Chapitre 20
Pdv T-p:
Aisawa : est ce que tout le monde va bien ?
Assise dans l'herbe je repense à ce qu'il c'était passé. Bakugo s'est fait enlevé et j'ai même pas réussi à le sauver.
Quelques minutes plus tôt:
Atsuhiro: personne ne bouge ou votre ami y passe.
Il joue avec la petite bille où Bakugo est enfermé tout en nous narguant.
Je recule discrètement afin de faire une attaque, il ne me remarque même pas. Je me retourne d'un coup et part en courant.
Dabi: hé la gamine reviens !
Un mur de feu couleur bleu se dresse devant moi. J'étais à deux doigts de brûler vivante, malheureusement pour lui l'eau éteint le feu. Je tends ma main et une boule d'eau s'en échappe, je continue ma course avant de me cacher dans un buisson à proximité du portail que l'homme magicien a ouvert.
Dabi: je vais la cherch-
Atsuhiro: non laisse on a un de gamins déjà.
Dabi: tu donnes des ordres à qui là ? Il y a peut être des héros pro à proximité et elle est allée sûrement les chercher. Je préfère me débarrasser d'elle avant.
Atsuhiro: t'es têtu ou quoi toi ?
Alors qu'ils continuent de se disputer je crée un lance pierre avec un bâton et un élastique. Il me reste plus qu'à récupérer de gros cailloux.
Alors qu'ils étaient toujours dans leur dispute je me faufile le plus discrètement possible vers eux et commence à tirer une pierre. L'homme aux cicatrices touche l'arrière de sa tête avant de se retourner.
Dabi: c'est toi et tes tours de magie à la con ?
Atsuhiro : je te demande pardon ?
J'en envoie un sur le masque de l'homme magicien et celui ci se brise sur une partie.
Atsuhiro: on de vrai y aller maintenant je vais perdre mon masque.
Avant qu'ils ne partent je m'élance sur l'homme aux civatrices en lui mettant mes pieds à la figure. Alors qu'il est déboussolé, je me remets vite sur pieds et immobilise ses mains, je les entoure d'une bulle d'eau asser épaisse et me charge du deuxième.
Atsuhiro: on aurait dû partir avant!
Je lui donne un coup de poing au ventre avant d'essayer de récupérer la ville qu'il a dans sa main, alors que j'ai effleuré sa main un battement dans mon cœur me fait mal. J'arrête tout mouvement avant de tomber au sol.
Atsuhiro: aller Dabi on y va ! On s'en fout d'elle.
Dabi: t'as de la chance que l'on soit pressé par le temps petite.
Dit il en brisant la bulle d'eau.
Le portail se ferme et je me retourne sur l'herbe mes yeux regardant le ciel et mes mains serrant mon cœur tout en essayant de retrouver ma respiration.
Izuku: y/n ? Tu m'entends ?!
Shoto: faut l'emmener voir le prof.
Shoji: comment on fait pour les vilains ? Ils ont Bakugo.
Tokoyami: procédons par étape tu veux ? Emmenons Y/n voir monsieur Aisawa puis nous verrons par la suite pour Bakugo.
Je n'ai pas répondu, je n'y arrive pas j'ai juste mal.
Dans le présent !
Aisawa: et toi y/n ? Ton cœur va mieux ? Me demande t-il accroupi devant moi.
Je hoche légèrement de la tête.
Le professeur plisse légèrement des yeux avant de se relever.
Izuku: c'est bizarre monsieur elle n'a jamais fait ça à la maison.
Aisawa: je ferais ma propre enquête plus tard, va essayer te rhabiller toi une ambulance arrive pour vous.
Izuku: euh... Oui monsieur ! Dit il en courant gêner.
Je baisse la tête vers le sol tout en pensant. Qu'est ce qu'aurait penser le Major si il avait assisté à cela ? J'ai été tellement nul, je n'ai pas réussi à les neutraliser...
Shoto: y/n ?
Je relève timidement la tête et il écarquille des yeux puis s'accroupi.
Shoto: tu sais c'est pas de ta faute. Tu t'es bien battu puis nous aussi on aurait dû intervenir.
Je ne réponds pas, ce qu'il l'insiste à continuer.
Shoto: on rentrera tous chez nous t'inquiète p-
Y/n: tu vas rentrer chez toi et moi je serais à l'hôpital.
Shoto: t'as pas tord, mais ne t'inquiète pas toute la classe sera là.
Je le regarde un instant et il sourit. Une sirène parvient à mes oreilles et je me laisse juste faire porter par deux ambulanciers.
Je tourne la tête à droite et vois Izuku se faire transporter aussi.
Région Kyushu
Yukimura: tout le monde à son poste !
Une seconde après avoir donné mon ordre tout les soldats présents se mettent en position face à la tranchée qui les protéger à présent. Tous sont tremblants mais prêt à intervenir.
Yukimura: FEU !
Un son de canon se fait entendre faisant sortir instantanément les soldats avec un cri de rage.
Directement des bruits de fusils et de bombardements se font entendre.
Yukimura: Hiro, je vais partir aussi sur le champ de bataille reste ici avec Aiko.
Hiro: mais c'est a nous d'y aller Major ! Vous devez rester ici !
Yukimura: c'est un ordre.
Il se rédit et n'ajoute rien.
Je prends un fusil et le charge, je prends une grande inspiration avant de m'élancer à l'extérieur.
Je ne réfléchis même pas à mes mouvements, tout cela se fait naturellement. Un ennemi approche je me dois de tirer, une attaque aérienne je me cache dans les cratères.
Les balles que je me prends dans les jambes, aux bras ou qui effleurent mon casque me font mal et résonne dans ma tête, mais je ne dois pas flancher. Nous y sommes presque, l'ennemi ne tiendra pas longtemps, nous gagnons du terrain.
Alors que je m'avance près de leur tranchées un homme, un soldat sort une grosse mitrailleuse et il n'hésite pas à tirer sur mes soldats. Tous tombent comme des mouches, par instinct j'attrape quelques soldats et les emmenes avec moi dans un cratère.
" Major qu'allons nous faire ?!"
Yukimura: je...
" si Y/n était encore là, elle aurait trouvée une solution."
Je me rédit à l'entente de son prénom et regagne mon calme.
Yukimura: messieurs, partez vers la gauche. Sa mitrailleuse ne peut pas se tourner à 90°C. C'est un bon moyen d'attaque pour nous.
Ils hochent de la tête, ils hésitent une demi-seconde en voyant les cadavres à moitié défigurés ou déchiquetés, avant de sortir de leur petite cachette et d'aller vers la gauche. Je les suit de près tout en tirant contre l'ennemi.
"MAJOR !"
Hôpital Musutafu
Je me réveille en sursaut.
J'avais l'impression d'avoir vécu un cauchemar, mais celui ci était réel. Je n'ai sauvé personne cette fois ci.
Inko: oh...
Je tourne la tête vers la porte qui c'était ouverte, Inko se tenait là un verre d'eau à la main qu'elle a fait tombée en me voyant réveiller.
Inko: j'avais eu si peur.
Elle se rapproche de moi et me sers contre elle. Je ne sais comment réagir, je reste juste là sans émotion à essayer de répondre aux questions infini qui défilent dans ma tête.
Inko: je vais appeler un médecin non ! Je dois d'abord nettoyer ma bêtise. Oui c'est mieux, je reviens ma puce.
Elle se dépêche de nettoyer et se précipite pour voir un médecin.
Je regarde par la fenêtre et essaye de m'imaginer ce que pourrais faire le Major à cette instant. J'ai tellement mal au cœur, pourquoi m'avoir abandonné ? Je voulais tellement rester avec lui c'était la seule personne qui me comprenais, qui savait comment réagir avec moi.
Iwakura: tu es enfin debout ?
Je sursaute légèrement et le retourne vers la porte, le médecin se tient là avec un petit sourire et Inko est cachée derrière lui.
Iwakura: je vais t'ausculté un instant, puis nous allons procéder à d'autres analyses.
Y/n: encore ?
Iwakura: oui, ça doit être épuisant je sais mais nous serons bientôt ce que tu as et nous pourrons le traiter rapidement.
Je le laisse faire son métier et me pose quelques questions. Après cela il se lève et nous salue.
Inko: Izuku est dans la chambre à côté, vos camarades de classe sont allés lui rendre visite. Il y a le jeune Shoto qui voulait te voir mais malheureusement je lui ai répondu que le médecin devait te rendre visite avant, il passera peut être après.
Je hoche de la tête et replonge dans mes pensées tourner autour du Major.
Inko: j'ai trouvé quelques livres aussi qui m'ont l'air intéressants.
J'en récupère un au hasard et commence ma lecture, Inko fait de même en posant sa main sur mon lit. Mon livre parle de psychologie plutôt intéressant oui. Après quelques minutes qui me paraissait des heures, le téléphone de Inko sonne.
Inko: oui... Vraiment ... Je suis à l'hôpital pour mes enfants... D'accord... Oui je viens de suite.
Elle laisse un long souffle s'échapper de sa bouche avant de refermer son libre et se lever de son fauteuil.
Inko: je vais devoir y aller, repose toi bien ma puce.
Elle embrasse furtivement mon front et part à toute vitesse. Je me replonge dans ma lecture et le chapitre est la dépendance affective.
"La dépendance affective peut être définie comme un besoin de l'affection des autres quitte à négliger sa propre personne. Elle est considérée comme un état pathologique lorsqu'elle provoque de la souffrance. La dépendance affective désigne un phénomène d'incapacité psychologique à vivre par et pour soi-même. Dotés de peu de confiance en eux, les dépendants affectives souffrent de ce manque dans tous les domaines de leur vie, et notamment dans le domaine amoureux. Elles souffrent enfin d'une peur maladive de l'abandon, ce qui pèse lourdement sur leurs relations. "
J'ai l'impression que cela est familier pour moi. Mais je ne peux pas en tirer des conclusions par moi-même, je ne suis pas médecin.
La porte s'ouvre et je pose mon livre.
Shoto: tu m'a pas entendu toquer?
Y/n: j'étais entrain de lire, je suis désolé.
Shoto: c'est pas grave, c'est moi qui t'es dérangé. Je voulais juste savoir si tu vas mieux ?
Y/n: on peut dire ça.
Shoto: on a discuté avec les autres par rapport à Bakugo, on veut aller le chercher.
Y/n: le chercher ? Chez les méchants ?
Shoto: oui, mais Tenya n'est pas d'accord avec nous. Pour lui c'est aux adultes de le faire.
Y/n: on peut comprendre son point de vue, mais le votre aussi.
Shoto: tu voudrais venir avec nous...?
Il avait l'air hésitant et je relève la tête vers lui. Il rougit légèrement avec de se taper le front.
Shoto: j'suis bête, tu devrais rester ici te reposer.
Y/n: j'aurais été incapable de te donner une réponse de toute manière.
Shoto: tu penses resortir dans combien de temps ?
Y/n: je ne sais pas, il faut que le médecin fasse des analyses encore.
Shoto: j'espère que ça sera rapide... Hum...
Il hésite un instant à parler avant de se lever et m'adresser un sourire.
Shoto: rétablis toi vite je t'en pris.
Nous nous regardons un instant avant qu'il ne quitte la pièce. Me laissant là sans comprendre ce qu'il vient de se passer dans mon cœur.
Pdv Hiro:
Aiko fait les cents pas dans la tente pendant que moi je reste là affalé sur une chaise essayant de réfléchir.
Aiko: on va faire quoi ?
Hiro: j'en sais rien.
Aiko: le Major s'est fait toucher et maintenant...
Le voilà dans un lit de fortune avec un médecin de guerre depuis une heure.
Aiko: non c'est vraiment la merde, on s'est fait ratatiner par nos ennemis.
Hiro: le Major va forcément demander de l'aide aux autres Majors, peut être celui de l'Est, il n'est pas très loin.
Aiko: et puis quoi encore ? Ils vont nous demander où est Y/n, ils feront tout pour la récupérer à Musitafu. Ce n'est pas une jeune adolescente pour eux non ! C'est une arme de guerre puissante !
Telle est la triste réalité de la guerre. Lorsqu'un soldat sort du lot, il est vue comme une arme que l'on peut utiliser à tout bout de champ et que l'on peut remplacer si il meurt. Alors une jeune fille avec un alter née dans une région où personne en a... C'est énorme pour eux.
Hiro: c'est mort, jamais ils vont pas récupérer.
Aiko: on vit pas dans un beau monde, toi même tu le sais.
Je baisse la tête en sachant où il veut en venir.
Aiko: le Major Yukimura était toujours là pour protéger Y/n, s'en est devenue obsessionnelle pour lui et même pour elle. Il l'a toujours protégé comme un père le ferait avec sa fille et si ce dernier n'est plus en capacité de la protéger elle devient vulnérable.
Hiro: elle se laissera pas faire...
Je me sent mon corps soulever et la chaise tomber.
Aiko: bordel sois réaliste ! Les autres Majors seront en mesure de créer un mensonge pour la récupérer!! Et si les mots ne fonctionne pas ils seront en mesure de répondre avec les armes alter ou non !
Je regarde mon ami s'énerver contre moi, me tirant par le col. Je ne l'avais jamais vue comme cela et on s'était jamais disputé auparavant. Ses yeux était rempli de colère mais aussi de peur, ses veines ressortent et ses membres tremblent.
Aiko: je veux pas qu'ils reprennent Y/n... Me dit il les larmes aux yeux, c'était encore une enfant quand elle est venue avec nous... Elle aurait peu mourir des milliers de fois ! Comment tu te serais pardonner ?!
Ses larmes étaient des larmes de culpabilité mais aussi de colère.
Aiko: la guerre et même nous ont lui a volé son enfance ! Elle se doit de rester en sécurité et de grandir comme elle le doit aujourd'hui !!
Il me lâche enfin pour essuyer ses larmes d'un revers de manche en marmonant "merde...".
Hiro: je comprends...
C'était les seuls mots que j'ai réussi à sortir de la bouche. Qu'allons nous devenir maintenant dans cette guerre interminable ?
Hey ! J'ai écrit Y/n à la place de T-p, j'espère que cela nous vous dérange pas :)
Prenez soin de vous <3
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