Pdv Y/n:
J'ai une sensation étrange.
Je me sent revivre.
J'ouvre mes yeux petit à petit, la lumière du jour m'aveugle et je ramène difficilement mon bras gauche vers mes yeux .
?: Je vais fermer les rideaux !
Je n'entends pas très bien, c'est comme si j'ai été assommer. Je sent une main sur la mienne elle est chaude et réconfortante, sa prise se ressert quand je tourne ma tête vers elle .
Y/n: ma...jor vous êtes là. Dit-je avec difficulté mais un petit sourire en coin.
Ses lèvres bougent, mais mes yeux se referment .Je suis tellement épuisé de tout cela mais heureuse qu'il soit présent .
Petit ellipse de une heure:
Je me réveille en sursaut . Personne est dans la chambre , je touche mon visage ainsi que mon corps . J'avais l'impression d'être dans un cauchemar,mais au final tout va bien .
Je suis toujours à l'hôpital, il fait encore jour , sommes nous en pleine après midi ? J'ai perdu la notion du temps à cause de ce rêve interminable .
Pdv Shoto:
Assis devant les escaliers de l'hôpital , mes amis et moi même décidons de qui va voir Y/n en premier.
L'hôpital n'a autorisé que trois personnes maximum dans la chambre, nous avons tout de même insisté pour que madame Inko sois là, ceux qui reste deux places. Et les autres proches de Y/n sont allés la voir avant en nous disant qu'elle était très fatiguée mais qu'il ne vaut mieux pas la brusquer.
Tenya: Izuku a été comme son frère pendant quelques mois, alors je cède ma place pour qu'il y aille.
Mina: je suis d'accord Tenya ! Je cède ma place aussi.
L'heureux élu ne peut cacher sa joie en remerciant énergétiquement nos amis. Ochaco me donne un petit coup de coude ,puis se rapproche de mon oreille pour me chuchoter quelque chose.
Ochaco: tu es son petit ami, tu devrais aussi avoir le privilège de la voir .
Shoto: oui mais si tu veux aller la voir aussi je ne vais pas t'en empêcher.
Ochaco: mais non qu'est ce que tu me raconte là ? Il est vrai que Y/n est pour moi une très grande amie, mais je pense que c'est important que tu la vois avant les autres.
Je sourit discrètement et la remercie. Je la laisse annoncer cela aux autres qui comprennent directement, malgré que Bakugo est toujours quelque chose à dire, ils acceptent tous. Je me lève en compagnie de Izuku et nous rejoignons sa mère qui est à l'accueil de l'hôpital.
Inko: nous venons rendre visite à Y/n Yukimura s'il vous plaît .
- très bien... elle consulte son ordinateur un instant, alors elle est sortie du bloc opératoire il y a trois heures, elle est maintenant dans une chambre de repos... chambre deux cent neuf !
Inko: merci beaucoup.
Je pensais qu'elle n'allait jamais finir ou qu'elle allait annoncé une mauvaise nouvelle. Mon ami et moi l'a remercions tout de même et nous voilà à marcher dans les couloirs de l'hôpital et à saluer le personnel. J'ai pensé à ma mère qui était aussi à l'hôpital et à qui j'ai raconté l'histoire, elle avait déjà rencontrée Y/n est l'avait vraiment apprécié, cela lui a brisé le coeur quand elle a su pour son opération.
À chaque pas que je fais , je sent mon coeur battre encore plus vite. L'excitation ? La peur ? La joie ? L'amour ? Je ne sais même pas ce que je ressent actuellement, je veux juste qu'elle soit là, auprès de moi .
Une fois devant la fameuse porte, la mère de famille toque à la porte mais aucune réponse. Nous attendons quelques secondes avant qu'elle décide de l'ouvrir et ce que je redoutais et malheureusement arriver.
Dix ans plus tard
Sur un bateau, direction Kyushu :
Je me rapproche du bord du bateau, sur le pont. L'air frais fouette mon visage. Je ferme les yeux un instant et respire cet air, air qui m'avais manqué sans mentir malgré les souvenirs douloureux. Je me souviendrai toujours de ma première fois en bateau.
Alors que j'étais dans mes pensées , je sent que l'on tire ma robe. Je baisse mon regard pour voir ma merveille de quatre ans me sourire de toute ses dents ou presque toute ses dents.
Akina: maman porte moi s'il te plaît !
Y/n: bien évidemment ma puce.
Je ressert un peu plus ma prothèse et prends ma fille dans mes bras et nous observons l'horizon.
Je sent un bras entouré ma taille et une paire de lèvres se poser sur ma joue droite .
Shoto : désolé, j'ai pas peu la retenir elle voulait te voir. Je sais que tu voulais être seule mais bon ,tu la connais elle est-
Y/n: très énergique, je ne sais pas du tout de qui elle tiens ça .
Katsuno: elle tiens ça de tonton Deku .
L'aîné de six ans fait son entrée et se tiens à côté de son père. En grimpant un peu sur les barrières pour voir l'océan, son père le tient par la nuque sans lui faire du mal.
Shoto : et toi, tu tiens ton air grincheux de Bakugo? Dit il en le chatouillant.
Ce dernier se retient de rire et fait la moue en répondant un "nan!". Je ris de bon cœur avec ma fille, qui quelques secondes plus tard me tire légèrement le col et me montre du doigt la vue.
Akina: maman regarde ! C'est Kyushu!
Y/n: oui c'est elle. Tout à l'air si apaisant maintenant.
Je regarde le paysage d'un air nostalgique. Tout mes souvenirs, les plus douloureux mais aussi chaleureux avec mes compagnons de guerre sont encrés ici. C'est tellement étrange, après tout cela fait bientôt dix ans que je n'y suis pas retourner.
Une main se glisse dans ma main gauche et je regarde Shoto qui me sourit tendrement avant de m'emmener vers la sortie du bateau.
Shoto: c'est bon Akina , laisse ta mère respirer un peu maintenant.
Akina: moi j'aime bien être dans les bras de maman, je me sent protéger.
Je pose ma fille qui pars rejoindre son frère et mon mari sur la terre ferme, mais moi... J'hésite. Je me sent bizarre, qu'aurait fais le Major ? Roooh , me voilà reparti avec cette question. Moi qui pensait ne plus la dire, c'est que lorsque je rentre sur ma région natale que j'y repense.
Sans que je m'y attende, mes membres tremblent. J'ai l'impression d'être redevenu l'enfant fragile perdu au beau milieu du champ de bataille, l'enfant qui n'avait rien à faire là, l'enfant qui n'avait pas vraiment de sentiment propre et qui ne savait pas s'exprimer que part les armes.
Quand je relève la tête, je ne vois pas ce qu'est devenu ce nouveau Kyushu. Non. Je vois les bâtiments en flammes, les cris des familles et des soldats qui sont dans l'agonie . Puis je me revois, au beau milieu de tout cela, j'étais si vide...
Shoto: Y/n? Tout va bien ?
Je relève instantanément la tête et vois Shoto inquiet, puis Katsuno qui tient la main de sa sœur également inquiète.
Je souris timidement avant de prendre sa main.
Y/n: je vais bien, juste une insolation.
Katsuno: si tu en aurais eu une maman, tu serais dans un pire état.
Y/n: haha oui excuse moi, mais ne vous inquiétez pas je vais bien maintenant. Je me remets vite sur pieds !
Akina: se mettre vite sur pieds ?
La petit aux cheveux C/c et aux mèches blanches lâche la main de son frère pour mieux réfléchir.
Shoto: j'ai une impression de déjà vu, sourit il en me regardant.
Je pose enfin mes pieds sur cette terre qui m'a vue naître. Je relâche un air qui c'était comme compressé à l'intérieur de moi et qui me fait maintenant sentir un peu plus libre.
Je garde toujours fermement ma main dans celle de Shoto qui, je pense, doit ressentir mon anxiété . Anxiété qui se dissipe lorsque je regarde mes enfants courir vers les stands qu'il y avait pour l'occasion de ce jour. Je suis heureuse qu'ils vivent comme je l'aurais voulu, loin de tout les problèmes des adultes.
Akina : j'veux des cacahuètes !
Katsuno : non, on achète une glace d'abord !
Alors que l'amour fraternel allait se développer devant nous, mais aussi ceux des passants, Shoto intervient et lâche donc ma main. Je souris tout de même devant cette scène, oui je suis heureuse de penser que maintenant j'ai ma propre famille.
Une main se pose sur mon épaule, premier réflexe j'attrape le poignet de cet inconnu et lui fait une clé de bras.
Hiro: Aïe ! Aïe ! C'est moi !
Je relâche Hiro immédiatement et m'excuse un nombre incalculable de fois. Il remet également son bandeau qui cache son œil perdu et une femme vient le dépoussiéré.
Lina: bonjour Y/n, je suis ravie de te revoir, me dit elle un sourire radieux.
Y/n: de même Lina.
Lina est la femme qui a bien voulu prendre Hiro comme mari, lui qui était désespérer de ne jamais trouver quelqu'un, il a trouvé le grand amour à Musutafu lorsqu'il faisait des petits boulots afin de payer le loyer de son petit appartement.
Hiro: en tout cas je vois que t'as pas perdu tes habitudes. Mais heureusement que je suis robuste, hein ? Demande t-il à sa femme en faisant les gros bras.
Aiko: j'étais sûre que c'était une mauvaise idée, fait gaffe Y/n Hiro se fait vieux.
Le deuxième homme arrive à notre hauteur avec un jeune adolescent et une femme ravissante également, qui me fait l'embrassade dès qu'elle me voit.
Rin: tu es vraiment jolie dans cette robe ma puce ! Qu'est ce que tu en dis Kyo ?
Kyo : oui c'est vraiment beau, j'aime bien le tissu. Où tu l'a acheté ?
Rin: le voilà reparti pour des heures interminable sur la couture, Aiko arrête ton fils avant qu'il ne fasse fuir Y/n.
Nous rions de bon cœur, Aiko est resté avec sa copine depuis tout ce temps aussi. Ils ont un fils, Kyo, qui est un vrai tombeur auprès des filles et peut être même des garçons. En tout cas, ma fille est raide dingue de lui, il ne faut pas grand chose pour séduire une enfant de son âge.
Hiro : hé Aiko j'te rappel qu'on a le même âge, alors je suis pas vieux ok ?
Hiro se vexe toujours pour un rien et plus le temps passe, plus il se chamaille avec son frère d'arme. Je n'imagine même pas ce que cela va donner dans encore quelques années.
Aiko: je me suis toujours trouvé plus mature que toi.
Y/n: vous êtes pire que mes enfants.
Hiro: en parlant d'eux, où est ma filleule ?
Au même moment une petite personne lui suite dessus.
Akina: parrain!
Hiro: comment vas-tu ma petite ? Lui demande t-il en la faisant tourner dans les airs .
Aiko: et moi j'ai plus le droit au même accueil? Hein monsieur Katsuno Yugo Todoroki ?
Le petit bicolore aux cheveux C/c et rouge balaye le sol en évitant tout contact visuel avec son parrain .Je le pousse gentiment au dos vers Aiko , malgré son air arrogant Katsuno peut être timide.
Katsuno : si, si... Bonjour parrain Aiko.
Ils se prennent dans les bras, après une petite discution bref, nous marchons vers notre lieu de rendez vous. La place publique, du monde y était déjà mais nous avons peu réussir à nous faufiler tout devant.
Je porte encore une fois ma fille et Shoto notre garçon. Le maire du village fait place devant l'immense drap blanc et fait son discours. Faisant taire toutes les personnes présentes.
Maire: merci mesdames , mesdemoiselles et messieurs ! D'être venu jusqu'à Kyushu et plus précisément à Nakatsu, ville natale de nos héros du jour ! Et oui , cela va faire dix ans maintenant que notre région, nos villes, nos villages et nos campagnes ne sont plus en danger grâce à nos merveilleux soldats ! Aujourd'hui nous allons leur rendre hommage, en particulier deux d'entre eux ! Des héros de cet air ! Ils resteront à jamais gravé dans nos mémoires et dans nos cœurs !! Retirons ce drap blanc et remercions les plus de mille fois !!
Le drap blanc se retire enfin et mon cœur rate un battement. On m'avait bien dit ce qu'il se cachait la dessous, mais cela m'éblouit et m'émerveille beaucoup. Le public applaudit, sifflent, lancent leurs chapeaux, brandissent des bout de tissus blanc pour acclamer leur reconnaissance. Sous ce drap blanc se cachait une statue où j'apparais, peut être quand je devais avoir douze ou treize ans aux côtés de mon Major Kazuki Yukimura. Nous marchons arme en main avec détermination, je pointe du doigt une direction, peut être celle de la liberté ? Tout cela en regardant le Major qui est droit avec un sourire assez timide mais que je peux facilement reconnaître. Sous cette statue est marqué la phase suivante:
" 𝐀𝐮 𝐌𝐚𝐣𝐨𝐫 𝐘𝐮𝐤𝐢𝐦𝐮𝐫𝐚 𝐞𝐭 𝐥'𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐢𝐛𝐞𝐫𝐭é 𝐘/𝐧".
Nous avons réussi Major, nous avons rendu ce monde meilleur.
Je pose ma main sur mon cœur et des larmes perlent sur mes joues, larmes qui se font essuyer par Akina qui sourit de toute ses dents .
Akina: t'es trop forte maman !
Je la serre dans mes bras et je suis rejoint par Shoto et Katsuno.
Même si cela a été très difficile, je vous remercie Major c'est grâce à vous que j'en suis arrivé là.
Dix ans plus tôt,
Hôpital de Musutafu:
Pdv Yukimura:
Je cours aussi vite que je peux, même si je me fais reprendre par quelques infirmiers ou médecins cela m'importe. J'ouvre avec précipitation la porte de sa chambre et la retrouve allongé sur son lit, affaiblit.
D'un pas plus calme, je me dirige vers elle en essayant de reprendre une respiration normal. Je tends ma main vers elle et elle l'a saisit immédiatement.
Y/n: je voudrais tellement vous sautez au cou, Major mais j'ai mal. Dit elle en pleure.
Je lui caresse les cheveux avec tendresse.
Yukimura: je suis là ne t'en fais pas.
Y/n: restez avec moi je vous en supplie !
Yukimura: si tel est ton souhait , je ne peux le refuser.
Je m'assois près d'elle et ne lâche pas sa main. J'essaye du mieux que je peux d'essuyer ses larmes, j'aimerais aussi pleurer mais je me dois de rester fort en face d'elle.
Après quelques minutes où elle commence à se calmer, je décide de lui lire un livre et elle commence à s'endormir.
J'étais en plein entretien d'embauche, lorsque mon téléphone s'est mit à vibrer d'un coup j'ai pris peur et j'étais sur que je n'allais pas avoir le post. Je ne voulais pas décrocher au début, mais lorsque j'ai vue que c'était l'hôpital j'ai tout de suite pensé à Y/n et j'ai décroché en ne pensant même plus à l'entretien.
Quelques minutes plus tard après que l'infirmière m'a parlé de la greffe, je suis sorti de l'hôpital en compagnie du héros Endeavor, Aiko, Hiro et madame Midoriya. Les deux jeunes garçons sont restés à l'intérieur au chevet de la C/c.
Nous marchons et nous nous posons dans une terrasse d'un petit café non loin de l'hôpital.
Hiro: eh bien...
Aiko: elle frôle la mort encore une fois.
Son camarade lui donne un coup de pied sous la table et il se plaint de la douleur, je n'y prête pas attention en fait, je suis trop fatigué pour les réprimander.
Enji: que comptez vous faire Kazuki ?
Yukimura: je ne sais pas... Soufflais-je en passant ma main dans mes cheveux.
Inko: hum... Je peux poster une annonce sur internet afin que un donneur d'organes réponde et donne son cœur.
Hiro: un peu glauque, mais c'est vrai que l'on a plus rien à perdre.
Enji : je peux également faire des recherches de mon côté.
Aiko: qu'en pensez vous Major ?
Je me perds dans mes pensées avant de les regarder et de me lever pour partir.
Yukimura : j'en fais mon affaire. Je dois partir désolé.
Je pose de la monnaie sur la table.
Yukimura : c'est moi qui paye.
Je marche en direction de chez moi et Y/n pour aller lui chercher des affaires, de quoi l'occuper du moins.
Je sors mon paquet de cigarettes et mon briquet en chemin. Je m'arrête pour l'allumer et regarde la vitrine d'une boutique de vêtements, il y a une belle robe et j'imagine directement Y/n dedans. Je veux la voir heureuse, sourire à la vie et fonder sa propre famille.
Je regarde ma cigarette et mon biriquet un instant. Je l'éteinds directement et range la cigarette.
Et je rentre dans la boutique pour acheter cette robe.
Une fois à la maison, je rassemble quelques affaires pour la petite et lorsque je boucle son sac, je regarde sa chambre. Elle a accrochée beaucoup de photo de elle à Yueï, à Noël, Halloween, avec ses amis, ses compagnons de guerre, Yugo, Aiko, Hiro. Il y a aussi madame Midoriya et le jeune Izuku, Shoto aussi et également moi.
Je pose également mes yeux sur son bureau où un kit pour faire spécialement des lettres est posé. La cire est à moitié utiliser, il ne reste presque plus d'encre dans son plumier et la mine de son plumeau est légèrement tordu. Il est vraiment usé.
Je descends dans l'entrée et alors que j'allais ouvrir la porte, j'hésite un instant. Je me tourne vers la table du salon et pose le sac pour m'asseoir sur une chaise de la table de la salle à manger et prends un papier et un stylo.
Je commence à écrire ce que je peux et je sors pour retourner à l'hôpital, cette fois ci les garçons étaient partis et Y/n dormait comme un bébé. Je me suis assoupie à ses côtés sur un fauteuil tout en lui tenant la main.
Y/n: major ?
J'ouvre difficilement les yeux qui sont éblouis par la lumière du soleil.
Y/n: vous avez pleurer ?
Je touche mes joues pour remarquer qu'elles étaient bien sèches et que c'était pour cela aussi que j'avais du mal à ouvrir mes yeux.
Yukimura : eh bien, je vais me débarbouiller le visage alors pour être plus présentable.
Elle sourit timidement et se rallonge dans son lit. Je ferme la petite porte de la salle de bain et expire un bon coup. Je me mets de l'eau sur le visage et le regarde dans la glace. C'est le moment alors.
Je sors de la salle d'eau et regarde un instant Y/n lire le livre dont j'avais commencé la lecture hier.
Yukimura : je vais en bas pour aller me chercher un café, une infirmière va passer pour te passer ton petit déjeuner.
Y/n: d'accord, revenez vite alors.
Comme convenu je descends dans la petite cafétéria et bois mon café sur une table seul. Je regarde un instant l'accueil et hésite encore. Mais quel hésitation je dois avoir au juste ? Il s'agit de l'enfant que j'ai toujours cherché à donner le sourire.
Je me lève d'un coup et parle avec la dame.
Quelques minutes plus tard je me retrouve dans une salle à faire plusieurs scanners, prise de sang et autres.
Y/n: vous en avez mis du temps, j'ai fini mon petit déjeuner.
Yukimura : excuse moi, j'avais un appel à passer.
Y/n: c'était long alors.
Je lui souris amusé et nous partons dans des discutions divers, jusqu'au soir où elle commence à somnoler. Une infirmière passe pour faire un dernier rappel et replacer la machine correctement et me fais signe de venir la voir.
Je referme la porte tout doucement afin de ne pas déranger la dormeuse.
- les résultats montre aucune anomalie dans votre cœur, nous pouvons procéder à la greffe demain vers les alentours de dix heures.
Yukimura : déjà... Mais je n'ai même pas le temps de passer encore quelques jours avec elle ?
- je suis vraiment navrée, mais c'est la procédure. Je suis terriblement désolée, je sais ce que ça fait et je partage vos sentiments.
Me voilà chambouler. Si tôt ? Son état est très grave alors.
Je me tourne vers la porte fermée et expire exaspéré.
Yukimura : très bien... Je vous dis à demain alors.
- à demain monsieur.
J'entre dans la chambre et allume la petite lumière près de son lit. Elle est si paisible comme cela... Je me rasseois sur le fauteuil et l'observe, je finis d'écrire ce que j'avais commencé aussi jusqu'à ce que je tombe dans les bras de Morphée.
Enfin, le grand jour arrive. Y/n est là à prendre un petit déjeuner divin et je l'accompagne également mais avec moins d'appétit.
Y/n: tout va bien ?
Je relève la tête brusquement.
Yukimura : oui oui, c'est juste que je suis perdu dans mes pensées.
Y/n: c'est à cause de moi ? demande t-elle d'une petite voix.
Yukimura : non ! C'est normal que je sois inquiet pour toi.
Elle me regarde est émet un petit sourire. Nous discutons quelques minutes avant que l'infirmière d'hier ne rentre et l'endors pour l'opération qui va suivre. Alors qu'elle est entre réalité et rêve elle me chuchote:
Y/n: tu reviens après papa ?
Elle ferme enfin les yeux et je me laisse tomber près de son lit en pleurant toutes les larmes de mon corps. Larmes que jusque-là j'avais retenu. Non je ne voulais pas mourir maintenant. Je voulais rester encore elle.
Me voilà quelques minutes plus tard dans une salle d'opération allongé et Y/n est juste à côté de moi, complétement endormie et sereine.
Je la regarde et me dit que je vais enfin lui offrir la vie qu'elle mérite.
Aller ! Tout va bien se passer.
Je fais cela pour toi mon enfant.
Quelques heures plus tard:
Hiro: ah t'es enfin réveiller et pour de bon cette fois.
Je me relève à l'aide de mes coudes et regarde la pièce autour de moi.
Aiko: comment tu te sent ?
Y/n: je dirais... revivre ?
Hiro: tu m'étonnes... chuchote t-il.
Y/n: il est où le major ?
Les deux hommes se regardent et Hiro baisse la tête en me prenant la main. Aiko s'avance à son tour vers moi et se baisse pour se mettre à ma hauteur.
Aiko: il faut que tu sois forte encore une fois, même si ça va être très dur.
Je ne parle pas mais j'ai la boule au ventre. Il m'annonce avec les larmes aux yeux que le major m'a donné son cœur pour que je puisse survivre.
Les larmes montent rapidement et elles coulent à flot sur mes joues, je n'arrive pas à m'arrêter j'ai très mal cela fait encore plus mal qu'une douleur physique. Même si il n'est pas mon père de sang, je l'ai toujours considéré comme tel. Il a été là et il restera toujours là. Même si cela va être dur je dois rester forte mais pour l'instant je ne peux pas, je n'y arrive pas. J'ai l'impression que je n'y arriverai pas.
Hiro: il t'a laissé une lettre, qu'il a écrite quand il était chez vous et qu'il a terminé hier soir. Puis aussi un petit cadeau, un vêtement.
Est ce que c'est pour ça qu'il pleurait ? Certainement.
Hiro me tend la lettre et pose le sac sur la table de chevet, je prends la lettre prends tout en tremblant.
Aiko: on va rentrer nous, on te laisse seule un moment tu en a besoin.
Je n'arrive même pas à parler, seul mes larmes coulent. Je leur fait juste un signe de tête tout en reniflant.
Je prends quelques secondes avant d'ouvrir l'enveloppe où se trouve la lettre. Je regarde la lettre et c'est bien l'écriture de mon major, je peux apercevoir quelques tâches de larmes sont déposés, même lui n'a pas peu retenir ses larmes en l'écrivant.
Je prends une grande inspiration et commence à lire
" Ma chère Y/n,
À l'heure où tu lira cette lettre, je ne serais parmi vous, avec toi.
Non, je serais là haut.
Mais je ne regrette pas ce que j'ai fait, bien au contraire.
C'est la dernière lettre que je t'écris, mais cette fois ci pas en tant que major mais en tant que père. Nous ne partageons pas le même sang et pourtant je te considère comme mon enfant. Je t'ai vue grandir, mûrir et même t'épanouir, je suis vraiment heureux de t'avoir connu. Je pourrais même dire que ta rencontre a été une bénédiction du ciel.
Toi, le petit être que tu était dans cette maison en flammes, je ne regrette pas de t'avoir rencontré et même sauvé.
Je suis heureux d'avoir passé tant d'années avec toi. J'ai l'impression de me répéter mais pourtant c'est la vérité...
Maintenant, je veux que tu sois heureuse à ton tour, je veux que tu grandisse que tu deviennes une héroïne ou même ce que tu veux tant que ce que tu fais te plaise. Je veux te voir de là haut et te voir grandir, fonder une famille avec l'homme de ta vie.
Tu peux tout faire maintenant, tu n'est plus l'enfant soldat que j'ai connu, bien que tu ne l'est jamais été à mes yeux. Tu étais, es et resteras à jamais mon enfant !
Dès à présent, prends soin de toi, évite d'utiliser ton téléphone le soir s'il te plaît. Prends aussi soin des gens que tu aimes.
Ne pleure pas ma mort trop longtemps je t'en pris, ce n'est pas ça mon but.
Aussi, ne laisse personne te dire quoi faire, ne sois pas sous son contrôle.
Tu es libre maintenant !
Avec ton mon amour, mon respect et ma gratitude,
Je t'aime,
Ton père, Kazuki Yukimura."
En lisant cela, mes mains tremblaient énormément et je devais me relire à chaque fois tellement mes larmes me brouillaient la vue.
La porte de ma chambre d'hôpital s'ouvre et je tombe sur Inko, Izuku et Shoto qui est le premier à venir vers moi pour me prendre dans ses bras.
Par la suite je suis retournée vivre chez les Midoriya, cela a été très dur de quitter ma maison que j'avais avec mon père. J'ai récupéré une bonne partie de ses affaires, je voulais en donner aussi à Hiro et Aiko mais ils ont refusés. Ils m'ont dit que j'étais la personne la plus proche de lui et que c'est ce qu'il aurait voulu. J'ai tout de même glisser chez eux une médaille du major en souvenir tout de même.
J'ai gardé toutes ses affaires dans un carton et j'ai accroché ses autres médailles sur mon mur avec des photos de lui où parfois j'apparais à ses côtés à n'importe quel âge.
Izuku: Y/n t'es prête on va en cours ?
Y/n: oui j'arrive.
Je regarde une dernière fois la photo de cet homme fort et lui dit que je ne rentrerais pas tard.
Inko: faites attention sur la route d'accord ?
Y/n: promis, viens Izuku, Shoto nous attends en bas.
Izuku: c'est plutôt toi qu'il attends, dit il avec un petit sourire.
Nous descendons l'immeuble en évitant de glisser sur les plaques de verglas. L'hiver est vite arrivée cette année, je n'ai pas vue le temps passé à vrai dire.
Le bicolore est bien là de dos la tête baissée, je suppose qu'il est sur son téléphone. Je cours et lui saute sur le dos pour lui faire peur, ce qui fonctionne que très peu, il attrape mes cuisses et je lui embrasse la joue.
Shoto : ça va ?
Je hoche de la tête positivement, même si il s'est que en vrai je me suis pas remise. Il me fait descendre et sort de son sac un petit cadeau le tout avec son plus beau sourire.
Shoto: joyeux anniversaire à la plus belle des petites copines.
Je prends le cadeau en le remerciant et l'ouvre, à l'intérieur se trouve un collier. Un pendentif que l'on peut ouvrir, il y a une photo de mon major là dedans. Je fais des allés retour visuels entre Shoto et son cadeau.
Y/n: c'est vraiment magnifique Shoto j'adore !
Je lui dépose un léger baiser sur la bouche et le met immédiatement. Puis nous prenons notre chemin pour aller au lycée avec Izuku qui nous raconte comment il a réussi à résoudre un problème avec son alter.
Retour au présent
Nakatsu, Kyushu:
Akina: et ducoup le monsieur à côté c'est comme mon papi ?
Le monde sur la place publique s'est dissipé mais je suis restée avec mes enfants, mon mari, Aiko et Hiro.
Hiro: ouais c'est ça.
Akina: il était fort ?
Hiro : plus fort que ton père !
Shoto lance un petit regard noir à Hiro qui rigole. J'émets aussi un petit rire.
Katsuno: c'est le monsieur dans ton pendentif maman.
Y/n: oui c'est ça.
Je m'abaisse à sa hauteur et sa soeur nous rejoints vite pour voir la photo. Dans mon pendentif il y a maintenant deux photos, celle du major évidemment et une de ma famille.
Katsuno: wouah...
Akina: moi je suis contente d'avoir une famille avec des gens forts dedans, ça veut dire que moi aussi je pourrais taper les méchants !
Elle commence à taper dans le vide tout en reculant, jusqu'à sans faire exprès évidemment frapper son grand frère.
Je n'y prête pas attention à vrai dire, je me rapproche de la statue et finis dans mes pensées.
Shoto: cette statue est vraiment belle.
Y/n: oui c'est vrai...
Shoto: ça ne va pas ?
Y/n: je ne sais pas, j'ai fais mon deuil depuis un moment déjà, mais je me sent toujours triste au fond.
Shoto: c'est normal ne t'inquiètes pas. On n'oublie pas une personne qui a été importante pour nous si facilement.
Je souffle du nez et pose ma tête sur son épaule, quand à lui il passe sa main sur ma taille.
Y/n: je suis... contente que tout sois finis.
Il sourit et embrasse le haut de mon crâne.
Son téléphone brise le silence et il s'excuse un instant en me montrant que c'était Izuku qui appelait, sûrement pour le travail.
Je souris tendrement et regarde encore la statue du major.
Merci pour tout, papa.
-----------------
Voilà c'est la fin de cette fanfiction 😭
Je me sent triste à vrai dire, c'est l'une de mes premières ff.
Je tiens à vous remercier vous les lecteurs que se soit pour vos votes et vos commentaires tout mignons. Je suis heureuse d'avoir partagé cette histoire avec vous. Si vous avez des questions je serais contente d'y répondre également.
Vraiment merci à vous !
Je tiens maintenant à parler de mes prochaines ff.
Comme vous le savez pour la plupart j'en ai d'autres, maintenant que j'ai finis cette histoire je compte me concentrer sur celle que j'écris actuellement. Par contre il y en a d'autres dans mes brouillons, il y en a trois. Je vais écrire un prochain chapitre pour vous les présenter et vous voterez pour celle que vous voudriez lire en première. Je sais pas du tout si c'était compréhensible 😭😭
et je compte aussi faire un autre chapitre spécial Headcons pour cette ff <3
En tout cas, prenez soin de vous et profitez de votre vie 🤍🦦
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