✎ Chapitre 9 : Une connaissance méconnaissable

Une fois m'être vêtue et avoir enfilé ma paire de baskets, je me dirigeai vers la sortie de ma maison.

Quand j'ouvris la porte, le volume des bruits qui émanaient de dehors augmenta considérablement. Aussitôt eus-je mis un pied à l'extérieur que je compris que ce boucan n'était pas à l'origine des travaux...

Qu'est-ce que...

Devant moi, la rue semblait avoir été envahie par une guerre
Un bon nombre de véhicules se trouvaient au beau milieu du chemin, encastrées les uns avec les autres. Ils avaient l'air sauvagement abîmés, comme si une série d'accidents s'était produite sur cette même place.

Pourtant, je n'avais rien entendu de toute la nuit. Était-ce également le cas de mes parents ?

Les routes étaient, en plus de cela, parsemées de rochers brisés en mille morceaux, disposées au milieu des véhicules égarés. En levant la tête, je compris instantanément d'où ils provenaient ; Les immeubles qui se trouvaient devant chez moi avaient pratiquement été détruits dans leur entièreté. La pierre qui avait servi à les construire était en grande partie étalée sur la voie. Ils étaient si délabrés qu'on aurait pu croire qu'ils avaient été abandonnés depuis un siècle. Sauf qu'hier encore, ils étaient en parfait état.

Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?!

En toute honnêteté, j'avais l'impression de me trouver à l'entrée d'un champ de bataille.

Peut-être avait-on subi une attaque de supervilains la nuit dernière ? Avec un peu de chance, il n'y avait que mon quartier qui avait été touché.

Je n'eus pas le temps de faire le moindre pas qu'une voix qui m'était quelque peu familière retentit subitement derrière moi :

-EH, TOI LÀ !!

Je fis vivement volte-face, et reconnus immédiatement cette personne. Il s'agissait de mon voisin, un homme brun -avec un début de calvitie- qui devait avoir la cinquantaine. Ne possédant aucun alter, il vivait seul, en toute tranquillité, dans la maison située à côté de la mienne, et ce depuis bien avant ma naissance. D'après mes souvenirs, c'était une personne adorable, gentille et douce, qui était passionnée par le jardinage. Il me semble que j'avais même passé un après-midi entier à m'occuper de son potager, avec sa compagnie ainsi que celle de ma sœur, quand nous étions petites.

-Oui ? fis-je, oubliant le fait que nous nous trouvions au bord d'une scène de crime.

Mon voisin se rapprocha à grande vitesse de moi, affichant au passage une expression remplie de colère.

J'avais beau me creuser la tête, je ne me souvenais pas de moments où il avait été aussi énervé. En fait, il me semblait qu'il ne connaissait pas cette émotion.

-C'EST TOI QUI AS DÉFONCÉ MA BARAQUE ?!

Je ne me souvenais pas non plus de l'existence d'une once de vulgarité chez cet homme.

Je dirigeai mon regard vers l'emplacement de sa maison, et découvris avec effroi qu'il n'en restait que des ruines. Cela eut le don de me serrer le cœur.

-Quoi ? Bien sûr que non, je...

-TE FOUS PAS D'MOI !!

Son agressivité me prit au dépourvu.

-IL N'Y A QUE TOI DANS L'COIN !! C'EST FORCÉMENT DE TA FAUTE !!

-Non, monsieur ! Je vous assure que...

-TU VAS ME LE PAYER !!

Instantanément, il passa sa main dans la poche de sa veste et en sortit un objet que je n'eus pas le temps d'identifier à la seconde même. Je l'avais juste vu scintiller lorsqu'il avait rencontré la lumière du soleil.

Lorsque je vis plus clairement ce qu'il tenait fermement dans la main, j'effectuai instinctivement un pas en arrière...

Un couteau.

(NDA : Décidément, ils aiment bien les couteaux dans MHA 😂)

Lui, au contraire, voulut s'approcher de moi. Néanmoins, je ne comptais pas le laisser faire.

Qu'est-ce qui lui prend, bon sang ?!

Monsieur Kitoko n'était pas comme ça. Je ne le connaissais pas par cœur, certes, mais je savais profondément que jamais il ne ferait de mal à qui que ce soit. Pas même à une mouche.

(NDA : Moi par contre, j'adore les défoncer ces petites salo- ok okkk... j'arrête de vous interrompre)

Sans perdre une seconde, je m'enfuis en courant. Je pris une direction aléatoire, prête à tout pour le semer, quitte à me perdre dans l'immensité de la ville.
J'entendis des pas. Rapides.
Comme je ne savais pas si c'était les miens ou ceux de mon voisin qui me suivait, je tournai légèrement la tête pour regarder en arrière.
En effet, il était à mes trousses. Et en plus de cela, il avançait à une vitesse folle, pour quelqu'un de son âge. Il fallait que je prenne un virage au plus vite, car sinon, il risquait de me rattraper dans très peu de temps.

Rares sont les personnes qui arrivent à égaler ma vitesse, songeai-je. Je ne comprends pas d'où lui vient cette incroyable capacité...

Cette course poursuite me rappelait grandement celle qui avait eu lieu pendant mon avant-dernière mission, quand je m'étais emparée de la sacoche du vieux. Mission pour laquelle j'avais failli y passer, d'ailleurs.

Dès qu'une rue orientée différemment se présenta, je l'empruntai sans user d'une pointe d'hésitation. Je distingais encore les pas acharnés de Monsieur Kitoko, qui martelaient le sol derrière moi, mais ils semblaient plus éloignés. Si j'avais réussi à le distancer avec un simple virage, alors c'était bon signe pour la suite.

Soudain, je butai dans un caillou. Pour mon plus grand malheur, mon corps s'écrasa violemment sur le béton qui tapissait la route. Une douleur s'empara de moi, tandis que je sentais que mon poursuivant se rapprochait dangereusement de l'endroit où je me trouvais.

Prenant sur moi, je tentai malencontreusement de me relever. Je levai les yeux, et constatai avec effroi que mon voisin n'était plus qu'à seulement cinq ou six mètres de moi, avançant à toute allure. À peine quelques secondes furent écoulées qu'il se retrouva face à moi, la rage emplissant ses yeux.
Il faisait vraiment peur à voir.

(NDA : Et je ne parle pas seulement de sa calvitie !)

Sans perdre de temps, l'homme se positionna de sorte à ce que ses pieds encadrent mes côtes, m'empêchant ainsi de rouler sur les côtés, que ce soit la gauche ou la droite.

-TU VAS CREVER POUR CE QUE TU AS FAIT, PETITE MERDE...

Sur ces paroles alarmantes, je le vis brandir son arme au dessus de ma poitrine.

Ça recommence...

C'était exactement le même scénario que celui pour la mission de la sacoche.
Mais cette fois-ci, je n'avais ni Himiko, ni Twice pour venir à ma rescousse.
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Hey ! Comment ça va ?

J'espère que ce chapitre t'a plu ! Si c'est le cas, n'hésite pas à voter, à commenter et à partager ;3

Tu peux aussi me donner des conseils d'écriture, ou bien tout simplement me dire ce que tu as pensé de ce chapitre !

Waw. Chaud.

On est dans la merde. Comme dab.
Après, à force, on finit par s'y habituer...

La course poursuite a prit + de place que je le pensais. Comme dab.
À chaque fois que j'écris un chapitre, il est plus long que prévu enft- Du coup je répète la même chose à chaque fin de chap 😂

J'en ai marre de moi, aled.

J'ai pas grand chose à dire, à part que je dois vite faire un copier coller de ce que j'ai pas pu caser dans ce chapitre avant que ça se supprime de mon presse-papier 😃

Du coup, j'vous laisse !
Adieuuu <3

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