Chapitre 19


Après la bonne nouvelle, j'apprends que nous nous sommes réjouis trop vite, car les Allemands ont beaucoup contre attaqués. Notre division doit surveiller la venue des Boches qui ne vont pas tarder à se montrer.  J'en ai marre de cette boue, qui colle, et surtout de cette pluie qui rend notre matériel encore plus que ce qu'il n'est, le pays me manque, la paix me manque, parfois je commence à perdre les pédales, je n'en peux plus j'aimerai que l'ont trouve ce fils de rat d'Hitler et qu'on le tue de nos propres mains, pour mettre un terme à ce carnage. Nous ne faisons même plus de halte comme avant, ce qui est quand même très fatiguant. Je pense que je ne suis pas le seul à avoir l'impression d'être une machine à tuer désormais. Le Capitaine nous lance que nous arrivons bientôt j'entends la voix de mon frère raisonner. 


- Capitaine sans vouloir vous montrez d'irrespect ça fait au moins une heure que vous nous répété ça est ce que vous êtes sure que vous ne vous êtes pas planté ?

- Oui je suis sure. 

- Bien laissez nous vérifier non parce que cela fait deux heures que nous passons devant se panneau et que nous prenons la direction que nous indique ce bout de métal. 

- Ah bon ? S'étonne le Capitaine.

- Oui. 

- Bien puisque vous savez déchiffrer les cartes excusez mais cette carte est en français et je n'y comprends rien. Avoue le Capitaine. 

- Euh...J'ai vécu un peu en France. Lance notre interprète Allemand. 

- Oui donc bouge toi pour nous le dire.

- De suite Capitaine. 

Nous nous mettons en cercle autour de lui tandis que Rewand et Joseph se mettent en place pour nous couvrir au cas où si les Boches décident de venir sur notre chemin. Ce qui m'étonnerai vu comment le sentier est étroit un char ne pourrait pas passer ce qui serait un désavantage considérable pour eux et surtout une perte de temps pour eux comme pour nous et surtout une perte de munition, mais bon on est jamais trop prévoyant. 

L'interprète regarde la carte et nous explique que le panneau a été volontairement mis dans la mauvaise direction, ah bah si en plus on nous déplace les panneaux de circulation on peut rentrer au pays, si les Allemands sont aussi gamins on a plus qu'a se battre en leur donnant des fessées. Nous suivons donc le Capitaine et le traducteur,  heureusement qu'il est là, notre pauvre Capitaine a pris nos réflexions pour rien, mais on ne va tout bonnement pas s'excuser du moins pas maintenant, car nous n'avons pas le temps. 

Notre silence, nous permets d'écouter la nature qui m'a l'air de souffrir de cette guerre autant que nous, les arbres me donnent l'impression d'être mort de l'intérieur, il y a des cadavres d'animaux qui jonchent le sol, soit ils sont à moitié décomposés soit décomposés carrément, et cette odeur, me fait tourner la tête tellement elle est agressive et l'odeur de pluie et de ces animaux est juste a vomir. 

Nous tournons sur un sentier encore plus petit, selon l'interprète c'est un raccourci jusqu'à Cheux, ouais bah j'espère pour lui, parce que je commence en avoir ma claque de cette odeur infecte qui nous monte au sinus. 

- Un kilomètre a pied ça nique ça nique. Je regarde Rewand chanter de cette façon vulgaire faussement choqué.

- Un kilomètre a pied ça nique ça nique. Répète mon frère. 

- Les gars vous pouvez vous taire parce que si on se fait choper là vous pourrez dire que ça nique et de partout parce que je vais vous niquer si on survit ! Rétorque le Capitaine.

- Oui pardon Capitaine, dirent les deux.


On se regarde en souriant, à vrai dire on sait très bien que notre façon de transformer la chanson enfin leur façon moi je n'ai pas chanté bah ça a amusé le Capitaine, même si il est la pour montrer le contraire, il est grillé par tout les côtés pour pas dire "baiser" soyons pas vulgaire quoi que on va mourir autant ne pas se gêner. 

Je suis sortis de mes pensées en entendant le Capitaine nous dirent que nous sommes arrivés, je m'avance en même temps que mon frère et nos amis ce qui fait que nous tombons tous sur le Capitaine qui s'étale dans  une mare de boue, nous nous relevons rapidement extrêmement gêné tandis que le Capitaine nous regarde blasé, un homme en uniforme britannique s'approche de nous. 


- Ah Capitaine Sheffield vous êtes arrivés je vois, il gloussa en voyant la tenue du Capitaine. 

- Comme vous pouvez le voir oui mon cher ami Breghord. 

- Bien suivez moi je vais vous montrer vos tentes. Quel temps de chien ! 

- Je ne vous le fais pas dire

- Oh oui je peux le voir à votre tenue. 

- Bref. Il nous regarda en nous fusillant du regard tandis que nous lui sourions confus. 

Nous marchons sur un terrain remplie de flaque et de boue, aww je regrette déjà la caserne abandonnée où j'ai passé l'une des plus belle nuit de ma vie, rien qu'a penser cela je suis excité, faut que je me calme, cette guerre nous rend complètement sauvage, mmh sauvage, je me gifle intérieurement pour être aussi pervers parfois. Je suis la pour me battre, ce manque devrait passer pendant une bataille. 

Je partage ma tente avec Rewand et mon frère. Les autres se retrouvent à côté. Nous posons notre sac, pour ma part je m'assois sur une malle verte en acier, je reprends mon souffle, et frotte mes mains sales sur mon visage aussi sales, vraiment une douche serait extraordinaire, mais aussi égoïste quand je pense a tout ces gens qui souffrent de cette guerre et je suis là à me plaindre. 

- Tiens. Dit Rewand en me tendant une tasse en métal rempli de café. 

- Merci. Tu as trouvé ce café où toi ? 

- Bah ils ont reçu une ration dans ce camp donc ils nous en ont donné et j'ai pensé que cela te ferai du bien. 

- Merci. Et toi est-ce que tu t'es servis ? 

- Oui. Il me montre sa tasse. Alors d'où tu viens toi ?

- Angleterre mais après j'ai fais Pearl Harbor.

- Attends attends tu es un des pilote brillant la ? 

- Euh brillant c'est un peu trop mais ouais on a fait ce qu'on a pu.

- Tu rigoles où quoi ? Vous avez été brillant.

- Hum je n'aime pas me vanter et toi d'où viens-tu ?

- De Londres Nord plus exactement.

- Quel âges as-tu ? 

-20 ans et toi ? J'ouvre deux grands yeux. Quoi ?

- Tu as triché sur ton âge. Mais euh tu vas sur tes 21 ou tu viens de faire les 20.

- Je viens de les faire.

- Seigneur tu es si jeune. Moi j'ai 22 ans enfin 23 ouais je me fais vieux.

- Tu rigoles tu es jeune j'ai que 3 ans de différence avec toi. 

- Oui mais évite de dire que tu viens de faire 20 dis plutôt que tu vas sur tes 21. 

- Bien. Il me sourit. 

- Tu as donc fait le débarquement. 

- Oui mais je l'ai fais à Utah Beach en faite. 

- Ah bah comme Ephyre alors moi j'ai fais plutôt Omaha Beach. Je souris.

- Oh oui je crois avoir aperçu ton frère mais tu sais j'étais pris par la bataille et la peur de mourir sans avoir tué un seul de ces nazi de merde.

- Pour être des merdes tu n'as pas tord, mais nous avons beaucoup de chemin à faire avant de gagner. 

- J'espère quelqu'un assassinera cet espèce de type maboule qu'est Hitler.

- Moi aussi moi aussi. 

- Qu'il y a-t-il ? 

- J'ai un ami enfin un  ancien ami qui est devenu nazi et qui souhaite ma mort. 

- Oh c'est triste comment s'appelait t-il ? 

- Louis Louis Tomlinson. 

- Oh j'ai du le croiser je sais pas.

- Ne parlons plus de lui, je souris, alors tu as une petite amie. 

- Oh euh oui elle s'appelle Taylor et toi je le sais.

- Oui je suis avec Anne mais nous avons une histoire très longue elle et moi. 


Un bruit de froissement nous fait sursauter, le Capitaine nous informe que nous devons dormir maintenant car la nuit risque d'être courte. Sans discuter nous nous couchons et je m'endors assez rapidement je suis vraiment épuisé. 

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Ce chapitre est un chapitre transitif il est important pour savoir où ils se trouvent mais ne change pas le court de l'histoire. 

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