10-First night.
— On rentre? Si ça te dit?
Oh.
Merde.
Alors ça, je ne m'y attendais. Enfin pas trop. Je dois avouer que j'étais un peu dans le déni.
Rentrer? Donc dormir ensemble voir plus??
Son annonce me donne une envie pressante car cette question c'est trop de stress.
— Euh, oui, tu m'attends deux secondes, je vais aux toilettes !
—Ok, je te récupères ta veste en attendant si tu veux ?
Je l'observe en souriant. C'est gentil de proposer ça.
Je l'en remercie en lui indiquant à quoi ressemble ma veste et je cherche les toilettes les plus proches à l'étage.
Je me découvre dans le miroir. Ca va, je n'ai pas trop une tête de détérée. J'ai juste un peu de rouge à lèvre partout et les cheveux clairement plus très lisses.
C'est une blague ?
Une fois dans les toilettes, j'observe ma culotte. Dites moi que c'est une fucking blague. Dites moi que je rêve !
J'ai mes règles ??????
Elles étaient censés arriver dans deux jours.
C'est un coup monté c'est ça ???
Je n'avais jamais eu droit encore à ce mauvais timing putain. Je n'ai même pas de protection hygiénique putain ! C'est la panique dans ma tête.
Il faut que je trouve une fille bien équipée qui puisse me sauver. Et vite ! Je ne vais pas pouvoir retenir le flux très longtemps.
Heureusement, je vois une lumière dans une chambre à côté.
Je frappe, et personne ne répond.
Pressée, mais surtout idiote que je suis, je décide d'ouvrir tout de même.
Et là.
Je tombe nez à nez.
Avec Savannah et une fille ??
Oh shit.
Bon, elles n'étaient qu'en train de s'embrasser dans leur lit, mais moi je n'étais pas du tout sûre qu'elle soit lesbienne, c'était des bruits de couloir. Ca me surprend un peu. Elle n'a pas un copain? Du moins, elle traîne toujours avec un garçon dans les couloirs, qui laisse supposer qu'ils sont ensemble.
Savannah c'est la petite sœur de Lana Givenchy. Une populaire comme dans tous les télé-films.
Sans cœur, rancunière. Enfin, c'est l'image qu'elle renvoie.
D'après le livre que j'ai lu de Lana, derrière chaque populaire se cache une véritable personnalité. Une personnalité avec un coeur, mais j'ai du mal à cerner Savannah. Elle fait peut-être exception à la règle.
En me découvrant, elle me crie de dégager. Sauf qu'il s'agit de sa chambre, et elle a sûrement des protections elle... Je ne peux pas me permettre de laisser le flux déborder !!!
J'ai le choix entre culot et humiliation ou peur mais aussi humiliation. Il ne manque plus que ma robe devienne tout rouge.
Cette couleur me va bien en général, mais il y a des limites.
—Tu fiches quoi bordel ? Dégage, jure t-elle me voyant stoïque. Je te jure, t'en parle à une seule personne, t'es morte.
Allez, le plus grand moment de honte est arrivé.
—Désolé, j'aurais juste besoin d'une serviette hygiénique. C'est super urgent, je ne pensais pas que t 'étais occupée...
—Tu te fiches de ma gueule ? fait-elle tout en rigolant légèrement.
Ai-je l'air ? Je la fixe sans trop savoir où me mettre.Je serre mes cuisses entre elles comme je peux.
—Sav, donne lui ce dont elle a besoin qu'on en finisse, souffle l'autre fille en me dévisageant.
Savannah se relève donc du lit en soufflant lourdement. Elle me sort des tampons et me les tends.
Oh quelle horreur. Je n'en mets jamais. En plus ils sont sans applicateurs ! C'est une double peine.
—Tu n'aurais pas plutôt des serviettes ? demandé-je dubitative.
Si je ne meurs pas de vieillesse, je mourrai de culot. Je ne le montre pas, mais j'ai envie de m'enterrer six pieds sous terre.
Savannah me dévisage avec tout son mauvais air. Je préfèrerais mourir que de voir son regard à l'instant. Elle a cet air de dévisager qui nous donne l'impression que nous sommes les pires personnes sur cette terre.
—Non.
—Je peux en prendre trois s'il te plaît ? persisté-je.
—Fait comme chez toi, répond t-elle sur un ton beaucoup trop sarcastique.
Bon dieu. Priez pour moi.
J'en prends quand même trois au cas où, car je ne rentrerai visiblement pas chez moi de suite. Je ne pense pas qu'Adrian pourra me dépanner. Et puis au cas où il pourrait, ça serait juste trop gênant.
Alors que je me retourne, elle m'attrape par le bras.
—Tu répètes vraiment ça à quelqu'un et je ferai de ta vie un enfer.
Je l'observe sérieusement. Je ne sais pas pourquoi cache t-elle ça. Ce n'est pas une honte d'être lesbienne. Elle devrait au contraire essayer de s'assumer. Mais je préfère ne rien dire, ce n'est pas ma vie, ce ne sont pas mes problèmes. Il vaut mieux ne pas se mettre la peste de l'université dans la mauvaise poche.
J'ai toujours entendu qu'elle était une professionnelle pour rendre les vies des autres dures une fois décidée. J'espère franchement qu'elle ne me fera pas payer ce que j'ai vu. Je n'ai pas peur d'elle du tout, mais j'ai une vie tranquille à l'université et je veux la garder.
Je l'aime bien ma vie normale.
Je fais un rapide tour aux toilletes, bien que ces tampons ont été d'une torture à insérer. Je ne comprends absolument pas les filles de la team tampon. Et puis ça fait un peu mal à insérer.
Je me désinfecte les mains puis je dégringole les escaliers aussi rapidement que je peux en espérant. J'espère au fond de moi qu'Adrian m'attend.
Je suis rassurée en le voyant à la porte, avec ma veste. Il patiente en fumant une cigarette. Je remarque que c'est un vilain défaut chez lui.
—T'en as mis du temps, rigole t-il.
****
J'avoue, je ne suis pas très rassurée en voiture car je sais qu'il a bu. Il n'a pas touché à l'alcool depuis au moins trois heures, mais ça ne me rassure pas pour autant.Je lui demande de faire attention sur la route. Il doit être quoi? 3h30?
On parle un peu. Étrangement, je suis assez à l'aise. Je pourrais avoir peur de me retrouver seule avec lui mais je le vis bien sur le moment. Je suis détendue.
Mais je sais aussi clairement qu'elles sont ses intentions. Il me ramène chez lui, je l'ai chauffé toute la soirée, je n'ai pas refusé l'invitation... Il ne m'invite pas juste à jouer aux Dominos. Ca c'est sûr.
Pourtant, je me dis qu'il faut que je sois honnête avec lui.
Je préfère être cash que le décevoir au dernier moment. Je veux lui montrer que mes intentions ne sont sûrement pas les mêmes que les siennes. Même si, je ne sais pas vraiment quelles sont les miennes en fait. Je ne sais pas trop ce que je cherche. Je me lance un peu dans la nature.
Par quoi commencé-je?
Je suis vierge?
Ou
J'ai mes règles?
Lequel est le plus déstabilisant en fait?
J'ai tiré le gros lot ce soir. J'aurais dû jouer au loto.
Alors au moment où je peux en placer une, je me lance.
— Ah oui au fait, oups, mauvaise semaine.
Je préfère être cash.
— Comment ça mauvaise semaine?
— Bah mauvaise semaine quoi.
— Hein? fait-il pas très éclairé.
— Bah semaine rouge quoi.
— Semaine rouge ?
Il fronce les sourcils, ne voyant pas trop où je veux en venir.
— T'as tes règles?
— Ouais, réponds-je sans trop savoir où me mettre.
Je n'ai aucun problème à parler de mes règles devant ma famille, devant mes amis, mais devant un garçon ? Ca me semble assez taboo.
Oui, j'ai vingt ans et alors.
— « Mauvaise semaine » « Semaine rouge ». T'en a d'autres comme ça?
— J'ai mes instruments géométriques, j'ai mes équerres...
Il rigole encore plus.
— T'es pas possible.
J'observe sa réaction du coin de l'œil. J'analyse un peu ses intensions. Il n'a pas du tout flanché. Il continue à conduire, avec le sourire ,sans prise de tête.
— Okay.
Il répond ça avec le sourire.
« Okay »?
A quel moment c'est OK?
Je l'observe toujours et j'ai l'impression qu'il n'y a finalement que moi qui y voit un problème.
Bon bah ça me rassure.
Plus qu'à annoncer que je suis vierge aussi ! Mais bon. Je n'aurai peut-être pas à être honnête sur ce sujet ce soir.
On arrive bientôt chez lui. Il loge sur le campus de l'université. En vue des bières qu'il y a dans sa chambre/salon je suppose qu'ils ont du faire une pré-soirée chez lui.
C'est un peu petit, mais ça me semble quand même assez fonctionnel. Il y a une mini cuisine, une salle de bain...Il y a juste deux lits quand on entre donc je suppose qu'il est en colocation.
— Fait pas attention au bordel, soupire t-il.
J'ôte mes chaussures puis je dépose ma veste.
Sa chambre n'a pas vraiment d'âme parce qu'il n'a pas de décoration personnelle. Ca fait vraiment chambre de garçon.
— Sers toi ce que tu veux dans le frigo. Je reviens.
Il s'enferme dans sa salle de bain et me laisse seule.
OK.
C'est la première fois que je me retrouve seule avec un garçon.
C'est un peu le bazar, je ne sais pas trop où me mettre aussi.
— Tu veux boire quelque chose? Je lance fort.
— Ouais, une citronnade s'il te plaît.
Je nous sers un verre chacun.
Oh ça fait du bien pour le coup. Ca rafraîchit et ça m'hydrate un peu. Ca fait du bien de boire autre chose que l'alcool.
Il sort rapidement de la salle de bain. Il attrape son verre très tranquillement en m'observant doucement.
— Tu veux que je te passe un T-shirt? Quelque chose? demande t-il poliment.
Je trouve ça plutôt sympa de sa part, alors je lui souris.
— Non, t'inquiète ça va. A part si tu as un jean ?.
— Tu comptes dormir en jean? Fait-il perplexe. Un Jogging plutôt non?
J'hausse les épaules. Pourquoi pas un jean ? Du fait de ma non réponse, il m'offre l'un de ses joggings, que j'enfile. Ce n'est pas très sexy avec la robe, mais c'est confortable pour ma période menstruelle.
Je finis ensuite mon verre sans trop savoir quoi dire, et il s'allonge enfin sur son lit, presque mort de fatigue. Il garde juste les yeux pour m'observer, sans rien dire. Ainsi une fois fini, je m'approche de lui, je tente de me feindre une place, même si son lit une place n'est pas très pratique pour mon confort.
Et là il me dévisage réellement.
Il éteint la lampe et il m'approche un peu de lui. Il y a une lumière à l'extérieur de sa chambre qui illumine son visage. Ca me permet de le voir.
Pendant quelques minutes on ne dit rien. Il me caresse les cheveux et je trouve ça doux. Je tourne ma tête vers lui, et je le surprends à m'observer depuis un moment.
Il me sourit à ce moment là. Ses mains descendent doucement le long de mon dos, et il se rapproche de mes lèvres. Il m'embrasse encore.
Cette fois c'est différent parce que je suis à peu près sûre de ne plus avoir d'alcool dans le sang, ou du moins, très peu. Je le vis un peu plus réellement.
Instinctivement, ma jambe gauche passe au dessus de ses hanches, pour le serrer un peu plus contre moi.
L'une de ses mains fait glisser la fermeture éclaire dans mon dos, je frémis. Je comprends qu'il essaye de me l'ôter et je souris. C'est vrai que ce n'est pas trop sexy une robe avec un jogging mais bon.
Pour le moment, je ne me prends pas la tête. Je suis en train de vivre, de découvrir.
Je me redresse, pour ôter ma robe, bien qu'avec beaucoup de difficulté. Lui, il rigole en me voyant galérer. Cependant, une fois que j'ai fini, avec beaucoup de force, il me rapproche de lui, pour regagner ses lèvres. Je ne suis plus qu'en soutien gorge et en jogging. Ses mains me lissent le torse avec fermeté. C'est chaud et doux.
Pourtant, je me souviens quand même que j'ai mes règles. Je ne sais pas trop à quoi tout ça mène.
J'interromps notre baiser fougueux, et je chuchote :
— Adrian...
Il comprend ce que je sous-entends uniquement en l'interpellant.
— Tu sais qu'en soit, ce n'est pas parce que tu as tes règles qu'on ne peut pas le faire.
— Techniquement si, un peu, rétorqué-je.
— Bah justement techniquement non.
Il me regarde, et je le regarde dans les yeux. Je comprends le sens.
J'ose un sourire.
Je pense que si j'avais un peu d'expérience ça ne m'aurais pas forcément gênée. Mais je ne veux pas ça pour ma première fois, et j'en suis sûre.
Je secoue la tête.
— Tu m'as trop excité ce soir, c'est une torture, gémit-il.
Je rigole doucement. Le pire dans tout cela est que je n'ai absolument rien fait. J'ai juste été... moi même. Je n'avais pas conscience que je l'excitais tant que ça.
— Désolée.
— T'excuse pas.
Et là, il m'embrasse. Je me laisse faire en fermant les yeux doucement.
C'est tellement doux. Mon coeur est trop chaud.
Il me rapproche de lui, et je sais qu'il a envie de moi, ça se voit.
C'est différent de quand j'étais avec Thomas. Je crois que mon plaisir sexuel est multiplié par 10 à l'idée d'embrasser. Je tombe de plus en plus sous le charme d'Adrian, je dois avouer.
On se chauffe tous les deux alors que je sais que c'est mal. Je vais devoir l'arrêter à un moment.
Ses mains dans mes cheveux, qui glissent contre mon coeur c'est trop bon.
A un moment, il fait pression sur ma braguette mais je l'en empêche doucement.
— Nan nan.
Il roule des yeux en soufflant longuement. Il comprend qu'il devra donc passer la nuit dans cet état: tout pantelant.
— Dommage. Tu ne sais pas ce que tu rates.
Il me serre contre lui, la respiration sacadée, je ressens combien il a envie de moi à l'instant. Le problème c'est que ça me fait énormément d'effet.
Il grogne.
— Tu me fais trop d'effet j'en peux plus. T'es vraiment sûre? C'est ton dernier mot?
J'hoche la tête, même si mon corps dit sûrement le contraire. J'ose un petit sourire devant de détresse. C'est incroyable de voir un homme sous son charme.
— Ecoute, je ne vais clairement pas pouvoir dormir. Il y a juste moyen que tu m'aides un peu?
Je ne comprends pas trop ce qu'il va me dire « tu m'aides ». Ce jusqu'à ce qu'il dirige son regard vers...
Vers cette énorme bosse putain.
Oh bordel de shit.
C'est vraiment l'effet que je lui fais?
Je bloque un instant. Mon petit esprit innocent s'en va sur le coup.
Le problème est juste que je ne sais pas faire. Et ça me stresse un peu.
Ok embrasser ça peut être naturel, mais toucher cet organe masculin? Alors ça ! C'est différent.
Je me bloque.
— Quoi?
Il s'inquiète.
— Si tu ne veux pas, t'inquiètes, je le fais. Mais ça serait plus agréable si c'était toi.
Je prends une longue inspiration.
— Non, c'est pas que je veux pas...
Il se redresse sur ses coudes, plutôt intrigué par ce que je cache.
— Tune te fiches pas de moi ok?
— Pourquoi je me ficherais de toi?fais-il presque outré.
Je roule des yeux. Je pourrais me lancer sans rien dire. En tentant de paraître confiante. Mais j'ai juste peur. Peur de mal faire. Il en attend tellement de moi que je me dois d'être honnête.
— J'ai jamais fait ça, j'avoue pour être honnête.
— Comment ça t'as jamais fait ça? T'as jamais fait quoi?
— Bah ça... enfin je sais pas tout ça. Enfin j'suis vierge quoi. J'ai jamais fait tout ça, enfin tu vois quoi...
Il m'observe sans rien dire. Sur le cul.
Je ne sais pas trop si j'ai été trop brusque ou pas. Mais au moins j'ai été honnête et ça me soulage.
— Non?
— Non quoi?
— Je te crois pas, t'es pas vierge.
— Bah , si?
Il plisse les yeux.
— Impossible.
Il roule des yeux en retombant sur le lit.
— Bah, je te promets que si.
— C'est pas possible qu'une fille comme toi l'ai jamais fait. Je ne te crois pas.
Comment ça une fille comme moi? Je suis curieuse de savoir ce qu'il pense de moi.
— C'est à dire?
— Bah t'as pas l'air d'une fille coincée quoi.
C'est exactement pourquoi je ne le crie pas sur tous les toits.
— Bah, pourtant je ne te mens pas.
— T'es sûre? Et tu me mens pas en disant que t'as tes règles uniquement parce que t'as pas envie de le faire hein?
Mais quel genre de fille fréquente t-il d'habitude pour me dire ça??
— Non ça va pas!
Il m'observe très curieux. Il cherche à comprendre où est le hic dans toute l'histoire.
Soudain il sourit et s'allonge, en écartant ses bras derrière sa nuque. Et en fermant les yeux.
— Bon bah c'est l'occasion d'apprendre, au boulot.
Je reste stoïque suite à cette phrase. Quoi? Qu'insinue t-il par là?
Mon coeur palpite. Il ouvre un oeil face à ma non réaction.
— Enfin, si tu veux bien sûr. Je te laisse me découvrir, et moi, je prends mon pied, plaisante t-il.
Je rigole. C'est assez marrant, cette façon dont-il le dit. Ca me détend. J'apprécie que je puisse lui dire un peu tout sans qu'il ne le prenne mal. Je m'attendais à une réaction plus froide.
Il ouvre légèrement son œil, encore, pour m'observer.
— Bah quoi? Tu n'as pas envie d'apprendre?
Ca me stresse. J'ai tellement peur d'être si nulle.
— Vas-y doucement. Fait toi confiance. Pas besoin de te prendre la tête. Je suis un mec. Dans tous les cas je vais kiffer.
Vas-y Love.
Je souris doucement. Je prends une longue respiration. J'ai l'impression que je rends le moment un peu plus solennel qu'il n'est censé l'être.
J'ai réussi toute la soirée à être d'un naturel dont je ne me connaissais pas. Je peux bien le faire. Surtout que j'ai vraiment envie d'essayer, et je me sens en confiance avec Adrian.
C'est vraiment bizarre mais pas gênant pour autant. Il prend le temps de me guider, de me conseiller sur ce qu'il aime.
Parce que je l'écoute, je sais qu'il prend du plaisir.
Alterner entre le douceur et la fermeté, ce n'est pas facile. Je ne sais vraiment pas ce que je vaut dans ce domaine, mais je continue. Il s'aide aussi lui même un peu, jusqu'à ce qu'il se sente... mieux.
C'est marrant de voir un mec ... prendre du plaisir ? Même si cela reste dommage parce que moi je ne connais toujours pas cette sensation. Pourtant j'étais si prête à la connaître avec Adrian. Il me semble même être le mec parfait pour ça, car il est beaucoup à l'écoute. Fichu, timing.
Ok j'ai fait des préliminaires masculines.
Youpi; 5 ans après avoir fait mon premier baiser. Dans cinq ans j'aurais enfin l'opportunité de faire les miennes, puis dans cinq ans encore de faire ma première fois???
— C'est pas possible que ça soit ta première fois me dit-il, presque au bord du sommeil, épuisé comme un koala.
Ca, ça me réchauffe le coeur. Ca ôte majorité de mes inquiétudes sur le moment.
— Bah si.
Il m'approche de lui, en me serrant dans ses bras. Il s'endort plus vite que moi. Il s'endort d'ailleurs presque du tac au tac.
Je souris, le coeur bouillant. J'observe ses petites bouclettes décoiffées, et ses lèvres malmenées par les miennes.
Il n'y a rien à dire.
Mise à part, Enjoy the moment,
And Shut up, Love.
****
YOOOO
Comment allez-vous?
Chapitre important pour moi parce que il retrace vraiment encore une fois ma vie mdr, avec le précédent. Le scénario est un peu modifié mais ça s'est vraiment passé comme ça mdrrr ça me touche de repenser à ces moments.
Mais alors que va t-il se passer dans la suite?
Alors cet Adrian, vous l'aimez bien?
N'hésitez pas à me suivre sur insta : yona_jmt.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top