Chapitre 13


L'ambiance de la ville est beaucoup trop calme depuis quelques heures, parfois des avions nous survolent et on ne sait toujours pas si ils sont Allemands ou Alliés. Oui j'ai peur, je ne me sens pas du tout en sécurité dans cet endroit en faite c'est comme ci on nous espionner. Je suis extrêmement tendu et le faite que Anne soit ici ne me rassure pas du tout bien au contraire cela ne fait qu'accentuer l'angoisse qui est encré en moi. Je frissonne quand deux mains viennent se poser sur mes épaules, je tourne la tête et regarde celle qui fait battre mon cœur. Son teint est vraiment magnifique au soleil il s'embellie je trouve. Je caresse sa joue doucement et colle mon front contre le sien. Personne ne parle seul le bruit du vent est présent. 


- Harry ? Dit-elle en brisant le silence. 

- Oui ? Je la regarde droit dans les yeux. 

- Je suis là d'accord je vois ton angoisse mais je suis là pour toi et tu verras qu'il ne m'arrivera rien du tout et sais-tu pourquoi ? 

- Non mais j'aimerai savoir. Je lui souris légèrement.

- Parce que ton amour me permet d'être forte et que le faite que tu m'es pardonné le mal que je t'ai causé m'a rendu cette force que j'avais perdu. Une larme coule sur sa joue. 

- Ma chérie je suis si désolé par rapport à Ana je ne sais pas ce qu'il m'a pris, je lui essuie ses larmes, je t'en supplie ne pleure pas, je colle un peu plus mon front contre elle en laissant échapper deux larmes, je ne peux supporter te voir pleurer à cause de moi. 

- Je sais mais j'y repense que tu l'as fait avec cette femme et ne me mens pas, elle baisse la tête, j'ai besoin de temps pour digérer tout ça.

- Anne, je fronce les sourcils, que veux-tu dire par là ?

- Je veux dire que je ne pourrais pas le faire avec toi tant que j'aurai cette image que je ne pourrais pas aller mieux car si tu l'as fait c'est que tu l'as aimé assez pour avoir envie d'elle. 

- Mais...

- Je te demande de patienter.

- Anne, j'attrape ses deux joues délicatement, je t'aime, je soupire, d'accord je l'ai fait avec Ana mais je te jure que je n'y ai pas éprouvé le désir que j'ai éprouvé lors de notre première fois ! Cette nuit là est et elle restera magique pour moi, je l'embrasse sur le front, j'aime uniquement toi comme femme non je ne t'aime pas je t'admire et je t'idolâtre. 

- Oh Harry tu es vraiment un prince.

- Ton prince, je lui fais un bisou sur la joue droite, ton soldat, un sur le front, ton ange , un autre sur la joue gauche, et ton héro, je fini par l'embrasser.


Je joue avec ces cheveux pendant notre baiser. Je ressens plus que de l'amour pour cette femme, je sais peut être que Ana je l'ai aimé, mais Anne c'est tellement ma reine, mon premier amour, j'ai tout vécu avec elle quasiment. La revoir m'a fait un déclic j'avais besoin de l'embrasser une nouvelle fois. 

Nous sommes interrompu par Ephyre qui m'annonce que nous devons faire un tour de garde dans la ville. Je m'excuse au près de Anne que je quitte avec un dernier baiser. Je me mets à suivre mon frère pour aller chercher mes armes. Le Major Gaspard me les donne, je le remercie d'un signe de tête et part avec mon frère et huit autres gars en mission de repérage. 

Pendant le trajet seul le bruit de nos pas raisonnent dans la ville fantôme, j'imagine un peu cette ville avec des enfants et des gens heureux, mais ce n'est pas la réalité, ça l'était mais maintenant cette ville a été ravagée par cette guerre qui touche non seulement les soldats mais aussi les civils. 


- Alors Harry qu'avait Anne ? Demande à voix basse Ephyre. 

- Elle me parlait de ma relation avec Ana qu'elle avait du mal à faire face en faite elle doute un peu je pense elle a un blocage apparemment

- Tu sais j'ai entendu dire qu'après cette mission nous irons à Caen pour aller prendre la base aérienne

- Oh et quel rapport avec Anne ?

- Oh je disais ça comme ça. Il rit.

- Tu es bête. Je souris. 

- Chut, nous marchons doucement après avoir entendu le crack, on rase les murs à moitié accroupie. Alors on fait quoi ? Poursuit Chad. 

- Vous ne ferez rien du tout. Lance une voix derrière nous avec un accent prononcé. 

- Que voulez-vous ? Je demande en pointant mon arme. 

- Oh nous rien mais notre supérieur si ! 


Après sa phrase, Il jette  un fumigène sur le sol ce qui me pique les yeux et m'empêche de voir, je tousse un peu. Je sens qu'on m'attrape par la taille, la personne qui m'attrape est beaucoup plus forte que moi et je ne peux résister, je sens un mouchoir puis c'est le trou noir. 

...

- Il se réveille. J'entends une voix française.

- Hey mon garçon, j'ouvre les yeux difficilement, où suis-je ? 

- Dans une prison de Caen. 

- Que-quoi ? 

- Tu as dormi plus de trois jours !

- Mais et les Allemands ? 

- Ils ne viennent que le week end mais sinon il y a des gardes mais eux ne font rien.

 - Ils ne m'ont ...

- Non mon garçon ils ne t'ont rien fait en faite Gérard et moi nous avons obtenu un droit de grâce pour qu'ils ne te touchent pas pendant ton coma.

- De quoi voulaient-ils parler ? Je fronce les sourcils.

- Ils ont parlé d'un Edward Styles.

- Mon père ? Je demande choqué.

- O...


Le mec est coupé par la porte qui s'ouvre à la volée. Un jeune soldat Allemand me demande de me lever, sans discuter j'obéis. Il me place les deux mains dans le dos et nous nous mettons à marcher. Le couloir est sombre et humide. J'ai l'impression que l'on a débarrassé cette prison et qu'il y avait plus de prisonnier que ça,  il y a quelques temps. Je sors de ma rêverie en arrivant dans une pièce où se trouve une chaise en bois. On m'escorte jusqu'à la chaise, puis le jeune soldat s'excuse en m'attachant. Drôle pour un soldat Allemand. Il se met au fond de la pièce et un autre rentre dans la pièce, je le sais car j'entends la porte s'ouvrir, se refermer et des pas se diriger vers moi. Je n'ose pas regarder l'Allemand qui arrive.


- Edward Styles ? Dit-il choqué.

- Non. Je déglutis.

- Qui es-tu ? Il s'assit sur la table qui se trouve devant moi.

- Harry Styles s-son fils. 

- Je me disais, il sourit méchamment, sais-tu où est ton père petit ?

- Non.

-En train de pourrir dans un camp comme les gens de ta vermine. 

-Espèce de salop ! L'insulte est parti tout seul.


Il se relève et vient se place derrière moi le tout en soupirant. Il attrape ma tête et colle violemment, il exerce une légèrement pression sur ma tête toujours coller contre la table. Je n'ai pas gémis de douleur, je ne lui donnerai pas ce plaisir. 


- Mauvaise réponse aussi idiot que ton père. 

- Que voulait-vous dire ? 

- Ton père pensait vous protégez toi et la crevarde qui te servait de mère en se livrant à nous. Pathétique non ?

- Courageux je dirais.

- Tu es plus intelligent que lui en tout cas. 

- Pourquoi m'avez vous fait venir ici ? 

- Pour que tu vois l'assassin de Niall. 

- Qui est-ce ? 

- Kommt. Dit-il au jeune. 

- Ja, Sir. Répond le jeune en ouvrant la porte. 


J'entends des pas se rapprocher de moi, l'Allemand lâche ma tête ce qui me permet de me redresser et de me mettre droit sur la chaise. Je regarde la personne et ouvre les yeux avec des billes. Logan ! J'en étais sûre que l'autre été innocent. Je cligne des yeux deux fois pour être sur que je ne rêve pas. 


- Toi ? 

- Et oui moi en personne ! Mais que croyais-tu Styles ? Que j'allais continuer à être ton toutou pour la vie ? 

- Mais de quoi parles-tu ?

- Saint Styles toujours là pour ses amis ou presque ! 

- Donc tu étais de mèche avec Louis depuis le début ! 

- Oui à ton avis il fallait bien quelqu'un pour veiller sur ta vie avant le combat final !

- Le combat final mais quel combat final ? Niall est mort ! Tu as tué ton meilleur ami !

- Je ne suis pas ami avec les enfants  comme lui ! 

- Et qui d'autre as-tu couvert ?

- Oh ta charmante Ana était pour nous également et aussi le marché de ta cher Anne quel cruche celle là elle a cru te quoi déjà ah oui te protéger.

- Je t'interdis de parler d'elle.Sans que je comprenne, je sens une douleur au niveau de ma bouche et un horrible goût de sang. Je l'entends parler Allemand à l'autre.

- Schauen, wie sein Blut ist widerlich ! 

- Ja.

- Wir sollten abgeholzt.

- Louis will  gerne am Leben ! 


Il sort son couteau, défait ma chemise et il se met à me mutiler ou plutôt écrire sur ma peau. Ce qui me pique, je serre les dents pour éviter de hurler. Je prie ma défunte mère, je pense à mon frère et à Anne, ma douce Anne qui doit être morte d'inquiétude. J'ai mal, la douleur me monte au cerveau ce qui double ma bataille. Une fois que Logan a fini. Il claque des doigts et lance.


Zurück zu seiner Zelle ! 


Le jeune soldat se déplace et me détache. Je me lève de la chaise avec difficulté en titubant légèrement. Il me mets les mains derrière le dos et nous regagnons le couloir. Il me dit d'attendre, il referme la porte. Je n'ai pas envie de m'échapper à ce moment là car ce petit est pas méchant cela se voit qu'il est là contre son gré. 


- Excuse moi mais d'où viens-tu ?

- En faite je suis ici pour faire plaisir à mes parents car je les ai déçu en refusant les camps de concentrations mais je ne peux voir des innocents torturer et mourir. 

- Oh.

- Si on m'entendait je serais pendu directement. 

- Je ne dirais rien.

- Merci Harry.

- C'est moi qui te remercie.

- Je sais où se trouve ton père.

- Ah bon ?

- Oui il se trouve à Struthof ce n'est pas loin.

- Je ne pourrais jamais le voir. 

- Ne dis pas cela je vais essayer de trouver un moyen pour te libérer. 

- Quand partent-ils ? Je demande.

- Dimanche car nous sommes Vendredi.

- J'ai un plan rejoins moi dans la cellule Dimanche à 23H30. 

- Bien j'y serais. 


Il ouvre la porte de ma cellule que je partage avec Gérard et Jérôme. Il m'installe sur le lit et sort de la pièce. Gérard vient prêt de moi suivis de Jérôme, il consulte mes blessures et ma mutilation.  Gérard part chercher un tissu et de l'eau. Dans la cellule nous avons droit à une petite salle d'eau, mais l'eau est imbuvable et pas du tout traitée. D'après Jérôme elle est efficace pour nettoyer et désinfecter. Ils cachent aussi une mini bouteille d'alcool. Gérard m'informe que c'est le jeune qui le leur amène illégalement. Ils m'allongent, je convulse sous l'effet de l'alcool et le sang qui monte et fait tourner ma tête. 


-Tu dois rester éveiller !


J'écoute l'ordre tant bien que mal. Mes convulsions s'arrêtent, ma peau brûle sous l'effet de l'alcool. Jérôme essuie ma bouche avec un mouchoir ainsi que mes joues et mon menton. Ma respiration se veut être rapide. Après l'alcool, ils déposent un tissu mouillé d'eau. Cela adoucit ma douleur mais ne l'arrête pas pour autant. Ils me redressent pour me laver la figure comme il faut avec un espèce de tissu. Je les remercie une fois le travail terminé. Je regarde par la mini fenêtre et remarque qu'il va faire nuit déjà. Les gars planquent le matériel. Ils sont synchronisés avec les Allemands non ? Non parce que la porte s'ouvre et un homme nous dépose nos repas, que dis je notre pain rassie et notre eau pas très propre mais bon j'ai connu pire avant le débarquement. Je prends mon repas et part m'asseoir sur l'espèce de sommier qui ressemble à mon lit. Je mange sans vraiment apprécier mon repas. Gérard me dit que il n'y a pas d'heure pour les levés puisque c'est une prison quasiment abandonnée. J'espère que mon  frère fait tout pour me retrouver enfin ça je le sais, mais j'espère qu'il va bien et que Anne aussi va bien d'ailleurs.


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Je voudrais dédicacer le chapitre à ma meilleure amie HarryAndNiallxx  ! 



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