Chapitre 25

Pdv Y/n

?: Debout !

J'ouvre les yeux difficilement et remarque que je me suis allongée au beau milieu du couloir du bateau, avec mon sac en guise d'oreiller. Le Major Ono était debout devant moi, une arme en main qui me tend.

Ono: j'espère que tu n'as pas perdu tes capacités.

Je lui prends des mains le fusil et le recharge comme il se doit, lui donnant alors une réponse. Je remets mon sac sur mes épaules et part sur le pont du bateau, l'air et la couleur du ciel n'a rien à voir avec Musutafu, il est plus compressé et gris montrant bien les couleurs de la guerre. Les bruits de bombardements ne font pas long feu avant d'arriver à mes oreilles.

Ono: tu sais gérer ton alter maintenant ?

Y/n: je me suis entraînée lorsque j'étais à Yueï, donc oui.

Ono: très bien, alors nous allons allés jusqu'aux tranchées puis tu l'utilisera pour attaquer les adversaires.

Je hoche de la tête et quelques minutes plus tard me voilà dans les tranchées de l'armée du Nord, quelques les soldats me regardaient parfois d'un mauvais œil.

Ono: bien, je vais donner le signal de départ dans cinq minutes tu partiras cinq secondes après mes soldats et tu attaqueras directement avec ton alter.

Y/n: très bien, mais quand reverrais-je mon armée ?

Ono: demain ne t'inquiète pas. Regarde mes plans, nous avons était envahi par...

Je regarde ses plans, mais je n'écoute pas ce qu'il dit. Tout cela me semble étrange...

Ono: EN POSITION !

Tout le monde se tient derrière les tranchées, alors que je m'installe aussi à l'avant, deux hommes m'attrape par mon col arrière et me  poussent en arrière et je tombe au sol.

- Dégage de là gamine !

- Retourne dans ta petite ville d'alter paisible.

Je me relève et lorsque le coup de canon retentit ils sortent et je me remets en position et compte dans ma tête en fermant les yeux . Le décompte fait, j'inspire un grand coup et sert ma poche gauche où se tenait ma ventoline, puis je bondit et commence à courir lorsque j'aperçois les obus, je pose mes mains au sol et des murs de pierre d'au moins huit mètres apparaissent ils peuvent protéger les quelques soldats qui sont derrière moi.

J'en fais disparaître quelques uns laissant le champ libre aux soldats et commence à tirer sur mes ennemis, avant je ne ressentais pas grand chose lorsque je les abattait car de mon point de vue, ils étaient mes ennemis et j'avais pour ordre de les abattre, mais maintenant je me sent désolée pour leurs amis et leurs familles. Soudain, alors que j'étais dans mes pensées je sent que quelque chose ne va pas sous mes pieds, je recommence à courir plus vite mais c'est trop tard. J'ai déclenchée une explosion emportant des hommes avec moi, je sent ma main droite lâchée mon fusil et la manche partir par un feu que j'arrive à arrêter en concentrant mon alter avec de l'eau mais la brûlure est intense. Je roule par terre sur peut être trois mètres et je commence à tousser, ma vision se brouiller, avec une dernière force je prends ma ventoline et rampe jusqu'à un trou pour me calmer.

- HÉ !

Je relève la tête pour voir un ennemi me pointer son arme je n'ai plus de casque pour protéger ma tête et ni mon arme pour me défendre, je me relève tout de même et essaye de lui parler.

Y/n: je... Vous n'êtes pas obligé de faire ça !

- T'as pas hésité à tuer mes camarades !

Il allait pressé la détente mais je tends ma main vers lui et active mon alter de l'air pour le projeter quelque part. En soit, il n'avait pas tort, je lui demande de m'épargner mais moi j'ai pas hésité à tuer. Je sort de ma cachette et essaye de trouver une arme, mais je remarque que je suis près des  tranchées ennemis, je n'ai qu'un seul ordre du Major Ono le détruire. Je pose mes mains sur la terre et me concentre cependant, j'entends des pleures je regarde à droite un jeune homme assis en pleure avec un bras arraché et la moitié du visage ensanglanté. Il répétait qu'il en avait marre et qu'il voulait revoir sa mère, puis il porte son regard sur moi.

- Je t'en supplie... Tue moi...

Son visage était un visage de détresse sans nom, j'ai commencée à avancer vers lui pour l'aider mais il recule effrayer en me disant de partir. Il était entrain de perdre la tête, j'ai peu remarquée un autre problème sur lui, il était touché à l'estomac par des balles. Tout le sang qu'il a perdu m'impressionne car malgré ça il est toujours vivant, cela ne m'étonne pas qu'il veut en finir. Il est jeune lui aussi...

Je pose mes mains et le feu que je déploie provoque une grande explosion dans les tranchées, emportant tout les souvenirs des soldats qui était présent, mais aussi les probables blessés et morts que les familles ne reverront jamais.

Les cris victorieux de mon camp se font entendre alors que moi je sers mon bras brûlé.

Ono: je te félicite, une première victoire après des mois sans retourner sur le terrain.

Il était rentré sans que je l'entend, j'ai sursautée alors que je me mettais des bandages sur mon bras droit. Puis il s'assoit en me regardant me soigner.

Ono: c'était pas trop difficile ?

Y/n: je dirais... Normal.

C'était faux. C'est le pire combat que j'ai menée, pour la première fois sur le terrain j'avais peur pour ma vie et peur que mon cœur ne tienne pas.

Ono: tu as énormément utiliser ton alter, tu n'est pas trop fatiguée ?

Y/n: un peu, je vais aller trouver un endroit pour dormir. Bonne soirée à vous Major Ono.

Je sors de la tente et commence à marcher dans les tranchées la nuit faisait son apparition et le coucher de soleil sur Musutafu me manquait déjà, après quelques secondes de marche je trouve un spot pour écrire. Je pose mon sac et sort un support avec une feuille et un stylo, je commence à écrire ma lettre lorsque des pas attire mon attention. Il y a cinq hommes qui  viennent à ma rencontre.

- qu'est ce que tu fais là toi ?

- on a pas besoin de toi pour gagner !

Y/n: pourtant votre Major m'a dit que vous aviez perdu beaucoup de terrain, soupirais-je en continuant d'écrire.

Un des hommes prends ma feuille qui se déchire et attrape mon stylo.

- t'arrête de nous prendre de haut connasse ?!

Je me lève immédiatement et lui demande de me rendre ce qui m'appartient. Il lève son bras en l'air de sorte à ce que je ne l'attrape pas, puis il met en boule la feuille de papier pour la lancer à un de ses camarades.

Y/n: rends le moi!

- c'est ça que tu veux sale mioche ?! Bah attrape...

Il me tends la boule de papier sous mes yeux, quand j'ai voulu la prendre il me donne un chassé sur le ventre ce qui me fait tomber par terre, malgré ça je me relève rapidement pour ré-attaquer mais il la lance encore à un de ses amis.

- " cher Shoto, j'espère que tout le monde va bien malgré mon départ" gnia gnia gnia ! Attrape mec !

Alors que j'allais l'attraper il lance encore le papier et me donne une droite. Encore je me relève et me fais encore balader par un des hommes. Ils finissent par abandonner le papier et commence à me donner des coups de poings et coups de pieds tout ça en rigolant et personne n'intervient et contente de passer en m'adressant un regard de mépris ou un sourire moqueur.

Après peut être vingt ou quinze minutes, ils partent en me balançant le papier sur la figure. La nuit va être longue, mais demain je retourne voir Hiro et Aiko.

Ono: tout le monde en place !

Alors que tout les soldats se mettent en position, je marche vers le Major qui donne des directives à un de ses soldats.

Y/n: monsieur, ça va faire trois jours que je devais rejoindre mon armée ...

Ono: oui tu l'a rejoindra, mais nous n'avons pas fini de repousser les ennemis, ils nous manquent encore un petit bout de territoire et ça sera bon.

Je hoche de la tête malgré mon désaccord, puis je recommence ce que j'ai fais depuis ces trois jours. Utiliser excessivement mon alter, me faire martyrisé par les autres soldats, essaye du mieux que je peux de gérer ma maladie. Je veux rentrer à la maison...

Une semaine plus tard

Ono: Y/n, tu te rappelles du Major Anai, le major de l'Est ?

J'avais perdu du poids et mes cheveux sont devenus crasseux, j'étais poussiéreuse et je ne savais même plus comment gérer mes traumatismes de guerre.

Je me contente de hocher de la tête alors que l'homme en face de moi lève mon menton avec son index.

Anai : elle a l'air fatiguée, vous êtes sûr qu'elle est apte à combattre aujourd'hui ?

Ono: bien sûr ! Y/n a réussi à repousser nos ennemis grâce à son alter.

Anai: on m'a dit qu'elle savait gérer une arme mieux que nos soldats actuel.

Ono: Anai... Il se rapproche de l'homme et pose ses deux mains sur ses épaules.Faites moi confiance ! Vous même vous l'avez dit à l'époque, cette enfant est la clé de la liberté pour Kyushu.

Le major de l'Est me regarde un instant avec de la pitié, soupir et souris.

Anai : si c'est la seule solution... Je la prends avec moi maintenant, nous vous avons offert quelques chars en échange de... Cette clé .

Ono: je vous remercie mon cher, à une prochaine Y/n.

Dit il en passant à côté de moi. Lorsqu'il quitte la tente, je tends ma main désespérément vers le major pour lui demander quelque chose mais il me repousse et avance vers la sortie à son tour.

Anai: il y a quelques règles ici, tu ne parles jamais à tes aînés sans leur autorisation, toutes les lettres sont lues avant d'être envoyer aux familles et surtout tu obéis à ton supérieur sous peine de représailles, c'est à dire moi.

Toute cette ambiance n'a rien avoir avec celle du Sud. Je reste dans la tente quelques secondes avant de me décider à mon tour de sortir, pour une fois le soleil ébloui le ciel ce qui me donne chaud. Je récupère ma gourde et commence à aller vers un point d'eau, lorsque je rempli ma bouteille quelqu'un éteint l'eau et prends ma gourde des mains.

Y/n: hé, c'est à moi !

- non mais regardez moi ça...

Y/n: rendez moi ma gourde... S'il vous plaît...

- on t'a pas dit qu'ici on en réponds pas à ses aînés?

- surtout on leur donne pas d'ordre !

Il me donne une gifle, mais cette fois s'en est trop je donne un coup de poing au ventre à un des deux hommes et donne un coup de pied entre les jambes au deuxième. L'autre veut remettre cela et me tire les cheveux et je lui mords le bras, d'autres soldats nous sépare.

- vous vous prenez pour qui bon sang ?!

Y/n: c'est eux qui-

- je t'ai donné le droit à la parole ?

Je me suis tais et toute la journée je suis restée dans mon coin à écrire une lettre.

Pdv Shoto:

Je suis dehors avec Izuku, on a décidé de se poser dans un parc pour discuter de Y/n.

Izuku: j'y crois toujours pas qu'elle soit partie, même ma mère ne veut pas y croire.

Shoto : je comprends, elle m'a dit tout de même qu'elle allait revenir. Je veux y croire mais c'est compliqué... Elle m'a parlée de sa maladie.

Il se rédit et me regarde.

Shoto: c'est quoi cette histoire ?

Izuku: tu te rappelles au camp de vacances, quand elle a fait une crise d'asthme ?

Je hoche de la tête et le laisse continuer.

Izuku: à ce moment-là, les médecins pensaient que c'était que de l'asthme, mais en fait tout ça c'est développer en une insuffisance cardiaque et c'est avec tout ce qu'elle a respirée à Kyushu.

Shoto: c'est horrible... Y'a un moyen pour y remédier ?

Izuku: le médecin Iwakura nous a dit que la seule solution possible pour qu'elle guérisse totalement est de lui faire un don d'organe, donc en l'occurrence un coeur.

Je baisse la tête et réfléchis, si elle revient et qu'elle accepte l'opération quelqu'un pourra lui donner un cœur ou peut être...

Izuku: oh! je suis désolée Todoroki, ma mère m'appelle je pense que je dois rentrer. Elle s'inquiète beaucoup pour moi depuis que Y/n est partie, elle me demande de rentrer plus tôt que prévu pour pas que je ne m'enfuis.

C'est assez triste...
Je me lève à mon tour et le salut, nous partons chacun de notre côté et je prends mon temps pour rentrer. Mes journées sont longues et sans aucun but.

En cours j'ai toujours le réflexe de regarder à ma gauche pour voir comment va Y/n, mais maintenant je vois Momo qui travail et qui me sourit tristement. Puis toujours en rentrant des cours ou en sortant de l'hôpital je passe devant la plage et m'installe au moins une heure sur le sable, espérant ainsi le retour de celle que j'aime.

Fuyumi: déjà rentrer ? Tu aurais peu rester un peu plus longtemps avec ton ami il n'est que dix huit heure et demi.

Shoto: non t'inquiète pas, de toute façon il devait rentrer. Je monte dans ma chambre et je ne dîne pas ce soir, j'ai pas très faim.

Fuyumi: mais...

Je ferme ma porte et colle mon dos à celle-ci, je me laisse glisser et souffle un bon coup en passant ma main dans mes cheveux et observant ma chambre qui était plongé dans le noir par mes volets fermer, il y a quelques rayons de soleil qui pénètre dans la pièce mais pas plus. D'un coup je repense à ce que Midorya m'avait passé deux jours après le départ de Y/n.

Dans le passey:

J'avais pas dormi ces deux derniers jours après son départ. Je rattrapais mon sommeil en classe, comme elle le faisait souvent aussi.

Cette fois-ci, j'étais plongé dans un profond sommeil car je n'avais pas entendu la sonnerie et c'est le vert aux tâches de rousseur qui m'avait réveillé, enfin plutôt secouer vue que ma trousse est tomber par terre et il me l'a ramassé en vitesse en s'excusant et en posant une petite boîte métallique par terre.

Shoto: c'est quoi à côté de toi?

Il s'arrête et regarde l'objet que je montrait du doigt, il dépose ma trousse sur ma table et se relève avec la boîte.

Izuku: c'est Y/n qui l'avait posée dans sa chambre avant de partir. Il était sur son bureau avec une petite note.

Il me tends la petite note.

" Si je ne reviens pas, voici des lettres qui retrace ma vie.
J'ai peur que l'on m'oublie,
Y/n"

Son écriture était fragile et des tâches de larmes séchée sur le papier montre qu'elle n'était pas bien. Une larme a dévalé ma joue en lisant juste les premiers mots.

Izuku: Y/n t'aimait et elle t'aime encore, j'en suis sûre. Elle aurait voulu que tu lises ses lettres.

Il pose la boîte métallique et légèrement abîmé par le temps sur ma table, je m'en souviens maintenant. C'était la même boîte qu'il avait fait tombé lorsque le Major Yukimura était encore là et que nous nous sommes introduit dans sa tente, Y/n nous avais surpris et j'avais paniqué et ramassé quelques une de ses lettres dans mon sac.

Izuku me salut et je reste une bonne dizaine de minutes à regarder la boîte.

Instant présent:

Je me relève et récupère l'objet en me posant sur mon lit, je l'ouvre et il y avait peut être une quinzaine de lettres avec un numéro indiquer dessus afin de les lires dans l'ordre.

Je pense passer ma soirée à lire ses lettres.

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je trouve que le chapitre est plus court que les autres désolée.
le prochain chapitre sera les lettres qu'a écrit Y/n j'espère que ça ne vous dérange pas.
passez de bonnes vacances et prenez soin de vous 🤍

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