Chapitre 27

Je m'excuse de mon absence et de mes fautes d'orthographe ^^
🤍🤍

Pdv Y/n:

J'arrive même plus à avancer.
Je me sent vraiment épuisée.
On a encore gagné, mais je ne ressent vraiment rien. Même le fait d'être encore en vie me pose un problème.

Je reste sur le sol terreux, fixant le ciel assombri, toujours aucun oiseau en vue. Je peux sentir les odeurs de poudre à canons, l'air est compressé et de plus je peux sentir le sang de mon camp et celui de l'ennemi. Une odeur insoutenable que certains soldats s'empressent d'évacuer par la bouche.

J'entends des pas se rapprocher de moi, des pas lourds et qui annonce une journée encore longue pour moi.

Anai: encore une victoire !

Je tourne ma tête difficilement vers lui, il s'était accroupi en me souriant faussement.

Anai: tu as fait du bon travail, demain nous continuons vers le Sud. Relève toi maintenant avant que les corbeaux te prennent pour un cadavre.

Il repart et je m'assois difficilement, les plaies que je me suis faites ne sont pas prête de cicatriser, elles vont finir comme les autres, elles vont s'infecter et je serais impuissante. Je me lève tout en expirant et je tousse, je sors immédiatement ma ventoline.

Le temps de me calmer, je regarde autour de moi pour voir les camions de la croix rouge aider les soldats grièvement blessés. D'un pas lent mais légèrement déterminer je me dirige vers une infirmière.

- eh bien dis donc ma petite, tu es toute amoché. Installe toi sur un camion nous t'emmenons-

Anai: ne vous embêtez pas mademoiselle, elle va parfaitement bien.

Il est vraiment partout. Le major me tient par les épaules et je grimace, l'infirmière insiste pour au moins me faire un examen mais l'homme lui demande alors juste une boîte de pansement. Nous nous retournons pour repartir et il m'attrape par la nuque tout en me pinçant.

Anai: tu voulais t'enfuir pas vrai ?

Y/n: je voulais juste être- !

Anai: je ne t'ai pas donner le droit à la parole. Retourne dans les tranchées et soigne toi toute seule, nous partons dans la soirée.

Partir en plein soir, il fait noir et nous pourrons pas voir l'attaque de potentiel ennemis, tout ses soldats vont le suivre à l'aveugle. Moi qui avais espoir d'une once d'intelligence, c'est peine perdue.

Pdv externe:

Alors que la soldat retourne au près de son camp. Elle se demandait en même temps quand ce cauchemar allait finir.

Un peu plus loin, vers le sud se trouve une autre troupe qui résiste encore à l'ennemi malgré l'absence de leur Major.

Hiro: mais qu'est ce que tu comprends pas quand je te dis qu'on doit marcher vers le Nord ?

Aiko: j'ai très bien compris mais c'est comme l'on allait renoncer à se battre !

Le brun lâche la carte que son ami tenait et retourne à l'intérieur d'une  petite pièce construite dans ce tranchée étroit et puant.

À l'intérieur de trouvait un homme allongé et les yeux clos et un médecin de guerre qui se lève immédiatement à l'arrivée du jeune homme, il s'avance vers lui le visage sombre.

Il pose sa main sur son épaule et lui adresse ses mots:

" je suis désolé, je n'y arriverai pas "

Puis il le dépasse. Pour le soldat Hiro une partie de lui s'effondre, ce major était une figure pour lui et le camp. Il s'approche tremblotant vers le lit de fortune et regarde le corps de son supérieur qui avait perdu du poids. Il pose sa main sur l'avant bras et le secoue légèrement.

Hiro: vous allez vous réveillez n'est ce pas ? Vous pouvez pas nous laisser, nous y sommes presque je suis sûre !

Quelqu'un entre en trombe et reprends son souffle difficilement.
Le jeune homme se retourne et regarde son frère d'arme dépité, ce dernier se rapproche et regarde à son tour l'homme allonger.

Aiko: c'est un cauchemar, c'est pas possible.

Ils se demandaient tout les deux comment ils allaient s'en sortir en l'absence de Kazuki Yukimura.

Pdv Y/n:

" Cher Shoto,

Je ne sais pas si tu as reçu mes lettres, mais j'espère que tout va bien .

De mon côté, on peut dire que je tiens le coup. J'arrive régulièrement à voir un médecin de guerre pour ma santé, elle est entrain de se dégrader mais je veux encore me battre pour ma région et les gens que j'aime.
En ce moment même je vais en direction du Sud, peut être je-"

Une bosse m'a fait faire un trait énorme sur ma feuille. Encore une lettre de fichu. À l'arrière du camion je repars m'asseoir auprès de d'autres soldats, un se tient la tête en frappant l'arrière de son crâne, un autre essaye de remplacer la pellicule de son appareil photo , l'un d'entre eux nettoye son arme avec un compagnon, puis... Je suis fatiguée, en utilisant sans cesse mon alter je réduis mes forces physiques. Je ne suis plus la jeune ou petite fille forte de l'armée du Sud que tout le monde admirait , je suis juste une arme que l'on peut utiliser quand cela arrange.

Je décide de fermer les yeux et de me reposer du mieux que je peux, malgré les dos d'âne et les trous que nous traversons.

Quelques heures plus tard :

-

TOUT LE MONDE SORS DES CAMIONS !! RÉVEILLEZ VOUS BANDE DE FAINÉANT !

Quelqu'un tape à l'arrière du camion où je dormais, tout le monde descends immédiatement alors que j'essaye de reprendre les esprits. Nous voilà dans une ville qui n'a pas était encore pris par l'ennemi mais les habitants commencent à partir.

Je descends et regarde le ciel, la nuit est déjà tombée et les étoiles sont facilement visible. Quelqu'un tapote mon dos et je me retourne en regardant en bas.

Un petit garçon aux cheveux noir et aux habilles poussiéreux me tends la main avec un ait innocent, ses joues sont creusés et derrière lui se cache une fille plus jeune que lui dans le même état, avec un tee-shirt qui ne recouvre malheureusement pas tout son buste laissant paraître son ventre légèrement bombé.

Le petit garçon me fait pensait à Kota. Je m'agenouille devant eux et leur fait un petit sourire.

Y/n: que faites vous dehors ? Et où sont vos parents ?

- papa est parti à la guerre et maman est plus là... Réponds tristement le garçon.

Y/n: vous êtes seuls alors... Que voulez vous ?

- du pain ! Dit la petite.

Malheureusement pour moi je n'avais rien à manger sur moi . Je me relève et regarde si le Major Anai est tout près, je le vois discuter avec un gérant de bar, cela me laisse un peu de répit. Je fouille mes poches et regarde ce que j'ai ; ma ventoline, quelques munitions et sept cent neuf yen ( ~ 5€). C'est tout ce qui me reste, après cela je ne pourrais rien me payer à manger, je fais des aller retour visuel entre l'argent et les deux enfants. On m'a déjà aidé quand j'en avais besoin, je dois faire de même, il faut toujours aidé son prochain.

Je tends au garçon l'argent qu'il prends immédiatement.

Y/n: avec ça tu as de quoi te payer du pain et même une boisson pour ta sœur et toi.

- merci beaucoup mademoiselle !

- merci !!

Le petit porte sur son dos sa soeur, je n'avais même pas remarquée mais il lui manque une jambe. Cette image m'attriste grandement, je me tourne vers le bar où se trouve le major et marche en cette direction en essuyant mes larmes d'un revers de manche tout en reprenant mes esprits.

Quand j'ouvre la porte du bar, une odeur de tabac me traverse le nez mais aussi celle de l'alcool. Je ne vais pas rester ici, il en ai hors de question. Je referme au plus vite la porte et reste assise sur des caissons près de l'entrée en regardant les lumières des maisons s'éteindre une par une.

Peut être une heure plus tard la porte s'ouvre et le major Anai sort, une assiette en main et cigarette à la bouche. Il s'approche de moi et se met en face.

Anai : content de voir que tu ne t'ai pas enfui.

Je ne réponds pas, il n'en vaut pas la peine sa question est un peu stupide. Comme si je pouvais savoir où j'allais.

Anai: je t'ai payé une assiette.

Il me tends l'assiette où se trouvait un sandwich. Je tends ma main pour le récupérer mais il tire immédiatement l'assiette.

Anai: j'aimerai quelque chose en échange.

Il rapproche sa tête et son haleine empeste le tabac et l'alcool. Il est saoul en fait.

Y/n: que voulez vous ?

Anai: une petite gâterie ?

Je jette son assiette et le gifle au passage, puis je descends des caissons.

Y/n: j'espère vous avoir remis les idées en place.

Je marche en direction d'une rue et regarde derrière moi pour voir si il ne m'a pas suivi, mais on dirait que non.

Qu'est ce qu'il me dégoûte, je me demande vraiment comment le major Yukimura a fait pour les supporter lors des réunions.

Alors que j'étais dans mes pensées, quelqu'un se cogne sur moi et tombe. Un enfant me regarde de haut en bas et je tends ma main pour l'aider, mais il se relève tout seul et pars en courant vers une habitation juste à ma droite. Je regarde le bâtiment et c'est une église, je décide d'y aller à mon tour et en rentrant j'entends des pleures de bébés, des enfants passent en courant devant moi et d'autres sont allongés au sol soit endormie ou en piteux état. Je m'avance et observe des bonnes soeurs s'occupaient de quelques uns.

- excusez moi ?

Je sursaute et me retourne, une femme qui doit avoir la cinquantaine m'adresse un petit sourire.

Y/n: désolée, j'ai vue un enfant rentré ici alors je voulais voir, je vais partir immédiatement.

- oh non vous pouvez rester, vous avez un endroit où passer la nuit ?

Je réfléchis un instant, je ne préfère pas retourner auprès de l'armée vue l'état de quelques soldats et du major, puis si il y a une urgence ils remueront ciel et terre pour me retrouver.

Y/n: non.

- restez avec nous pour une nuit au moins, je vais vous donnez de quoi vous réchauffer et manger.

Elle regarde mes vêtements et ricane légèrement tout en marchant vers une table remplie de nourriture.

Y/n: pourquoi riez vous ?

- tu fais parti de l'armée du Sud de Kyushu ?

Y/n: oui...

Elle me tends un chocolat chaud et un morceau de pain.

- tu es trop jeune pour faire ce genre de chose, ma pauvre enfant.

Je le sais, elle n'est pas la première à me l'avoir dit. Elle m'emmène dans un coin où se trouve d'autres enfants endormie où qui parlent en chuchotant afin de ne pas réveiller les autres.

- si vous avez besoin de quoique se soit n'hésitez pas à m'appeler moi ou mes sœurs. Me dit elle avec un sourire sincère.

Je hoche de la tête et m'installe comme je le peux, je reste assise en essayant de trouver le sommeil , tout les enfants commencent à aller se coucher sauf une petite fille qui se déplace à cloche pied. Elle appelle une des sœurs et montre du doigt en ma direction, je l'a reconnais c'est la petite fille de tout à l'heure où est son frère ?

Au moment où je me pose la question, je tourne ma tête instinctivement vers la droite et voit un garçon allongé, endormi mais la peau blanchâtre. L'une des sœurs s'approche de nous et mets son oreille sur son torse et prends son pouls. Elle couvre la tête du petit avant de le porter, une autre vient porter la petite fille et la border en lui disant que son frère est parti voir le Seigneur. En vue de sa réaction elle n'avait pas compris, mais ses larmes coulent toutes seules.
Je m'endors par les prières qu'elles récitent .

Le lendemain, je me réveille et aide les soeurs à donner à manger aux bébés et à quelques enfants qui ne peuvent pas s'alimenter seul.

Y/n: dîtes, ces enfants, comment sont ils arrivées ici ?

- ils ont tous des situations différentes. Pour une grande partie d'entre eux leurs pères, grands frères ou grands pères sont partis à la guerre, il y a des mères qui ont abandonnés leurs enfants, d'autres qui ont disparus ou qu'on a fait disparaitre sous leurs yeux innocents.

Je regarde le bébé que je tiens dans les bras et n'imagine même pas ce qu'un petit être comme lui a peu vivre.

Après mettre occuper des derniers enfants, je sors de l'église en leur adressant un grand sourire, certains petits viennent me faire un câlin et je descends les marches afin de retourner aurprss des soldats.

Un bruit d'avion m'interpelle, je lève la tête et je peux voir cinq avions survoler ce village, je remarque également qu'ils lâchent quelques choses. Mes yeux s'écarquillent et je me retourne vers l'église où se trouve les enfants et les bonnes soeurs, d'un coup une énorme explosion se fait entendre à quelques mètres de moi, l'onde me projette me cognant sur un mur et me fait perdre connaissance.

Je ne sais pas combien de temps je suis restée ainsi, mais lorsque j'ai ouvert les yeux, des bruits de fusil se font entendre ainsi que des cris de terreur, ma vue est trouble mais j'essaye de reprendre mes esprits, je retire les quelques débris sur moi et m'appuie sur le restant d'un mur afin de trouver mon équilibre. Je regarde en face de moi l'église détruite et en feu.

Un cri d'effroi me traverse la gorge, je m'empresse vers le bâtiment en ruine et en feu, malgré mes quelques chutes. J'essaye de traverser les flammes sans me brûler même si c'est peine perdue et j'essaye de voir si il y a un survivant. Mais plus j'avance, plus je perds espoir.

Ses femmes, ses enfants, ses nourrissons étaient tous des êtres innocents et ils ont tout de même été touché. J'aurais peu faire quelque chose, je suis sûre que j'aurais peu...

- y'a quelqu'un là !

- abattez là !! Cette personne porte l'uniforme ennemi.

Je me retourne et alors qu'ils braquaient tous leur arme sur moi, ils tombent lourdement au sol.

- prends ton arme et viens te battre au lieu de rester là Y/n ! Dit un soldat qui m'est familier.

Je regarde immédiatement son badge sur son uniforme et il porte le même que moi. Je sers instinctivement mon uniforme où se tient mon badge, ils sont enfin là ! Je regarde une dernière fois ce qu'il reste du bâtiment et cours vers les bruits de tire.

Y/n: je reviens promis.

Ce village ne ressemble plus à rien, quelques habitants encore sur place essaye de s'échapper mais se font tirer dessus alors qu'ils n'y sont pour rien. Certains portent même des draps blanc pour montrer qu'ils ne veulent pas de mal, mais ils se tâchent vite d'une couleur rougeâtre.

Je trouve enfin le vrai champ de combat, là où l'armée du Sud et de l'Est sont réunis face à l'ennemi. Malheureusement, je m'aperçois vite que je suis dans le mauvais camp, j'observe l'autre côté où des hommes armés viennent vers nous.

- c'est elle ! C'est la fille avec l'alter, on a pour ordre de l'assassiner !!

Je sent quelqu'un m'agripper le bras et le serrer.

- si tu savais... Je ne compte même plus les années où l'on voulait ta peau, maudite !

Je lui assène un coup de pied bien placer et je cours en direction de mon camp. J'entends les tire et les hurlements des soldats qui effleure ma peau, j'essaye d'accorder mon alter de l'air afin de me protéger malgré mon épuisement, je me fatigue encore plus vite et j'ai du mal à respirer, mais mon envie de vivre est tellement puissant que je ne peux m'arrêter de courir auprès des miens. Les explosions qui se passent autour de moi s'accumulent et me font perdre l'équilibre mais cela ne m'empêche pas de continuer, au loin je vois plusieurs silhouettes s'avançaient en ma direction, ils passent tous à côté de moi afin de combattre l'adversaire mais une silhouette m'interpelle encore plus.

Celle d'un homme avec des bandages sur son torse. Cette personne m'a vidé la tête en un instant, pendant un instant j'en avais même oublié mon prénom, mais mon corps accélère ses pas.
L'homme aussi court envers ma direction, mais il s'écroule au sol et finis par ouvrir ses bras où je m'y jette directement.

Malgré qu'il est maigri, il me sert fort dans ses bras, comme si il avait peur que cette fois ci c'était moi qui allait partir. Mais malgré cela, cette chaleur reste la même.

Après des mois de séparation je le retrouve enfin. Je retrouve enfin mon héros, mon paternel, mon Major !

On se détache enfin l'un de l'autre mais tout en se tenant par les épaules, des larmes de joie coulent sur ses joues. Moi aussi elles coulent, mais je n'arrive pas à mettre une émotion dessus à cause des évènements passés, néanmoins je suis très heureuse de l'avoir retrouvé.

Y

ukimura : je suis tellement désolé de t'avoir laisser, je suis désolé...

Y/n: vous n'y êtes pour rien, je suis désolée d'être faible aussi...

Yukimura : ne dis pas n'importe quoi.

Il essuie ses larmes et essuie les miennes aussi tout en souriant.

Musutafu
Lycée Yueï

Denki: hé les gars !!

La pile électrique rentre en trombe dans la classe avec un journal en main et le pose sur le bureau du professeur qui n'est pas encore présent.

Mina: depuis quand tu achète le journal toi ?

Hanta: la vrai question est depuis quand tu sais lire ?

Il rit de bon cœur avec Mineta. Bakugo aussi intrigué que moi se rapproche du bureau en bousculant Kaminari.

Bakugo: bah ça alors...

Mina: parle au lieu de faire le bouche bée.

Bakugo: y'a Y/n en première page.

Midoriya et moi nous rapprochons et malgré les cris du blond, je me sent rassurer de voir qu'elle est encore en vie.

Sur la couverture du journal, il y a une image du major Yukimura et de Y/n rendant hommage à des bonnes soeurs et des enfants dans une église détruite. Je souris en voyant le visage de Y/n regardant l'objectif de la caméra.

" Guerre de Kyushu:
Le Major du Sud, Kazuki Yukimura et une enfant soldat rendent hommage à des bonnes soeurs et enfants qui étaient abrité dans une église détruite par les opposants du gouvernement de Kyushu "

~~~~~~~

c

e chapitre a été long à écrire !!
déjà niveau scénario j'ai du changer beaucoup de chose, par exemple les premiers enfants du village ne devait pas mourir de cette façon, puis plein d'autres choses aussi ಥ⁠‿⁠
je m'excuse évidemment de mon absence aussi, j'espère que tout va bien de votre côté !

je voulais vous annoncer quelque chose aussi , je vais sortir une autre ff de MHA ( mais elle ne sortira pas maintenant ), j'ai l'histoire en tête avec l'oc et tout mais il me manque juste LA PERSONNE ! donc dites moi quelle personnage de la 1-a vous aimeriez voir avec notre petit oc ( si vous le voulez on peut même remettre Shoto ^^) enfin bon, je vais vous montrer deux images du personnage qui m'a inspiré pour cet oc afin que vous ayez déjà une petite idée, si vous avez des questions je peux y répondre avec joie ( bien évidemment il y en a auquel je ne pourrais pas répondre pour ne pas spoil toute mon histoire).

prenez soin de vous surtout <3
🤍🤍

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