67.
Un mois après la mort d'Eunbi, Yang Hyun-suk décida de me révéler au public. Mais pas mon identité. Je devais faire une danse avec d'autres trainees, mais c'était moi la vedette dans la vidéo. Teddy m'avait dit que c'était une bonne chose que Yang Hyun-suk décidait de me révéler car ça pourrait signifier que j'avais une chance de débuter. Yang Hyun-suk m'avait confirmé que j'étais la meilleure danseuse de YG Entertainment.
Le jour d'un nouvel examen mensuelle arriva. Ça faisait des mois que Euna essayait de me dépasser. Mais j'arrivais toujours première. Comme ce jour-là, frustrée, Euna m'emmena aux toilettes pour discuter en privé. Soudain, elle me gifla et m'arracha les cheveux. Son regard devint noir et elle bouillonnait de colère.
« Tu commences sérieusement à m'énerver. me dit-elle.
— Ah, je commence à voir ton vrai visage, l'affrontai -je avec un sourire. »
Et je lui pris les cheveux et lui tirai aussi avec une force effroyable.
« Tu oses m'affronter ? s'écria -t-elle.
— Si tu voulais me frapper sans que je me défende, il fallait venir à YG Entertainment plus tôt. »
Cette ère était terminée, rester sans défense n'était plus possible. Elle serra sa mâchoire. Puis, elle me lâcha et je la lâchai à mon tour.
Elle s'énerva encore plus et me gifla, sans que je m'y attendais. Et je lui assenai un coup de poing au visage.
" Ce n'était pas Eunbi qui devait mourir, mais elle ! " songeai -je.
Et on se bagarrait. On s'arrachait les cheveux, on assénait des coup de poings, on se poussait . . . Un vrai désastre.
Soudain, la porte s'ouvrit et on tombait sur Jennie. Quand elle nous voyait nous battre, elle était choquée et nous sépara.
« Arrêtez ! cria -t-elle. »
On s'arrêtait, car Jennie était au milieu de nous deux.
J'étais fière de moi, sur ce coup. C'était une des rares fois que je me défendais. Euna avait du sang qui sortait du nez, et la lèvre inférieure était ensanglantée, ses cheveux étaient vraiment en bataille, ses vêtements étaient déchirés, elle ressemblait juste à un chiffon en mauvais état. Elle pouvait remercier Jennie d'être venue à temps, j'allais la déchiqueter.
« Je deviendrai première, je te le promet ! »
Et elle partit en claquant la porte sans attendre ma réponse. L'air était devenu sain tout d'un coup.
Puis, Jennie me regarda d'un air déçu :
« Tu es contente de toi ? »
Je bombai le torse, je lui souriais puis prenais la parole :
« Oui, très fière ! »
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