✎ Chapitre 8 : C'est une blague ?

Je sentis que mes paupières étaient illuminées par une lumière blanche, sans aucun doute celle du jour qui venait tout juste -ou non- de se lever. Alors je décidai de les ouvrir, provoquant ainsi mon évasion des bras de Morphée. Seulement, j'eus du mal à le faire. Je ne m'étais pourtant pas couchée trop tard, bien au contraire. Je m'étais endormie tout juste après avoir sangloté et décidé d'envoyer un message à Shoto, sur un coup de tête, pour savoir s'il accepterait qu'on se voit le lendemain pendant la nuit, puisque je doutais que mes parents s'absentent une nouvelle fois durant la journée.

D'ailleurs, je me demandais s'il m'avait répondue depuis. Certainement. Après tout, il était toujours présent, et ce rapidement, quand il s'agissait d'échanger par message.

Je me relevai tant bien que mal, épuisée par une fatigue inhabituelle, puis me frottai les yeux. J'attendis que ceux-ci soient parfaitement ouverts pour quitter mon lit.

Soudain, mon ventre émit un gargouillis. Je laissai échapper un soupir.

C'est reparti pour une journée atroce en compagnie de parents détestables !

Mon optimisme était à son comble.

Ne voulant pas entendre mon ventre reprendre son concert, je me décidai à aller dans la cuisine, m'attendant à voir mes parents assis à la table, affichant un énième sourire hypocrite.

Mais ce ne fut pas le cas. Au lieu de ça, je ne vis qu'une pièce vidée de toute impureté (NDA : Donc nos parents.). En m'approchant, je constatai qu'un bout de papier avait été posé à ma place. Semblant être marqué par une écriture, je le pris dans mes mains et le lis en quelques secondes :

« Coucou ma puce. J'espère que tu as fait un bon dodo <3
On est partis t'acheter un cadeau (Tu te demandes ce que c'est ? SURPRISE :D). On reviendra sûrement dans l'après-midi. En attendant, profite bien de ta vie d'ado ! Sors avec des amis, va t'amuser... Ce que tu veux, quoi. Bisous bisous ♡
~ton papounet d'amour »

Ils se foutent de moi, là ?

Au début, je crus avoir vu flou. Mais en relisant une deuxième fois, je constatai que ce n'était rien autre que ce qui était véritablement écrit.

Mon souhait aurait-il été exaucé ?

Impossible. Voilà ce que c'était.

La veille encore, mes parents voulaient que je reste enfermée ici comme un lion dans une cage. Comment leur avis aurait-il pu changer en l'espace de quelques heures ?

Non, ça ne pouvait pas être le cas. C'était forcément une blague.

Instinctivement, je me dirigeai vers l'entrée. Je posai ma main sur la poignée et, en la baissant, constatai que la porte n'avait pas été fermée à clé, et ce, pour la première fois depuis que j'étais rentrée chez moi.
Je la refermai instantanément, après avoir remarqué les bruits agressifs qui provenaient de dehors. C'était sûrement des ouvriers qui faisaient des travaux. C'était assez fréquent, dans ce quartier.

Était-ce un piège ? Mes parents cherchaient-ils à me tester ? Parce que si oui, je pouvais céder facilement à la tentation de m'éclipser de la maison.

Mais si je le faisais, qu'allait-il m'arriver ensuite ? Quelles pouvaient en être les conséquences ? Je n'avais déjà droit à rien. Je ne voyais pas qu'est-ce qu'ils pouvaient m'enlever de plus.

Si ça se trouve... ce n'était même pas eux qui étaient à l'origine de ce mot. Mais qui était-ce, dans ce cas ? Qui pouvait éprouver du plaisir à me plonger dans le déni total ? Mais par dessus tout, qui d'autre que mes parents bénéficiait de la clé de ma maison ?

Trop de questions sans réponses me tourmentaient, si bien qu'un mal de crâne se frayait progressivement un chemin dans mon esprit. Dès le matin, c'était pas génial.

Je décidai alors de lâcher prise avec toute cette prise de tête, et de me concentrer sur ce que mon corps désirait le plus actuellement : un petit déjeuner.

J'ouvris un placard pour venir y retirer une boite de céréales, un autre pour attraper un bol, puis un tiroir pour saisir une cuillère.
Après m'être équipée de tout ce dont j'avais besoin, je me mis à déguster mon petit déjeuner. Je savourai -pour une fois- ma solitude, sachant pertinemment que celle-ci était issue de l'absence matinale inhabituelle de mes parents.

Malgré tout, le boucan qui régnait à l'extérieur de chez moi troublait ce délicieux moment.

Une bonne dizaine de minutes plus tard, après avoir englouti toute ma nourriture, je rangeai sans tarder les ustensiles que j'avais sortis plus tôt.

Une fois le débarras fait, je partis me réfugier dans ma chambre, comme à mon habitude.

Je profitai du fait que mes parents n'étaient pas là pour allumer mon ordinateur et consulter mes messages, dans le but de voir ce que Shoto avait répondu à ma proposition.

Aucun nouveau message n'apparut.

C'est bizarre... songeai-je.

Je cliquai sur l'icône de la conversation. Lorsque cette dernière apparut entièrement à l'écran, je restai interdite face à ce qui venait de s'afficher sous le dernier message que je lui avais envoyé.

Vu.

Décidément, c'était la journée des surprises...

Je ne savais pas si je me sentais déçue ou bien agacée.
Je devais sûrement être partagée entre les deux...

Pourquoi ne m'avait-il pas répondu ? J'aurais pu comprendre qu'il n'ait pas eu le temps de voir le message et donc pas encore pu me donner de réponse, mais là... Cette explication n'était pas valable.

Peut-être avait-il ouvert le message sans s'en rendre compte ? Ou alors, l'avait-il lu mais pas eu le temps d'y répondre ?

T/p, arrête de lui chercher des excuses ! s'énerva ma conscience.

Elle avait raison. J'étais tellement amoureuse de lui que je n'arrivais pas à croire qu'il puisse faire des choses qui me déplairaient...

Seulement, ce n'était pas normal. Rien de tout ça ne l'était. Shoto n'était pas du genre à me laisser en plan comme ça, surtout quand il savait ce que je vivais ici et qu'il m'avait demandé la veille si on pouvait se revoir rapidement ; tout comme mes parents n'étaient pas ouverts, en temps normal, à ce que je sorte avec des amis, que je m'amuse, à ce que je profite de ma vie d'ado ni à ce que je fasse ce que je veux...

Non, il y avait quelque chose qui clochait. Mais quoi ? Je n'en avais absolument aucune idée.

La première étape pour comprendre toute cette mascarade, c'était de rendre une petite visite à mon amoureux dans le but de le lui demander.

C'est alors que je partis enfiler un léger blouson, en ayant l'intention de faire un tour à Yuei.
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Hey ! Comment ça va ?

J'espère que ce chapitre t'a plu ! Si c'est le cas, n'hésite pas à voter, à commenter et à partager ;3

Tu peux aussi me donner des conseils d'écriture, ou bien tout simplement me dire ce que tu as pensé de ce chapitre !

MAIS QUE SE PASSE-T-IL ???

C'est clairement le titre du chapitre mais oklm.

Des idées ?
Je trouve que le titre du livre en dit beaucoup trop, mais bon... J'ai pas envie de le changer 👀

Oui T/p va voir Shoto juste prcq il lui a lâché un vu 😂 Après ça peut se comprendre, le Shoto fou amoureux de toi et incroyablement fidèle te skip comme si t'étais insignifiante pour lui...

Ok j'abuse peut être un peu. Ou pas.

BREF-
Ce chapitre est plus long que ce à quoi je m'attendais :0
Bah c'est génial, j'vais pouvoir rajouter + de péripéties alors !

Sur ce, bisou sur votre fesse droite <3

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