chapitre 24

Shoto : Y/n tu es encore là...

Il s'avance puis me prends dans ses bras l'air soulager.

Shoto: ma mère m'a dit que mon père t'avait ramener à l'hôpital, tout va bien ?

Y/n: j'ai juste eu un petit problème, mais tout va bien maintenant. Je vais rentrée, au revoir Shoto.

Est ce que j'aurais dû lui dire par rapport à tout à l'heure ?
Dans la voiture, personne n'ose parler encore une fois. Personne n'a préparé le dîner, nous sommes tous allés se coucher sans un mot.

22h43
Izuku
Tu dors ?

22h44
Y/n
Non. Pourquoi ?

22h44
Izuku
Je voulais qu'on discute un peu... avec ce qu'il s'est passé

22h45
Y/n
Oh...

22h45
Izuku
Le Major Ono ? Il vient te récupérer pour que tu retournes à Kyushu, c'est bien ça ?

22h47
Y/n
Oui et c'est étrange, il doit de passer quelque chose là bas. Quelque chose de grave.

22h48
Izuku
Je voulais savoir... Qui sont vos ennemis ?

22h50
Y/n
Le Major m'a dit que c'était des personnes contre la liberté qu'avait peut avoir notre région.

22h51
Izuku
Je vois, je vais te laisser dormir maintenant. Bonne nuit Y/n 🤍

22h51
Y/n
Bonne nuit Izuku


Peut être que si il est là, c'est parce que le Major a un problème. Mais il m'a dit de rester ici et maintenant que je sais que je suis malade c'est peut être dangereux.
Alors que j'étais sur le point de m'endormir, la lumière de mon téléphone m'interpelle. Un message de Shoto.

23h01
Shoto
Salut, quand je suis rentré chez moi, mon père m'a expliqué ce qui s'est passé.

23h02
Y/n
Ah, donc l'homme avec une barbe et moustache en feu était ton père ? C'est un héros professionnel ?

23h02
Shoto
Oui c'était bien lui et oui c'est un héros professionnel.

23h02
Y/n
Tu ressembles à ton père d'un côté de ton visage.

23h03
Shoto
😂😂
La façon dont tu l'a écrite est drôle, mais je n'aime pas cette partie de moi, je t'en avais déjà parler.

23h04
Y/n
C'est vrai excuse moi, je vais dormir bonne nuit Shoto.

23h04
Shoto
Attends !
Demain tu veux que je viennes te chercher pour aller au lycée ? Ça sera mieux pour ta sécurité.

23h05
Y/n
:)
C'est gentil de ta part, mais je pense que Inko m'y emmènera en voiture.

23h06
Shoto
Ah d'accord, ton retour en classe fera plaisir à tout le monde 😉

23h06
Y/n
Vraiment ? Même Bakugo ?

23h06
Shoto
Oui même lui ! Bonne nuit Y/n ♥️

23h07
Y/n
Bonne nuit 🤍

Un cœur rouge ? Ça signifie quoi? Je chercherais plus tard. Pour l'instant il faut dormir pour être en forme demain.

Le lendemain

Inko: ce n'est pas négociable Izuku. Si j'emmène Y/n en voiture, je t'emmène aussi c'est tout à fait logique.

Izuku : mais je- enfin-

De bon matin Inko était sur les nerfs, j'ai pas trop compris pourquoi mais elle était pressé. Elle s'était bien habillé, avec une coiffure plus qu'original.

Moi j'attendais à l'entrée à me poser encore les mêmes questions qu'hier.
Après quelques minutes, j'ouvre enfin la porte d'entrée et c'était calme à l'extérieur. Enfin plus que d'habitude, normalement j'entends le chien de l'étage en dessous qui aboie, quelqu'un qui monte les escaliers et d'autres activités dans le voisinage. Oui on était bien en retard.

Dans la voiture, j'ai à peine eu le temps de m'attacher que Inko roule déjà et beaucoup trop vite même. On a dû monté à une vitesse folle les escaliers pour que lorsqu'on ouvre la porte la sonnerie retentisse .

Aïzawa: pile à l'heure .

Izuku: oui... Monsieur...

En allant à ma place je sors ma ventoline et l'utilise quand une main m'attrape, je me retourne pour voir Mina les larmes aux yeux.

Mina: t'es de retour...

Y/n: euh... Oui ?

Tout d'un coup je tombe au sol à cause du poids de trois filles, Mina, Ochaco et Tohru.

Aïzawa : les filles, que vous soyez contente car Y/n est revenue est une chose mais la laisser respirer en est une autre.

Ochaco: désolée monsieur.

Tohru: on se retiendra la prochaine fois.

Je m'assois à ma place à côté de Momo sort mes affaires.

Momo: j'suis contente que tu reviennes, tes questions et t'expliquer le cours m'a manquée.

Y/n: je t'ai manqué toi aussi ?

Momo: oui bien sûr, tout le monde .

Je tourne ma tête vers Shoto qui me regardait déjà, il se remet à regarder le tableau les joues rouges.
Il m'avait pas menti, les gens étaient inquiet à mon sujet et ils sont contents de me retrouver.

Pause midi

Eijiro: hé Y/n tu viens manger avec nous ? Ça fait longtemps.

Mina: non ! On a dit qu'on se ferai un midi entre filles.

Denki: vous la prenez tout le temps avec vous, peut être qu'elle veut déjeuner avec d'autre personne.

Ils étaient tout les trois autour de ma table à se battre pour savoir avec qui je vais manger. À vrai dire j'en ai aucune idée.
Les autres membres de la classe m'attendaient aussi devant la porte de la classe.

Katsuki : taisez vous !

Les trois concernés se retourne et moi je me penche un peu vers la gauche, Bakugo était encore là à ranger ses affaires.

Katsuki: si elle veut manger avec vous elle vous le dira, puis y'a d'autres gens qui veulent manger avec elle. Franchement laissez là respirer, elle vient à peine de revenir en cours que vous lui sautez tous dessus.

Il tourne sa tête vers la porte pour voir les autres qui se sont cachés.
Puis il reporte son attention vers moi, je lui souris faiblement et il part de la salle en lâchant "tch'.

En vérité, même lui est content de me revoir mais il s'exprime à ça manière, je le remercierai plus tard.
Je me lève de ma chaise, range mes affaires et mets mon sac sur mon dos. Je regarde mes trois camarades avec un petit sourire timide.

Y/n: c'est gentil, mais j'ai une autre proposition. On peut manger tous ensemble .

Je les dépasse et sort de la classe pour le dire à mes autres camarades.

Mina: wouah...

Denki: on dirait qu'un ange m'a parlé...

Eijiro: c'était un ange oui...

Tout le monde avait adhérer à mon idée et nous voilà maintenant tous autour d'une table, même Bakugo s'est rejoint à nous. L'école c'est pas mal en fait quand on passe des moments comme cela, se sont des bons souvenirs que je peux me construire.

Kendo: ça alors t'es revenue ?

Je tourne ma tête pour voir la rousse toute souriante son plateau vide en main.

Kendo: je suis vraiment contente que tu reviennes, il y a quelqu'un qui mérite des petits coups de pression.

Elle me montre du doigt Monoma qui se ventait encore auprès d'autres élèves.

Y/n: il ne va jamais s'arrêter?

Kendo: je ne pense pas, en tout cas bon retour parmi nous.

Elle repart avec les autres filles de sa classe qui me saluaient également. Le reste du repas se termina dans la bonne humeur avant de passer à un contrôle d'histoire de l'art.

Mineta nous passe les deux derniers fiches du contrôle destiné à moi et Momo. Avant de retourner ma feuille, cette dernière lève son pouce afin de me souhaiter bonne chance et je fais de même.

Le contrôle est plutôt simple, retenir les dates et les artistes ne sont pas un problème pour moi. Tout d'un coup quelqu'un toque et la professeure ouvre la porte, un homme de grande taille avec un uniforme rentre dans la pièce accompagné de deux soldats. J'écarquille les yeux avant de lâcher mon stylo et court vers la porte arrière en laissant tomber ma chaise dans un gros fracas.
J'ouvre la porte et deux soldats m'attendaient pour m'attraper, mais par chance je passe en dessous d'eux entre leurs jambes et commence à courir dans le couloir vide. Quand je tourne dans une intersection, quelqu'un m'attrape par derrière et je me débats.

Y/n: lâchez moi !

?: Reste calme, le Major veut juste te parler pas besoin de faire ton hystérique de service.

Je me calme à contre cœur et il me pose au sol et j'accepte de retourner en classe. L'homme me regarde un sourire malicieux.

Ono: bonjour petit soldat.

Y/n: bonjour...

Ono: eh bien alors ! Où est passer ton salut militaire et ton respect pour tes aînés ?

Y/n: j'en ai toujours, mais vous êtes placé pour parler de respect lorsque vous débarquez dans ma salle de classe pour me kidnapper.

Ono: qui a parlé de kidnapping ? Rit-il, je viens juste te parler de ton Major Yukimura.

À l'entente de son nom je me redis.

Midnight: excusez moi mais nous sommes en plein contrôle, donc si cela pouvait attendre .

Ono: oh mais bien sûre madame, Y/n peut continuer son contrôle tranquillement avec le reste de ses camarades il n'y a pas de quoi se précip-

Y/n: non, je veux savoir comment il va ?

Midnight: c'est compréhensible Y/n, mais tu as été abscente pendant un bon moment alors il vaut mieux que tu te rattrape.

Je cède malgré tout, le Major Ono a raison, je commence à manquer de respect à mes aînés. La priorité que l'on m'a donné était ce contrôle, alors je dois le faire et ne pas contesté.

Je me rasseois à ma place et les chuchotements se calme lorsque Midnight demande le calme. J'essaye de me reconcentre du mieux que je peux, mais des questions par rapport au Major me font exploser la tête et une présence lourde se fait ressentir. Je relève la tête pour observer le quarantenaire assis près du tableau un sourire narquois au visage. Le lycée n'a pas était informé pour l'incendie d'hier ?

Momo: hé Y/n, calme toi, regarde ta copie. Me chuchote-t-elle.

Effectivement, ma copie avait quelques ratures à cause de mes mains tremblantes lorsque je tenais mon stylo.

Momo: tu veux aller aux toilettes ? Me demande t-elle sur le même ton.

Je lui fais non de la tête puis je regarde ma copie en lançant un dernier regard à ce Major qui me terrifie.

Midnight : tu n'as presque rien écrit...

Y/n: oui je suis désolée, je n'ai pas bien appris ce chapitre.

Midnight : c'est pas grave, tu peux toujours te rattraper.

Ono: c'est bon?

Il s'avance vers ma table avec un air hautain.

Shoto: vous lui avez même pas demander son avis.

Ono: pardon?

Shoto: ça se voit qu'elle ne veut pas rester avec vous.

Ono: excusez moi jeune homme mais je ne vous ai pas demandé votre avis.

Shoto reste la bouche ouverte mais muet. Niveau oratoire, ce Major est plutôt fort. Je me lève et prends mon sac.

Y/n: je vous suit mais veuillez éviter de parler comme ça à mes amis.

Il ferme les yeux et acquiessa, nous partons tout les deux de la salle de classe pour se retrouver quelques mètres plus loin dans une autre.

J'attends d'abord que l'homme s'installe avant d'avoir son accord pour faire de même.

Ono: bien as tu des questions avant que je ne parle.

Y/n: j'en ai des milliers, mais je vais faire court. Comment avez vous peu entrez dans l'établissement alors que j'ai signalé deux de vos soldats à la police ? Et bien évidemment que faites vous là au lieu de vous battre pour notre région ?

Il rit à plein nez avant de croiser ses bras sous son torse.

Ono: j'ai peu rentré dans l'établissement car j'étais déjà venu hier et la police ne pas contacter pour un quelconque incendie et pour ta deuxième question je peux aussi te la poser en retour .

Y/n: mon Major Yukimura m'a déposé ici pour que je puisse avoir une vie normale. Répondis-je sans hésitation.

Ono: en parlant de lui, savais tu que votre armée est en grande difficulté ?

Y/n: c'est à dire? Demandais-je inquiète.

Ono: eh bien vois tu, Yukimura a perdu du terrain et il est allé au front aussi. Je suis désolée de te l'annoncer mais je le devais, Kazuki Yukimura est mort.

À cet instant, tout mon monde s'effondre.

Y/n: non... C'est faux... Dis-je d'une voix tremblante.

L'homme en face de moi hoche de la tête. Je pose mes coudes sur mes genoux et sert mes cheveux avec mes mains tentant de garder mes larmes, mais impossible. Je sent une main carresser mon dos.

Ono: ne t'en fais pas, il n'a pas souffert. Par contre il a fait un testament où il demande que tu reviennes te battre, tu étais son bras droit. Tu es un pilier pour nous Y/n.

J'entends ses pas s'éloigner et sa main quitter mon dos, je relève la tête et le vois récupérer quelque chose dans un sac plastique.

Ono: c'est à toi n'est ce pas ?

Il déplie le linge qui m'est très familier, une veste verte bouteille foncé avec quelques badges qui représente l'armée du Sud ainsi qu'un short de la même couleur et enfin des bottes usées.

Ono: Kyushu t'appelle, tu es notre seule espoir.

Il me tends mes affaires et je fais des aller retour entre son regard et mes vêtements. Ne sachant pas quoi répondre, je lui prends des mains mes affaires et part de la salle en claquant la porte, je me précipite aux toilettes pour qu'une fois la porte fermée je laisse mon dos glisser le long de la porte et pleurer en silence.

17h05

Ochaco: vous pensez qu'il aurait peu lui dire quoi ?

Tenya: quelque chose par rapport à sa région.

Izuku: où peut être avec les deux hommes qui l'ont agressés hier.

Tsuyu : elle s'est faites agresser ?!

Izuku: hum... Oui c'est pour ça que j'ai quitté la fin du cours hier.

Je comprends mieux pourquoi elle était à l'hôpital quand j'ai rendu visite à maman hier. Donc papa l'aurait sauvé ?

Ochaco: je suis vraiment désolée j'aurais bien aimé l'attendre pour aller faire du shopping après, mais mes parents viennent ce week-end alors je dois faire le ménage.

Tsuyu: d'accord, je te raccompagner alors.

Ochaco: bonne soirée les garçons !

Nous les saluons et discutons encore un peu avant que Tenya nous quittes également. Après quelques minutes, une silhouette se dessine au loin nous pouvons facilement distinguer Y/n, la tête baissée.

Izuku: t'es enfin là ! Pour une fois c'est moi qui attends dehors, hein

Elle passe à côté de lui sans même lui lancer un regard. Je regarde mon ami étonné et tente quelque chose à mon tour.

Shoto : tout va bien Y/n ?

Y/n: oui, oui... On rentre ? Dit elle totalement détachée.

Nous la suivons mais gardons le silence, c'est pas le moment de poser des questions en vue de son état. Sur le chemin, elle pleure et sort sa ventoline pour se calmer nous lui avons proposés de se poser au parc mais elle a insisté pour rentrer . Je me sépare d'eux lorsqu'ils sont devant leur immeuble toujours sans réponse de la C/c.

Une fois dans le bus, je sort mon téléphone et commence à taper par message.

17h33
Shoto
Re Y/n, je ne sais pas ce que tu avais tout à l'heure mais si tu veux en parler je suis là :)

J'efface mon message, puis en retape un autre.

17h34
Shoto
Y/n, je voyais très bien que tu étais triste sur le chemin. Si le Major t'a dit quelque chose de grave préviens moi s'il te plaît je m'inquiète :(...

J'efface encore une fois mon message pas convaincu de ce que j'ai écrit. Une fois rentrée chez moi je salue furtivement Fuyumi puis monte les escaliers mais, à mi-chemin je descends et décide de la rejoindre dans la cuisine. Elle tourne vite fait sa tête en me souriant.

Fuyumi: tu as un problème ?

Shoto: en fait... Je tapote mon ongle contre le plan de travail, y'a une fille dans ma classe qui-

Fuyumi: quand tu dis "une fille", tu parles de Y/n?

Shoto: ouais... En fait, en ce moment elle se sent très mal. Ça se voit qu'elle est fatiguée.

Fuyumi: tu veux que je te conseille sur comment la consoler ?

Shoto : oui !

Elle essuie ses mains avec un torchon avant de poser son index sur son menton.

Fuyumi: emmené là quelque part, une petite sortie. Ça lui fera forcément plaisir.

Shoto : je peux aussi lui acheter un cadeau ?

Fuyumi: pour utiliser encore la carte bleu de papa ? Pas question, puis je te promets qu'une sortie avec toi lui fera milles fois plus plaisir qu'un cadeau.

Je hoche de la tête, la remercie et monte dans ma chambre.

Pdv Y/n

Izuku: on se regarde un film ? Me demande t-il alors que je sors de la salle de bain.

Y/n: non merci... Répondis-je froidement.

Je ne voulais pas répondre de la sorte, mais je ne veux pas parler.
J'ouvre les placards de la cuisine pour chercher des bandages.

Izuku: tu veux quelque chose ?

Y/n: des bandages.

Il me sourit timidement avant de m'en donner.

Y/n: merci...

Je pars dans ma chambre et m'assois sur mon lit avant de remonter les manches longues de mon pyjama.

(TW: SCARIFICATION)

Sous ma douche j'ai utilisé un bout de rasoir pour me couper, la douleur était vive. Mes avants bras dégoulinaient de sang, cela peut paraître bête mais je me disais que je pourrais peut être enfin le rejoindre de cette manière. Je passe les bandages autour de mes avants bras comme il faut et me laisse me morfondre sur mon lit encore une fois en pleure.

(FIN DU TW c'était petit oui)

Comment cela a peut arriver ? Je me relève avec difficulté pour prendre mon sac et sortir ma tenue. Je la sert contre moi en pleurant avant de sentir quelque chose dans une des poches, je le sort et observe le petit bout de papier et le déplit.

" Si tu changes d'avis, rendez vous lundi matin à 6h30 à l'océan, tu as le week-end pour réfléchir.
Major Ono"

Par la colère je brûle une partie du papier avant de mettre en boule l'autre et la lancée dans ma poubelle. Je ramène mes genoux à ma poitrine et continue ce que je fais de mieux à présent. Pleurer en silence.

Samedi
4h20

Inko est rentrée depuis trois heures, je l'ai entendu parler avec Izuku qui disait que j'étais pas dans mon assiette, ce qui est vrai. Je n'arrivais toujours pas à dormir, alors j'ai décidé d'écrire, d'écrire tout mes souvenirs, tout les rêves que j'avais fait ces derniers mois et que je n'avais pas écrit.

Pendant ces deux jours, je ne suis pas sortie de la chambre je récupérer la nourriture qu'on me laisser devant la porte.

Lundi
5h30

J

'enfile mon débardeur blanc et boutonne ma veste et fais les lacets de mes bottes. Je me regarde une dernière fois dans le miroir et arrange ma queue de cheval, je prends mon sac et ouvre discrètement la porte, tout le monde est encore couchés. Je dépose une lettre sur la table et inspire un grand coup en ouvrant la porte d'entrée.

Le soleil se lève à peine sur Musutafu, l'air frais se fait ressentir sur mes jambes. Les rues de la vie sont à peine vivantes, après des minutes de marche j'entends enfin le bruit des vagues, puis je vois la silhouette du Major Ono et le rejoins.

Ono : tu es venue finalement et avec trente minutes d'avance.

Y/n: oui, je ferais tout pour la mémoire de mon Major.

Ono: très bon choix, mais as tu dormi ces dernier temps ?

Y/n: à peine, mais ce n'est pas la fatigue qui m'empêchera de me battre.

Ono: si tu le dis, nous allons embarqué, viens.

Je commence à le suivre jusqu'à ce qu'une voix m'interpelle.

?: HEY !

Je me retourne et le bicolore en uniforme scolaire court vers moi.
Je pose mon sac et le dirige vers lui en courant.

Y/n: Shoto? Qu'est ce que tu fais là ?

Shoto: je voulais venir te chercher pour aller en cours mais toi qu'est ce que tu fais là ? Avec lui en plus ?

Je baisse la tête cherchant quelque chose à dire, mais rien en sort.

Shoto : tu ne réponds à aucun de mes messages, tu es souvent absente en ce moment... Qu'est ce qui se passe ?

Encore une fois, les larmes me montent mais je me retiens cette fois ci.

Y/n: je suis désolée, je ne voulais pas que tu t'inquiètes ou que même les autres s'inquiètent. Depuis que je suis malade, toutes les mauvaises nouvelles s'enchaînent. La vérité c'est que je n'ai jamais été forte, j'ai tout refoulé en moi même mes émotions... Vendredi soir, j'ai appris que mon Major est mort et il faut que je retourne sur ma terre natale. C'est un devoir .

Shoto: non, tu n'est pas obligé ! Tu peux être triste pour Yukimura, je le comprends mais s'il te plaît Y/n... Reste avec nous, avec moi ! Je te promets qu'on te rendra heureuse et pour ta maladie je suis sûr qu'il y a une solution ! Je t'en supplie... M'implore t-il aux bords des larmes.

Je pose ma main sur son bras et sers la veste de sa manche.

Y/n: je suis vraiment navrée, je promets de revenir quand j'aurais fini...

Shoto: fini quand ? Même avant que nous soyons né cette guerre continue ! Y/n... Je t'aime ! Reste avec nous et je te promets qu'on trouvera une solution pour ta région .

La sensation que je pensais avoir perdu depuis un moment revient, mon cœur palpite dans ma poitrine et mes joues se réchauffent. C'est une déclaration si soudaine.

Ono: Y/n ! Nous devons partir !!

Je desserre mon emprise du jeune homme qui me supplie du regard de ne pas le quitter. Malheureusement, j'ai fais mon choix.

Y/n: je suis désolée Shoto, je t'aime aussi et je te promets de revenir.

Avec la force qu'il me reste, je prends ses mains et me dresse sur la pointe des pieds puis pose furtivement mes lèvres sur les siennes. Même si ce n'était que quelques secondes, cela m'a paru être des heures. Un goût salé avait pris possession du baisé.

En m'éloignant de lui, je lâche ses mains douces et en me retournant je passe ma manche d'un coup furtif sur mes yeux en me dirigeant vers le bateau. En montant le ponton, je regarde une dernière Shoto qui était resté sur le sable, les larmes qui coulaient, la bouche légèrement ouverte, les mains et jambes tremblantes. Voilà le sentiment qu'on les soldats en quittant leurs familles pour la guerre ou même le sentiment que j'avais ressenti lorsque le major est parti. C'était l'abandon.

La main de l'homme plus âgé que moi se pose sur mon dos et me pousse légèrement en avant, m'incitant à aller sur le pont du bateau. Alors qui commence à naviguer sur l'eau, je me précipite à l'arrière pour voir le garçon qui avait commencé à avancer dans l'eau mais qui s'arrête brusquement lorsqu'il me voit, l'eau atteignait ses genoux. Le vent marin emporta mes larmes le large de Musutafu.

" Chère Izuku et Inko,

Je suis navrée de vous annoncer que je pars. Je pars là où je suis née, Kyushu ma région natale.
Inutile de venir me chercher, je ne reviendrais pas avant d'avoir fini ce que j'ai à faire.

Je vous remercie pour m'avoir donner un toit, nourris et même m'avoir appris à cuisiner. Je suis aussi désolée pour ces derniers où j'ai du paraître insupportable, vendredi j'ai appris la mort du Major Yukimura et on m'a demandé de reprendre mon service. Je suis l'espoir de Kyushu, qui aidera ces pauvres civils et ces soldats ?
Je vous pris de comprendre mon choix.

Je suis désolée pour le mal que je vais forcément vous causer, prenez soin de vous et dîtes à la classe qu'ils n'ont pas aussi à être triste de mon départ.

Avec amour,
Y/n"

________________

Chapitre long désolée et je pense que c'est le plus long que j'ai écrit 😵
Mais j'en suis quand même fière.
J'espère qu'il vous a plu, prenez soin de vous 🤍

BONUS:

Dimanche 23h56
Message non envoyé
Y/n

Salut, enfin bonsoir Shoto. Peut être que je te dérange et j'en suis désolée, je suis désolée aussi de partir comme je vais le faire. Je ne vais pas trop m'attarder mais Izuku te le dira forcément, je voulais t'envoyer un message personnel car grâce à toi j'ai découvert un sentiment nouveau. L'amour, je te remercie pour les moments que l'on a passé ensemble qui m'ont été bénéfique.
Ce n'est pas un adieu, mais un au revoir. Je t'aime ...

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