🦦

* toc toc *
( meilleur bruitage ever je rien savoir )

Yukimura : ah c'est toi Todoroki, bonjour.

Shoto: bonjour monsieur, Y/n est prête ?

Yukimura : oui, elle arrive dans un instant.

Je remets ma prothèse et passe vite fait dans la salle de bain pour remettre quelques cheveux en place. Je mets une touche de parfum et dévale les escaliers.

Yukimura : fais attention dans les escaliers, tu vas finir par tomber.

Y/n: oui pardon major.

Yukimura : bon à ce soir, je viendrais comme convenu chez toi Todoroki. Y/n, tu me rejoins là bas ?

Y/n: oui, tu viens Shoto on finir par être en retard.

Je tire mon petit ami par le bras qui salut brièvement le major.

Je suis enfin de retour à Musutafu, cela va faire un mois que nous sommes rentrés et que la guerre est fini, je suis retournée en cours une semaine après mon arrivée, tout le monde était heureux de me voir en vie.

Actuellement, le major entame des démarches pour m'adopter et nous vivons ensemble, quelques fois je rends visite à Inko à qui je dois beaucoup tout de même. Puis après je fais de plus en plus d'examen à l'hôpital et je rends visite à un psychologue comme beaucoup d'autres soldats. En parlant des soldats, Aiko a trouvé une petite amie, une jeune femme de son âge  qui vivait dans le même village que lui enfant et Hiro, c'est compliqué mais il perd pas espoir.

Itsuka: bonjour Y/n !

Yui: salut !

Je salut de la main mes camarades de 1-b dans le couloir du lycée, toujours en compagnie de Shoto.

Neito: tiens tiens, mais ne serais-ce pas Y/n de 1-a ?

Shoto: commence pas...

Y/n: si c'est moi, tu me connais normalement on s'est déjà rencontrer, je t'ai même fait une clé de bras.

Le blond se tend et pars malgré tout la tête haute et les joues rouges.

Mirio: bonjour bonjour Y/n! Et Shoto aussi.

Nejire: wouah qu'est-ce qu'elle est belle ta coiffure Y/n ! T'en pense quoi Amajiki ?

Tamaki: euh oui... c'est beau...

Nejire: bon on vous laisse partir en cours, Y/n envoie moi un tuto de ta coiffure s'il te plaît !

Je lève mon pouce en l'air pour lui montrer mon accord et nous rentrons en classe.

Ochaco: te voilà enfin !

Elle m'attrape le bras et m'emmène à ma table qui est maintenant à côté d'elle.

Shoto: euh... Elle était avec moi à la base.

Mina: tu la vois tout les matins et tout les soirs, partage un peu non ?

Nous nous installons à nos places et Bakugo arrive vers nous et me tends une feuille de papier et me jette un stylo. Je le regarde avec incompréhension et il détourne le regard les joues roses de gêne.

Katsuki: crois pas que c'est pour moi hein, c'est pour mon cousin.

Toru: c'est vrai ce mensonge ?

Katsuki: LÂCHE MOI LA GRAPPE TOI !

Y/n: d'accord je peux signer, comment il s'appelle ton cousin ?

Katsuki: euh... C'est... Mitsuki ?

Eijiro: c'est pas le nom de ta mère ça ?

Katsuki: ET ALORS ? enfin non c'est pas pour moi ! JUSTE TU SIGNE !

Je souris amusé et signe son bout de papier. Après quelques minutes le cours commence enfin et j'essaye de faire de mon mieux.

Izuku: Y/n, tu viens on va manger ?

Y/n: je finis juste mon exercice pour le montrer au professeur.

Shoto: on t'attends juste devant la porte.

Ils partent et je termine au plus vite mon exercice et me lève pour le montrer à monsieur Ectoplasm.

Ectoplasm: tout est bon oui, dis moi tu n'a jamais pensé à faire des études scientifique ?

Y/n: pourquoi faire ?

Ectoplasm : eh bien tu es très douée puis tu pourrais rejoindre une agence de héros ayant une technologie scientifique développer un truc de ce genre.

Y/n: j'en discuterai avec mon père, mais ce n'est pas une mauvaise idée, merci monsieur.

Je sors de la classe et rejoins mes amis afin de manger à la cafétéria, nous passons une après midi agréable et nous rentrons ensemble en fin de journée.

Momo: à demain Y/n.

Ochaco: je t'envoie le cours d'art moderne dès que je rentre promis, à demain !

Y/n: au revoir les filles.

Shoto me prends la main et nous marchons le long d'une avenue laissant le paysage de l'océan à découvert.

Shoto: tu as un examen médical la semaine prochaine ?

Y/n: non il me semble pas, pourquoi ?

Shoto: eh bien, j'aimerais t'emmener faire un petit voyage. Le major Yukimura peut venir aussi, même si j'aurais aimé rester que avec toi.

Y/n: c'est trop de la balle !!

Il me regarde amusé.

Shoto: c'est Kaminari qui t'a appris ça ?

Y/n: oui, il m'a dit que c'était une expression pour dire que c'était trop bien.

Shoto: oui j'avais compris ne t'inquiètes pas.

Y/n: mais qui va financer le voyage ducoup ?

Shoto: la carte personnel de Endeavor.

Y/n: en parlant de lui, pourquoi il veut que l'on mange chez toi ce soir ?

Shoto: pour peut être se faire pardonner auprès du Major.

Un bruit de fusil se fait entendre dans la rue, je lâche directement la main de Shoto et  me cache immédiatement derrière une voiture en me recroquevillant et en bouchant mes oreilles.

Y/n: oh non... ça recommence... je veux plus y aller...

Une main se pose délicatement sur mon épaule.

Shoto : Y/n ne t'inquiètes pas, ce sont juste des enfants qui jouent avec des pétards regarde.

Il me prends les deux mains et me relève malgré que je garde les yeux fermés. Il me sert contre lui et me demande doucement d'ouvrir les yeux.

Shoto : tu vois, tu n'a rien à craindre ici.

Y/n: oui...

Shoto: aller viens on rentre maintenant.

Il me prends par la main et nous partons chez lui. Une fois chez lui, sa soeur me saute directement au cou.

Fuyumi: enfin Y/n ! Je suis vraiment, super, méga contente de te voir. Dis, je t'ai déjà dis quand Shoto n'arrêtais pas de me parler de toi, enfin pas directement mais je savais qu'il parlait d'une fille en particulier et que t'était cette fille évidemment, pui-

Shoto: Fuyumi, laisse là respirer s'il te plaît.

Fuyumi: oh oui bien sûr, pour qui tu me prends ? J'ai fais du thé et des biscuits.

Shoto: merci mais on va réviser.

Y/n: merci.

Je lui fais un petit sourire et elle mets ses mains devant sa bouche en se retenant de crier. Mais une fois en haut on l'entends crier :

Fuyumi : elle est trop mignonne !!

Une fois dans la chambre de Shoto, je m'installe par terre et met sur sa table mes cahiers de cours.

( je rappelle que Shoto a une chambre du style japonais )

Shoto: je suis désolé pour ma sœur.

Y/n: moi je l'aime bien, c'est pas grave.

Nous nous mettons au travail et nous faisons même... comment Shoto appel cela déjà ? Un face Time ! Enfin, nous avons fait un face Time avec Izuku pour réviser. En révisant je remarque également que Shoto avait accroché quelques unes de mes lettres que je lui avait envoyés avec une photo de moi sortir du journal. Nous révisions  jusqu'à ce que le major arrive en compagnie du père de Shoto.

Shoto: tout se passe bien pour l'instant, dit il en chuchotant dans les escaliers.

Y/n: oui, on devrait descendre aussi.

Nous descendons les escaliers et une fois dans le salon je salut le frère de Shoto, Natsuo.

Enji : vous pouvez m'appeler Enji Major.

Yukimura : eh bien appeler moi Kazuki mon cher Enji.

Enji: tiens, te voilà Shoto. Et bonsoir aussi Y/n.

Y/n: bonsoir monsieur.

Shoto: bonsoir... Papa.

Je m'assois à côté du major et Shoto à côté de son père et en face de moi.
Le dîner se passe dans le calme, Enji est un homme qui essaye de faire des efforts avec ses enfants malgré tout. Shoto lui paraît un peu mal à l'aise et le lance des petits coups d'oeil.

Une fois le dîner fini dans les alentours de minuit, nous partons enfin avec le major.

Yukimura : merci pour ce dîner mademoiselle Fuyumi et merci pour votre accueil Enji au plaisir de vous revoir.

Enji : de même Kazuki à bientôt Y/n.

Nous commençons à partir jusqu'à ce que Shoto m'interpelle en me tendant mon livre.

Shoto: tu allais l'oublier .

Y/n: ah oui merci.

Shoto: euh ducoup tu penses que c'est toujours bon pour le week-end prochain ?

Je regarde le major qui ne comprends rien, puis Shoto.

Y/n: euh oui, enfin moi j'aimerais bien mais il faut que je vois avec le major .

Shoto: ah oui d'accord, tu m'enverras un message alors.

Y/n: promis.

Il me regarde longuement un instant et regarde le major, ce dernier détourne le regard en sifflotant et le bicolore se rapproche de moi pour m'embrasser la joue et me chuchote à demain.

Yukimura : tout se passe pour le mieux entre vous deux n'est ce pas ?

Y/n: oui, puis il m'a proposé de faire une grosse sortie le week-end prochain, il a également dit que vous pouvez venir.

Yukimura : c'est très gentil de sa part, mais bon je pense vous laissez du temps pour tout les deux.

Nous marchons sur la grande allée de Musutafu où quelques commerçants sont encore ouvert et les lampadaires éclairent la route. L'air bon de l'automne est très agréable et il y a très peu de bruit dans le quartier, enfin jusqu'à ce qu'une voiture débarque à toute vitesse et s'arrête in-extremis à côté de nous.

Hiro: mais tiens c'est le major et Y/n !

Aiko: putain Hiro, laisse moi prendre le volant bon sang !!

Hiro : lâche moi j'ai enfin mon permis alors je profite.

Yukimura : tu vas surtout perdre des points bêtement.

Je regarde plus en détail la voiture et remarque une grosse rayure à l'arrière.

Y/n: il y a une trace sur la portière arrière.

Aiko: Hiro descends avant que je t'arrache ton deuxième œil.

Hiro: non vraiment j'te jure c'était un chien et pas le poteau du parking.

Aiko commence à donner des coups dans l'épaule de son ami qui descends immédiatement et reprends le volant.

Aiko: vous voulez qu'on vous ramène chez vous major ?

Yukimura : je pensais me balader un peu avec Y/n, mais il est déjà assez tard et elle a cours demain, alors oui s'il vous plaît.

Aiko: venez devant major, Y/n met toi à l'arrière excuse moi pour le bazard j'ai acheté quelques cadeaux pour l'anniversaire de ma copine.

Hiro : la blague et moi je vais où ?

Aiko: rentre en courant ça va travailler ton endurance.

Je m'installe à l'arrière de la voiture et baisse ma fenêtre pour voir Hiro supllier Aiko de ne pas me laisser rentrer à pied.

Aiko: ça t'a pas suffit de squatter chez moi, brûler ma cuisinière, finir le ballon d'eau chaude, gaspiller ma carte bancaire car tu t'es sois disant tromper de carte, d'avoir jeter une tortue morte dans le jardin des voisins en faisant croire que c'était moi et de rayer ma voiture ? Attache toi Y/n, on y va.

Hiro : non mon frère attends !

Aiko démarre et par à toute vitesse alors que je regarde Hiro courir derrière la voiture et de la suivre du mieux qu'il peut.

Y/n: il va dormir où ducoup ?

Aiko: il reste encore chez moi, ça m'embête pas en vrai. C'est juste que quelques fois il dépasse les bornes.

Y/n: dépasser les bornes...?

Je réfléchis et imagine Hiro dépasser des bornes à pied. Comment c'est possible ? Il n'en a jamais vue donc il n'a jamais peu en dépasser.

Yukimura : c'est une expression Y/n.

Aiko: vous avez lu dans ses pensées major.

Le major serait télépathe ?
Après quelques minutes nous sommes arrivés devant notre maison.

Aiko: prenez soin de vous major et toi aussi Y/n.

Yukimura : prends soin de toi aussi et de ta copine et de Hiro également. Fais attention sur la route.

Y/n: bonne soirée.

Il repart et nous faisons notre routine du soir. Avant de se coucher le major réponds à quelques appels alors que moi je parle avec Shoto au téléphone, jusqu'à ce que le major toque et ouvre ma porte.

Y/n: bon je te laisse, bonne nuit à demain.

Je m'allonge convenablement dans mon lit et l'homme se met près de moi en s'asseyant.

Yukimura : qu'est ce que je t'avais dis par rapport au téléphone le soir ?

Y/n: oui désolée, je devais lui parler un peu, puis ça a été bénéfique vue qu'il m'a dit que demain matin il ne pourras venir me chercher. Alors j'irais au lycée seule à pied demain.

Yukimura : je n'aime pas trop quand c'est comme ça, mais bon si il n'y pas d'autre choix. Moi je ne peux pas t'emmener, je pense avoir trouver un travail pour demain !

Y/n: vraiment ?

Yukimura : oui, puis l'après midi il faut que j'aille voir le tribunal pour finaliser l'adoption.

Y/n: c'est cool alors.

Yukimura : oui c'est cool comme tu dis, il me sourit et embrasse mon front, dors maintenant. Si il y a un problème je suis dans le salon, je finis quelque paperasse, bonne nuit à toi.

Y/n: à toi aussi.

Il se lève, éteint ma lumière et ferme ma porte.

Il y a des bruits de fusil encore, je n'en peux plus, je suis fatiguée. Je veux arrêter de me battre.

" Toi là ! Va sur le front au lieu de chialer !"

Un des soldats de l'armée de l'est m'attrape par les cheveux et me tire en dehors du tranchée alors que je le supplie.

Une fois sur le terrain je me mets à trembler par la vue des soldats qui se font éjecté par les obus, ceux qui se font fusillés et ceux qui rampent au sol avec des membres en moins.

J'ai peur, trop peur je ne voulais pas y retoruner. Tout d'un coup je me sent tomber par quelqu'un qui m'attrape le cheville, par réflexe je cri le nom du major mais je le vois ne pas bouger et me regarder me faire emporter.

Une fois dans le trou, je pleure encore et encore, je regarde ce qui me fait mal et c'est parce que j'ai perdu mes deux avants bras. Une silhouette se rapproche de moi et me donne un coup de pied au ventre.

Yugo: tu ose bien dormir la nuit alors que tu m'a assassiner ? À cause de toi je n'ai même pas peu voir ma fille grandir.

Takumi: tu as gâché ma vie, je vivais paisiblement avec ma femme et voilà que tu débarque de nul part.

Akina: je ne pense même pas que je t'aurais garder avec moi, tu es beaucoup trop dangereuse avec ton alter.

Je ramène mes genoux à ma poitrine et commence à chuchoter de me  laisser tranquille.

Maman: tu es complètement maudite ma fille, toutes les personnes qui t'ont côtoyés sont mortes.

Anai: tu es juste une arme pour nous. Tu n'a rien d'humain.

Ono:  si tu serais encore rester avec nous, on t'aurais tuer par la suite. Tu ne mérites pas de vivre.

Après cela, l'homme qui m'avait étrangler lors de notre dernière bataille recommence ce qu'il n'avait pas fini.

Je me réveille avec des sueurs froides et une respiration très irrégulière, je prends ma ventoline et essaye de respirer du mieux que je peux. Je regarde ensuite l'heure, il est trois heures du matin.

Je descends d'un pas lent et léger les escaliers et remarque qu'il n'y a personne dans le salon, par contre de la lumière rayonne dans la cuisine. Je peux voir le major essaye de faire une recette peut être pour demain au petit déjeuner ou pour le déjeuner.

Yukimura : ah tu es réveillé ? Euh...  Ne fais pas attention aux ustensiles, j'étais entrain d'essayer de reproduire une recette. Tu es toute pâle dis donc.

Il s'accroupit devant moi et mets une mèche derrière mes cheveux.

Y/n: j'ai fais un cauchemar...

Yukimura: tu veux l'écrire ?

Y/n: non, je veux vous le raconter.

Yukimura : eh bien c'est nouveau, mais pourquoi pas d'accord.

Nous nous installons sur le canapé du salon et je commence à tout lui raconter, puis il essaye de me rassurer.

Le lendemain je me réveille avec les rayons de soleil qui éclairent mes yeux ainsi que ma peau. Je me suis endormie sur le canapé et le major m'a mis une couverture, il est quelle heure ? J'ai encore un peu de temps avant de partir au lycée.

Je me dirige vers la cuisine et remarque une petite assiette avec des pancakes et un petit mot.

" Voilà ce que j'ai tenté de faire hier, j'espère qu'ils seront tout de même bon, passe une bonne journée à ce soir,
Kazu- papa"

Il a remplacé son prénom par papa.
Je souris et m'installe pour déguster, c'est vraiment délicieux !

Une fois mon petit déjeuner fini, je me prépare pour aller en cours tout en pensant à régler ma prothèse et  sors de chez moi quelques minutes plus tard. Il fait très chaud aujourd'hui, quelques dames âgées ont sorties leur ombrelles, des mères de famille donne des brumisateurs pour leurs enfants pour l'école et les vendeurs d'eau ambulants sont de passage.

J'ai un petit mal de tête lorsque je suis à un passage piéton, mais je n'y prête pas trop attention. Lorsque le petit bonhomme vert apparaît, tout le monde traverse mais lorsque je marche ma prothèse tombe au sol, je l'avais bien fixé normalement.
Je me baisse pour la ramasser mais un gros pincement à mon cœur se fait et je serre ma chemise à ma poitrine.

- vous allez bien mademoiselle ? Me demande un homme.

- que se passe t-il ? Demande une nourrice.

- vous voulez de l'eau ? Me propose une veille dame.

Il y a trop de monde, pourquoi tout le monde se regroupe autour de moi ? Ça fait encore plus mal.

Je m'ecroule sur le sol en tentant de reprendre un rythme cardiaque sain mais le monde autour se moi m'empêche de bien respirer, quelques passants tente de demander aux gens de s'écarter de moi mais la troupe ne fait que s'agrandir et les voitures n'arrêtent pas de klaxonner.

Y/n: quelqu'un... appel... hôpital...

Ce sont les seuls mots que j'arrive à prononcer avant de perdre connaissance.

Pdv Shoto:

De: Moi
À : Y/n ❤️

- je pars de chez moi là, je t'attends devant la grille du lycée.

- je suis en chemin, tu es réveillée ?

- je viens de croiser Aiko à sa petite boutique, il m'a dit qu'il ne t'avais pas vue sur le chemin.

- je suis devant le lycée, je t'attends.

- y'a des gens qui racontent qu'il y a un attroupement près de chez toi, tu sais le troisième grand passage piéton ? fais attention à toi s'il te plaît.

- ça vient de sonner, je m'inquiète. peut être que tu dors ou que tu es tombé malade ? envoi moi vite un message quand même s'il te plaît.

Je souffle exaspérer et laisse mon téléphone sur ma table en passant une de mes mains dans mes cheveux.

Momo: ça va pas ?

Shoto: huh? heu on peut dire ça, c'est Y/n en fait, elle ne réponds a aucun de mes messages.

Momo: ne t'en fais pas , elle n'a peut être pas entendu son réveil ou elle est tombée malade cette nuit ?

Je hausse des épaules et le professeur rentre et nous commençons le cours, sans oublier l'appel où Y/n est noté absente.
C'est pas vrai elle est où ? Elle n'est pas en retard d'habitude.

À la fin des cours, je regarde encore une fois mon téléphone et il n'y a toujours aucun message de sa part. Il se passe un truc, c'est certain.

Jirou: hé Todoroki, depuis le début de la journée tu m'a l'air stressé.

Shoto: ça se voit tant que ça?

Jirou: et pas qu'un peu.

Shoto: en fait je comprends pas, Y/n n'est pas venue en cours de toute la journée et elle réponds a aucun de mes messages et appels.

Jirou: tu devrais passer chez elle, en plus comme ça tu pourras lui passer les cours.

Shoto: oui c'est ce que je comptais faire de toute manière, merci Kyoka à demain.

La violette me salut et j'entame une marche rapide chez Y/n. Sur le chemin quelqu'un me bouscule faisant tomber mon sac par terre, la personne s'arrête et fait du surplace en s'excusant.

Shoto: Midoriya ?

Izuku: excuse moi Todoroki, je dois vite aller voir ma mère !! C'est vraiment urgent !

Shoto: c'est pas grave mais...

Je n'ai même pas eu le temps de finir ma phrase qu'il est reparti comme une flèche.b

Shoto: ...tu ne rentre pas par là d'habitude.

Je secoue ma tête afin d'arrêter de trop réfléchir et reprends mon chemin.

Le soleil est orangé dans le ciel et il éclair la petite maison de ma C/c et du major. J'ouvre le petit portail et marche les trois petits escaliers de l'entrée, je toque à la porte une première fois et personne ne vient m'ouvrir. J'essaye une deuxième fois, toujours personne. Cette fois ci je sonne mais encore personne.
Je ne sais pas pourquoi mais le stress commence à monter, je remarque que le vélo du major n'est plus là et je fais le tour de la maison pour regarder aux fenêtres. J'avoue que ce n'est vraiment pas poli, mais je suis très inquiet.

La cuisine est à peu près rangé malgré qu'il y a une assiette qui n'est pas était encore nettoyer sur le plan de travail. Le salon et salle à manger est en désordre avec plusieurs papiers sur le sol et une chaise de la table par terre. Je ne peux pas voir le reste de la maison, en tout cas il n'y a vraiment personne.

Je rebrousse mon chemin et tente une dernière fois d'appeler ma copine, mais je tombe directement sur son répondeur.

Même si je ne pensais jamais faire cela, je me dirige vers l'agence de papa. Une fois à l'intérieur tout les yeux sont rivés sur moi mais je m'en moque, je marche encore plus vite vers le bureau de mon père.

Enji: Shoto? Tu n'est pas à la maison à cette heure ?

Shoto: je voulais te demander si tu avais vu Y/n ?

Enji: euh... tu n'est pas au courant ?

Shoto: au courant de quoi bon sang ?! Depuis ce matin j'essaye de la joindre et elle ne me réponds pas et il n'y a personne chez elle. Me dis pas qu'elle est retournée à Kyushu?

Il pose son index et son pouce sur son menton afin de réfléchir.

Enji: non ! Mais je pensais que Kazuki te l'aurais dit.

Shoto: parle alors !

Il relève la tête et voilà un visage bien inconnu que je n'avais jamais vue sur mon père.

Enji: ce matin en allant en cours, Y/n a fait une crise et j'étais en patrouille dans l'avenue. J'ai vue un attroupement sur un passage piéton et j'ai décidé d'aller voir, c'est là que je l'ai vue à moitié consciente sur le sol je ne pouvais pas l'emmener en volant, on a du appelé une ambulance de toute urgence et elle est à l'hôpital actuellement.

Shoto: tu comptais me le dire quand ?

Enji: hé ! J'avais pas tout de suite réfléchis à ça moi. Puis t'étais en cours, mais bon maintenant on peut aller la voir si tu veux.

Shoto: je pars devant.

Je l'entends soupiré et l'attends dans sa voiture avec impatience.

Pdv Yukimura :

C'est pas possible que ce soit arriver maintenant.

Je suis au chevet de Y/n toujours endormie, elle a échappée au pire selon les médecins. Mais sa santé s'est vraiment détérioré.

- monsieur Yukimura ? M'appelle une infirmière.

Je lui et me lève directement en prenant soin de refermer la porte doucement derrière moi en jetant un dernier coup d'œil à la jeune fille.

- les médecins ont finis leur rapport, Y/n est bel est bien atteinte d'une insuffisance cardiaque et cela est dû à une malformation de son myocarde. Vous savez si il y a eu des problèmes similaires dans sa famille ?

Yukimura : non, Y/n n'a jamais connu son père et sa mère est probablement  morte alors qu'elle n'était encore qu'un nourrisson.

- c'est compliqué à déterminer alors, mais cette insuffisant cardiaque doit être du à une maladie génétique.

On ne peut pas vraiment en être sûr à cent pour cent, puis je pense personnellement que le problème vient d'ailleurs.

- est ce qu'elle se plaignait d'avoir mal au cœur ?

Yukimura : oui souvent, cela veut de là après tout.

- pas exactement, cela vient de son foie à vrai dire. C'est une augmentation du foie liée à la stagnation du sang et un manque d'oxygène de ses cellules.

Yukimura : c'est assez complexe tout ça... Mais le cœur dans tout ça alors ?

- c'est un autre symptôme ça, ce qu'elle a du ressentir c'était peut être des palpitations. Puis la fatigue physique joue aussi là dedans, c'était une enfant soldat son corps à du manquer d'apport en oxygène et de nutriments pour ses muscles.

Yukimura : il est vrai qu'elle n'a pas peu se développer correctement, elle était vite essoufflé aussi sur des efforts physiques c'est pour ça qu'on lui a prescrit de la ventoline.

- c'était déjà un bon début, mais ça ne suffit pas pour guérir cette maladie. Pour remédier à cela, nous en avons déjà parler à Madame Midoriya lors de votre absence-

Inko: oui c'est moi ! Dit elle essoufflée, excusez moi où est la petite ?

Elle gigote de partout pour voir où se trouve Y/n, derrière elle se trouve son fils le jeune Izuku.

Izuku: maman calme toi, elle doit se reposer.

Yukimura : quelle est le remède ?

- c'est une greffe de coeur, vue son stade on peut en faire une. Les traitements ne servent plus à rien.

Inko: c'est quoi les conditions pour une greffe ?

- apart faire des bilans cardio, comme l'irm, l'echodoppler cardiaque et d'autres afin de voir si le cœur que nous allons greffé est en parfaite état.

Izuku: c'est compliqué tout ça...

Je me tourne vers la porte de Y/n, c'est vraiment de ma faute si elle est dans cette état ?

Au loin, nous pouvons entendre quelques infirmières, médecins et la sécurité crier sur un jeune homme bicolore.

- monsieur vous êtes dans un hôpital !

Shoto: je le sais bien ma copine est dans une des chambres.

- veuillez vous calmer s'il vous plaît.

Je me rapproche du jeune homme et le prends par l'épaule afin qu'il se calme.

Yukimura : hé, c'est bon Y/n est là dans une chambre, mais il ne vaut mieux pas la déranger.

Enji: merci de le raisonner !

Le jeune passe tout de même à côté de moi pour aller parler à son ami le vert. Je discute avec le père de famille en lui racontant tout ce que m'a raconté l'infirmière.

J'ai prévenu Hiro et Aiko également, ils sont arrivés en quelques minutes à l'hôpital et nous avons discuté de cette greffe de cœur.

J'ai peur de la tournure des évènements.

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