25-DAMN DYLAN!!

Premier chapitre posté juste avant  faites attention!

Celui ci est le second que je viens de poster ce soir!!! 

****

Cette semaine visiblement ne me laisse pas de temps de répit.

J'étais prête à déprimer encore un peu dans ma chambre, à repenser à Ace, à mes conneries aussi. Parce que j'aime y repenser et me dire que je suis une grosse conne.

Oh et d'ailleurs, dernier exploit, je me suis retrouvée à coucher hier soir avec un autre garçon. Oh non, je n'étais pas éclatée comme l'autre fois, j'étais totalement SOBRE. Il y avait juste le feeling à la soirée et il m'a proposée de rentrer ensemble.

Je me suis dit que cela me permettrait au moins d'avoir une autre expérience au niveau du sexe. En effet, j'ai beau l'avoir fait deux fois, j'ai l'impression d'être toujours aussi vierge, de n'avoir pas plus d'expérience, et de ne pas savoir plus y faire.

Conclusion de ce coup d'hier soir, c'était nul à mourir, je n'en avais surtout pas envie et je pense que cela s'est rapidement fait voir. Je n'étais pas très impliquée et je passais un peu pour l'étoile de mer.

Conclusion numéro deux: il faut que j'arrête ces coups d'un soir non réfléchi.

J'ai l'impression de voir ma mère parfois.

Je me demande encore comment cela est possible de n'avoir rien connu en vingt deux ans, et à contrario d'avoir enchainé 3 garçons en un mois et demi.

Je ne comprends d'ailleurs toujours pas cet engouement pour le sexe puisque je trouve cela absolument nul à mourir et je ne ressens rien.

Voir l'autre se frotter à moi ne me procurer guerre du plaisir. J'en ressens quand même plus en mangeant du chocolat.

Et puis je me mets une pression monumentale. J'ai tellement peur de mal faire, que je n'ose rien faire au final. 

Et si j'aurais aimé repensé à cette soirée, à ma nouvelle mauvaise idée d'hier, et me traiter de conne à nouveau, je reçois un appel de Valentine d'urgence.

Elle déclare soit disant une "alerte à la crise".

Alerte à la crise, c'est ce qu'elle déclare lorsque cela ne va pas.

J'aurais pu rester dans mon lit et ruminer, mais je me dois d'être une bonne amie.

Je débarque avec ses bonbons préférés et une bouteille de vin rouge.

Sa mère m'accueille dans leur immense maison et me propose de rejoindre sa fille dans la cour extérieur, près de la piscine.

J'oublie parfois à quel point Valentine a de l'argent. Certes, elle reste loin du niveau des Givenchys, mais elle a tout de même une baraque qui pourrait en faire rêver plus d'un! Et une piscine très agréable pour passer les meilleures soirées.

A peine posé-je le pied dans la cour extérieur, que je suis déjà agacée.

Qu'est-ce qu'il fait là lui?

Je sens le coup monté venir.

Je m'approche précipitamment d'eux deux.

— Je pensais qu'on ne devait être que toutes les deux ? Toi et moi, pas cet idiot, avec nous.

— Attends, c'est qui l'idiot? demande Dylan sur un ton quelque peu précipité.

— Toi, crétin.

— Ok, c'est bon, on se calme. On est pas au zoo, ce soir c'est détente entre meilleurs amis, annonce Valentine avec une voix douce.

— C'est pas mon pote, répliqué-je immédiatement. Il y a des façons de parler à ses "potes", justement.

Oui, je garde en gorge cette discussion houleuse d'hier avec Dylan. Et je suis d'autant plus agacée de son comportement avec Alex. Elle ne mérite pas ça.

— Excuse moi princesse de ne pas avoir envie de parler forcément alors que clairement, j'étais dans le processus d'une journée vraiment pas terrible.

— Princesse? C'est toi qui..

— Stop, s'écrit Valentine. Je déteste être entre vous deux. Vous allez régler vos enfantillages, parce que clairement ce sont des gamineries, et basta.

— Non, je n'ai même pas envie de lui parler, répliqué-je. Je suis du côté d'Alex en plus. Pas de celui de ce crétin. Je n'ai rien à lui dire, mise à part que t'es un gros con!

Je le prononce fort pour qu'il entende bien.

Valentine regarde sa montre et se lève soudain.

— Je vous laisse vingt minutes et quand je reviens, ça doit être réglé.

C'est une blague? Pour qui se prend t-elle?

Notre mère?

Elle s'en va, et Dylan jure.

— Elle me saoule quand elle veut tout contrôler celle là.

Je suis plutôt d'accord mais il est hors de question que je lui montre que je suis d'accord avec lui. Alors je ne dis rien. Je croise juste les bras et je prépare ma prochaine tirade.

— T'es un gros abrutit.

— Et toi, une vraie gamine.

Ca m'agace, qu'il me dise que je suis une gamine. Je déteste quand il joue au plus prétentieux avec moi. Je serre les poings.

— T'as raison, je suis vraiment une gamine.

Il se méfie de moi, mais ne comprend pas trop où je veux en venir. Mais mon cerveau est trop vif. J'observe sa paire de basket ôtée de ses pieds. Je m'élance vers lui pour la récupérer. Il n'a pas encore compris.

Il m'observe, moi et sa chaussure dans la main. Il s'agit de l'une de ses nouvelles Adidas, alors je suis sûre que cela va l'agacer.

— Qu'est-ce que tu fous?

— Tu me dis une autre fois que je suis une gamine et je jette ta godasse dans l'eau.

— De un, ce n'est pas juste une godasse, rétorque t-il sèchement. Deuxièmement, tu peux m'expliquer le but de tout ça?

— Tu t'excuses.

Il m'ignore.

— Rend la moi. Si tu la fiche dans l'eau, je te fous dans l'eau, ga-mi-ne.

Il appuie sur le dernier mot, dans l'unique but de me faire tourner en bourrique.

Il n'a peut-être pas compris que je suis sérieuse. Alors là. Alors là, je ne me gène pas, je la lâche dans l'eau.

Je crois le voir exploser quand sa chaussure touche l'eau.

Il plonge sans réfléchir pour récupérer sa chaussure.

Et moi je cours. Je fuis parce que je ne veux pas qu'il me fiche dans l'eau. Je sais qu'il ne rigole jamais avec ses chaussures. C'est tout aussi important que sa petite voiture.

— T'es morte, je l'entends jurer.

Mais il faut croire que même avec le retard qu'il a pris en plongeant dans la piscine, et ses pieds glissants, il réussis quand même à me rattraper. L'amour donne des ailes comme on dit. L'amour qu'il a pour ses chaussures.

Il m'attrape les deux bras, avec ses mains mouillées.

— Lache moi, me touche pas !

Sérieusement, il me fait peur.

Il sourit, de façon très espiègle. La seule chose qu'il a en tête là, c'est de me mettre dans l'eau.

Non !

Non! Il fait froid ! Et je n'ai pas envie.

Je recule alors qu'il tente de m'attraper, je me débats.

Il a ce sourire, qui me dit " je t'avais prévenue". Il me serre bien les deux bras. Et sans ne rien comprendre, il m'attrape en cul de sac.

J'en ai marre d'être minuscule face à lui.

Je me débats. Mais il est tout mouillé alors sa peau est glissante. Je réussis à me dégager de sa poigne. Il perd l'équilibre , je tombe en arrière et je ne sais trop comment, mon dos claque contre un mur.

C'est parce qu'il a été vif, en tentant de me rattraper que ma tête ne s'explose pas contre le mur. Sa main dans mon dos pour me rattraper, il est tout collé à moi.

A première vue, je vois de la peur dans ses yeux. Il a eu peur que je me fasse mal, forcément. Nous étions en train de jouer, mais son but premier n'est pas de me blesser. En tout cas, pas physiquement.

— Ca va ?

J'hoche la tête, même si je reste un peu surprise de ma collision avec le mur. Je suis plus choquée que ma mauvaise chute finisse bien qu'autre chose.

Il m'observe pour vérifier que je ne sois pas sonnée.

Et plus il me fixe, plus j'ai l'impression que quelque chose change. Il se rend compte de notre soudaine proximité, et il la considère.

Si j'ai mis un peu de temps à comprendre, là je remarque enfin la position particulièrement louche dans laquelle nous nous trouvons. Plaquée contre un mur, sa main dans le creu de mon dos, son bassin si proche du mien.

Et sans que je ne comprenne rien, je le vois approcher ses lèvres des miennes.

Quoi??

Sa bouche touche à peine la mienne que je le repousse.

Hein??

Alors là, je pense que j'ai donné les mauvais signaux. 

Les calculs ne sont pas bons.

Je ne voulais pas l'em..??

Il dégage ma main et là, il repose ses lèvres sur les miennes, sans demander.

Mes mains ne sont pas là pour le repousser, et ça me laisse le temps d'apprécier une demi-seconde ses lèvres sur les miennes.

Après cette demi-seconde, je ressens un léger quelque chose, un petit picotement dans mon corps, qui me pousse à ne pas le rejeter. Mes mains n'ont plus envie de le repousser, elles ont même envie de se glisser dans ses cheveux mouillés.

Je ne sais pas ce que c'est que ça.

C'est complètement imprévu et illogique.

Mes mains glissent dans sa chevelure et c'est lui, qui cette fois, me repousse.

Quoi??

Il est perdu. Il ne comprend pas non plus je crois.

Je le vois avec ses deux yeux noirs brillants, ses cheveux bruns décoiffés par ma poigne, et ses lèvres toujours rosées suite à la pression des miennes.

Son regard est fuyant, il me semble décomposé, dans une incompréhension totale.

Mais ce second baiser me donne comme un goût d'inachevé, d'incompréhension. Je veux comprendre et explorer ce qui est en train de se passer en ce moment même.

Je me précipite pour lui donner un autre baiser. Et là.

Je n'ai aucune question à me poser. Parce que tous mes organes réagissent immédiatement. De mon cerveau, à mon sexe.

Je crois qu'il le ressent aussi, parce qu'il me serre les fesses. Il me les serre tant qu'il m'encourage à remonter à sa hauteur. C'est beaucoup mieux, je me retrouve enfin à sa hauteur. J'entoure mes jambes à ses hanches.

Il me colle encore plus fort contre le mur, et il m'embrasse, avec ses lèvres, avec sa langue. Je m'abandonne à ses tendres lèvres. C'est le feu au fond de moi. Un désir des plus cocasse se glisse dans nos corps.

C'est bestial.

Soudain, il me décolle du mur et m'entraine sur l'un des transats. Il s'assied sans me lâcher les lèvres une seconde. Mon corps réagit face au sien de la plus belles des manières.

Il roule mes fesses sur son bassin avant de me donner une petite claque sur les fesses. Je suis surprise, mais dans le bon sens. Ca me met encore plus le feu au bassin et à l'entre jambe. Ca me décroche un sourire immense. Pour réponse, il m'attrape mon chemisier, qu'il froisse entre ses mains, comme s'il en voulait plus.

Je n'ai jamais vu quelqu'un avoir autant envie de moi.

Et j'ai l'impression qu'il se rend compte enfin de ce qu'il fait.

Il me repousse alors que je m'apprêtais à l'embrasser de nouveau.

— Love.

A son ton, je comprends que quelque chose ne va pas. Et je réalise moi même. Je suis en train d'embrasser mon meilleur ami?? Qu'est-ce qui cloche chez moi?

Pourquoi suis-je toujours obligée de prendre les pires décisions possibles?

Mon meilleur ami que je n'ai jamais regardé avec une seule lueur d'envie. Jamais une seule.

— Ca c'était pas Ok, réplique t-il abasourdi.

Je secoue la tête. Reconnaissant, que ce qu'on vient de faire: Ce n'est pas Ok.

Ce n'est pas OK pour nous, ni même pour Alex. C'est mon amie, ils viennent de rompre, je ne peux pas embrasser Dylan de cette façon.

— Ouais, t'as raison. Désolée, je ne sais pas ce qui m'a pris aussi.

Et je ne sais pas pourquoi il se met à me regarder avec une vraie lueur d'envie à nouveau. Il s'avance vers moi, je fais de même. Il me percute, et m'attrape encore une fois par les fesses et je grogne. Son bassin claque contre le mien, mon dos claque contre le mur.

Et il me reviole les lèvres.

Je lui viole les siennes. C'est dur de contenir ce feu en moi, j'ai tellement envie de plus.

Et soudain il me lâche.

— Shit, shit, shit, c'est pas possible.

Il me lâche alors que j'ai l'entre jambe en feu!!

Je tente de m'en remettre. Je respire doucement.

— T'inquiète ce n'est rien. On a rien fait t'inquiète.

J'essaye moi même de me convaincre que ce n'était rien.

Il hoche la tête.

Il ne peut s'empêcher de m'observer, et moi de même. Je tente de réaliser encore ce qui vient de se passer. Parce que pour le coup je n'ai jamais connu quelque chose de si inattendu, quelque chose qui m'excite autant.

Et je ne sais pas pourquoi, mes petites lèvres prononcent:

— J'ai envie que tu me baises.

La réaction est immédiatement, il s'approche, et il pose sa main délicatement sur ma nuque. Il remonte ma tête vers lui, tout en faisant légèrement pression. Je le vois m'observer, il veut lutter. Il veut lutter face à moi. Il veut se contrôler. Mais son regard montre qu'il est vulnérable, ses lèvres entre ouvertes, ses yeux qui reflètent le bonheur: ce ne sont pas des yeux de quelqu'un qui veut se contrôler.

J'ai tellement envie qu'il ne se contrôle pas.

Et je ne crois pas si bien dire.

— Bon dieu. Love. Tu ne peux pas me dire ça.

Sa main glisse dans mon entre-jambe, il remonte légèrement ma jupe pour cela. L'effet est immédiat, mes jambes tremblent. Et je ne peux m'empêcher de gémir doucement. J'ai l'impression de n'avoir jamais été si vulnérable.

Il ne cesse de me fixer, pour observer mes réactions. Il ne veut en rater aucune. Je ne veux rater aucune de ses réactions également, le voir avec un regard si pétillant en m'observant c'est tellement jouissif. Il me mord les lèvres de la façon la plus sensuelle qui soit, j'ai l'impression d'être toute à lui, c'est tellement excitant.

Je le vois se mordre les lèvres. Il fait encore plus pression contre ma culotte, et d'ailleurs, je ressens une légère bosse dans son pantalon, ça me fait sourire.

Je ne sais pas ce que l'on fait, c'est complètement inconscient. On est chez Valentine, certes à l'écart des regards, mais c'est assez irrespectueux. Mais c'est tellement trop dur de se contrôler. Ma respiration s'accélère, je lui montre que j'en veux plus.

Et puis soudain. On entend Valentine revenir, et ça nous calme d'un coup. Il rabaisse ma jupe et se recule.

C'est la douche froide de sortir d'un bonheur si intense.

— Alors c'est bon c'est réglé?

J'entends Dylan jurer. Il saute dans l'eau, comme pour calmer sa bosse énorme.

Valentine arrive et me dévisage.

— Ca va ? T'as l'air d'avoir vu le diable.

Oh croit moi, j'ai vu bien pire que ça.

— Bon c'est réglé? reprend t-elle.

— Euh, bof ? fais-je doucement.

Elle souffle péniblement.

— Comment ça bof? Tu fiches quoi dans l'eau Dylan ? s'écrit-elle.

— Ta copine, c'est une sourde d'oreille.

Je croise le regard de Dylan pour voir s'il le pense vraiment. Et ça m'amuse parce qu'il n'en pense pas le moindre mot, notre regard est électrique, alors je le défais.

— Ok, bon j'y vais moi.

Je vois Dylan hausser les sourcils, mais je tente de l'ignorer. Je ne veux pas savoir ce qu'il pense de mon départ.

— Non, Love, me menace Valentine.

Je récupère cependant le vin que j'avais ramené et je lui tourne le dos. D'autant plus que Dylan vient de sortir de la piscine, et a ôté son T-shirt pour se sécher. Je ne peux pas le regarder.

Je crois que si je le regarde, j'aurai encore l'envie de lui crier de me baiser et je n'ai pas envie de le voir d'une autre façon que mon simple meilleur ami.

Je souffle durement et je m'en vais sur le ton dur de Valentine:

— Damn, what the hell ! Come back Love !   

****

YO

Bon bah voilà voilà un peu de vrai piment dans le vie de Love.

Evidement là on est plus trop sur ma vie haha, du moins beaucoup de reflexions y ressemblent, la relation de Dylan et Love je l'ai connue mais pas exactement dans le même contexte nous allons dire. 

Alors que pensez-vous de Dylan et Love?

Ca va sûrement être dur de s'attacher à un nouveau personnage mais promis Dylan est le dernier personnage que je vous présente haha.

Vos avis sur ces chapitres?

Avez-vous vu la série Ginny et Georgia sur Netflix?? omgg



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