The beginning of the end

L'odeur du sang se mêlait à l'entêtant parfum du cigare et l'amer odeur de l'alcool, les dernières supplications se mélangeaient sans problème au rythme endiablé de la musique jouer à l'étage du dessous. Ignoré. Le coup de feu se perdit dans l'air entrainant du jazz, le dernier du râle de vie disparu sans personne pour l'entendre. Ignoré voilà comment Lawrence Hyatt mourut ce soir là dans le sombre bureau de son propre club le "Matt's".

La scène était un pur désastre, le sang avait entouré la tête de la victime tel une auréole. Quelle ironie, une auréole pour le diable. La pièce était sans dessus- dessous, la table était renversée et les verres qu'elle portait s'étaient cassés et leurs liquides s'étaient mélangés au si précieux et semblable liquide. Un peut plus loin le phonographe semblait lui aussi cassé répétant toujours mêmes quelques funèbres notes de jazz. Le bureau devait avoir été fouillé selon le désordre régnant sur ses quelques précieuses planches de bois. Des papiers, des dessins, des lettres étaient éparpillés un peu partout dans la salle grâce à la douce brise du vent qui entrait et sortait de la scène de crime par la fenêtre ouverte, il observait également l'étrange façon qu'avait la vie de se venger. Un corps sans vie reposait au centre de la pièce, les yeux grands ouverts l'homme gardait sur son regard vitreux un air de colère mais aussi de profonde tristesse.Sans oublier la petite poupée posée dans sa main froid, un jouet de toile habillé d'un costard avec trois aiguilles plantées dans son frêle corps, deux dans le torse et une entre les deux yeux.

Ils étaient tous en ligne sur le trottoir devant le « Matt's », regardant passer le chariot voilé d'un draps blanc. Ils regardaient tous partir cet homme tellement détesté et pourtant si admiré. Des perles salés coulaient sur les joues de certains tandis que d'autres se contentaient d'observer les yeux vides sous l'effet de la gifle du passage de la mort.
Le mensonge et la perversion sont illisibles sûr un visage triste mais pourtant ils sont bien là. L'ombre de la tromperie planait sur  le « Matt's » et la folie avait pris possession des esprits dorés par la musique et la danse.

Quelqu'un avait enlevé la vie à Lawrence Hyatt et les répercussions allaient être terribles.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top