie d'aller surfer maintenant !!! Et encore moins de le voir.

— Thomas, on peut...

— Allez à dans dix minutes, m'annonce t-il.

Et il raccroche.

Fait chier.

Fait chier.

Fait chier.

Je ne peux clairement pas le recevoir comme ça. Il ne comprendra pas pourquoi j'ai l'air si démoralisé alors que l'on s'est embrassé hier.

Je perds un temps considérable à me cogner la tête contre mon oreiller.

Mais je me relève quand même, histoire de me débarbouiller au moins le visage. J'ouvre mes fenêtres pour aérer la pièce.

Ma mère semble surprise de me voir sortir de ma chambre pour accéder à la salle de bain, mais elle ne dit rien pour autant, elle m'observe.

— Eh bah dit donc, quelqu'un semble de mauvais humeur, rigole mon frère en débarquant dans la salle d'eau.

Je le dévisage de toute ma noirceur matinale.

Je finis de me brosser les dents et je le pousse légèrement en fuyant la salle de bain.

— Wow, c'est ta frustration sexuelle de toutes ces années qui ressort aujourd'hui? continue t-il en riant.

— Va te faire foutre, m'exclamé-je en fermant ma porte avec force.

J'aimerais bien rire de ma situation avec lui, mais vous voyez je ne suis pas d'humeur aujourd'hui. Parce qu'il a en quelque sorte raison.

J'entends Thomas se garer au loin, alors je prends la décision de l'attendre à l'extérieur. Ma mère me regarde d'un air concerné. Je crois qu'elle essaye de comprendre pourquoi je suis de si mauvaise humeur. Mais elle ne dit rien pour le moment. On est très proche. Elle sait que si je n'arrive pas à lui parler, c'est parce que je ne sais pas comment gérer, et j'ai besoin de temps.

Je souffle quand je vois Thomas s'approcher.

J'ai les chocottes. Parce que je ne sais pas quoi faire, ni quoi dire. Je n'ai pas envie de le blesser, mais je serais la pire personne d'être malhonnête.

— Hey, fait-il en s'approchant.

Et là, il a un réflexe qui me perturbe. Il s'avance, comme pour m'embrasser.

Et je panique. Je lui tends la main. Il semble surpris mais rigole pour finalement me serrer la patte.

— Tout va bien? T'as l'air stressée, fait-il doucement.

Je ne suis pas stressée. Je suis tétanisée !

Je tente de reprendre mon souffle mais je suis épuisée par ce stress.

Il me dévisage lentement dès lors. Mon pyjama ne reflète pas forcément mon envie de surfer. C'est le plus explicite que je peux lui offrir sans les paroles.

— Bah, t'es pas prête pour aller surfer?

— Je suis pas trop d'humeur à aller surfer au final, soupiré-je.

Il tente de discerner si tout va bien chez moi, mais je crois qu'il n'arrive pas à me comprendre pour le moment.

— Ok comme tu veux. J'avais ramené le goutter pour plus tard mais si tu veux on peut juste se poser tranquille sur la plage et goutter.

L'idée m'a l'air charmante. Charmante si seulement je pouvais être honnête avec lui.

Je me tords les doigts.

Est-ce que je dois vraiment tout lui dire? Ce n'est pas plus simple de ne rien dire?

— Euh... Thomas... On peut parler?

Cette fois, il comprend que quelque chose ne va vraiment pas, alors il m'observe inquiet.

— Euh, oui... C'est par rapport à hier?

Je hoche la tête.

Je remarque qu'il tourne sa tête vers le côté. Je suis à peu près sûre qu'il vient de croiser le regard ma mère qui nous épie depuis tout à l'heure.

Je fais donc un signe de la tête, pour lui faire comprendre que j'aimerais que l'on discute à l'abri des regards.

Putain, faire des connerie ça craint. Mais assumer ces conneries c'est encore pire.

***

— Je t'écoute, fait-il vraiment très inquiet.

Nous nous sommes installés dans sa voiture pour être plus au calme. Il n'arrête pas de gigoter sa jambe, il est visiblement aussi stressé que moi. 

Alors par où commencer?

Je prends une longue inspiration.

— Je n'aurais pas dû t'embrasser hier, commencé-je doucement.

— Ah.

Son regard se décompose mais je ressens quand même qu'il essaye de garder la face.

— Ecoute Thomas, je ne veux pas te blesser. T'es vraiment quelqu'un de bien...

Bravo Love, tu ne peux pas faire pire comme discours. " Ce n'est pas toi le problème, mais c'est moi". Du déjà vu !

— Je ne t'ai pas embrassé pour les bonnes raisons.

Il plisse légèrement les yeux sans trop comprendre.

— C'est à dire?

— J'étais sous le choc la première fois que tu m'as embrassée. Mais je n'aurais pas dû revenir. Enfin... Je voulais me convaincre qu'en t'embrassant je pouvais passer à autre chose...

Je ne précise pas ce que veut dire " cet autre chose" mais il comprend que je ne parle pas de lui.

— Mais, je ne peux pas. Et je suis désolée de t'avoir fait croire des choses uniquement par pur égoïsme.

Je n'ose même pas croiser son regard. Je ne veux pas savoir ce qu'il pense.

— Sympa, je suis une sorte de test en fait, rigole t-il presque nerveusement voire ironiquement.

— Non, je n'ai pas dit ça...

— Mhh.

Voyant qu'il ne dit rien je me retourne vers lui.

— T'en penses quoi?

Encore une fois il rit ironiquement. Et je n'aime pas trop ça.

— J'en sais rien. Tu veux que je te dise quoi? Ca va, on s'est juste embrassé, ça n'engage à rien après tout. Je vais m'en remettre. Mais bon t'aurais pu être honnête quoi. C'est très simple de merder et de s'excuser une fois que le mal est fait.

Oui bon. Dylan n'a fait que me le répéter hier. J'ai bien compris que je suis la pire des débiles.

Je soupire. Il ne rajoute rien et le silence commence à être très gênant. Alors comme pour sauver la discussion je poursuis  :

— Tu sais, je suis vraiment désolée... Mais on peut quand même rester amis si tu veux.

Il paraît tellement surpris, qu'il a un mouvement de recule et il rigole même.

— T'es sérieuse là?

— Quoi? fais-je perdue.

— Je crois que c'est finalement la pire phrase que t'aies pu sortir. Tu crois vraiment que j'ai envie que l'on soit amis?

Je l'observe encore une fois, perdue.

— Euh...

— Je t'adore hein Love. Mais tu me plais trop pour qu'on ne reste qu'amis. Ca va juste me faire du mal si on reste amis.

Ah.

Je soupire lourdement. Et un ami de moins à ma petite vie si pathétique.

J'ai du mal à comprendre. Je pourrais comprendre qu'il ne veuille pas que l'on soit amis s'il m'en voulait vraiment. Mais il n'a pas l'air de vraiment m'en vouloir. Il est juste super déçu.  Parce que je lui plais on ne peut pas être amis?

— Ok, je comprends...  soufflé-je.

Je dirais que c'était moins dur que ce que j'avais prévu. Je pensais qu'il s'énerverait et me traiterait de tous les noms, un peu comme Dylan. Mais rien de tout cela. J'aimerais bien pouvoir ressentir ce qu'il ressent toujours pour moi. Parce que c'est quelqu'un de bien. On s'entend bien. Et ce n'est pas quelqu'un qui veut faire de ma vie un enfer contrairement à Dylan.

On est juste plus amis, on ne se reverra pas. Ca me brise quand même le cœur. On a vécu de si belles choses que c'est dommage que ça s'arrête là aujourd'hui.

On se fait un calin, et je m'en vais de sa voiture. Comprenant que c'est une nouvelle histoire qui se referme. Et que je perds une personne de plus que j'aime.

****

—  Bon c'est bon, j'en ai marre, reprend-toi.

Je cligne des yeux face à cette remarque plutôt brusque de la part de Savannah.

J'ai le moral au plus bas. Ca va faire cinq jours que je ne suis pas sortie de ma chambre. Alors évidement, j'ai fait appel à la pire peste de l'université pour me ramasser à la petite cuillère. Elle n'a pas l'air d'accord pour que je me morfonde face à la situation en vue du ton qu'elle vient d'adopter.

Elle se relève de mon lit brusquement et frappe dans ses mains.

— Eh oh, c'est juste un mec ! Debout !

— Ce n'est pas juste un mec, soufflé-je. Et puis j'ai aussi fait du mal à Thomas.

— Il y a en à peu près quatre milliards de mecs sur terre alors on arrête pas de pleurer pour un ou deux mecs.

Je grogne sous mon oreiller. C'est facile à dire !!

Evidement, elle m'attrape l'oreiller des mains et elle m'assassine du regard.

—  Ce n'est pas ce coussin qui va atténuer ta colère chérie.

Je roule les yeux.

— Bon, souffle t-elle. Tu tiens vraiment à ce Dylan hein?

Je hoche la tête tout en boudant.

— Ok, alors ce n'est pas en pleurnichant chez toi que tu vas y changer quelque chose. Tu vas te battre pour lui maintenant.

Je fronce les sourcils et je croise les bras.

— Me battre ? demandé-je très perplexe.

Ma chère amie roule les yeux au ciel de nouveau.

—  Oui. Te battre, lui montrer qu'il t'appartient. Et le torturer en même temps.

Je pouffe presque de rire.

— Le torturer? Come on Savannah, tu as vu ce qu'il m'a balancée à la gueule?

—  C'est normal, il était en colère. Tu veux encore chercher à me contre dire ou je peux t'expliquer mon plan?

—  Ton plan? demandé-je vraiment intriguée.

—  Oui.

Je l'observe toujours si concernée. Elle soupire longuement tout en se relevant de son lit. Elle file dans mes placards, elle se met à tout déranger.

—  Euh Sav?

—  N'hésite pas à avoir des vêtements potables, s'agace t-elle.

—  Ils sont très bien mes vêtements, protesté-je.

—  Non ils sont horribles. Ah... Tiens...

Elle ressort quelques habits de mon placard avant de me les tendre.

—  Déjà, demain, tu t'habilles avec ça à l'université.

Je la dévisage de haut en bas me demandant s'il s'agit d'une blague ou non. Elle ne peut pas être sérieuse? Un crop top avec cette jupe ultra courte?

Je trouve qu'elle exagère. Oui, je ne m'habille pas comme elle au quotidien, mais je reste tout de même bien habillée en général. Et puis ça fait tellement cliché, on se croirait dans un bouquin ou sur la plateforme wattpad!

—  Tu veux que je m'habille comme une trainée? demandé-je  perplexe.

— Non, comme une bombe, souffle t-elle. D'ailleurs ta remarque est super sexiste. On est en 2021, les féministes te dégommeraient en deux secondes. Mais bon, t'as de la chance, je ne suis pas féministe.

Se rend t-elle compte que le féminisme c'est lutter pour l'égalité homme-femme? Quelles sont ses valeurs si elle n'est pas pour l'égalité homme-gemme?

Je m'apprête à rétorquer sur sa débilité mais elle rétorque.

— Aller debout  ! T'as jamais eu le cœur brisé avant? N'en fait pas tout un plat.

Non Savannah. Je n'ai jamais eu le cœur véritablement brisé puisque je n'ai jamais eu une relation qui a pu durer plus de deux jours !!!  

—  Et ça va changer quoi? Je ne suis pas sûre que Dylan se retourne vers moi uniquement parce que je mets une jupe courte, contesté-je.

— En effet. Il ne reviendra pas vers toi. Mais il se rincera bien l'œil, et il s'en mordra les doigts.

Je grimace. Je ne suis pas trop sûre de l'image qu'elle veut que je renvoie.

—  Voilà c'est ça, reprend t-elle tu vas jouer à le rendre fou. Ca ne sera que le début.  Tu as quelles occasions pour  te retrouver seule avec lui?

Je suis estomaquée face à son regard si vif. C'est comme si elle était née pour me conseiller sur ce genre de chose. Je réfléchis et je finis par soupirer.

— Aucune. On a rien qui ne nous force à être seuls.

Elle réfléchit un petit moment, ce qui me semble ne pas arriver souvent.

— Ok. Bon, ça je vais m'en charger alors.

— Comment ça, tu vas t'en charger? demandé-je méfiante.

—  T'inquiète. Mais bon en attendant comme je t'ai dit il va falloir que tu le rendes fou.

Je ne suis toujours pas rassurée par ce qu'elle est en train de me dire, mais je préfère ne pas rétorquer puisqu'elle a l'air si motivée.

Je l'observe deux secondes, toujours si estomaquée. Elle ne me laisse pas en placer une ! Ce n'est pas moi ça.

— Non c'est mort Sav. On ne fera pas ça.

Elle m'observe comme si j'étais folle.

—  Et pourquoi?

—  Parce que ça ne me ressemble pas, un point c'est tout. Il faut que je laisse de l'espace à Dylan.

—  Ca fait plus de deux semaines que tu lui donnes de l'espace. T'as vu un résultat peut-être?

Je l'ignore.

—  Bref. C'est mort, rétorqué-je.  Je verrai ce que le temps nous réserve.

Mon amie soupire durement en roulant ses yeux de la plus désagréable des façons.

—  Qu'est-ce que t'es débile parfois. 

****

J'ai tenté de faire résonner le calme un peu en moi. C'est vrai. Peut-être que c'est un signe pour que je passe à autre chose.

Sauf que, mon téléphone vibre et j'ai l'impression d'avoir un arrêt cardiaque.

" J'ai tout dit à Alex".

Je fixe mon téléphone portable depuis 5 minutes.

Mon cœur fait un sursaut à la réception de ce message. D'autant plus que je ne lis pas le nom du destinataire en premier lieu.

Je crois que c'est un message de Dylan. Mais non, c'est un message de Valentine.

Je suis un peu rassurée.

Mais en même temps terrorisée !!!

J'ai conscience que l'on est pas en bon terme avec Valentine en ce moment. Et je n'ai rien fait pour me rattraper non plus. Mais je ne vois pas en quoi cette histoire la concerne.

Je sais que je vais en prendre plein la gueule. Après Dylan, Thomas, Valentine, je vais prendre la foudre du grand méchant.

Je prends une lourde inspiration. Ma première réaction est de l'appeler. Je suis surprise qu'elle décroche.

—  Mais ça va? m'écrié-je. Ca ne te concerne pas.

—  Bonjour, déjà commence t-elle.

Je roule les yeux.

—  Merci de ne pas gueuler, reprend t-elle durement. Je pense qu'elle doit le savoir. Ca fait plus d'un mois qu'elle se tourne les pouces car elle veut savoir avec qui Dylan couche en ce moment.

Je prends de nouveau une longue inspiration.

— Mais ce n'était pas à toi de le faire ! La situation est en plus extrêmement compliquée en ce moment, et Dylan et moi c'est fini. Ca ne sert à rien de parler de quelque chose qui n'a pas de valeur. 

—   Ca n'a peut-être pas d'importance pour toi, mais pour elle si.

Je soupire longuement cette fois.

— Oui, mais tu lui fais du mal pour rien.

—  Attention. Ce n'est pas moi qui lui fait du mal c'est toi, me corrige t-elle sur un ton bien trop calme.

—  Comment ça c'est moi? C'est de la faute de Dylan toute cette histoire. C'est lui qui voulait un truc avec moi au départ, pas moi. 

—  Oh bordel, t'es insupportable Love. Déjà tu m'appelles uniquement pour cette histoire, tu me snobes depuis belle lurette.  Et en plus tu ne fais que t'excuser, merde à un moment prend tes responsabilités et assume les choses.

Et elle me raccroche au nez.

Wow.

Ca décoiffe.

Fait chier.

Ca m'agace parce qu'au final, je vais passer pour la petite pute de l'histoire.  

J'ai conscience qu'elle a raison. Dylan ne m'a forcée à rien. J'étais juste hésitante, et il a réussit à me convaincre que notre histoire pourrait en valoir la peine. S'il n'était pas revenu vers moi, je ne suis pas sûre que l'on serait allé plus loin que ce baiser l'autre fois près de la piscine de Valentine. Ca aurait été une erreur, mais la seule erreur rattrapable.

Mais maintenant tout se retourne contre moi. Contre moi seule.

Ca m'agace.

Qu'ai-je fais au bon dieu?

Ca m'énerve que Dylan s'en sorte si bien, qu'il me jette comme sa chaussure quand il n'a plus besoin de moi alors que j'ai tout donné, tout perdu.

Alors je récupère mon téléphone et j'appelle Savannah immédiatement. J'ai toujours essayé de bien gérer les choses. D'être le plus calme. De faire plaisir à tout le monde. Mais evidemment, on ne peut jamais faire plaisir à tout le monde.

J'ai été trop gentille. Il faut que ça pète.

J'entends de l'autre côté du combiné, le rire gagnant de Savannah.

—  I knew you would come to me, let's the fun begin, Love.

*** 

YO

Hey back !! Comment allez vous depuis le temps?? Donnez moi de vos nouvelles haha

Vous êtes en quelle classe maintenant??

Personnellement ça fait plusieurs semaines que je suis sous l'eau, j'ai juste hâte de pouvoir enfin prendre des vacances..

Votre avis sur ce chapitre?

Aller une bonne dose de mauvaise influence à la Givenchy mdrr. Est-ce une bonne idée?

Des idées pour la suite? Des souhaits pour la suite?

Vos histoires préférées sur wattpad en ce moment?

La semaine prochaine soit je poste dimanche ou lundi d'après. J'ai un partiel le lundi donc pas sûr que je poste mon chapitre le weekend  ! Mais promis il arrivera maximum dans ces eaux haha

Yona

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