Chapitre 26

Lettre une

"Je suis née dans un petit village de Kyushu, un village qui a été pris d'assaut par des ennemis.

Maman été une prostituée, un jour avec un de ses clients elle ne s'était pas protégée et puis elle est tombée enceinte de moi, je pense que papa était un soldat ou peut être quelqu'un qui venait en dehors de la région de Kysuhu vue que je suis née avec un alter. Ce qui paraissait étrange, personne n'entrait dans la région et rare sont les personnes qui pouvaient en sortir.

Quand j'étais dans son ventre, elle avait déjà du mal à se nourrir car le seul moyen pour elle de gagner de l'argent était de donner son corps. Lorsque je suis née, elle ne connaissait pas ma date de naissance car elle n'avait pas de calendrier et avait du mal à lire, même écrire. En tout cas elle avait peu reprendre du service, le problème ? C'était moi.
Je dérangeais les clients parce que je pleurais à cause de la faim et ils partaient sans donner de l'argent à maman pour la plupart.

Elle a commencée à tomber malade et plus aucun homme ne voulaient d'elle. Qui voulait d'une femme ayant déjà un enfant et malade ? Maman aussi avait mal au cœur par fois, elle tousser énormément jusqu'à sang, elle était pâle et commençait à perdre des cheveux chaque jours qui passait elle devenait de plus en plus faible, mais elle restée debout pour moi.

Quand j'avais eu un an, elle commença à m'emmener dehors pour mendier, elle devait se dire que voir une pauvre femme seule avec un bébé, les passants auront pitié.

Un jour, avant qu'on ne parte mendier, ses jambes l'ont brusquement lâchées et elle a commencée à tousser. J'étais assise sur le lit à la regarder avec incompréhension, elle se mit à pleurer et à me serrer dans ses bras maigres.

- Je suis tellement désolée ma puce, tu ne mérites pas tout ça.

Ses paroles n'avait aucun sens à mon petit âge, parce que pour moi je n'étais pas malheureuse, j'avais ma mère. "

Fin lettre une

Lettre deux

"Quand j'avais trois ans, ma mère était au plus bas. Si un médecin ou un thérapeute avait peu la diagnostiquer, elle aurait été qualifier de dépressif. Elle ne chercher même plus à se nourrir elle, mais seulement moi. Malheureusement, elle n'avait plus du tout d'argent et mendier ne servait plus à rien car les gens passaient sans même nous regarder.

Un beau jour, maman rencontra deux personnes. Une femme blonde, yeux bleues, mince mais en meilleure santé que maman et avait des traits de visage doux, elle était un parangon de la beauté elle même de la région et il y avait un homme, grand brun avec une légère barbe de la même couleur et des yeux sombres avec un visage plus sévère. Lorsque maman avait vue leurs tenues propre, je suis sûre qu'elle avait pensée qu'ils étaient riches et qu'ils seraient une grande aide.

Elle attrapa la robe de la femme blonde qui se retourna, son mari avait commencé à s'énerver.

?: Ah non! Ne touche pas ma femme avec tes mains sales. Viens Akina, on se dépêche de partir.

Akina : Takumi je t'en pris attends un instant.

Il souffla désespérer et laissa sa femme faire. Cette dernière s'accroupit à notre hauteur et me regarde avec un petit sourire.

Akina: qui est cette enfant ?

- c'est mon bébé, mais voyez vous je n'ai plus d'argent, je n'ai plus les moyens de la nourrir. Si elle reste avec moi elle va mourir ! Je vous en supplie, prenez la avec vous...

Akina: quel âge a t-elle ?

- trois ans, elle s'appelle Y/n...

Elle était en pleure et les suppliait en mettant sa tête au sol. Akina mis sa main sur sa tête pour lui demander de se relever.

Akina: je prendrais soin d'elle comme si c'était mon enfant.

- merci beaucoup !

Maman se retourna vers moi et me pris dans ses bras, les larmes dévalant des joues. Ses bras, malheureusement semblable à un squelette m'enroule, mais je me sentais si bien à l'intérieur j'avais l'impression d'être en sécurité, que rien ne pouvait nous atteindre, même la mort.

- je t'aime fort ma puce, maman ne t'oubliera jamais.

Ce fut ses derniers mots avant que Akina me prennes dans ses bras. Tout ce que maman a pour dernier souvenir de moi sont des pleures de ma part.

Sur le chemin, j'avais arrêtée de pleurer mais pourtant je n'arrivais pas à accepter le fait d'avoir laisser maman. Alors que le paysage défilait sous mes yeux, la fenêtre arrière s'ouvre soudainement laissant le vent me fouettait le visage, je recule par réflexe et me colle contre la blonde.

Akina: Takumi, tu aurais peu prévenir.

Il ne répondait pas et c'est contentait de regarder la route.
Je me retourne vers Akina.

Y/n: maman?

Akina: désolée ma puce, mais malheureusement...

Takumi: elle va même pas tenir cette année, vue comment elle est maigre puis l'environnement où elle vit laisse a désiré.

Il avait renifler et se bouche le nez ouvrant sa fenêtre à côté de lui.

Takumi: quel puanteur, je ne pensais pas que les bas-fonds sentaient aussi fort. Ne la pose surtout pas sur mes sièges.

Akina hoche de la tête puis essaye de m'occuper tout le long du voyage.

Lorsque la voiture s'est aventuré dans le village, tout le monde s'écartait lorsque la voiture passait et l'a regardée en faisant signe à la femme. Nous avons rouler une petite minute avant de se retrouver un peu plus en hauteur et à l'écart des autres maisons.

Je me rappelle que Takumi ne voulait pas que je pose un pied par terre et que je devais aller prendre un bain directement, ce que Akina m'a fait avec la plus grande délicatesse du monde. Je sentais bon, une odeur floral et qui est pour moi maintenant nostalgique. "

Fin lettre deux

Lettre quatre

"Je passais toute mes journées avec la belle blonde, un jour je prenais un bain et j'avais glissé alors qu'Akina avait le dos tournée. Je me rappelle qu'elle paniquait tellement qu'elle avait appelée son mari en hurlant, ses mains tremblaient et des larmes coulaient sur ses joues. Elle était en pleine crise et ne savait comment réagir. Lorsque Takumi m'avait sortie de l'eau, il était étonné de me voir avec une bulle d'air autour de la tête les yeux fermés, un air paisible sur le visage, lorsque je les avait réouvert, la bulle avait disparue et j'ai souris enroulée dans ma serviette dans les bras du brun qui était étonné.

Takumi: Akina... Allons dans le salon.

Il me redonna à la blonde et nous avons tout les trois descendues les escaliers, toujours dans ma serviette la femme me déposa sur le canapé à côté d'elle tandis que l'homme s'est écrasé sur son fauteuil en soufflant et massant ses tempes.

Takumi: elle a un alter...

Akina: ce n'est pas un problème nous pouv-, disait elle avec un léger bégayement.

Takumi: comment ça c'est pas un problème ?!

Il avait crié tellement fort que la femme de ménage avait fait tombée une tasse. Moi aussi je me rappelle avoir sursautée et mettre mise sous ma serviette.

Takumi: déjà comment est ce possible qu'elle est un alter? Aucune personne à Kyushu n'en a ! Nous sommes une région condamnés à périr sous la guerre. On ne sait rien du tout sur ces alters ! Alors comment veux-tu que l'on élève un enfant, qui n'est pas le nôtre et qui possède cette merde d'alter !!

Il avait un problème avec les personnes possédant un alter, car pour lui les héros professionnels pouvaient venir nous aider à arrêter cette guerre, mais ils ne faisaient rien. Triste réalité que je partage avec lui. Mais cet homme avait un problème avec moi aussi, je n'étais pas son enfant et cela poser un véritable problème dans notre relation, pendant des mois et des mois il m'évitait.

Puis, un an après mon arrivée, j'avais fais l'exploration de la maison par ma curiosité d'enfant. J'ai ouvert une porte qui était pourtant tout le temps fermé à clé, j'ai découvert une autre chambre de bébé. J'ai senti des bras me porter puis me ramenait dans le couloir.

Akina: Y/n, tu n'a pas le droit d'aller dans cette salle.

Elle avait froncés des sourcils et élevait le ton de sa voix, c'était la première et dernière fois que je l'ai vue en colère. Ses lèvres et ses mains tremblaient puis ses yeux commençaient à briller, elle m'a descendu dans le salon où son mari était assoupi, bouteille à la main. Elle, elle est sortie de la maison les larmes dévalant ses joues.

Moi j'étais là, assise sur le sol à faire des allers retour à la porte d'entrée et dans la salon pour voir si Akina revenait ou si Takumi se réveillait. Ce n'est que lorsque j'ai commencée à pleurer que Takumi s'est réveillé en sursaut.

Takumi: putain c'est que toi...

Je continuais à pleurer tandis que lui me regardait. Étonnement, il me porta dans ses bras et alluma la platine en mettant un vinyle, une musique douce s'enchaîna et lui fredonnait en me berçant. C'était la première fois qu'il était aussi gentil avec moi. Peut être quelques minutes plus tard, j'étais allongée sur le canapé et mes yeux se sont légèrement ouvert, j'ai peu apercevoir Akina sur un fauteuil, mouchoir à la main et Takumi derrière elle lui frottant son dos.

Akina: je sais pas comment elle a peu rentrer dans la chambre de Ether...

Takumi: tu es encore aller dans la chambre et tu as oublié de la fermer.

Akina: non ! Je te promets que je suis passée à autre chose.

Avant même que je ne viennes au monde, Akina et Takumi attendaient un enfant. Malheureusement, il est mort né. Ils savaient que c'était un garçon et auraient voulu l'appeler Ether, ils avaient préparés la chambre et quand elle a peu rentrée chez elle, Akina passait ses journées dedans. Quand ils m'ont trouvés dans ce village, c'était une deuxième chance pour elle de s'occuper d'un enfant . Mais je n'ai pas peu lui retirer son traumatisme."

Un soir, je m'étais levée pour aller lui demander d'aller au toilette. J'ai vue la porte entrouverte et l'ai poussée doucement, c'est à ce moment là que j'ai vue la blonde, dans ses bras elle le bercé alors que la lumière de la lune éclairait la pièce, avec un berceau vide. Je suis partie me recoucher sans aller au toilette. Malheureusement, elle ne berçait qu'un coussin, pensant alors que son fils était près d'elle."

Fin lettre quatre

Lettre six

"J'allais tout les jours dans le jardin, sauf quand il pleuvait je buvais un chocolat chaud fait par Akina. Lorsque j'allais dans ce jardin fleuri, je m'asseyais sur la balançoire et essayait d'aller le plus haut possible. Une fois j'avais vue des enfants vers une rive est je suis partie à leur rencontre.

Je m'entendais plutôt bien avec eux, ils m'emmenaient près de la rive pour pêcher ou juste jouer. Ils me disaient sans cesse que j'avais de la chance d'habiter chez les Okada, je pouvais m'acheter de jolies robes, manger de bons repas. En vérité, j'en avais même pas conscience, je trouvais juste que c'était différent de ma vie avec maman. Puis la vie quotidienne dans cette maison n'était aussi rose qu'ils le pensaient, il y avait énormément de cris, d'objet brisé dans cette maison mais aussi deux âmes perdus.
L'une qui n'acceptait pas la mort de son bébé et l'autre qui essayait de refermer cette plaie dans le tabac et l'alcool, ne voulant pas accepter d'autres enfants afin de ne pas se faire du mal.

Un beau jour avec ce groupe, j'ai  tuée un poisson à cause de mon alter, quand ils m'ont repoussés violemment, Takumi leur avait crié dessus pour qu'ils partent et Akina est venue m'enlacer et moi je ne comprenais pas.

Et à l'école, c'était pire que des jurons. Des parents et quelques instituteur qui me regardaient de travers où qui s'arrêtaient de parler lorsque je passais avant de se moquer. Cela m'avait affecté, mais comment je pouvais leur dire ? Ou même me le dire à moi même ? Je ne voulais tout simplement pas accepter que des enfants innocents ou même des adultes responsables pouvaient être cruel envers une petite fille de quatre ans.

Je détestait l'école.
Je ne voulais rien apprendre.
Tout ce que je retenais en rentrant à la maison était les jurons de mes camarades et j'avais compris que il n'y avait pas que les adultes qui pouvaient être mauvais.
Alors que l'on était en classe en plein examen, je sentais quelque chose de frais sur mon vêtement. J'ai tournée la tête à droite pour voir deux filles un peu plus grandes que moi qui rigolaient, puis toute la classe.

- qu'est ce que vous avez à rire ? Vous êtes en plein contrôle, avait dit l'institutrice.

- c'est Y/n maîtresse, elle a tâchée sa tenue ce n'est pas très étonnant quand on sait d'où elle vient.

La femme m'avait demander de me lever et le bas de ma robe était recouvert d'encre. L'institutrice n'était pas choquée mais exaspérée, je ne savais à peine lire et écrire et cela ne lui plaisait pas de plus avec mon alter j'étais beaucoup trop différente des autres enfants et moins compréhensible. Elle m'a juste giflée en me disant que je n'avais pas à faire de bêtise car j'étais déjà assez problématique. Cette main sur ma joue m'avait prouver que j'étais beaucoup trop différente pour ce monde.

La seule période où je me sentais bien était Noël, la neige qui tombait bloqué le portail de l'école et je passais mes journées à la maison avec Akina ou je jouais dans le jardin ou devant la petite cour sous la surveillance de Takumi. Et j'avais reçu un très beau cadeau, un bracelet où mon prénom était gravé il était en or et Akina m'avait avouée que c'était son mari qui avait énormément financer dedans pour qu'il soit de bonne qualité.
Il avait le même comportement que Bakugo, il n'aimait pas montrer ses vrais sentiments."

Fin lettre six

Lettre sept

"Il y a une lettre où mon alter c'était déclencher à cause d'une fièvre. C'était mon alter qui refaisait surface, ce que je n'avais pas écrit était quelques petits détails.
Le matin avant l'incendie du village, une femme était venue à la maison pour donnait des médicaments à Akina pour moi, puis quand la dispute entre les deux conjoints avait éclaté et que je m'étais mise à pleurer  la même femme était rentrer dans la pièce et c'est à ce moment même que j'ai brûlé la pièce, puis petit à petit la maison. La femme avait peu s'enfuir par la porte d'entrée à temps et lorsqu'elle est sortie elle a hurlé que le village avait commencé à brûler.

Akina et Takumi aussi avait essayé de fuire, mais la blonde ne voulait pas m'abandonner et elle m'a prise dans ses bras alors que sa peau commençaient avoir des marques de brûlures à cause de moi, son mari complètement perdu nous regardaient. Les meubles brûlaient, la pièce était rempli de fumer, la blonde m'avait lâchée et était partie à la cuisine pour préparer une boisson, le moment était très mal choisi certes mais je pense qu'elle avait tout de même conscience que c'était finis mais elle voulait faire encore semblant de ne rien voir. J'étais recroquevillé sous la table en pleurant essayant de m'apaisais avec le vinyle que Takumi avait lancé, ce dernier c'était assis sur son fauteuil sachant qu'il n'y avait pas d'issue, il ne voulait pas abandonner sa femme et cette enfant ,qui malgré les apparences, il était attaché.

" On est toujours là, tout va bien, ferme juste les yeux et endors toi..."

J'avais obéi et je m'étais évanoui. Avant de perdre connaissance j'avais peu entendre la vaisselle se cassait à côté de moi et quelque chose de liquide mouillait mes vêtements, maintenant je me dis que cela a dû être Akina qui avait finit de préparer sa boisson mais qui est tomber au sol, peut être morte à cause de la fumée qui avait atteint ses poumons ou peut être même son cœur qui est mort de chagrin. Quelques secondes après j'ai entendu un poids lourd s'écraser au sol, maintenant je me dis que cela a dû être Takumi.

Puis je ne sais combien de temps plus tard j'ai entendu un homme, celui qui est mon héros. Il m'avait demandé de serrer son doigt si je le l'entendais, j'étais sauvé mais j'avais tuée mes parents adoptifs.
On m'a toujours dit jusqu'à présent, que je n'étais pas un monstre, ni une meurtrière.
Je pense que malheureusement, si."

Fin lettre sept

Lettre neuf

Je pense que je n'ai pas besoin de raconter ma rencontre avec le Major, mais j'aimerais parler alors de ma rencontre avec Hiro et Aiko, puis après celle de Yugo. Ces trois soldats sont plus que des compagnons de guerre, ce sont des frères d'armes.

Je devais avoir huit ans quand j'ai vue pour la première fois Hiro et Aiko, ils étaient en plein entraînement avec des nouvelles recrues. Pour m'entraîner aussi, je les avais rejoins, ce matin là était particulièrement doux pour un mois de Novembre, cela m'avait étonné d'ailleurs.

- JE serais le meilleur soldat que cette armée va connaître !

- tu rigoles ! Avec ta carrure de fragile tu vas pas y arriver ?

Alors que l'on était entrain de faire des tours de terrain, deux jeunes hommes courraient côte à côte en se bousculent. Les autres riaient d'eux en disant qu'ils recommençaient et qu'ils ne s'arrêteront jamais. Puis lorsque l'un poussa l'autre dans une flaque de boue fraîche, une bagarre éclata et tout les coureurs se sont mis autour d'eux pour les encourager à continuer, même moi j'ai été curieuse et j'ai été vite déçu. J'avais l'impression de voir un combat de fillette, ils se tiraient les cheveux et plongeaient le visage de leur adversaire dans la boue, couvrant ainsi leurs habits de gadoue.
L'entraîneur avait réussi à les séparer et leur hurlant dessus et qu'ils devaient aller voir immédiatement le Major Yukimura, il n'a pas fallu de répéter deux fois que les deux jeunes hommes sont partis en pas de course vers la demeure du Major.

J'avais séchée le reste de l'entraînement, car je voulais encore voir ces garçons qui avait développé ma curiosité. Cette fois je n'ai pas été déçu, le Major leur avait hurler dessus en disant que leur compétition était totalement immature en vue de ce qu'ils allaient subir par la suite, ils ont été punis à faire les tâches ménagères de tout le camp pendant un mois. Leur première mission était d'éplucher les pommes de terre, un gros sac était déposer dehors à côté d'une table et de chaises. J'ai attendu quelques minutes avant d'aller les voir.

Hiro: t'es qui toi ?

Aiko: mais t'es complètement amnésique ou quoi ? C'est la petite qui était avec nous à l'entraînement !

Hiro: ah oui, c'est quoi déjà ton nom ? Y/... Non! ... Non plus, je sais plus...

Y/n: moi je m'appelle Y/n.

Hiro: ah ouais c'est ça !

Aiko: tu viens faire quoi ici ? Nous regarder éplucher des patates ?

Y/n: pourquoi pas ?

Hiro: tu as trop de fierté Aiko?

Aiko: n'importe quoi, t'es à côté de la plaque Hiro !

Y/n: il n'est pas à côté de la plaque, regarde, il est à côté d'un sac à pommes de terre comme toi d'ailleurs.

Ils se sont regardés et ont éclatés de rire, je n'avais pas compris et ils m'ont expliqués que c'était une expression. Ils m'avaient également expliquer qu'ils avaient créé une compétition nommé " le meilleur soldat de Kyushu ", j'avais trouvé cela ridicule mais c'était deux hommes drôles. J'ai passé un mois avec eux à les accompagner à leurs corvets, je m'asseyais à côté et écouter leurs histoires farfelues, à force je me suis habitué à leur présence et je suis restée auprès d'eux lorsque le Major était absent, cela a peu aussi les faire vite monter en grade et aujourd'hui ils sont les meilleurs amis du monde.

Pour Yugo, je l'avais aperçu quand j'avais neuf ans quand j'ai dû faire peur aux nouvelles recrues de l'année. On s'était parlé pour la première fois quand j'avais onze ans, j'aidais le Major a rangé des caisses dans un camion, j'avais mal posé une des caisses et elle a failli me tomber dessus, je n'avais senti que des bras m'entourer. Au début j'avais pensé que c'était le Major et à mon grand étonnement c'était un jeune homme aux traits fins et même un peu enfantin, qui avait mal attaché son casque car il était tombé au sol quand la caisse lui ait tombé dessus.

Yugo: tu n'as rien petite ?

J'ai mis un temps avant de répondre, puis il est reparti en m'adressant un sourire sincère. Une fois, en plein champ de bataille je m'étais assise à l'écart des adultes qui buvaient de l'alcool, de toute manière je ne pouvais pas rester auprès d'eux, c'était un ordre de mon supérieur. Alors que je levais les yeux pour observer les étoiles, quelqu'un s'est assis à côté de moi. C'était Yugo, qui m'avait tendue un verre d'eau, au début j'avais refusé mais quand j'ai compris qu'il n'avait rien en tête j'ai accepté.

Yugo: c'est assez impressionnant qu'une petite fille de ton âge viennes se battre.

Y/n: j'ai la volonté de défendre mon pays et s'est suffisant pour me battre.

Yugo: quel éloquence dis donc !

On avait continué notre conversation jusqu'à tard dans la nuit, je ne m'étais jamais aussi bien entendu avec un autre soldat. Il était passionné par la photographie et le mécano, il prenait tout ce qu'il voyait en photo, même moi. Tout ce qu'il trouvait par terre, il le ramassait et l'inspectait pour pouvoir m'expliquer le fonctionnement.

Quelques temps après son décès, le Major m'a tendu un album qui lui appartenait. Dedans il y avait plusieurs photos et des petites phrases : " paysage du No man's Land, calme et terrifiant " ; " fleur épargné par les obus " ; " une enfant ayant le courage de tout une armée ". À chaque pages que je tournais, une larme coulait.

Hiro et Aiko avait une figure fraternel.
Le Major Yukimura, une figure paternelle.
Quand à Yugo, il avait un mélange des deux.  "

Fin lettre neuf

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Pdv Shoto:

Je repose la dernière lettre auprès des autres qui était étalé sur le sol de ma chambre. Depuis qu'elle est enfant, elle a dû passée par pleins d'épreuves qui lui ont fait ressentir énormément de sentiments négatifs qu'elle essayait de camoufler et même d'ignorer. Les petits moments de bonheur qu'elle a eu était de courte durée, mais elle les gardes précieusement dans ses lettres et dans son cœur.

J'ai mal pour elle, je veux qu'elle revienne. Moi même j'ai essayé de refouler de nombreux sentiments, mais depuis qu'elle est entrée dans ma vie j'ai l'impression que c'est impossible à présent. Je l'aime tellement...

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je ne suis pas morte !
je l'avais annoncée, j'ai pris une pause parce que j'avais plus de motivation pour écrire 🥲 et je suis désolée, je trouve que ce chapitre est assez bâclé si vous n'avez pas compris certaines choses dites le moi, n'hésitez pas.

je pense,( c'est à voir selon ma motivation encore une fois 👀 ) faire des petites illustrations pour spécialement pour ce chapitre.

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