Chapitre 18


Quartier Général - 15H.


Les soldats passent devant moi au pas de course, ça me perturbe car le Général refuse que nous aidons moi et le groupe, je ne vois pas pourquoi mais je trouve ça vraiment idiot. Pendant que nos frères tombent nous nous attendons. D'après les échos que j'ai eu les Ecossais ont pris pas mal de terres heureusement qu'ils sont là d'ailleurs. J'aperçois Anne pas loin, entrain de soigner des soldats, elle a l'air vraiment dépassée par les événements, je m'approche d'un pas rapide quand je vois un soldat lui hurler dessus. Je me place devant lui. 


- Calme toi je sais que tu es blessé mais ce n'est pas une raison pour crier sur cette infirmière. 

- Merci Harry. 

- Je t'en prie. Est-ce que tu as besoin d'aide ? 

- Oui il me faudrait du sang. 

- Je vais donner le mien. 

- Euh...D'accord va te placer au fond de la tente j'arrive et vous allez dans la tente d'a côté ici je ne soigne que les plaies infectées. 


Le soldat exécute pendant que je le suis du regard, je suis vite sorti de mes pensées par Anne qui m'accompagne au fond de la tente, elle a le visage fatigué, en même temps son métier et plus dure que le mien enfin peut être pareil que le mien et puis elle doit pas s'amuser tout le temps avec ce qu'elle voit toute la journée. 

Je la regarde sortir une bouteille de Coca vide, vive les moyens qu'elle a. Je me retiens de lancer une blague débile. Elle sort une seringue qui est relié à un petit tuyaux. Elle me regarde d'un air désolé en me piquant, elle me de ne surtout pas regarder derrière-moi, je préfère l'écouter pas envie de tomber dans les vapes et ce n'est pas le moment. 


- Désolé je sais c'est pas agréable. Dit-elle.

- Anne c'est moi qu'il est voulu OK ? Et puis si je peux me rendre utile. 

- Je viendrais dans cinq minutes d'accord surtout ne t'endors pas. 

- Bien chef. 

- Harry je ne rigole pas.

- Détends toi un peu. 

- Harry ! Bon excuse j'ai des patients qui m'attendent. 

- A toute bébé, je souris ce qui la fait rire.


Elle me laisse seul, je  regarde autour de moi sauf derrière comme elle me l'a dit, je dois dire que je me sens pas vraiment bien, le faite qu'elle me retire du sang me fait légèrement tourner la tête. 

...

Au bout de cinq minutes, je la vois revenir avec un sucre. Elle pose son attirail sur la commode pour ensuite venir face à moi, je me mordille la lèvre n'osant rien dire. Anne retire cette aiguille de mon bras et place directement un coton pour stopper l'hémorragie. Elle me demande de tenir fermement le coton chose que je fais, elle part derrière moi, j'entends qu'elle ferme la bouteille et part la ranger avec les autres aussi remplies je suppose. Elle revient et me place un pansement imbibé de je ne sais quoi. Elle me tend le sucre que je mange, je dois dire que j'aurai préféré autre chose mais bon y a que ça sur le campement, je suppose que c'est le sucre du café. Je me lève doucement un peu aidé par Anne j'allais pour l'embrasser mais deux soldats débarquent  dans la tente. 


- Styles le Général a besoin de toi pour les avions.

- Bien dites-lui que j'arrive donnez moi trente secondes. 

- Bien. 


Ils partent hors de la tente, j'en profite pour embrasser Anne, ça fait du bien je dois dire d'avoir un soutient familiale mais aussi affectif. Je lui demande de ne pas se laisser marcher sur les pieds et surtout de faire attention à elle que je la trouve un peu trop fatiguée, elle fait oui de la tête et me laisse partir.

...

Je sors de la tente et je suis immédiatement escorté par les deux soldats. Je pouvais y aller seul voir le Général je pense, je préfère ne rien dire, parce que encore ça me retomberai dessus. Nous entrons dans la tente du supérieur.


- Styles je veux que vous remontez dans l'avion nous devons détruire deux chars et un campement et je vous rassure il n'y aucun danger aérien ni au sol ni dans les airs vous pourrez voler tranquillement. 

- Bien mon Général.


Je dispose sans plus attendre quoi que ce soit, je cours en direction de la base aérienne, j'aperçois Ephyre, je lui fais une accolade et nous montons dans les avions. Je place mon masque sur mon visage, rabaisse la capsule et démarre les moteurs. Je décolle sans trop de difficultés. 


- Styles concentrez vous sur la mission d'accord. Revenez en vie sinon je viendrais vous botter les fesses ai-je été clair ? 

- Oui mon Général, dis-je en rigolant. 

C'est donc dans la bonne humeur que je pars, je suis heureux que Anne soit là et surtout je suis dans l'appareil de ma vie, un avion. Je regarde les environs  pour le moment je ne vois strictement rien. Ephyre m'informe que ce n'est pas la zone donc nous continuons à voler.


PDV Anne. 


Depuis que je sais que l'armée britannique a du mal, je m'inquiète pour Harry il est si imprévisible, je n'ai pas envie de le perdre, j'ai beau avoir commis une erreur maintenant j'aimerai avoir un avenir avec lui. Je m'occupe de mon dernier blessé avec l'aide de Emmanuelle une infirmière française bilingue. J'aperçois le Général passer devant la tente, je m'excuse au près de ma collègue et sors de la tente. 


- Général ! Dis-je.

- Oh Miss Sylver que me vaut cette honneur ? Demande le Général en se retournant.

- Je voulais savoir si la mission du soldat Styles se passent bien. 

- Eh bien nous avons perdu le contact radio mais d'après nos bombardiers ils vont bien,  il sourit voilà qui me rassure.

- Merci , dis-je soulagée.

- Mais je vous en prie.


C'est donc à moitié soulagée que je reviens dans la tente, je me demande comment il va et surtout pourquoi le signal radio a été coupé. Je soupir je suis sûre qu'il reviendra sain et sauf. 


PDV Harry. 


Nous volons depuis maintenant une bonne quarantaine de minutes, je dois dire que nous n'avons pas chaumé en détruisant les deux chars ce n'était pas une mince affaire. Je lâche des petites bombes au sol pour détruire le camp des SS. Je les regarde périr sans pitié. J'entends dans mon casque une voix.


- 1...2 Styles m'entendez-vous ? 

- 5 sur 5 mon Général. 

- Bien comment se passe votre mission ?

- Très très bien.

- Pourquoi a-t-on était coupé tout à l'heure ?

- C'est putain de Boche on détruit les lignes téléphoniques. 

- A bah mon petit c'est la guerre. Bien revenez à la base les bombardiers vont prendre la relève.

- Tant mieux je commençais a être à sec. 

- Bien. Il coupe son micro. 

- Ephyre on doit rentrer !

- Je sais j'ai entendu.


Je fais tanguer mon avion sur la droite pour pouvoir faire demi tour, Ephyre lui vire à gauche pour ne pas me toucher. J'aperçois des soldats sur le champ qui se battent avec d'autres sûrement les écossais contre les Boches. 


Nous arrivons presque au camp, quand je suis secoué, je regarde derrière moi et remarque que j'ai été touché, je calme ma respiration et regarde quelle partie de l'avion a été touchée avec horreur c'est pratiquement tout le derrière. J'aperçois le campement juste à vingt mètres de nous. Mon avion part dangereusement au sol je serre fort le manche contre moi qui casse. 


J'aperçois que ma machine est vraiment  proche du sol, je casse la capsule avec le marteau de secours, je respire un bon coup et saute au sol, j'atterris au même moment que mon avion, ma tête tape le sol végétale du champ, je crache de la terre. Je me relève rapidement en entendant un bruit, je cours loin de l'avion qui explose derrière moi, la force de l'explosion me projette au sol. Je regarde la bouche ouverte ce qu'il vient de se produire, une seconde et j'aurai pu y passer. Je me relève et marche rapidement pour rejoindre le campement, mon petit calibre sorti par précaution, on ne sait jamais si un Boche m'attaque.


Au bout de quelques secondes...


J'arrive au campement en traînant des pieds je sens que mon visage est encore plus sale, j'espère pouvoir me le rafraîchir. Je suis accueilli par mon frère et mes amis. Je les serre tous un par un. Le Général sourit et me dit qu'il est ravi que je sois vivant, je lui rend son sourire. Il me dit qu'il y a une personne qui sera très contente de me voir. Je vois de qui il veut parler, je cours en direction de la tente où Anne travaille arrivé, la bas, je suis accueilli par Anne qui me serre fort dans ces bras. 


- Je croyais que tu étais mort.

- Tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement, dis-je en riant.

- J'espère, elle pose sa tête sur mon torse je lui caresse les cheveux.

- Tu devrais te reposer je pense que tu vas pas tenir une journée de plus.

- Harry je ne peux pas les patients sont ma priorité.

- Juste une journée.

- Non en plus je dois faire plein de truc pour m'occuper l'esprit.

- Pourquoi dois-tu t'occuper l'esprit ?

- Je ... Pour rien.

- Anne qu'est ce que tu me caches ? 

- Rien du tout ne tant fait pas je vais retourner travailler.

- D'accord.


Je soupire en la regardant retourner à son poste, je sors de la tente et aperçoit Ephyre, je le rejoins, nous nous installons sur le sol fatigués, je lui expose le comportement de Anne, il me dit que les femmes sont comme ça et qu'il ne faut pas chercher à comprendre parfois. On nous apprend que demain nous pourrons assiéger Caen parce que nous avons gagner. Je suis vraiment content pour la France et les civils et surtout je suis content d'écraser Hitler encore une fois.







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