1 mois plus tard...

J'étais présentement en train de me prélasser sur mon lit, profitant de ce moment de calme et de solitude. Allongée sur le ventre, je laissais mes pieds se balancer tandis que mes mains tenaient chacune une chose, l'une une feuille à carreaux et l'autre un stylo.

Un mois s'était écoulé depuis la merveilleuse nuit que j'avais passée avec Shoto à l'hôtel. Celle-ci m'avait profondément marquée et je savais pertinemment que je n'allais jamais l'oublier. Après tout, c'était notre première fois...

Quand il m'avait ramenée chez moi, pour mon plus grand malheur, mes parents s'étaient fâchés comme pas possible. En même temps, ça pouvait se comprendre ; ils ne s'attendaient pas à ce que je parte de l'hôpital psychiatrique avant qu'ils viennent me chercher. Mais bien évidemment, je ne regrettais rien.
Ils avaient accusé Shoto d'être irresponsable, de m'avoir "arrachée à ma famille" et de m'avoir "mise en danger", au cas où il me serait arrivé quelque chose de grave pendant que j'errais dans la ville à ses côtés.

La bonne blague ! songeai-je ironiquement, sachant pertinemment que le seul danger auquel j'étais exposée, c'était eux.

Ils avaient ajouté que Shoto s'avérait ainsi être une "mauvaise fréquentation" et qu'après ce qui venait de se passer, ils feraient tout pour nous empêcher de nous voir. Cependant, je savais parfaitement que me reprocher cette sortie n'était qu'un prétexte pour m'enfermer chez eux. Dans tous les cas, ils comptaient faire de moi leur prisonnière et me couper du reste du monde jusqu'à ma majorité.

En revanche, s'ils croyaient que j'allais me soumettre à leurs règles stupides alors que cela faisait 2 ans que je leur filais entre les doigts, je pouvais leur assurer qu'ils se mettaient le doigt dans l'œil. S'ils voulaient la guerre, alors ils allaient l'avoir.

« On se reverra Shoto, je te le promets. » Voilà les dernières paroles que j'avais adressées à mon petit ami, et auxquelles je comptais rester fidèle.

En ce moment même, mes parents étaient partis faire des courses. Et bien évidemment, comme ils tenaient à ce que je ne profite pas de leur absence pour fuguer une nouvelle fois de la maison, ils s'étaient assurés de m'avoir bien enfermée dans ma chambre. Et si par malheur une envie pressante d'aller aux toilettes s'emparait de moi, je n'aurais qu'à "aller me faire voir"...

Heureusement pour moi, mes parents m'avait sous-estimée, encore une fois. J'avais piqué le double des clés qui servaient à ouvrir la fenêtre de ma chambre bien avant que ce jour là n'arrive. Alors, si j'avais envie de prendre l'air, rien ne m'empêchait de m'évader pendant une courte durée.

Néanmoins, pour le moment, j'étais trop occupée à rédiger une lettre pour me laisser tenter par cette liberté, qui commençait pourtant à me manquer. Elle était adressée à ma sœur, Himiko Toga -qui ne bénéficiait pas d'un portable-, la seule unique raison de vivre que j'avais eu jusqu'ici ; jusqu'à avoir fait la connaissance, et pas seulement en le regardant ramasser silencieusement mon porte-monnaie, de Shoto Todoroki. Dans celle-ci, je lui adressais mes plus sincères excuses et une montagne d'explications pour l'avoir abandonnée à l'alliance des Super-vilains, puisque jusque là, j'étais toujours restée à ses côtés.

Une fois que j'eus terminé de tracer ma signature, je posai mon stylo sur mon oreiller et relis attentivement ce que j'avais écris :

« Himiko, ma grande sœur adorée... Je t'écris cette lettre depuis ma chambre, celle dans laquelle on m'a si souvent enfermée pendant que tu subissais les coups de papa et maman.

Tu dois sûrement te demander qu'est-ce que je fais là, mais pas seulement. Tu t'interroges aussi sur les raisons qui m'ont poussée à te quitter, j'me trompe ? Dans ce cas, je vais tout t'expliquer, je te le promets !

Tout ce que j'ai fait depuis que nous avons fugué de chez nous, ce n'était pas réellement ce que je voulais. Je l'ai fait pour toi. Parce que tu es ma sœur, parce que je t'aime et parce que je voulais que tu aies le bonheur auquel tu as droit. Je me suis contentée de te suivre sur les voies que tu avais choisies, comme par exemple celle d'intégrer l'alliance. Mais pourtant, ce n'était pas là-bas qu'était ma place.

Toute cette violence, je ne la supporte pas. Je ne la supporte plus. Et ce, depuis que j'ai vu l'effet qu'elle a eu sur toi, quand nos parents en faisaient preuve à ton égard, autrefois. Cela me répugne.

Et quand j'ai tué cet homme, celui qui menaçait de te tuer lors de notre dernière mission, ça a été la goute de trop. Je n'ai pas supporté d'avoir cette mort sur la conscience, et encore moins de savoir que j'allais sûrement être amenée à refaire un tel acte.

C'est donc pour cette raison que je suis partie. Je me suis rendue compte que je n'avais rien à faire ici, à l'alliance. Tomura était du même avis que moi, et ce depuis le début. Et quand bien même j'aurai voulu rester à tes côtés, je savais pertinemment que ça n'allait pas durer longtemps, et que j'allais finir par craquer, au bout d'un moment.

Tu te souviens de ce fameux garçon aux cheveux bicolore que j'ai rencontré dans le supermarché, il y a 4 ans de cela ? Tu m'avais demandé si tu pouvais le planter. Et bien, je l'ai revu. Et j'en suis tombée follement amoureuse.
Après tant d'années à m'être forcée à rester auprès de toi, je pense qu'il est grand temps pour moi de me recentrer sur moi même. Sur ce que je veux vraiment, au fond de moi. Et ce que je désire plus que tout, c'est d'être auprès de lui. C'est là qu'est ma place. Auprès de Shoto (parce que c'est comme ça qu'il s'appelle). Et non, je ne t'autoriserai pas à sucer son sang !

Je veux que tu saches que je ne t'oublie pas, ma grande sœur chérie. Je t'aime, et ce pour toujours et à jamais. Mais aujourd'hui, je décide de prendre mon envol.

J'espère que tu comprendras que ce n'est pas contre toi, c'est juste la voie que j'ai choisie, moi.

PS : Pour pouvoir retourner auprès de Shoto, j'ai dû passer 6 mois dans un hôpital psychiatrique... Maintenant, je vis à nouveau chez nos abrutis de parents. Alors, si jamais t'as envie de venir me voir, tu sais où me trouver...

Prends soin de toi, Himiko.

Signé : ta petite sœur adorée »

En relisant ce que j'avais écris, je sentis les larmes me monter aux yeux. C'était tellement émouvant que j'avais envie d'éclater en sanglots, mais je me retins. À la place, je m'assurai de garder seulement les yeux humides pour éviter qu'ils ne fassent couler une rivière tout entière, chose qui allait sûrement arriver si je ne la retenais pas.

Maintenant, comment vais-je lui donner cette lettre ? Telle fût la question qui me traversa soudainement l'esprit.

Je jetai instinctivement un coup d'œil par la fenêtre. Sachant que ma sœur avait pris l'habitude de venir voir notre ancienne maison une fois toutes les semaines, il se pouvait que je la croise dans les prochains jours. Je ne savais pas vraiment pourquoi elle tenait tant à revoir la maison dans laquelle elle avait tant souffert, mais il fallait croire qu'elle avait ses raisons. Peut-être qu'elle voulait simplement espionner nos parents pour savoir ce qu'ils devenaient, qui sait ?

Soudain, je crus apercevoir sa silhouette non loin d'une benne à ordures. Presque sûre que ce n'était pas une hallucination, je m'emparai de la clé que j'avais cachée dans mon bureau et ouvrai, avec l'aide de celle-ci, la fenêtre de ma chambre.

Alors que je comptais m'évader par l'intermédiaire de celle-là, je vis la voiture de mes parents se garer dans notre cour.

Merde, ils sont de retour !

Sachant pertinemment que je n'aurais pas le temps d'aller donner cette lettre à ma sœur et de rentrer avant qu'ils ne débarquent, j'optai pour une solution plus rapide ; je pliai la feuille de papier de sorte à former un avion, visai minutieusement la poubelle derrière laquelle ma sœur était cachée, et envoyai la lettre jusqu'à elle. Puis je refermai aussitôt la fenêtre de ma chambre.

Jetant un dernier coup d'œil à l'emplacement de Himiko, je pus constater que le papier s'était déposé tout près de celui-ci. Soudain, je vis une main l'attraper.

Soulagée d'y être parvenue, je me laissai tomber lourdement sur mon lit.

Ça fait au moins une mission d'accomplie...
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Hey ! Comment ça va ?

J'espère que ce chapitre t'a plu ! Si c'est le cas, n'hésite pas à voter, à commenter et à partager ;3

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Waaaaaw j'l'ai finiiii !!

J'suis choquée, y a qu'un livre que j'ai réussi à terminer dans ma vie (et encore, j'l'ai bâclé...)

Je suis trop contente ! Et trop fière aussi hihihiiiiiiiiiiii- pardon.

À l'heure où j'vous écris, y a un apéro sous mon nez qui n'attend qu'à être englouti, et j'ai un peu la dalle là. Donc j'vais pas parler longtemps !

J'espère que ce livre vous a plu ❤️

Y a une autre partie après, je vous conseille de la lire ! Y a des infos importantes comme des infos que vous pourriez être curieux de connaître !

(Je vais passer un long moment dessus, j'le sens...)

Non, cette histoire n'est pas totalement terminée :D
Mais pour savoir ce qu'il en est, va falloir se rendre à la prochaine partie !

Je sais pas ce que vous avez pensé de la lettre, mais moi je la trouve assez touchante... J'me suis laissée porter par mes idées, et visiblement, ça fait des miracles mdrrrr

Bon allez, ciaooo <3