chapitre 23
Ono: alors c'est ici.
Je regarde le large un air confiant.
Musutafu, vue d'ici elle m'a l'air magnifique mais pas aussi mirifique que celle que je viens chercher.
Soldat: Major, nous allons descendre.
Ono: j'arrive de suite.
Arriver sur la terre ferme, quelques journalistes s'empressent de venir vers nous. Mes hommes m'escortent jusqu'à une voiture, une fois installer je demande au chauffeur de m'emmener à Yuei.
Je n'ai pas de temps à perdre, si je veux sauver ma région il faut que je trouve au plus vite cette fille.
Chauffeur: je ne savais pas que Yuei intéresser un major comme vous monsieur.
Ono: j'y vais pour des raisons personnelles.
Yuei
Musutafu
Pdv Shoto:
Mina: je m'inquiète beaucoup tout de même...
Ochaco: normalement elle me réponds quand je l'appelle et pour les messages c'est maximum cinq minutes.
Tout le monde est inquiet pour Y/n, elle n'est pas revenue depuis la rencontre avec cette femme. Izuku vient en cours de temps en temps mais il semble fatigué, lorsque je lui ai demandé des nouvelles de Y/n il m'a dit qu'elle ne voulait pas sortir de sa chambre. Je n'en sait pas plus malheureusement...
Momo: Todoroki, toi qui est un ami proche de Izuku tu sais quelque chose non?
Shoto: hum... Y/n ne se sent pas très bien c'est tout.
Eijiro : c'est tout ? Ça va faire une semaine et demi qu'elle est pas venue en cours et qu'elle donne aucun signe de vie .
La classe laisse un soupir s'échapper avant que la porte s'ouvre .
Aisawa: allez vous asseoir.
Nous exécutons son ordre et un silence religieux s'installe, notre professeur a quelque chose à nous dire.
Aisawa: je sais que vous êtes tous inquiet en ce moment, je viens d'avoir madame Midorya au téléphone et Y/n n'est pas en capacité d'aller en cours au vue des évènements passé. Pour Izuku, il devrait venir dans pas longtemps.
Au même moment la porte s'ouvre dans un grand fracas. Quand on parle du loup...
Izuku: excusez moi de mon retard monsieur... Dit il tout essoufflé.
Aisawa: ça passe pour cette fois, va t'asseoir.
Après cela, nous reprenons notre cours. Instinctivement, je tourne ma tête à gauche comme si Y/n allait revenir par magie à sa place.
Quelques minutes plus tard je me perds dans mes pensées où la jeune fille apparaît.
Pdv Y/n:
Inko: voilà ta coiffure est toute mignonne n'est ce pas ?
Elle pose délicatement ses mains sur mes épaules et mets sa tête à côté de la mienne, puis sourit en me regardant dans le miroir.
Elle m'a fait deux petites couettes tourner en chignon.
Y/n: c'est beau oui.
Inko : tu es sûre de vouloir retourner en cours cet après midi ?
Je mets ma cravate et rentre mon tee-shirt dans ma jupe avant de hochet de la tête.
Y/n: si le Major me voyait ainsi, il m'aurait pris par les épaules et secoué pour que je me bouge.
Elle rit légèrement et je me dirige vers l'entrée pour mettre mes chaussures.
Inko: mets une petite veste quand même, il fait un peu froid dehors.
Y/n: d'accord.
Je fais ce qu'elle me dit met mon sac sur mon dos. J'ouvre la porte et la salut.
Y/n: à tout à l'heure.
Inko: fais attention en chemin ma puce !
Une fois la porte fermée, je pose mon front contre la porte et expire fortement. Je ne suis pas sortie dehors depuis des jours, j'ai un sentiment étrange, un sentiment d'insécurité à présent.
Je sors mes écouteurs et branche à mon téléphone, puis lance une "playlist", c'est Kyoka qui m'a appris à pouvoir écouter de la musique sur mon téléphone. Au départ, je pensais que les écouteurs servaient à espionner les gens mais en fait non, on peut échapper au monde réel avec cela.
Marchant vers le lycée, je m'arrête devant un passage piéton et pense encore et encore. Je suis peut être enfin sortie de la maison, mais je me sent toujours aussi mal d'autant plus que le Major ne m'a toujours pas répondu je m'inquiète énormément. Peut être qu'ils sont en sous effectif ? Aurait-il perdu un territoire ?
Le bonhomme vert s'affiche et tout le monde traversent, à l'autre bout je vois des hommes que je reconnais grâce à leur uniforme. Que font ils ici? Ils montrent une affiche à des passants.
Avant qu'ils ne me remarquent je change de direction, malheureusement ils sont partout on dirait bien.
Soldat: regarde elle est là !
Mince, y'a plus qu'à courir.
Alors que deux hommes sont à ma poursuite, je bouscule les passants tentant de sauver ma peau. Le Major Ono m'aurait donc retrouver ? C'est impossible il doit être au front lui aussi pourtant.
Alors que ma respiration commence à se saccadée de plus en plus, je vois un héros au loin. Je dois l'arrêter et lui demander de l'aide ! Ma respiration est de plus en plus saccadée, je sent des bras m'attraper et mes pieds quitte le sol.
J'essaye de me débattre en tentant de retrouver un rythme cardiaque convenable.
Y/n: lâchez moi !!
Soldat: reste tranquille le temps que le Major Ono arrive.
Il me sert super fort, j'ai vraiment du mal à respirer. Je mets ma tête en avant puis la balance en arrière, je le frappe alors d'un grand coup sec au visage. Il me lâche afin de tenir son nez, son collègue m'attrape le bras gauche mais je bloque le sien avec mon bras droit, je me concentre sur ma jambe en fusionnant avec la terre et lui donne un gros coup de genou dans le bras ce qui brise ses os.
Il lâche un cri de douleur et moi je m'effondre au sol épuisé et la respiration courte. Les passants ayant assisté à la scène viennent auprès de moi afin de m'aider, mais ils sont tellement nombreux que cela m'étouffe encore plus. Je sent les larmes me montaient, c'est donc cela une crise d'angoisse ?
J'essaye de parler mais mes larmes coulent, je tremble tellement que je peux même pas me débarrasser de mon sac et utiliser ma ventoline.
Quelqu'un me place sur le dos en enlevant mon sac à dos, je tends fébrilement mon bras vers celui ci mais la personne me tient le bras afin de me prendre la main.
?: ÉCARTEZ VOUS ! LAISSEZ LÀ RESPIRER BON SANG !!
Une autre personne beaucoup plus imposante que les autres débarque dans mon champ de vision brouiller. Il arrive à dégager tout les passants autour de moi, même celui qui me tenait la main, il récupère mon sac et l'ouvre. Il a entre ses mains l'objet que je désirais le plus actuellement afin de me sauver, il place la ventoline dans ma bouche et appuie dessous. Après quelques secondes qui me paraissait des minutes, je retrouve ma respiration et regarde le héros.
Il a des cheveux rouge, sa barbe et sa moustache à du feu. Ses yeux sont entourés d'une sorte de bandeau également enflammé. Des flammes sortent de son costume.
?: Hé tu m'entends ?
Je hoche de la tête avant de regarder derrière lui, d'autres héros avait neutralisé les deux soldats.
?: On t'emmène à l'hôpital petite. C'est bon circulez ! Y'a rien à voir !! Et vous, emmenez ces deux là au post de police.
"Entendu Endeavor !"
Ce dernier me demande de s'accrocher à lui ,puis il survole la ville. C'était vraiment impressionnant mais stressant à la fois. Après quelques minutes nous sommes devant l'hôpital et à l'intérieur les murmures s'intensifient.
Endeavor: bonjour, Heu... Cette jeune fille est malade.
La femme de l'accueil complément déboussolé de voir un héros devant elle peine à s'exprimer.
?: V-vous avez plus de détails ?
Endeavor: elle s'est faite agressé en pleine rue et elle arrivait pas à respirer.
?: Très bien qu'elle est son nom?
L'homme me regarde m'insistant à parler .
Y/n: je suis Y/n hum... Midorya?
?: Oh oui je vois, tu es déjà venue il y a une semaine. Vous pouvez aller en salle d'attente, votre médecin arrive.
Endeavor me dépose au sol et je me dirige vers la salle d'attente, je me retourne pour le voir encore parler avec la femme de l'accueil puis il me rejoint.
Nous voilà assit avec quelques autres patients.
Y/n: euh... Je vous appelle monsieur ou Endeavor ? Ou peut être monsieur Endeavor ?
Endeavor: eh bien juste Endeavor.
Y/n: très bien Endeavor, merci de m'avoir sauvé.
Il me regarde avec une tête surpris.
Pdv Endeavor:
C'est quoi cette petite ? Elle réponds tellement sérieusement que ça fait presque peur. Même Shoto ne réponds pas aussi froidement.
Y/n: vous savez quoi Endeavor ?
Elle m'a fait sursauter ! Je ne réagis même pas comme cela avec un vilain, c'est une adolescente comme une autre en plus... La honte.
Endeavor: oui?
Y/n: vous avez un air de famille avec un garçon de ma classe.
Endeavor: oh c'est vrai? Dis je faussement surpris.
Y/n: oui, mais il est moins cassant que vous.
Ah oui, ça fait mal. Il n'y a aucun filtre avec cette fille.
Y/n: il s'appelle Shoto, il est gentil mais il est aussi froid enfin quand on apprends à le connaître on comprends pourquoi. Il n'aime pas son père à cause de tout ce qui lui a fait subir.
Endeavor: je vois...
Après quelques minutes, un médecin arrive étonné de voir Y/n. Je lui demande de l'examiner et d'appeler son responsable légal avant de m'imiser à mon tour dans l'hôpital.
Devant la porte je prends une grande inspiration, suis je près pour enfin la voir ? Est ce qu'elle sera dégoûter de me voir ou même effrayer ? Alors que dix milles questions me traverse l'esprit, mon corps réagit tout seul et attrapé ma poignet de la porte.
Pdv Y/n:
Iwakura: bien, madame Midorya arrive bientôt. On a essayé de te kidnapper ?
Je hoche de la tête pour affirmer.
Iwakura: c'est bien d'être venu me voir pour ta santé, mais tu devrais aller voir la police pour ça.
Y/n: vous pouvez le faire vous ?
Iwakura: euh oui, mais c'est toi qui devra témoigner.
Y/n: d'accord.
Il reprend son téléphone de bureau et compose le numéro de la police.
Si le Major Ono est revenu c'est pour m'utiliser en tant qu'arme.
Pdv Shoto :
(ouais y'a beaucoup de pdv)
Alors que nous nous changeons dans le vestiaire sous les cris de rage de Bakugo qui a perdu, Denki et Mineta qui débatte sur je ne sais quoi et Tenya qui nous rappelle notre contrôle la semaine prochaine, Izuku reçois un message.
Izuku: Heu... Je vais devoir y aller, dites à All Might que je serais pas là pour le debrief.
Tenya: qu'est ce qu'il se passe ?
Izuku: j'ai une urgence ! Dit il en ouvrant la porte.
Je regarde mon délégué avant de hausser les épaules. Nous sortons des vestiaires et écoutons les derniers mots du professeur.
Ochaco: hé il est passé où Izuku? Chuchote-t-elle.
Shoto: il a dit qu'il avait une urgence.
Ochaco: tu pense que c'est avec Y/n?
Shoto: hum... Je sais pas.
Maintenant qu'elle le dit je m'inquiète. Je lui enverrais un message après avoir rendu visite à maman.
All Might: bien, maintenant que TOUT LE MONDE a BIEN ÉCOUTER . Je vous souhaite une bonne journée jeunes héros !
Après cela, tout le monde repart avec plusieurs groupes. De mon côté personne ne reste avec moi et je pars direction l'hôpital.
Comme d'habitude je rentre et demande à voir ma mère, toujours la même chambre je monte les quelques étages avant d'arriver devant la porte, des voix se font entendre derrière. C'est pas vrai ...
Shoto: qu'est ce que tu fais là ?!
Mon père était assis en face de maman qui avait un petit sourire aux lèvres.
Enji: j'étais à l'hôpital et je venu voir ta mère, un problème ?
Shoto: ouais, normalement t'a pas le droit d'être ici .
Rei: ne t'en fais pas Shoto, il compté partir de toute façon. Merci de m'avoir rendu visite Enji.
Mon père se lève et je lui lance un dernier regard avant de m'asseoir à mon tour devant maman.
Shoto: il t'a fait du mal?
Rei: non au contraire, il s'est excusé d'être passer à l'improviste, puis il m'a dit pourquoi il est venu ici.
Shoto: et c'est pourquoi ducoup ?
Rei: il y avait une fille de ta classe qui était en danger et il a emmenée à l'hôpital car tu lui avais déjà parler de ses problèmes respiratoires.
Shoto: Y/n est à l'hôpital.
Rei: haha, donc c'est son prénom ? Fuyumi a dit à ton père que tu lui parlais régulièrement de cette jeune fille. Mon fils serait il tombé sur le charme de cette Y/n? Dit elle avec un regard plein de sous entendu.
Je baisse la tête les joues probablement rouge. Comment s'est elle retrouvée à l'hôpital ?
Pdv Y/n:
Inko : je suis tellement désolée Y/n ! J'aurais dû t'emmener au lycée.
Elle me sert super fort dans ses bras tandis que les deux policiers et monsieur Iwakura observent la scène avec un Izuku aussi hystérique que sa mère.
P.1: madame Midorya nous avons encore besoin du témoignage de Y/n.
( La lettre "P" est policier, j'ai juste la flemme de l'écrire à chaque fois désolée 😭)
Y/n: deux soldats de l'armée du Nord ont voulu me kidnapper pour me ramener à Kyushu et combattre.
Le deuxième policier qui noter ce que je disais sur un bloc note, mets sa main devant sa bouche. Il se retient de rire, puis son collègue me regarde peu convaincu.
P.1: euh... Kyushu ? Depuis que le Major Yukimura est venu, plus personne n'y sort ou n'y rentre. La guerre est devenu encore plus rude là bas.
Y/n: mais c'est vrai ! J'ai servi là bas depuis que j'ai huit ans !
P.2: écoute petite, on en a vue des fille de ton âge qui veulent faire le service militaire là bas. Mais tu n'est même pas née dans cette région, puis on est mieux ici.
Y/n: je suis née et j'ai grandis à Kyushu ! Je peux encore servir si je le veux!
C'est la première fois que je me mets autant en colère contre une personne. Sérieusement, il va pas parler comme si il connaissait mieux ma vie.
P.1: ce ne sont pas ce que me disent les papiers.
Il pose deux feuilles sur le bureau puis je les prends en mains afin de les lires.
" Certificat de naissance: Nagano"
Ce papier explique où je suis née, ainsi que mes allergies et vaccins effectués sur moi à la naissance.
" Problème de santé signé et certifié par l'hôpital de Musutafu:
Insuffisance cardiaque."
Le seul papier vrai est mon insuffisance cardiaque, mais l'autre est un faux.
Y/n: je vous dis que c'est faux ! Je suis née à Kyushu dans une ville peu peuplée et une économie faible.
P.1: alors tu peux nous donner le nom?
Y/n: je... je ne sais plus.
C'est vrai que je n'ai jamais su la ville où je suis née.
Inko: s'il vous plaît croyez là, elle dit la vérité.
Izuku: c'est vrai messieurs, beaucoup de gens peuvent témoigner.
P.2: écouter on ne fait que notre boulot, puis les papiers ne mentent pas. C'est facile de parler juste après les mots s'envolent, mais lorsqu'il est inscrit sur une feuille, il restera.
P.1: bien nous repartons quand même avec votre témoignage. Si il y a un autre problème vous pouvez toujours nous contacter.
Merci à vous monsieur Iwakura, bonne soirée à tous .
Ils serrent la main du médecin et de Inko avant de partir. Pourquoi ils ne me croient pas ? Je sent des bras m'entourer .
Inko: aller, on va rentrer à la maison.
Iwakura: je vous accompagne à l'entrée, je suis désolé que l'on vous ai pas pris au sérieux.
Je ne réponds et avance vers la sortie, on était tous les quatres silencieusement.
Une fois dehors, le médecin allume une cigarette et parle avec Madame Midorya. Quand à moi je me contente à regarder le sol et imagine tout les scénarios possible.
Izuku: ne t'inquiète pas, maman et moi on te croit. On laissera pas
ces gens t'emmener.
Il me dit cela avec un sourire tellement sincère et je peux avoir confiance en lui. Mon corps réagit tout seul et je le prends dans mes bras, j'ai tellement envie de pleurer mais je n'y arrive pas. C'est horrible.
Shoto: Y/n?
_____________________
Mwahaha! 😈
Oui j'arrête là je suis horrible.
Je voulais m'excuser de ne pas avoir posté mais j'étais occupée ( bac de français tu coco😗✌🏻)puis je suis partie en vacances donc c'est assez difficile d'écrire.
Encore désolée, prenez soin de vous et profitez de vos vacances 🤍
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top