Chapitre 20
29 Juin 1944 - Sur un chemin français :
Encore cette boue, je ne mis ferai jamais et en plus Anne me manque, vivement que cette guerre soit terminée ou du moins qu'on est une pause. Je suis réveillé de mes pensées par mon frère Ephyre, qui me montre le chemin et que je suis entrain de foncer tout droit dans un arbre.
Il me lance que je suis dans la lune, effectivement je le suis, en guise de réponse, je lui fais un doigt en lui tirant la langue. Je me demande comment vont les gens au pays, je pense à beaucoup trop de chose.
Nous marchons sur un sentier jonché de cadavres, l'odeur me donne envie de vomir, le Capitaine nous fait couper par un cimetière, nous marchons donc de tombe en tombe, je regarde, certaines sont pillées, les gens n'ont plus de respect où ça se passe comment ici ?
J'aperçois un cercueil ouvert et en plus le corps est en pleine décomposition, je ne peux plus tenir je vomis, et je regarde les autres, je ne suis pas le seul, l'odeur, la mal bouffe et la peur nous font vomir, oui nous avons tous peur, peur de ne pas sauver ce pays, la France avait l'air d'être un pays magnifique à l'époque et voilà ce quand on fait les Allemands, je les hais tout simplement.
Après ce petit moment désagréable, soit-il, nous reprenons la marche, je me suis essuyé la bouche avec le peu d'eau que j'ai dans ma gourde, le Capitaine nous informe qu'un camp de ravitaillement n'est pas loin, on le remercie pour cette information. Ephyre ramassa une pièce de franc et me la montra, je souris un peu.
...
- Capitaine vous aviez dit qu'on serait arrivé dans une heure ! On est toujours pas arrivé. Dit le traducteur.
- L'espoir abrutit. Lance Redwand.
-Vous pensez qu'on va la gagner cette guerre.
- Si on ne le pense pas cela ne sert à rien qu'on s'engage, dis-je en levant les yeux au ciel.
- Imaginez on arrive à la perdre.
- Eh bien tu seras le premier au...
- Les gars ! Dit le Capitaine.
- Oui.
Il nous montre un village en ruine avec des gens massacrés, nous marchons silencieusement dans ce village, arme pointé devant nous, chacun à son poste. Aucun bruit, parfois un oiseau nous alerte. Il n'y a rien selon le Capitaine. J'entends une voix.
- Il y a un petit garçon là-haut.
Je pointe un petit garçon se tenant fermement à un toit les bras tendus, il a du faire le mort, pour fuir les Allemands, ah moins qu'ils ne l'ont pas vu c'est faisable aussi. Je fais un signe que j'y vais. Je crois pas qu'il parle anglais, mais je vais essayer de parler français. Je me place de façon à pouvoir l'attraper.
- Hey petit, mon accent est juste pourri.
- J'ai peur.
- Je promets de t'attraper, dis-je en français.
- D'a-d'accord.
Je tends mes bras et attrape le petit, qui doit avoir même pas dix ans, je dirais dans les six ans, petit et déjà orphelin. Je le tiens fermement et le remets comme il faut sur moi. Les gars me rejoignent et viennent dire bonjour au garçon.
- Capitaine qu'allons nous faire de lui ?
Le Capitaine regarda les alentours et vu un cheval. Il réfléchit je le sens et son idée est vraiment bizarre, on est plus au Moyen-Age en même temps on a pas vraiment le choix en faite.
-Redwand vous savez monter ?
- Non pas Redwand, dis-je.
- Alors qui ?
- Moi, dit Scott.
- Bien monte avec l'enfant et ramène le au camp.
- Oui mon Capitaine.
Je lui donne l'enfant qui me fait au revoir de la main, il est fort, il n'a même pas pleuré, le cheval est déjà sellé une aubaine pour lui. On le regarde monter avec l'enfant et partir à vive allure direction le camp.
- Bon continuons.
Nous suivons le Capitaine, après avoir traversé le village nous arrivons devant des portes, une sorte de caserne militaire. Sûrement abandonné. Cette fois-ci c'est un sol un peu plus sableux que boueux. Le Capitaine nous annonce et la porte s'ouvrit.
Quand nous entrons, nous voyons des soldats morts avec la peau pourrie, on nous explique que la peste, je ne savais pas qu'elle existait encore cette maladie, mais avec la guerre rien ne me surprend en faite. Les pauvres gars.
Nous entrons dans le bâtiment des dortoirs, nous devons rester ici, jusqu'à la fin de la libération de la ville de Caen, soit encore trois jours et après nous avancerons. Je vois qu'il y a une équipe médicale.
Pour aujourd'hui, nous avons journée repos mais demain après-midi nous reprendrons le travail, un des Capitaine nous informe qu'il y a des avions donc si nous le souhaitons nous pourrons faire les missions, ce sont des avions volés aux Boches, je reconnais leur couleur et leur style surtout. J'ai hâte de piloter ces bijoux.
Je visite le campement en sifflotant, quand on me tire le bras dans une ruelle, je sens des lèvres se poser sur les miennes, un sourire apparu car je reconnais le propriétaire de ces lèvres, c'est Anne. Je n'aime pas qu'elle fasse infirmière au front, mais je n'ai pas le choix, je dois me plier à sa passion sauver des vies. Je lui rends furtivement son baiser puis je prends la parole.
- Je ne savais pas que tu étais là ma chérie.
- Tu es content de me voir.
- Oui de te voir mais pas ici j'aurai aimé que tu sois au pays.
- Je sais Harry.
Elle prend ma main et m'emmène dans un endroit isoler prêt des avions, il y a un peu de verdure, je suis heureux de retrouver Anne, elle me fait vivre en même temps que mon frère, je ne suis pas ici par hasard, je suis ici pour sauver le monde et mon père, je veux retrouver son corps vif ou mort. Je m'assois contre un arbre et elle se place prêt de moi.
- Comment vas-tu ? Sincèrement Harry.
- Bien malgré que je suis inquiet. Dis-je.
- Inquiet pour ?
- Pour toi et j'ai peur de pas retrouver mon père.
- Tu le retrouveras.
J'hume son odeur et viens lui embrasser la tempe. Elle se place devant moi et prend un air sérieux, ou que je n'aime pas ça, ça sent mauvais, trois options, soit j'ai fais une connerie, soit elle me quitte, oh non je veux pas ça, ou alors je sais pas. Elle prend ma main et la place sur son ventre. J'hausse un sourcil.
- Oui ?
- Mon Dieu Harry.
- Oui oui je sais je sais mais pas la peine de me nommer comme ça.
- Que tu es bête. Harry je suis de nouveau enceinte.
- Par-pardon ?
- Oui tu as très bien entendu, elle rougit.
Je calcule ce qu'elle vient de m'annoncer, je cris de joie et la prends dans mes bras, l'embrasse de partout, je me lève et la relève pour la coller contre moi.
- Vrai de vrai ?
- Oui c'est une des infirmière qui m'a aidé à le savoir.
- On va avoir un mini nous ou une mini nous.
- Oui.
Je l'embrasse avec passion, je suis le plus heureux, malgré que ça tombe pas vraiment au bon moment, ce qui me rassure c'est qu'on est proche de Calais, donc du port, il nous faut prendre Calais avant les neuf mois sinon elle risque de perdre l'enfant une nouvelle fois et je ne veux pas. Aujourd'hui, je suis prêt à avoir une descendance. Je suis tellement heureux.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top