28- Cross the line.

Je m'apprête à m'enfuir de la voiture quand j'entends Dylan demander au chauffeur:

—  Vous pouvez me déposer à cette adresse?

— Désolé Monsieur, j'ai une autre course de prévu. Vous auriez dû m'indiquer plus tôt que vous vouliez deux points de destinations différents.

— Bah annulez votre course, je vous paye.

— Ca ne marche pas comme ça, réplique le bon monsieur. Vous devez en commander un autre.

Dylan m'observe, comprenant que l'on se retrouve à descendre au même endroit. Il insiste mais le chauffeur n'en démord pas. Alors moi je me précipite pour sortir. Je claque la porte et mes petits talons claquent contre le sol.

Ne te retourne pas, ne te retourne pas Love.

Come on don't look back Love!

J'entends de même Dylan claquer sa porte. Il ne dit rien. J'accélère ma cadence pour rejoindre mon paillasson. Je cherche mes clés dans mon sac mais je peine à les trouver.

Putain, j'aurais dû être plus réactive !

Je me retourne cependant pour vérifier ce que fait Dylan. En effet, il ne fait pas de bruit et je me demande s'il est parti.

Et pourtant je le vois là, à me fixer fièrement et je ne comprends pas.

— Quoi? demandé-je méfiante.

— C'est ce que tu cherches?

Il sort mes clés de ses poches avec ce sourire vraiment amusé. C'est une blague, qu'est-ce qu'il fiche avec mes clés?

— Tu fous quoi avec mes clés?

— Tu les as oubliées dans le taxi à l'instant, répond t-il avec un air très joueur.

Là je m'agace.

— Dylan, arrête ça. Ce n'est ni l'heure ni le moment.

— Franchement, si, c'est marrant.

Je m'avance vers lui, précipitamment pour qu'il me rende mes clés, mais il les cache dans son dos.

— Sérieusement, tu as quel âge? m'agacé-je de nouveau.

— Franchement, je devrais te laisser dormir à la belle étoile ce soir, juste parce que tu as complètement gâché ma soirée.

Ah , là il parle !

Frustré parce que je l'ai interrompu avec cette Ginny? Je plisse les yeux.

— Déçu de ne pas avoir pu rentrer baiser ta Ginny?

Il paraît étonné que je lui répondes ça aussi crument, mais finalement, ça le fait presque sourire.

— Carrément ouais.

Il me répond ça et je sens qu'il joue encore, il veut me rendre furieuse, et ça marche, ça marche, parce que je sens mes poings se serrer. Mais alors que je veux répliquer, je prends le temps de déchiffrer son regard. Quoi? Voulait-il vraiment rentrer la baiser?

Et au fond de moi, je ressens un véritable sentiment de jalousie, de ne l'avoir que pour moi. Savoir qu'il puisse en baiser une autre ça me rendrait folle. J'aurais beau vouloir repousser ce sentiment, j'ai tellement envie de re découvrir ce que nous avions l'autre fois.

Alors avec une excès de confiance sorti de nulle part, je lui dis finalement :

— Embrasse moi.

Je le vois hausser les sourcils, mais son sourire s'étend de plus belle.

— Donc tu changes d'avis toutes les trois secondes c'est ça? On en est là?

— Putain, ferme ta gueule connard.

Je m'avance vers lui, et il ne se fait pas désirer une seconde.

Mon premier bisous est timide, parce que je ne sais pas comment va t-il réagir. Parce que c'est vrai, je change d'avis toutes les trois secondes avec ça. Mais à son sourire, je sens qu'il n'attendait que cela.

Il accroche ma mâchoire avant de m'attirer de nouveau à sa hauteur.

Et là, il contrôle tout.

Argh.

Ses lèvres.

Son corps.

Tout.

Les sensations contre lesquelles je luttais reviennent au galop.

Il a toujours cette manie avec moi, il est ferme, ses mains m'empoignent, je sens que je suis à lui et c'est quelque chose d'assez incroyable comme sentiment.

Je souris dans notre baiser sans penser au reste, en pensant uniquement à ce que je peux ressentir.

Mais malgré tout j'ai un peu froid dans cette robe, il faut que je rentre.

Je me défais de ce baiser, je me retourne.

— Mes clés, demandé-je.

Il se mord les lèvres, avec un petit sourire avant de me les donner finalement. Alors que j'avance, il reste debout droit comme un piquet. Je crois qu'il se demande juste s'il peut se permettre d'entrer avec moi, ou si je vois les choses différemment.

Mais je lui lance un unique regard et il comprend. Il comprend que j'ai tout sauf envie qu'il dorme à un autre endroit ce soir.

Je le précède et il me rejoint finalement sur le pallier. En attendant que j'ouvre la porte, je le surprends à me claquer la fesse droite. J'hurle car je ne m'y attendais juste pas.

—Putain Dylan, arrête, il y a ma mère qui dort.

Il s'en fout.

— Quoi? Elle me font de l'œil depuis tout à l'heure aussi.

Il y pose doucement sa main et il remonte vers ma taille qu'il agrippe. Bordel mes jambes tremblent.

J'arrive finalement à ouvrir cette putain de porte.

Je lui demande de se reculer au cas où il y aurait quelqu'un dans le salon à cette heure.

Il n'y a personne alors on se précipite à pas de loups dans ma chambre.

A peine ai-je fermée ma porte qu'il m'attire vers lui de nouveau.

Fuck.

Sa langue est d'une douceur mais tellement violente en même temps. J'adore. Il relève ma jambe avec l'une de ses mains et il me plaque contre le mur. Encore une fois mon dos claque. Je le repousse.

—  Putain Dylan! Je ne suis pas en sucre, mais je te rappelle qu'il ne serait pas trop marrant que ma mère se réveille parce que tu me claques contre des murs !

Il sourit en me rapprochant de lui plus doucement.

— Désolé.

Il comprend, et il me demande d'agripper mes jambes autour de sa taille.

Il tombe contre mon lit, et nous tombons donc tous les deux.

Il a ce sourire vicieux qui veut en dire long.

Il recommence à m'embrasser avec ses mains baladeuses. Il m'écarte les cuisses réellement.

Dylan est bouillant. Dès qu'il est à côté de moi il est bouillant. Et ça m'excite énormément. Le voir autant apprécier c'est tellement bon.

Et je ne sais pas ce qui me prend. Je décide de prendre les rênes, parce qu'il est vraiment dans le contrôle. Je le retourne brusquement sous moi et il paraît surpris. Il veut riposter, mais je lui en empêche d'une main.

Je me mets à rouler du bassin au niveau, du sien et son sourire en dit long.

— Oh bordel, Love.

Il agrippe mes fesses,  pour contrôler un peu le rythme comme il aime tant diriger. Et il s'amuse encore à claquer mon cul, je pousse un petit cri.

— Fait pas ça ! lui crié-je. Je t'ai dit d'être doux sinon on va vraiment réveiller tout le monde ici.

Il sourit.

— C'est pas de ma faute si t'as un aussi joli cul aussi.

Je lui souris. J'adore le rythme qu'il instaure. Pas trop doux, tout en restant dans le respect de l'autre.

Il fait descendre ma robe, pour pouvoir observer mon soutien gorge, il se mord les lèvres, avant de m'embrasser à nouveau.

Le voir apprécier mon corps, c'est la plus belle des choses. Je n'avais jamais eu cette sensation avant, de fasciner l'autre à un tel point.

Et puis il reprend le contrôle. Il commence à me faire des milliers de bisous de partout, et il glisse ses doigts sous ma culotte. Je ne peux pas suivre son rythme, j'aimerais beaucoup le toucher, mais il me fait perdre la tête.

Son jeu de doigt me faire découvrir des sensations que j'avais passé en revue, mais là, j'y prends un vrai goût.

Il joue avec mon bijoux, et ma respiration s'accélère. C'est putain de trop bon.

Me voir prendre autant de plaisir l'excite tellement. Dès que je veux le toucher, il m'en empêche en me faisant encore plus perdre la tête.

Il fait ça un bon moment, et je n'en peux vraiment plus. Jamais je n'avais pris autant goût à ça. Ma respiration s'accélère et je me sens brulante.

Et quand je le vois ôter son jean, je reviens à la réalité. Je me crispe, immédiatement.

Il le remarque immédiatement alors il me chuchote:

— Si tu n'en as pas envie, on ne le fait pas, t'inquiète.

Bien sur que j'en ai envie. Mais j'ai tellement peur de ne rien apprécier comme les autres, d'être déçue simplement. Et puis c'est aussi un point de non retour. Ca va vraiment tout changer entre nous, je le sais.

Je pourrais attendre.

Je pourrais attendre un peu, histoire de tout clarifier entre nous avant. Mais je n'en ai pas envie, j'ai envie de voir à quel point ce qu'on a entre nous peut aller loin.

— Vas-y, dis-je finalement tout doucement.

Il m'observe, pas convaincu du tout. Il passe son doigt sur mon visage doucement.

— T'es sûre? Je ne vais jusqu'au bout, que si tu en as envie.

Je hoche la tête, convaincue que je veux aller plus loin.

— Si tu parles autant, j'en aurai plus envie ça c'est sûr.

Il sourit en entendant ça. Je le vois se presser pour chercher un préservatif et il revient. Je remarque à présent combien il est excité par tout ça, et je respire un peu.

Déjà, il me met en confiance en m'embrassant le nuque très doucement. Forcément, ça me fait encore mal au début. Mais ses bisous, ses mains rassurantes, me détendent. Il observe chacune de mes réactions avec beaucoup d'attention. Le Dylan des plus assuré a laissé place à un Dylan doux et très attentif. J'adore.

Et si au début je ne suis pas vraiment en confiance, une unique phrase change la donne. Dans l'acte le plus intense, il me dit juste: " T'es tellement belle". Et ça suffit à retrouver mes idées.

Un compliment, juste un seul.

Il accélère au fur et à mesure son rythme. Pourtant, il ne me laisse jamais seule face à moi même, il fait toujours quelque chose d'incroyable à côté qui ne cesse d'augmenter mes sensations.

Son regard est plein d'éclat et je ne peux le lâcher.

Et bientôt, je le sens faiblir, et il se recule, mort de fatigue, et s'écroule contre le lit. Je l'observe là, sans trop comprendre. Quoi? Déjà?

C'est vrai que ça faisait un bon moment, peut-être une vingtaine de minutes, mais j'appréciais tellement ce qu'il me faisait que j'en reste abasourdie.

Alors qu'il paraît mort de fatigue, et de plaisir, me voir si perdue l'amuse.

Il m'ouvre les bras pour que je le rejoigne dans pour un énorme câlin.

Je me rapproche donc, mais je boude.

—Quoi ? demande t-il hilare avec le peu d'énergie qu'il lui reste.

— Bah tu finis et moi je ne finis pas?

— Exact, répond t-il en m'embrassant la joue.

— Pourquoi?

— Ca c'est pour m'avoir ignoré pendant deux grosses semaines. D'ailleurs demain, tu m'ignores de nouveau ou pas?

Il est tout fier il rigole même. Je lui frappe la cuisse et ça le calme immédiatement. C'est pas du tout drôle.

— Putain t'es violente ! hurle t-il.

Il hurle avec une telle voix, que je fais les gros yeux.

— Mais chut ! Non mais ton but c'est vraiment de réveiller toute la maison ou quoi?

Il rigole et m'attrape le taille. Il ferme les yeux et se blottit contre moi. Visiblement, le sommeil l'a déjà emporté, il n'a pas forcer de lutter. Je reste là un moment à l'observer.

C'est bizarre de nous voir tous les deux là.

Mais force est de constater que j'adore être dans ses bras, je m'y sens trop bien. Il sent bon le parfum malgré tout, ses lèvres sont rougies par les miennes, et il est tout chaud. Il est trop mignon quand il dort. Son torse nu me fait de l'œil.

J'ai beau être au bord de la frustration, il m'apaise. Je le sens me serrer un peu contre lui encore et si pour le coup tout ce soir était réellement sexuel, je ressens une petite chaleur dans ma poitrine.

Je sais que je vais avoir du mal à gérer ce qu'il y a entre nous deux. Ce n'est pas encore clair, pas du tout clair même. Je sais juste que c'est explosif et que j'aime être avec lui.

— Tu peux arrêter de réfléchir là ? Tes mauvaises ondes m'empêchent de dormir. Dodo STP.

Il me fait deux deux bisous pour me calmer avec de fermer les yeux à nouveau. Je souris et me blottis contre lui aussi. Le Dylan plein de passion a laissé place au Dylan doux, pour au final laisser apparaître le Dylan trop mignon.

Il y a encore beaucoup à discuter, mais j'ai juste envie de profiter du moment présent.

Shut Up and just enjoy your sleep, Love.

*****

YO

Bon bah voili voilou pas de retour en arrière LOL

J'aurais aimé être un peu plus dans le détail mais on reste sur Wattpad et pas envie que l'on classe cette histoire en mature haha

Alors votre avis ?

Love va t-elle réellement fuir après tout ça?

Vos idées pour la suite?

D'ailleurs croyez vous en l'amitié garçon fille ? Parce que pour le coup non lol j'ai eu 9 meilleurs potes dans ma vie dont 8 qui m'ont soit fait une déclaration soit qui ont voulu plus à un moment LOL
D'ailleurs le dernier date d'hier LOL soit je suis trop native ou je sais pas.
Racontez vos annecdotes !!!

Bisouuuus, Yona !!!

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