Chapitre 3


PDV HARRY


Je marche seul en traînant des pied, je ne sais pas vraiment où je vais dans le camp, mais je marche sans but précis. Je tourne la tête à gauche quand un bruit m'alerte, mes pas se veulent prudent, devant moi se trouve l'entrée des dortoirs improvisés du camp de l'aile B. Des hurlements de colère parviennent à mes oreilles, je vois une ombre le bras en l'air tenant quelque chose sans réfléchir aux conséquences je m'interpose en me jetant sur la personne, nous tombons au sol dans un bruit sourd. 


Je me redresse rapidement, légèrement essoufflé tandis que la personne qui aurait du recevoir un coup me regarde horrifié et paniqué avant de comprendre pourquoi il me regarde comme ça mon dos percute un mur et je vois un homme me tenir fermement son regard traduit de  la haine cela se ressent, il doit avoir une quarantaine d'années me fixe.


_ Puis-je savoir pour qui tu te prends pour interrompre une punition ?

_ Et vous pour qui vous prenez-vous pour martyriser ce soldat !

_ Je suis le Général Link.

_ Vous faites un piètre...


Sans que je comprenne ce qu'il m'arrive, mon corps se retrouve au sol et le côté gauche de ma tête percute le mur froid, un sifflement hante ma tête, je la prends entre mes mains au touché je sens un liquide donc je retire mes mains et contemple le sang qui s'y trouve. Je cherche le Générale du regard paniqué et mon idée se confirme, il reprends son objet pour taper le soldat. Je me relève malgré la douleur, mon cœur s'affole tout seul et tambourine mon cerveau, mais je me préoccupe uniquement de contrôler ma respiration. Je me place une fois de plus entre les deux et reçois le coup à la place du jeune. 


_ Encore toi !

_ Frappez-moi à sa place ! Dis-je déterminé.

_ Comme tu voudras.


Sans que je comprenne, son poing s'abat sur mon thorax, la force est tel que je me plie sur moi même et tombe à genoux devant lui. Je préfère me soumettre à sa colère que plutôt voir ce pauvre jeune qui ne doit pas avoir plus de seize ans. Je reçois un coup de rangers dans les côtes, la douleur me fait tourner la tête et me donne l'envie de crier, mais je ne lui ferai pas ce plaisir. Un autre me percute la mâchoire et un affreux goût de sang se loge dans ma bouche, il se stoppe et me lance.


_ Me défier t'a coûté ces coups vaut rien !


Il quitte le dortoir sous mes yeux, le gamin m'aide à me relever et nous sortons du dortoir, lui me traînant jusqu'à que nous quittons le dortoir, j'entends une voix que je reconnais directement  c'est celle de mon frère Ephyre. 


_ Harry que lui est-il arrivé Marlow ? 

_ C'est le Général il a frappé à ma place.

_ Emmenons-le à l'infirmerie. 


Ephyre attrape mon bras fermement et avec l'aide de Marlow bien évidemment, nom que je viens d'apprendre, ils m'emmènent dans l'infirmerie en vitesse.

...

Dans l'infirmerie :


Je suis pris en charge directement, les infirmiers pansent mes blessures, la douleur est là, mais je mords ma lèvre inférieure et prends mon mal en patience, une infirmière essore le tissu tâché de sang et le trempe dans de l'eau qu'elle m'applique doucement sur la lèvre, on me fait recracher le sang dans une autre bassine. 


_ Bien Soldat vous allez être pendant une soirée en quarantaine choisissez six personnes pour vous voir dans la nuit ou la soirée.

_ Hum... Mon frère, Niall, Marlow, un coursier et Tom.

_ Bien. Suivez-moi.


Je prends sa main, elle a une peau ci douce, mais pas plus douce que mon amie Annabeth, qu'est-ce que je raconte moi, je débloque complètement voilà que je me mets a avoir des pensés sordides pour cette française. L'infirmière part et une autre arrive, mes yeux s'ouvrent comme des billes, Anne, ici. Je fronce les sourcils confus. 


_ Bonjour Soldat Styles.

_ Anne.

_ Miss Sylver je vous prie.

_ Anne voyons ne fait pas de...

_ Miss Sylver s'il vous plaît.

_ Tutoie moi nom de Dieu ! 

_ Je vous dépose les serviettes, elle fuit mon regard et pose ses serviettes sur la chaise je n'aime pas ça du tout et en plus elle me vouvoie. 

_ Je t'en supplie tutoie moi.

_ Bien comme tu voudras.

_ C'est mieux.

_ Désolé je dois partir.


 Elle part sous mon regard confus, Anne a pas changé toujours cette beauté à couper le souffle, seul son regard à changer, un regard de désolation et de tristesse voilà ce que j'ai ressentie. Pendant que je pense à elle,  je me familiarise avec mon nouvel abri en attendant la guérison. Je m'allonge sur le lit et regarde le plafond avant de m'endormir. 

...

[ Flash Back]

 On observe quand je commence un peu à tanguer euh mine de rien ils sont lourds c'est con, au moment où il s'embrasse on perd l'équilibre et on atterrit dans la fontaine moi j 'ai juste la tête dans l'eau et les gars carrément dans la fontaine.

Niall et Melinda ainsi qu'Anne vive la honte court vers nous et nous bah nous on est tremble-moi j'ai mes cheveux qui son plaqué, et les autres en tailleurs dans la fontaine, on se regarde puis on sourit comme des gamins, Anne m'aide à me relever et les autres s'occupent de Ryan et Logan.

_ Merci ma chérie, je dis.

_ Dis moi Styles n'étais-tu pas entrain d'espionner mon amie et Niall ? Elle me sourit.

_ Mmm Nonnn, ma voix part en aigu.

_ C'est ça ! Elle rit.

_ Ce matin tu n'aurais pas oublié mon bisou ! Je proteste.

_ Oh je suis désolé.

_ Je vais remédier à ça.

Je me baisse un peu et l'embrasse doucement, qu'est-ce que je l'aime cette fille, je caresse ses cheveux doucement et lentement pour lui faire un maximum de bien enfin pas sexuellement hein les idées perverses.

Je la garde contre moi et certains soldats me sourient tandis que Ryan et Logan rigole comme des idiots avec Niall et Melinda qui eux par contre ne plaisantent pas et ils sont tout rouge.

_Donc nous avons deux couples dans cette base, dit Logan.

_ Non trois, proteste Ryan.

_ Ah oui c'est vrai toi avec Eline hein, dit Logan.

_ Faut te trouver une femme, dis-je en riant.

_ Il en trouvera une ! Affirme Anne. 


[Fin du Flash Back ]


_ STYLES DEBOUT.


J'entends mon nom de famille dans la pièce, mes yeux s'ouvrent instantanément et je tombe sur le Colonel Picot. Ouf, au moins ce n'est pas un salopard enfin je veux dire l'autre fou. Je me lève à sa demande et le suit.

...

La pièce dans lequel nous entrons contrent une lumière mortellement aveuglante, je couvre un peu mes yeux encore fatigués sous le rire amusé de Picot. Je m'installe sur la chaise et finis par regarder l'homme qui me servait d'instructeur y  a trois ans. 


_ Harry tu sais que tu vas devoir te battre. 

_ Bah Oui. Je ne comprends pas tellement sa phrase.

_ Bien malheureusement Niall et Tom ne seront pas avec toi.

_ Oh. Ma mine se met à bouder.

_ Au faites tiens, il me donne mon collier avec mes deux plaques. 


Je le remercie et il quitte la salle. Je me frotte le visage en soupirant, j'extirpe la chaise et rejoins mon lit pour me reposer quand Anne arrive avec une lettre dans les main, elle me la tend, je la remercie du regard pour ensuite l'ouvrir. 


Cher H,


J'ai bien reçu ta lettre. Nous allons nous voir très vite. Enfin j'espère que le temps sera un peu plus favorable avec nous. J'espère que ça va ? Réponds-moi.


A.


Je souris un peu, je relève la tête et remarque que Anne est toujours là, elle range quelques trucs dans son chariot, elle s'approche de moi mais fuit toujours mon regard. Je pose la lettre à mes côtés et prend la main de Anne, la force à s'asseoir. 


_ Qu'as-tu Anne ?

_ Avec tout ce que je t'ai fais comment peux-tu demander cela ?

_ Hey on fait tous des erreurs.

_ Sauf que moi ce n'est pas vraiment pardonnable je t'ai menti.

_ Menti dans quoi ?

_ Je ne t'ai pas trompé et Ephyre devait te mentir sur ma réputation pour éviter d'éveiller les soupçons à ce mensonge, elle fuit mon regard encore.

_ Regarde-moi ! Comment ça ? 

_ Oui en faite je... J'ai fais un marché avec Louis, elle baisse les yeux.

_ Pourquoi as-tu fais cela ? Je fronce les sourcils.

_ Pour te protéger.

_ Tu...

Écoutes je sais que ce n'est pas pardonnable donc c'est...

_ Je te pardonne.

_ Que-Quoi ?

_ Oui je vois la vérité dans ton regard enfin que tu me dis la vérité je te pardonne mais  pour le moment j'ai besoin d'être seul tu comprends pour faire le point.

_ Je comprends je ne te demande pas qu'on se remette ensemble.

_ Avant j'ai besoin de tester un truc.

_ Quoi ?


Après mûres réflexions pendant son discours, je pose doucement mes lèvres sur les siennes, j'ai besoin de savoir si je ressens toujours cet étincelle,je pose ma main sur sa joue. A l'intérieur de moi une vibration se fait sentir, je suis apaisé. Je me détaché doucement et caresse sa joue. 


_ Cela ne veut pas dire que c'est vraiment fini non plus laisse moi juste le temps. 

_ Oh...Euh...Oui.


Je lui souris, sourire qu'elle me rend par chance, elle se lève et me tend sa main pour que je sorte de la pièce. Je la prends en gardant mon sourire. Ma vie amoureuse est plutôt compliquée. Je pense que avec Ana je me suis voilé la face j'avais que 21 ans quand je l'ai rencontré et j'étais pas tellement clair dans ma tête avec la nouvelle de Anne. Par contre si Anne ici c'est que nos destins sont faits pour qu'on se croise. Dans le couloir un soldat nous annonce qu'on embarque ce soir et qu'on débarque, mon sourire s'agrandit. 


_ On va débarqué on va enfin se battre.

_ Oh... Je lis sa peur.

_ Je te promets de revenir vivant.

_ Je le sais puisque je serais sur le terrain si vous réussissez à prendre Omaha Beach.

_ Oh... Je ne veux pas que.

_ Non c'est mon choix ! 

_ Fais attention à toi ok ! 


Je l'embrasse avec passion, peut être pour une dernière fois. Je me détache et suit le soldat, un autre vient m'équiper, je le remercie, je vais enfin pouvoir botter le cul de ces sales Allemands. Depuis le temps que j'attends ça. On m'aide à monter dans le bateau. Les gars discutent entre eux tandis que moi j'écoute simplement.


...


Après une bonne parties de crabs, je pars avec mon argent et le pose sur ma couche. J'entends la voix de Ephyre.


_ Combien as-tu eu frangin ?

_ Je sais...

_ Plus de 2500 Dollars !Le choc, je le regarde incrédule.


...

 Toute la soirée nous la passons à nous raconter des histoires. Le Général nous ordonne l'extinction, pour dormir une heure car il est déjà une heure du matin. Je m'endors le sourire aux lèvres. 


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