Chapitre 14


Dimanche - 8H00


La nuit a été qu'un calvaire comme la précédente d'ailleurs, mes blessures m'ont fait énormément mal. Gérard a du s'occuper de mois trois fois dans la nuit. Je me lève du sommier sous son éternel grincement. Je m'approche de la fenêtre et contemple le levé du soleil. Je jette un coup d'œil en direction de l'entrée de la prison. Je plisse les yeux et une idée me vient en tête malheureusement on ne me donne pas la possibilité de pouvoir en faire part à mes deux camarades de cellule car la porte s'ouvre. Je me retourne et souris intérieurement en voyant la jeune soldat. Il me demande, je m'approche donc de lui et place mes mains derrière le dos. Nous sortons de la cellule pour nous retrouver seul dans le couloir. C'est ici qu'il décide de me parler. 


- J'ai appris qu'ils partent à 22 heures 50. 

- Parfait.

- J'espère que tu as un bon plan ! 

- Oh ça oui. Je fais un bref sourire.


Nous marchons jusqu'à des escaliers que nous descendons. Je ne sais pas où l'on va mais lui oui. Après avoir descendu les marches nous prenons un petit couloir plus petit que celui de l'étage. Il me demande de ne pas bouger, il ouvre la porte et lance en Allemand. 


- Es ist!

- Lassen Sie ihn kommen. 


Il reporte son attention sur moi et prends mes mains pour les mettre derrière le dos. Je rentre dans une pièce où se trouve une armoire et des attaches contre le mur. Il demande toujours en Allemand au soldat quelque chose. Le jeune me regarde avec un air de désolation et retire ma chemise de soldat pour ensuite m'attacher contre le mur avec l'aide de chaines. 


-Hat Soldat! Le soldat recul jusqu'à la porte ce coup-ci je peux le voir, l'Allemand se tourne vers moi et je remarque que c'est le mec d'hier et Logan l'accompagne. Bien fils de Edward ton père et ses amis ont tenté hier soir de s'évader de leur camp, il sourit en coin, j'ai pu trouver un arrangement pour épargner cette vermine. Veux-tu le connaître ? 

- Subtile mais je vais tenter mon coup avant de demander, je le regarde droit dans les yeux, je suppose que je vais payer son affront.  

- Exact, il lève mon menton, tu vois je te l'avais dis que tu étais intelligent Harry. 

- C'était la réponse la plus logique. 

Löst ihm die Binden und bittet ihn, zu uns zurück ! Dit-il d'un ton sec au pauvre soldat. 

- Ja !


Il s'approche de moi, me détache et me place de façon à ce que mon dos soit visible pour l'Allemand. Il recule ensuite direction la porte, mon sang ne fait qu'un tour, je ne sais pas du tout ce qu'ils vont me faire. Ils continuent de parler Allemand ce qui me perturbe encore plus. Il y eu un silence de quelques secondes. Sans que je comprenne, une douleur vient me frapper le dos, il continue sans relâche, je tremble. La douleur est si intense qu'elle me fait tomber genoux au sol. Je m'aide de mes avant bras pour ne pas que ma tête frappe le sol. Je sens un coup venir dans mon ventre, je m'étale au sol, ma tête tape le sol dur, un filet de sang sort de ma bouche et de mon nez, malgré ma douleur j'aurai pensé qu'il devienne humain mais non je me suis tromper car  il continu tout de même à me frapper et même il finit par remettre les coups de fouet. Je convulse cette douleur est insupportable pendant qu'il me frappe mon corps se met à trembler, je me fais misère pour ne pas fermer les yeux. Il me donne un dernier coup avant de me donner un ordre.  


- Relève-toi sous merde !


C'est difficilement que j'exécute son ordre. Il claque des doigts, le soldat a du le traduire puisqu'il me recolle contre le mur. Le contact de ma peau avec ce mur froid, me force à serrer les dents pour ne pas hurler de douleur. Ma respiration est haletante, je regarde les deux. L'homme vient me voir. 


- Robuste beaucoup de gens de ta race n'aurait pas survécu à cette punition. 

- Peut être parce que je suis un soldat ! Je lui crache à la figure. 

- Tu n'aurais jamais dû faire ça ! 


Il demande à Logan toujours dans leur foutu langue d'approcher, il lui chuchote un truc qui a l'air d'amuser Logan puisque ce connard international sourit comme un crétin. Son supérieur se recule de trois pas en arrière pour me laisser devant Logan. Il me regarde en sortant son couteau. 


- Puisque tu n'as pas ton étoile entièrement faite je vais te la terminer avant que nous partions. 

- Vas-y je ne hurlerai pas. 


Il hausse les épaules, il a moins de caractère que l'autre ce qui m'arrange un peu. Il me paiera ça. Après tout Louis me veut vivant, rien que pour lui. Je le sais que je ne mourrais pas, du moins pas maintenant. Je sens la pointe du couteau gratter la peau de mon omoplate. Ma tête se met en arrière, je ferme les yeux en serrant les dents de douleur. Je n'en peux plus que quelqu'un m'aide. Les nombreuses douleurs me donnent envie de hurler, mais je n'ai pas envie de leur donner cette fierté de me voir souffrir. Ce grattage me torture, mes entrailles sont en feux. J'ai l'impression que je vais exploser tellement j'ai mal. Je voudrais tant que quelqu'un intervienne. La pointe est maintenant assez profonde pour que mon sang se mette à couler le long de mon torse et pas un filet non non la goutte épaisse. Quand il finit, il se retourne et attrape un espèce de métal. Il me le met sur le torse, je sens une chaleur intense comme si ma peau prenait feu cette sensation me fait hurler. Je ne peux plus contenir le cri. Je hurle à plein poumon. Il lâche le métal et ressort son couteau et me coupe au niveau du ventre, je hurle à la mort. Mon cerveau ne répond plus de rien, ma raison n'existe plus et ma fierté non plus. Ma respiration s'affole, je bouillonne. Je ne sais pas pourquoi mais je lance un regard au jeune soldat. Qui à ma grande surprise réagit merci Seigneur. 


- Wenn Louis will Ihre Folter leben muss aufhören !

Er hat Recht Logan hält.


Logan se stoppe et sous le commandement du supérieur, il me détache. Mon corps retombe au sol. Je ne sens plus mes membres, je suis si faible, qu'on m'achève. J'espère que Louis est là ou qu'il va bientôt arriver. Je veux mourir, faire taire ses douleurs qui ne cessent. Elles sonnent dans ma tête comme une sonnette. Je prie mon Dieu qu'il m'emporte. Pourquoi est ce que je vis encore ? Pourquoi me faites-vous vivre ses atrocités ? Pourquoi moi ? J'aimerai tellement avoir des réponses à mes questions, des réponses à mes pourquoi. Je suis si faible, si affaibli par toute cette misère qui me tombe dessus. Des larmes coulent sur mes joues. Ils parlent Allemand puis quitte la pièce. Je n'y prête pas attention, je prie toujours le Dieu pour qu'il abrège mes souffrances. Je sens mon cerveau tambouriner dans ma tête. Le jeune m'aide à me relever, mais je ne le peux et lui non plus.


- Harry aller s'il te plait...


Il n'eut pas le temps de finir que la porte qui s'ouvre la volet. J'entends des gens parler dans ma langue. Quoi dans ma langue ? Mes prières ont donc étaient entendu. Je suis relevé par deux soldats. Je reconnais la voix, mais impossible de remercier mon frère. Chaque pas que nous faisons est une torture pour moi. J'ai la sensation que mon corps tout entier est entrain de se consumer. J'entends des "courage" Harry. Le jeune soldat guide les gens de mon camp pour qu'ils sortent de la prison. J'entends la voix de Gérard et Jérôme, ils ont du nous rejoindre. J'entends un halte. Puis je vois mon frère se jeter sur la personne qui fait tomber son calibre, n'étant plus tenue, je rampe aussi vite que je peux, je fais apte à ma douleur pour protéger mon frère. J'attrape l'arme et me concentre. Je tire et vise le soldat en pleine tête. Mon frère me remercie en prenant le calibre et me porte une nouvelle fois avec l'aide d'un autre. Je suis traîné jusqu'à un camion. On m'allonge sur le sol froid du camion et le chauffeur démarre en trombe. 


Dans le camion, je vois Anne, mais que fait-elle c'est de la folie. Elle se positionne de façon à me maintenir la tête droite et parallèle à mon corps. Je sens ses douces mains caresser mes cheveux et ses lèvres sur mon front. Je gémis de douleur et j'en pleure. J'ai l'air si faible dans cet état à ses yeux je suis qu'une merde je suis sûre à cet instant. J'ai du penser à voix haute puisqu'elle me gronde. 


- Je t'interdis de dire ça Harry tu es courageux justement ! 

- Anne...Je t'aime... J'ai tellement envie de dormir.

- Non Harry écoute moi nous allons aller dans une base aérienne que nous avons réussi à reprendre aux Allemands pendant ton kidnapping grâce à Redwing le jeune soldat, elle caresse mes cheveux, ne dors pas sinon tu vas mourir car tu as perdu beaucoup de sang  ces derniers jours. 

- Mon ange. 

-  Une fois arrivée à la base je te soignerai d'accord mon chéri mais s'il te plait ne t'endors pas ne me laisse pas seule. Je me force donc pour elle. 


...


Je suis allongé sur une table en métal sur le côté droit. J'entends des ordres donner par ma femme pour me soigner. On me pique quatre fois pour me mettre de la morphine. Mon corps se met à avoir des spasmes, je tremble de froid, mon corps se refroidit et les spasmes redoublent. Pour éviter que je fasse une hypothermie,on me pose une espèce de couverture militaire sur le corps. Les spasmes se calment, mais une fois que Anne me pose un liquide sur la peau, que je traduis par de l'alcool, je me mets à hurler de douleur. 


- TUEZ-MOI ! 


Elle me dit de tenir bon je ne peux me retenir d'hurler à la mort. Je respire rapidement. Elle vient se mettre face à moi, elle demande à ce qu'on tienne mon corps je ne sais pas pourquoi. Elle me passe de l'alcool sur ma peau mutilé puis elle me fait une piqûre, elle m'informe que c'est pour calmer la douleur et que c'est plus fort que la morphine par contre ça aura des effets secondaire qui s'avère être vrai car mon corps commence a bouger tout seul, je ne hurle pas mais j'ai les yeux qui tournent, mon corps se soulève de quelques millimètres tout seul, de la bave sort de ma bouche. Mon corps cesse de trembler, je ne réponds plus de rien, j'ai juste les yeux ouverts mais tout le reste est comme paralysé. Je regarde droit devant moi affaibli comme jamais. Je distingue les voix des gens autour de moi, mais je ne peux faire le moindre mouvement. 


...


Deux jours plus tard, je me réveille toujours faible, j'ai l'impression d'avoir reçu un coup de massue. Je tente de me redresser tant bien que mal. Je ressens plusieurs douleurs. Sans que je comprenne je me retrouve allonger sur le lit. Je regarde l'auteur de cette action et souris faiblement en voyant ma femme. Toujours aussi autoritaire à ce que je vois. Elle prend une chaise et s'assoit à côté de mon lit. Elle attrape ma main. 


- Ne bouge pas trop cela n'a pas encore tout a fait cicatrisé.

- Merci ma douce Anne de m'avoir sauvé, je porte sa paume de main à mes lèvres et je lui dépose un baiser. 

- Merci au Seigneur de t'avoir épargné. Elle me sourit. J'ai veillé sur toi mon chéri en te changeant tes pansements six fois et j'ai du désinfecter tes blessures et mon amour ton étoile juive est désormais une de tes cicatrices et celle du dos resteront aussi je suis désolé je ne connais pas de solution à ça. Elle baisse la tête.

- Hey Anne ma douce Anne ne t'inquiète pas l'essentiel c'est que je sois là vivant ici ! 

- Je t'aime tant mon ange. Elle s'approche de moi pour me déposer un baiser sur mes lèvres. Tu pourras bouger dans quelques heures et même piloter. J'ai appris que vous allez réparer des avions 

- Oh Super je j'aimerai te montrer quelque chose plus tard. 

- Oh euh bien sûre. Elle me sourit.


...


Quelques heures plus tard, comme l'avait dit Anne je pu me lever. J'enfile ma nouvelle tenue et parti voir les gars. Ils me saluent tous et m'indique que je dois aller m'occuper de mon avion. J'exécute l'ordre, j'arrive devant un avion deux places. Je monte dessus et commence mon travail de rafistolage pour remettre les circuits d'aplomb. 

...

une heure plus tard :

- Je vois que tu travailles dur ! 

- Oh... Je me redresse et vois Anne. ma chérie que fais-tu ici ?

- Je viens t'apporter un fruit à manger. 

- Merci. Elle me le donne puis tourne les talons une idée me vient en tête. Oh Anne. 

- Oui. Elle se retourne. 

- Vu qu'il n'y a plus personne sur la base cela te dit un vole avec moi ? 

- Harry est ce que ce ne serait pas illégale ? Elle rit un peu. 

- On fera vite. Je lui fais un clin d'œil. 


Elle sourit et acquiesce ma proposition. Je lui attrape la main qu'elle me tend pour la faire monter dans mon avion. Je ferme la capsule une fois que je suis installé et elle aussi. Je démarre l'avion, celui-ci roule dans tout le hangar jusqu'à la porte de celui-ci. Je le fais décoller et devant nous un magnifique spectacle se présente. Le couché de soleil à perte de vue. Anne se met contre moi pour voir un peu plus le paysage. Le ciel nous offre un spectacle de couleurs du orange, du violet, du bleu, du blanc et même du rose. Je fais redescendre l'avion sur la piste, celui-ci roule un petit moment avant de s'arrêter devant la porte du hangar. Je soulève la capsule, me détache pour sortir ensuite je détache ma femme, l'aide a sortir en la portant. Je descend de l'avion et la pose au sol. 


- Et que faites-vous ici  ? Lance une voix.



On se met à courir en rigolant.  L'amour fait faire des folies. Nous montons les marches quatre à quatre pour pouvoir rejoindre le dortoir. Ephyre qui nous voit passer m'indique que je suis dans la chambre 901. Je le remercie au passage toujours mort de rire. On rentre dans la chambre en refermant la porte derrière nous, nous qui sommes essoufflés. Je la regarde et la un désir me prend, je la colle contre le mur et pose mes lèvres sur les siennes, je la soulève un petit peu pour pouvoir placer ses jambes de par et d'autres de mon bassin. Je la porte jusqu'au lit pour la déposer et me mettre sur elle. Nos vêtements font vite parti du décor et notre nuit est juste magique. La meilleure depuis bien longtemps avant de m'endormir je l'embrasse une dernière fois pour finir par la serrer contre moi.


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Je voudrais dédicacer ce chapitre à deux lectrices HarryAndNiallxx et OnlyHuman_ qui sont la depuis le début de cette histoire !




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