42.

Une semaine passa. Tous les jours, c'était la même routine. Être battue, m'entraîner et faire des corvées.

Au cours de danse, la professeure annonça :

<< Bon, comme vous le savez, il ne reste qu'une semaine pour l'examen mensuel. J'espère que vous avez retenu vos leçons du mois et la chorégraphie. >>

Quoi ? Je n'étais pas au courant pour l'examen ! Je ne pourrai pas être courant car je passais plus de temps à être distraite que d'être concentrée. Je m'en fichais, car je ne pensais qu'à survivre, pas à me perfectionner ou retenir complètement mes leçons.

Après les cours, Jennie s'approcha de moi, timidement.

" Que me veut-elle ? " me demandai -je.

J'étais heureuse qu'elle revienne me voir. Mais j'étais habituée à ne plus lui parler, elle s'était éloignée de moi du jour au lendemain sans aucune explication.

<< Comment vas-tu ?

— Bien et toi ?

— Bien aussi ! Ces derniers temps commença-t-elle, j'étais beaucoup préoccupée, je devais réfléchir. C'est personnel, désolée. Et j'ai bien réfléchi, je m'excuse Lalisa de m'être éloignée comme cela. On peut redevenir amies ? >>

Un grand sourire apparut sur mon visage et mes yeux pétillaient. J'étais tellement heureuse que Jennie voulait redevenir mon amie.

<< Ce n'est pas grave ! lui dis-je. Je m'excuse aussi. Et je veux toujours être amie avec toi ! >>

Elle se rapprocha un peu plus de moi et initia un câlin. Je lui donnais un câlin aussi en retour. Cette joie de la retrouver était immense pour moi. Une larme coula sur ma joue.

Le lendemain, à deux heures du matin, Jennie m'amenait à la réunion. L'amitié de Jennie me comblait de bonheur. On se connaissait depuis quelques semaines, mais c'était comme si je la connaissais depuis toujours.

En rentrant dans la pièce, j'étais contente de voir les Bigbang et les 2NE1.

Chae-rin fit de l'espace et me pria de m'asseoir près d'elle. Je la remerciais puis m'asseyais près d'elle. Et Jennie s'assit sur le tapis.

<< Teddy, nous devons lui dire. dit Chae-rin.

— Oui, fit Teddy, il est temps. >>

Teddy se leva et dit :

<< Lalisa, ces réunions ont un sens. Nous avons un plan pour arrêter Yang Hyun Suk. >>

Un . . . plan ? Pour arrêter Yang Hyun Suk ?

<< Quel est ce plan ? hésitais -je. >>

J'étais vraiment curieuse de savoir. Cet homme était vraiment un diable futé, s'il devait y avoir un plan, il fallait au moins qu'il soit de taille.

<< Tuer le PDG.

— Quoi ? >>

Je n'y croyais pas. Ce plan était impossible. Commettre un meurtre ? Jamais ! Si j'avais voulu assassiner Yang Hyun-suk, je l'aurai fait quand j'avais vu Yang Hyun-suk maltraiter mon père. Jamais je ne tuerai. À entendre Teddy, je tremblais. Je souffre certes, mais je ne pouvais pas ôter la vie d'un être humain. Toutes ces personnes à qui j'avais parlé, voulaient commettre un meurtre ? Et Jennie, elle était d'accord avec ça ? Je me rendais compte que je ne les connaissais pas aussi bien . . .

Je commençai à avoir peur, j'étais effrayée, car en face de moi, il y avait des meurtriers.

<< Ne faites pas ça ! C'est horrible, un meurtre !

— Nous n'avons pas le choix. >>

C'était M. Saturne qui a parlé. Je n'y croyais pas. Lui aussi ? Je ne le pensais pas comme ça. Qu'est-ce qu'ils ont pu vivre pour avoir cette idée en tête ?

<< On ne peut plus vivre comme ça ! dit Jiyong, en pleurant. Tu sais depuis quand je n'ai pas vu mes parents ? Depuis l'âge de huit ans ! Et j'en ai vingt-trois ! >>

Huit ans ? C'était horrible ! Il n'était qu'un enfant ! Jiyong souffrait, tandis que moi j'étais heureuse avec ma famille en ce temps.

<< Je ne le ferais pas. >>

Je me levai, j'allais quitter cette pièce avec mon amie. Je ne voulais pas avoir les forces de l'ordre sur le dos après, en plus d'avoir une conscience perturbée. Je ne voulais plus m'ajouter d'autres cauchemars

<< Jennie, on y va. >>





















465 mots.

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