✎ Prologue

Quelques mois plus tôt...

Pdv de Shoto :

Nous venions d'échanger notre dernier baiser. J'avais l'impression que ses lèvres étaient toujours posées sur les miennes, mais cette sensation se dissipa peu à peu.

À cet instant là, je ne fis rien d'autre que rester debout. Immobile. Silencieux. Mais surtout impuissant face à cette situation.

T/p s'éloignait peu à peu de moi, rejoignant les horribles personnes qui lui servaient de parents, qui l'attendaient à l'entrée de sa maison.

Je venais tout juste de la ramener chez elle, après avoir passé une merveilleuse nuit à ses côtés dans un hôtel de ville. Cette soirée et tout ce qui l'avait animée me revint alors en mémoire, et cela suffit à me faire esquisser un sourire.

Je m'en souviendrai, ça c'est certain.

Mais je revins subitement à la réalité, et ce sourire éphémère disparut sans laisser de traces. Mon regard se posa de nouveau sur la fille qui faisait battre mon cœur. Elle était à deux doigts de passer la porte d'entrée, se déplaçant de manière nonchalante.

Elle va me manquer...

Ses parents l'attendaient toujours. Ils semblaient contrariés, sans aucun doute à cause du fait que je leur avais "volé" leur fille le temps d'une journée, et à la fois étrangement impatients à l'idée de la retrouver.

Je ne veux pas la perdre... se plaignit à nouveau cette voix dans ma tête.

Mais je ne pouvais rien faire. J'étais condamné à rester planter là et à la regarder partir dans ce qui semblait être un enfer.

C'est ainsi que sous le regard oppressant de ses géniteurs, T/p Toga passa la porte d'entrée de sa maison, m'abandonnant à nouveau à ma solitude, celle qui m'avait très longtemps habité. Jusqu'à ce que je la rencontre elle, ainsi que Midoriya.

Il est hors de question que je reste sans rien faire, s'indigna la voix.

Il fallait que je la sauve, encore une fois.

***

Le lendemain, voilà que je me retrouvais à faire un pas dans le bureau du proviseur de Yuei.

-Bonjour, commençai-je en prenant soin de refermer la porte derrière moi.

-Bonjour monsieur Todoroki, répondit la souris. Je vous en prie, installez-vous.

Mon regard suivit son doigt, pointé sur la chaise qui faisait face à la sienne, cette dernière étant dissimulée derrière le bureau. Je m'exécutai.

-Puis-je savoir ce qui vous amène ?

Je laissai échapper un léger soupir.

-J'aimerais vous parler de T/p, déclarai-je d'un ton sérieux.

À en voir l'expression de son visage, le proviseur ne s'attendait visiblement pas à ce que ma petite copine soit le sujet de conversation que nous allions aborder.

-Vous voulez parler de la vilaine ?

-L'ancienne vilaine, rectifiai-je, quelque peu agacé que certaines personnes restent bloquées sur le passé. Mais oui, c'est d'elle dont je veux discuter.

-D'accord...

Le proviseur ne dit plus rien, attendant que je développe. C'est donc ce que je fis :

-J'ai besoin de votre aide.

Mon interlocuteur haussa un sourcil.

-Comme vous devez vous en douter, T/p est finalement rentrée chez elle après avoir passé 6 mois dans un hôpital psychiatrique, expliquai-je. Le problème, c'est que ses parents sont dangereux.

-Comment ça ? s'étonna-t-il. Ce sont aussi des supervilains ?

-Non, ils sont bien pires que cela.

Je lui racontai alors l'histoire dans son entièreté, afin d'illustrer mes propos. Je lui fis part de ce que T/p Toga avait vécu, de toute cette violence qui l'avait entourée depuis sa plus "tendre" enfance, de ce qu'elle avait vu et entendu ainsi que de la façon dont elle s'était comportée pour s'en protéger. À la fin de mon monologue, la souris me dévisagea longuement. Elle semblait avoir perdu ses mots, et je pus déceler de la compassion dans son regard. Enfin, j'espérais que c'était cela. À vrai dire, je n'étais pas très doué dans le domaine des sentiments et des émotions en général.

-En effet, c'est très malsain ! lâcha-t-il.

-Oui, c'est pourquoi j'aimerais que vous la sortiez de cet enfer. Elle vient tout juste d'y retourner, et d'après ce qu'elle m'a dit, ses parents vont tout faire pour la garder prisonnière et isolée du reste du monde. Je ne veux pas qu'elle ait à revivre ça, vous comprenez ?

-Oui, bien sûr !

-Mais ce n'est pas tout, poursuivis-je. Il y a quelque chose qui cloche dans cette famille, je le sens. J'ai du mal à comprendre pourquoi ils tiennent tant à ce que leurs enfants évitent le monde extérieur. Je suis donc venu vous demander d'enquêter sur la famille Toga, parce que si vous trouvez quelque chose de compromettant, on est certain de leur arracher la garde de T/p.

Le proviseur fit mine de réfléchir, tout en semblant un peu perplexe.

-Je vois ce que vous voulez dire, mon cher Todoroki... Mais pourquoi me faire part de tout ça à moi et non à la police ?

Je plantai mon regard dans le sien.

-Ici à Yuei, on trouve les meilleurs héros professionnels de tout le Japon, développai-je. Ils ont arrêté plus de supervilains que quiconque. En plus de cela, vous avez tous assisté à ce qu'il s'est passé depuis l'arrivée de T/p dans votre lycée jusqu'au moment où elle s'est rendue. Je pense que vous êtes bien plus aptes à enquêter sur sa famille qu'un officier de police aléatoire qui n'aura que son casier judiciaire comme appuie. Vous voyez ce que je veux dire ?

Le proviseur hocha la tête.

-Maintenant oui, c'est plus clair !

Il laissa échapper un long soupir et pris la tasse de café qui se trouvait sur son bureau, face à lui.

-Très bien ! reprit-il après en avoir bu une gorgée. Nous allons voir ce que nous pouvons faire, avec ou sans l'aide de la police, et nous vous tiendrons au courant de nos potentielles découvertes. Cela vous convient-il ?

-Oui, répondis-je, intérieurement soulagé. Merci beaucoup.

Les lèvres de la petite souris s'élargirent, formant un doux sourire.

-C'est normal, voyons ! Après tout, mademoiselle Toga a été une élève de Yuei ! Et même si ses intentions étaient mauvaises, à la base, elle a tout de même su se remettre elle-même sur la bonne voie !

J'acquiesceai d'un mouvement de tête, saluai le proviseur et passai la porte de sortie de son bureau.

On va te sortir de là, T/p. Je te le promets.
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Hey ! Comment ça va ?

J'espère que ce chapitre t'a plu ! Si c'est le cas, n'hésite pas à voter, à commenter et à partager ;3

Tu peux aussi me donner des conseils d'écriture, ou bien tout simplement me dire ce que tu as pensé de ce chapitre !

Et ouiii, on se retrouve pour la suite tant attendue (c'est faux mais on va faire comme si c'était vrai) de mon Shoto x Reader !

Regardez comment Shoto s'inquiète pour nous, c'est trop mim's :')

J'adore ce mec.

Bon c'est qu'une fanfic mais osef-

À votre avis, est-ce qu'il a raison de s'inquiéter et de croire que nos parents cachent un truc ?

Au prochain chapitre, on retourne dans le présent !

À suiiiivre 👀

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