The World of death II
Quel mortel ennuie.
Contre tous votre sang vous anime aujourd'hui. - Racine
Oh ! Vous êtes encore là ? Faites attention vous risquez d'attraper froid sur ce banc.
...
Alors mon jeune-ami que faites-vous encore ici ? Vous connaissez leur histoire alors rentrez donc chez vous. Non ? Pourquoi ? Que voulez vous savoir de plus ? Milo ? C'est lequel déjà... Ah oui ! Le plus jeune, un peu perdu et dur à cerner. Très bien, donc vous aimeriez en savoir plus sur le fameux Milo. Et c'est tous ? Vous restez sur ce banc juste pour ça ?
...
Je comprend, vous désirez en savoir plus sur leur relation, leurs caractères si differents, c'est ca ?
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Autre chose ? Je vois, vous êtes légèrement étourdis par la reaction d'Arès face à Milo lui disant qu'il vient d'un autre monde mais ça colle plutôt bien au personnage, je pense. Vous m'en voyez navré si vous n'avez même pas reussi à percevoir cet aspect instinctif et impulsif de ce jeune homme. Mais si je peux vous rassurez, je vous assure que Milo n'est pas qu'un corps terriblement attirant pour Arès. C'est une veritable Passion. Un véritable être divin qui n'a de cesse de le fasciner.
...
Je me demande si un jour j'entendrai un son de votre pars... Enfin, normalement, je devrais vous faire partir de cet endroit, vous raccompagnez dans votre monde et faire de ce moment qu'un rêve agréable, mais vous me faîtes de la peine... alors même si je risque de me faire tirer les oreilles, je penses vous laissez la possibilité de voir un peu plus de cette histoire. Pas la peine de me regarder avec ces yeux de poisson et ce sourire idiot, de toute maniere sôt comme vous êtes, un instant de plus ici ne changera rien à votre retour dans votre monde.
...
Oui idiot comme vous êtes, vous vous reveillerez normalement, avec de simple bride de souvenir de ce moment, de cette histoire tel un rêve et vous reprendrez votre vie, de moutons insipide et fade. Enfin ! Assez bavassé ! Je vous laisse de nouveau, en esperant que cela vous satisfasses.
Adieu. Je l'espère.
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Vous faire une réponse saine,
Mon esprit est malade. - Hamlet
W.Shakespeare
_Désolé, pour le retard ! s'excusa-t'il en arrivant dans le petit café de ville essoufflé.
_C'est encore Arès qui t'faisait passer un interrogatoire pour être sûr d'où tu allais, avec qui et pour combien de temps ? se moqua l'amie.
Milo sourit gêné, face à la moquerie de son amie. Il n'avait pas à rétorquer après tous c'était vrai, Arès était la définition même de la possessivité et de la jalousie. Il ne supportait pas d'avoir Milo hors de son champs de vision et il ne se gênait pas pour lui faire comprendre.
_Pour une fois nan, étonnement. répondit Milo tous de même après s'être installé.
_C'est à marquer d'une pierre blanche ! ria son amie.
Milo ne parvint cependant pas a suivre son amie, et lâcha un petit rire remplit d'amertume.
_Oui c'est étonnant...
_Houla ça va pas ? Y a un problème entre vous ?
_Nan nan aucun ! Enfin pas pour moi, mais pour être honnête depuis quelques temps il est un peu bizarre. termina-t-il en baissant le regard sur ces doigts qui se trituraient.
_Dis-moi !
_J'sais pas. Il est à l'ouest...
_C'est pas une grande découverte.
_Nan mais vraiment ! Il a des moments d'absence, et dans ses moments il pense beaucoup...
_Merde...
_Il a complètement l'air de s'torturer l'esprit et ça m'inquiète vraiment. J'arrive pas du tous à l'comprendre en c'moment et ça commence serieusement à m'bouffer.
_Ça fait combien d'temps qu'ça dure ?
_Deux semaines à peu près...
_Et t'as pas essayé dans parler avec lui ?
_Si... mais il arrive toujours à détourner l'truc...
_Comment ça?
Milo detourne le regard gêné légèrement rougissant.
_T'es serieux ? Mais merde, tu peux pas garder ta queue entre tes jambes où quoi ?
Milo rougit encore plus face a son amie. Il était pas très à l'aise à parler de tous ça avec les autres, aussi bien sa famille ou ses amis, même Arès.
_J'ai... j'ai du mal à lui résister...
_Vous êtes vraiment des chauds lapins serieux. Enfin bref, si ça t'inquiète autant faut vraiment qu'tu lui fasses comprendre que merde c'est pas l'moment et qu'il t'inquiète. En plus si tu m'dis qu'à chaque fois que tu veux en parler il te perverti c'est bien pour esquiver l'truc, donc il te cache quelque chose. À toi maintenant de lui sortir les verres du nez.
Milo baissa le nez pensif. Elle avait raison, pas besoins d'être un génie pour le savoir mais il n'osait pas. En plus du fait qu'Arès ne lui laissait pas vraiment le choix en le détournant avec l'appelle de la chaire, il avait peur. Peur d'être confronté à des réalitées qu'il ne voulait même pas imiginer. Peur que tous s'arrête. Peur de ne plus partager ses nuits et ses réveils. Peur de ne plus rentrer et le voir devant l'ordi à faire croire qu'il cherchait du travail pour qu'ensuite il le rejoigne sous la douche. Peur de ne plus pouvoir plonger son regard dans le siens qui lui fait à chaque fois redécouvrir ce qu'est l'Infinie. Ne plus entendre son rire qui lui apprend ce qu'est l'Éternité. Ne plus sentir son odeur qui lui dévoile l'Oxygen. Ne plus avoir sa chaleur qui lui montre les Abysses.
Que de crainte pour une rencontre si improbable.
Son amie n'a pas cessé de le regarder, de l'analyser pendant cette faible et courte pensée. Douce et destructrice torture.
_Il faut vraiment que tu lui parles.
Milo ne parvient qu'à approuver de la tête. C'est entrain de le bouffer.
_T'sais, j'sais pas si ça va t'soulager ou si ça va t'aider, mais quand tu m'as dit du jour au lendemain qu't'avais emménagé avec quelqu'un qu't'avais rencontré la veille j'ai cru assisté à la plus grosse des blagues, mais quand j'ai vu ton regard j'ai compris qu's'en était pas une. Quand tu m'l'as presenté, j'ai encore pensé a une blague. J'me suis vraiment demandé c'qui s'passait. Toi hyper timide, discret, à toujours faire gaffe a s'que tu dis et fait pour pas vexer. Et lui... brute, avec un language a corrompre un Saint, pas tres futé, agressif, violent, bref sauvage sur les bord et qui parait totalement instable. J'veux bien qu'on m'dise que les opposés s'attirent mais y a des limites ! Te marre pas ! Enfin bref, j'me suis même inquiétée, encore plus en voyant comment il te surprotegeait mais avec le temps j'ai compris qu'c'était vraiment pas une blague, enfin j'l'ai surtout compris en voyant la maniere dont il te regarde. C'est peut être un peu cliché mais merde c'est même plus "bouffer du regard" c'est... une maniere de te dire que s'il pouvait vous enfermer dans une autre dimension rien que tous les deux il le ferait! Ça m'fout les frissons rien que d'y penser, et j'sais qu'c'est la même pour toi. Et j'dis pas ca pour simplement te remonter l'moral !
Milo sourit timidement.
_Ça fait combien d'temps que vous êtes ensemble maintenant ?
_Aujourd'hui, ça fait 2 ans...
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Tous va bien. Il va rentrer normalement à la maison. Merde ! Il est quelle heure ? 16h30... encore 30min.. c'est long... C'est vraiment long. Quelle connerie ça m'fait bien rire, ça devient grave. C'est obsessionnel ! Ça m'bouffe d'jour en jour ! Est c'que j'devrais lui en parler ? Nan trop dangereux. Si j'lui en parle soit il m'avoue l'inavouable, soit il n'y pensait pas du tous et l'fait d'lui en parler fera germer l'truc, comme une graine qu'tu plantes. Argh ! Ça m'gave ! J'savais pas qu'être accros pouvais conduire à toute ses merde ! Et par d'ssus l'marché fallait qu'ce soit lui ! Sur c'mec là qu'ça tombe ! J'suis vraiment con ! Moi aussi à m'laisser aller par mes foutu désirs, à agir sans réfléchir, merci qui ? Merci m'man ! Ouai j'ai décidé qu'ce serait d'ta faute. Désolé...
L'truc c'est que j'peux m'en vouloir qu'à moi même. Y a deux ans j'comptais l'séquestrer, parce que pour moi il allait partir, il avait pas ressenti tous c'que j'ai pu ressentir pour lui, rien qu'pour lui, en l'espace de 2 min. Mais apparemment si. Il a tous d'suite compris mes intentions quand il a vu mon regard après m'avoir dit qu'il devait aller chercher un truc. J'sais pas comment il a fait mais j'me suis retrouvé à faire les dix milles pas devant ma porte d'entrer comme un dingue mais en pensant qu'il reviendrai. Mes pensées et mon corps sont pas très raccords dès fois, enfin surtout avec lui. Enfin, la suite est prévisible il revient, mais pas tous seul, avec une énorme valise. Ma mère aurait pu débarquer en furie pour encore m'faire remarquer mon manque d'effort pour ma vie pro que j'm'en serai foutu comme du taf que j'ai pas. Il était la essoufflé comme une vieille locomotive, il a planté ces putin d'pupilles dans les miennes me faisant comprendre qu'il m'laissait pas l'choix, d'toute manière l'choix était fait.
Et maintenant après 2 ans j'me sens mal. J'ai la sensation qu'un truc m'détruit, m'fait fondre à l'acide les organes tellement ça commence à m'prendre la tête. Que faire..? Honnêtement j'envisage d'nouveau la séquestration. J'me contiens j'vous jure ! Mais ça devient d'plus en plus dure, j'ai l'crâne qui m'fait tellement mal, mes tripes qui s'tordent et s'arrachent, ma gorge qui fond quand il est pas là. Ça fait mal. Aidez-moi. Et tous s'apaise lorsque j'le vois mais il faut qu'mes putins d'neurones disjonctent et là j'ai la bile qui monte ! Le mélange du goût du sang et d'la gerbe dans la bouche ! Et ça fait encore mal. J'ai peur. Aidez-moi.
Pourquoi tous ça ? Parce que...
_Arès !
Merde... Merde ! Merde ! Merde ! J'fais quoi ? J'vais l'voir normal même si j'ai envie d'lui gueuler tous c'que j'pense ? J'lui montre l'état d'mon corps ? J'peux pas...
Alors j'fais comme d'hab. Toujours la même. Lui dos à moi, et moi qui l'enlace. Lui qui sourit et m'laisse l'embrasser dans l'cou. Lui qui passe ses mains sur les miennes et moi qui souhaite que l'temps s'arrête et n'reprenne jamais... Nan y a une couille. Il sourit pas, j'ai à peine pu l'embrasser, mes mains sont froides.
_Ça a été ?
_Arès...
Nan. T'tourne pas vers moi d'cette manière. Regardes-moi !
_Faut qu'on parle.
Regardes-moi.
_En général, dans un couple quand y en a un qui dit ça, ça pu. Et pas qu'un peu.
Tous va bien il sourit. Mais m'regarde toujours pas.
_T'inquiète, rien à voir.
_Tous vas bien alors !
Pourquoi tes putins d'lèvres m'répondent pas quand les miennes n'demandent qu'elle ?
_Nan.
_Il s'est passé un truc avec ta pote ?
_Non.
_Alors quoi ?
Regardes-moi !
_Qu'est-ce qui t'arrives en c'moment ?
M'regarde plus.
_Bah rien. Tu veux boire un truc ?
_Change pas d'sujet !
Plus qu'une solution.
_Pourquoi faire ? sourit y a qu'ça a faire. Aller viens on va prendre une douche j'pu !
_Arès !
Dis-moi, depuis quand t'as du mal à m'regarder ? Pourtant avant qu'tu partes c'midi tout allait bien. Tu m'as embrassé en riant, tu m'as fait promettre d'pas t'suivre, t'façon j'aurai pas pu, mes neurones cramaient. Tout compte fait j'aurai p't'être du pour m'éviter s'carnage.
Dis-moi, depuis quand tu rejettes ma main ? D'habitude t'es la premier à la saisir et à t'y accrocher.
Dis-moi, depuis quand tu trembles d'cette manière ? J'te touche pas pourtant.
_Il t'arrive quoi encore ? Toujours dans ton délire que j'suis pensif, que j'suis bizarre et distant ! Mais merde rentre toi dans l'crâne qu'c'est dans ta tête ! Qu'tout va bien et qu'tu paniques pour rien !
_Merde ! Arrêtes de t'foutre de ma gueule ! Depuis quand avant que j'sorte tu m'empêches pas d'partir ? A quel moment t'as arrêté d'm'écouter quand j'te parle ? J'parle de tes moments d'absence où tu déconnectes complet ! T'as complètement arrêté d'chercher du taf , avant tu faisait au moins l'effort d'aller sur les sites pour faire genre, juste parce que tu sais qu'j'vais regarder l'historique, là que d'al ! J'rentre du travail t'es engloutis par notre couverture ou j'te retrouve assis sur la rembarre d'notre balcon ! La dernière fois c'est quand t'as cassé la gueule d'un mec qui m'avait aborder dans la rue pour m'vendre un abonnement pour son magazine mais t'avais jugé en arrivant juste qu'il m'avait, je site, "trop parler, trop souris et c'était trop permis de m'regarder" alors qu'le mec avait à peine dit "bonjour, êtes vous abonné..." il a jamais pu finir, tu lui as fait bouffer l'sol ! Ah oui sans oublie notre pseudo proximité ! En rentrant t'as direct posé ton putin d'cu sur cette rembarre parce que tu savais qu't'avais foiré ! T'es resté là pendant 4h tellement tu pensais, à peser l'pour et l'contre, à remettre notre relation en jeu parce que tu t'es rendu compte que tu devenais fou ! Alors excuses-moi mais en sachant qu'la première fois qu'tu t'es posé sur cette putin d'rembarre t'as faillit m'abandonner, j'suis en droit d'm'inquiéter !
_M'parle pas d'abandon.
_Pardon ? Attend, attend, attend, on va remettre dans l'ordre. T'es entrain d'insinuer qu'j'vais t'abandonner ? Que j'vais t'quitter ? J'te promet, arrête de t'asseoir sur cette rembarre si c'est pour me chier une connerie pareille.
C'est pas une merde. C'est réel. Trop à mon goût. Et lui il fait les cent pas devant moi, j'l'ai jamais vu comme ça. Désolé Milo, mais j'arrive pas à t'dire s'que j'pense, j'peux pas, pourtant ça commence sérieusement à m'gonfler c'histoire.
_Nan mais j'hallucine. Tu m'en as dit des conneries mais j'crois qu'là tu t'es surpassé ! J'aimerai vraiment qu'tu m'dises s'qui t'fais penser ça ?
Juste ça.
_Mais réponds-moi merde ! Tu vois pas dans quel état tu m'mets ! Tu comprends pas que si j'te demande tous ça, c'est parce que j'flippe ! J'suis terrifié ! Ca fait deux semaines que j'te vois comme ça, si loin d'moi et ça m'bouffe. C'est entrain d'me tuer...
_Milo...
_La ferme ! Tu sais même pas s'que ça veut dire t'façon alors lâche ta tronche de mec affecté ! T'ose m'faire comprendre avec ta subtilité du jour que j'vais t'abandonner et tu peux même pas imaginé s'qui s'passe dans ma tête ! Putin pourtant depuis l'premier jour j'ai toujours cru qu'y avait une connexion entre nous, tes regards m'ont toujours donné l'impression d'être mis a poil et que tu savais tous ! Tous c'qui s'passait dans ma tête ! Que tu savais qu'tes regards m'foutaient en l'air ! Qu'à chacun d'tes contactes ma peau brûlait, à chaque son d'ta pars j'perdais pied au point de n'plus savoir où j'étais, qui j'étais ! Mais j'me suis planter, tu vois même pas l'état dans lequel j'suis. Aujourd'hui, j'ai peur j'suis terrifié parce que j'gère rien ! J'arrive pas non plus à te décrypter, et j'suis désolé... mais merde t'as pas l'droit d'me laissé dans l'ignorance ! T'as pas l'droit d'jouer ! Et t'as encore moins l'droit d'm'accuser d'abandon ! De...
_Mais merde j'flippe aussi et j'sais pas comment t'le dire parce que si j'en parle j'ai peur des conséquence qu'il pourrait y avoir !
Enfin c'est sortie... A force d'hurler dans mon crâne ça à du sortir. Et merde... il tremble encore sûrement à cause de l'émotion, il est essoufflé comme j'sais pas quoi et son putin d'regard qui me haïssait est maintenant gouverné par des larmes et le désespoir. Et moi j'arrive plus à m'arrêter.
_Mais puisque Monsieur insiste j'vais lui dire s'qui va pas ! Ecoutes bien parce que j'te jure que j'le répéterais pas ça m'fais suffisamment chiez comme ça. J't'accuse pas d'm'abandonner comme une merde en mode j'ai bien profité alors bye bye, nan nan. Y a tellement d'raison qui ferait qu'tu m'abandonnes, par obligations ou j'sais quelle autre connerie ! Et j'te l'dis, tu flippes ? Ça t'bouffe ? Bah bienvenue au club ! C'est mon cas également, quel beau couple on forme ! Trop d'point communs ! Par contre Milo, j't'interdis d'douter d'notre lien ! Merde elle est là la connexion, on l'sait tous les deux, on est juste con a faire les autruches, en tous cas c'est mon cas parce que si tu savais comme j'ai envie d'm'éclater l'crâne chaque seconde, parce que j'sais quand c'moment j't'inquiète, j'le sais, il m'arrive de réfléchir et surtout j'arrête jamais d'te regarder ! J'connais tous d'toi, chaque détail d'ta personne et d'ton corps ! J'sais qu't'a cinq grains d'beautés alignés verticalement, du plus gros au plus petit derrière l'oreille gauche, que l'cinquième et arrivé l'lendemain d'notre première nuit ! Bah ouai, ce soir là j't'ai pas juste fait l'amour, j't'ai admiré et j'ai fait en sorte de voir toutes tes facettes et tous tes attraits et bordel j'sais qu'même au bout d'deux ans j'en ais pas vu l'quart parce que tu m'surprend tous l'temps ! Je sais aussi qu't'as une cicatrice sur le talon, une tâche de naissance qui ressemble a un hippocampe sur la paume de ta main droite, une espèce de p'tite mèche de bébé blanche qui tombe légèrement sur ton front, t'as des tâche de rousseurs qui apparaissent vite fait quand t'es au soleil. Tu rougis à peine quand nos regard ce croisent, tu donnes l'impression d'être innocent et tu es timide avec tous se qui est sexe, prendre des initiatives mais tu peux également m'regarder sans rougir en dégageant tellement d'érotisme que c'est moi qui suis gêner. T'es la gentillesse et la bonté incarné, mais l'jour où un serveur t'a gonflé, à peine tu lui à laché un "pauvre con" qu'tu t'es barré en courant rouge de honte, limite sans osé passé devant l'bar du gars ! La première fois qu'j't'ais accompagné à la bibli tu t'es excusé un bon millier d'fois à la pouf de gérante parce que j'avais tâché légèrement son son putin d'bouquin d'Sartre ! J'sais qu'tu crains pas les chatouilles et ça m'gave ! J'sais qu't'adore chanter mais t'es tellement timide et tu sais qu'tu chantes tellement faux qu'tu l'fais qu'sous la douche quand tu pense que j'dors ou qu'suis pas là ! En plus tu chantes toujours la même conneries ! Un truc qui n'existe même pas en plus ! Oui j'ai fait des recherches. En plus tu prends au minimum trois fois ta douche par jour et plus des qu'tu fais un peu plus d'effort.
Et j'flippe. J'flippe à l'idée d'plus t'entendre, plus pouvoir t'toucher et t'admirer. J'flippe parce que j'me rend compte d'la place qu'tu prends dans ma routine, c'est simple j'en ai plus, t'as tous déglingué ! C'est toi et seulement toi...
_Mais Arès, pourquoi t'en viens a avoir besoins de m'dire tous ça ? Pourquoi autant de torture, autant de désespoir ? Dis-moi. J'comprend pas c'est illogique d'mon point de vu. Tu m'dis qu't'as peur que j'abandonne, mais tu sais ce que tu m'fais ressentir et que c'est toi qui t'montes là tête. C'est magnifique ce que tu m'dis mais ça n'm'explique rien. J'suis toujours autant largué.
_Mais nan tout est logique... tous. J'me monte pas la tête !
_Alors merde dis-moi !
_Tu viens d'un autre monde ! Un autre monde Milo ! J'ai pas besoins d'te faire un dessin, c'est à toi qu'c'est arrivé !
Merde fais chier ! Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Il a fallu que j'le dise ! Pourquoi ? Crâne de merde ! Pensées d'merde ! Tout est finis maintenant et tout est d'ma faute ! Il va partir et moi, moi ? qu'est c'qui va m'arriver ? C'est horrible. J'ai plus la force du moindre geste. J'veux disparaître et l'transformer en souvenir, l'oublier. J'ai même plus la force de l'séquestrer... Alors quitte à partir, pars pendant qu'mes yeux sont fermés. De toute manière j'n'ai plus rien à voir.
C'est chaud... Beaucoup trop chaud. Pourquoi ? Pourquoi tu fais ça, t'coller à moi, poser ton front sur mon torse, saisir mes bras d'tes mains destructrices. T'aimes m'voir si minable. M'torturer, t'as raison venges-toi d'tous mes caprices. Mais par pitié parles pas. J'suis pas sûr d'réussir d'les empêcher d'tomber. Pas sur qu'ma lèvre guérisse. Alors parle pas.
_Oui...
Par pitié Milo... Pour moi et pour toi arrête nos supplices.
_Je viens d'un autre monde. Tu... tu le sais depuis le début, alors qu'est-ce qui se passe..?
_Lâches-moi.
_Dis-moi.
_C'est évident Milo ! J'suis désolé il m'a fallu deux ans pour pigé, pour qu'mes neurones s'mettent en place et comprendre les conséquence d'tous ça. Depuis un moment j'me dis qu'j'aurais jamais du t'rencontrer, j'aurai jamais du t'demander rester m'tenir compagnie au bar.
J't'ai blessé ? Tu m'as lâché, tu les as lâchés. Je l'sais parce que y en a qui sont tombées sur mon pied. Excuses-moi. Pardon, c'est moi qui t'tiens les bras maintenant. J'te fais mal ? Excuses-moi.
_Mais j'me dis que d'toute manière même si j'ai pas relancé l'truc dans l'bar on se serait quand même revu et par j'sais quelle putin d'miracle on aurait atterris ici. T'es la chose la plus bizarre qui m'soit arrivé. En même temps l'pire et l'meilleur alors t'inquiète pas.
_Pourquoi l'fait que j'viennes d'un autre monde te torture à ce point ?
_Mais merde Milo, tu viens d'un autre monde ! Un endroit qui m'est totalement inconnu ! Un endroit où t'as grandit avec une famille, des amis, des ennemies, des connaissances, des cons, et p't'être même un chien, ou un chat, ou un hamster ! J'ai été super égoïste parce que j'me suis jamais posé les bonnes questions à ton sujet, j'me suis jamais intéressé et plus demandé s'que tu pensais d'tous ça ! J'me suis vanté y a 3min parce que j'connaissais tellement d'chose sur toi mais en fais j'sais rien. J'sais rien d'ton passé. Tu pourrais être acteur porno ou serial-killer que j'serai même pas au courant et j'm'en veux ! Et aujourd'hui, après deux ans, j'me retrouve à paniquer, à devenir fou et à t'inquiéter parce que cette prise d'conscience m'fais m'rendre compte que demain tu peux retourner là-bas, qu'j'en sais que d'al ! Ca s'trouve j'panique pour rien, ça s'trouve y a moyen que j't'accompagne genre comme des vacances mais j'me dis qu'si au bout d'deux ans on y est pas aller, c'est soit parce que tes parents sont pas au courant d'ton homosexualité, soit t'as trop honte de moi, ou alors y a tous simplement pas moyen qu't'y retourne pour l'moment ! Ça s'trouve t'as même pas d'parent !
Faut que j'le lâches parce que j'commence à débloquer sévère dans ma tête. J'préfère reculer quitte à croiser son regard qui m'défonce. Ses magnifique yeux vairons qui perdent toutes lueurs.
J'oubliais... Il est tenace. Mais par pitié Milo m'cours plus après, cherche pas à figer nos regards. Ne... détache tes lèvres des miennes, laisses-moi m'éloigner. J'en peux plus. Tu l'sais...
_Laisses-moi te raconter.
Ne prend pas ma main.
_Je viens d'un monde qui au premier abord ressemble en tous point au tiens. A deux détails près.
Ne joue pas avec mes doigts comme tu l'fais. Ça m'donne trop l'impression d'écouter ta journée après qu'tu sois rentrer du taf. Mais tu as raison m'regarde pas, j'préfère qu'ma main brûle.
_Ce qui les différencie, c'est premièrement la conception de nos monde. Par exemple vous ne connaissez pas le "bout du monde" ici, votre monde est gigantesque et bien dans mon monde nous avons un "bout du monde". Je vis sur c'qu'on appelle une planète une espèce d'énorme sphère faite de gaz, d'eau et d'terre qui habite sept milliards d'hommes avec sa faune, flore et sa flotte. Et deuxièmement il a deux mots qui n'existent pas ici : la vie et la mort. La vie est ce que vous traduisez simplement de naissance, la vie c'est toi c'est moi, un cœur qui bat, une respiration, du sang dans les veines, un corps qui bouge. La mort c'est l'inverse, l'absence de toutes ses choses qui font de nous des Êtres-Vivants. Le jour de notre rencontre tu n'as pas compris grand chose, je t'ai empêché de te faire écraser, pour toi ce n'est qu'une banalité, au pire tu guéries même si ta tête vole à l'autre bout, il suffit de recoller les morceaux. Dans mon monde nous sommes fragile et beaucoup de chose peut nous mener vers cette mort. Des maladies, des espèces de virus qui attaquent notre corps, nous affaiblie et nous tue, nous éteins petit à petit, faisant que nous perdons la vie. Ce sont des concepts difficiles. Mais pour faire simple, dis toi que la mort est un sommeil dont du ne te réveil jamais, avec absence de pensées, du noir et du vide. Après il y a les religions bien sûr qui ont une autre conception de l'après mort mais ça risque de faire trop pour toi et ce n'est pas l'essentiel.
Il me sourit.. C'est que tous va bien ?
_Nous pouvons mourir de différentes manière, aussi bien d'une chute, d'une trop grande perte de sang, et dans notre cas d'un accident comme se faire écraser par une voiture ou autre véhicule. C'est pour ça que j't'ai tiré l'pull ce jour-là et que j't'ai dit t'avoir sauvé la "vie". Tu comprends ?
Il me sourit. J'crois qu'j'arrive à répondre en hochant la tête. Il me sourit toujours.
_Mais attend ça veut dire que la si genre tu sautes la fenêtre tu peux "mourir" ?
Son rire.
_Bonne question. J'ai pas essayé et très franchement j'essayerai pas. Je vis, j'agis comme dans mon monde et on verra bien. Mais s'il te plait Arès, avant qu'tu commences à t'retaper trente-six milles questions et torture, tous va bien, ne commence pas a devenir parano en mode j'vais mourir a chaque truc que j'ferai, genre en mangeant une pomme. Ca t'fera du mal à toi et a moi donc n'y pense pas. D'accord.
J'arrive toujours qu'à hoché la tête, c'qui m'dit ça m'angoisse mais il arrive à m'rassurer.
_Et toi, t'es quoi ?
Alléluia ! J'enchaîne trois mots !
_Moi ? Je suis un homme de 23 ans maintenant, qui viens d'un autre monde si semblable au toi mais différent à la fois. J'ai une mère qui s'appelle Sarah, qui devrait fêter ses 49 ans cette année, en octobre. Je fais la même taille qu'elle, elle a les cheveux brun et légèrement bouclé et je tiens mon œil marron d'elle. Elle est un peu rondouillarde mais son sourire est magnifique, un grand sourire qui dévoile toutes ses dents et donne à ses yeux la forme d'un croissant de lune lumineux, on m'a dit que j'avais le même mais je n'y croit pas trop, pour moi il est unique. Elle est musicienne, c'est elle qui m'a appris à jouer du piano. Je sais qu'elle va bien même si je lui manque terriblement surtout qu'elle ne sait absolument pas ou je suis, mais elle ne s'inquiète pas trop. Mon père, lui, s'appelle Gérôme. Il a déjà fêté ses 54 ans en avril. Il est bien plus grand que moi et plus musclé aussi, j'sais pas d'qui j'tiens ma maigreur. Il est chauve mais je sais que j'tiens mes cheveux de lui, j'l'ai vu sur les photos, tous comme mon œil vert et les tâches de rousseurs et les oreilles. J'ai son rire aussi apparemment mais j'ai jamais fait gaffe. Il a une grosse voix douce ce qui va plutôt bien avec sa carrure ce qui fait qu'au première abord il peut paraître sauvage et brusque mais il rentre tout à fait dans l'image du mec impressionnant qui en fait est un vrai nounours. C'est un homme d'honneur mais qui a tout de même eut une période sombre. J'ai su qu'il avait légèrement chuté dans l'alcoolémie après ma naissance car j'aurai du avoir un jumeau seulement, il est mort à la naissance. Ma mère m'a dit que mon père c'était éloigné et ne voulait pas me voir, n'osant pas croisé mon regard. Mais un jour ma mère a pété un câble et s'est barré faire un tour, laissant mon père seul dans la maison avec pour seul compagnie un bébé en pleure, moi. Après un long moment de souffrance psychologique je pense, j'imagine que mon père est venu et s'est enfin pardonné de je n'sais quoi. Ma mère m'a dit que lorsqu'elle est rentrée en m'entendait pleurer et quand venant me voir elle m'a vu dans les bras de mon père qui pleurait avec moi. Le médecin aurait dit à mes parents que mes yeux vairons étaient une déformation, que si tous c'était passé comme prévu, mon jumeau aurait du avoir les yeux marrons et moi vert ou inversement ou alors tous les deux vairons. C'est ce qui aurait fait comprendre beaucoup de chose à mon père. Je détestais mes yeux avant mais quand j'ai su tous ça et que mon père m'a avoué qu'il les aimait parce qu'ils lui donnaient l'impression que mon frère était avec nous que je les ais aimé. Tu sais que je ressent souvent un vide en moi, je pense que c'est parce que je n'ai pas mon jumeau que je ne connais pas avec moi. A l'école j'étais un enfant dans la moyenne, avec quelques amis sans prise de tête, avec comme passion le basket et le piano mais tu le sais. Je me suis battue une fois, parce qu'un mec m'avait craché à la gueule en me disant que même mon jumeau avait préféré mourir que de vivre avec moi, va savoir comment il l'a su, et la raison de tous ça en tous cas j'me suis jeter sur lui et j'ai écopé de 1 mois d'exclusion. Je suis sortie avec 2 filles dans ma vie mais j'ai vite compris qu'c'étais pas mon truc et je l'ai vite dit à mes parents qui l'ont accepté sans soucis. Je suis sortie avec un garçon avec qui j'ai fait ma première fois mais rien de très passionnel. Aïe ! Arès ma main ! Calme c'est du passé ! Et au vu de ma situation on peu clairement dire que t'as été ma première fois ! Enfin, voilà, j'me suis réveillé un jour en pleine nuit au milieu d'nul pars avec un mec assis sur une chaise à côté de moi entrain de siroter un thé. Il m'a souhaité la bienvenue en me tendant une boite en métal avec des biscuits à l'intérieur et m'a juste dis que maintenant commençait ma nouvelle vie, que ce monde ne connaissait pas la mort donc qu'il fallait que j'évite de dire que je vienne d'un autre monde, les asiles existe aussi ici. Et c'est tous. Ah si il m'a baptisé "le p'tit".
_C'est justement pour ça qu'j'suis aussi flippé, j'me dis qu'un jour s'type va revenir et t'dire qu'ton temps est terminer , qu'tes vacances sont finis et qu'maintenant tu dois retourner dans ton monde, il t'a pas laissé l'choix pour venir alors pourquoi il te l'laisserait maintenant ? Et puis voilà tu as une famille ! Tes parents ont déjà vécu un drame, perdre un enfant alors maintenant l'deuxième ! Tu m'dis qu'tu sais qu'ta mère va bien et qu'elle s'inquiète pas mais comment tu l'sais et même, elle sait rien et peut pas t'voir. Ton père ! Imagine qu'il rechute dans l'alcool, ça pourrais détruire leur truc là, leur vie ? Perdre un premier fils puis un deuxième porté disparu ! Imagine qu't'es un enfant et qu'tu puisse plus l'voir tu ferais quoi hein ? Dis-moi ! C'est un coup à devenir fou !
_Arès ! Arès... Arès, calmes-toi.
Oui j'me calme, parce que tu plonges ton regard dans l'miens et que ta mains brûle ma joue.
_Ça fait combien d'temps qu't'es ici ?
_J'suis arrivé un an avant qu'on s'rencontre.
_Pourquoi m'avoir sauvé moi ? C'est dangereux, un coup à te prendre comme un fou, et en un an t'aurai dût t'habituer a des truc comme ça, t'en vois au moins une fois par jour alors pourquoi ?
_Bonne question. Je dirais que c'est parce que c'était toi.
Merci de me sourire et de fusionner tes doigts au miens.
_Pour répondre a ce que tu disais tout à l'heure, je serai honnête avec toi. L'homme qui m'a accueilli je l'ai revu.
Hein ?
_Le jour dans l'bar, la première fois, le lendemain de notre nuit ça faisait un ans jour pour jour que j'étais ici. Quand j'suis partie d'ton appart' pour aller chercher mes affaires je l'ai vu. J'mis attendais pas. Il m'a demandé comment ça se passait sans demander de détails. Je lui ais demandé comment allaient mes parents et il m'a dit bien, encore sans plus de détail. Je pense qu'il a du leur dire quelque chose pour les rassurer, j'espère. Et puis il m'a posé une question, une seule. Si je voulais rentrer auprès d'eux.
J'crois ma respiration et tous mon être s'est tendu et s'est arrêté. Ça l'a fait sourire , p'tit con.
_J'ai pas hésité, j'ai dis non. L'type il a souris et il est partie. Et chaque année à la même date je le vois, je lui demande des nouvelles de mes parents, et il me demande si je veux rentrer, et je répond que non. Aujourd'hui je l'ai vu, juste après m'être mis en route pour rentrer à la maison, et je lui ais encore dit non. Oui mes parents me manquent, énormément, mais je sais que si j'allais les voir je ne pourrais pas revenir, et je sais que je peux vivre aussi loin de mes parents mais pas aussi loin de toi. Alors non je ne veux pas rentrer.
J'crois que j'vais chialer c'est au delà d'mes espérances. Faut faire quoi ? Faut dire quoi ? J'ai qu'une envie c'est d'me jeter sur lui mais nan. Et puis j'me sens con, c'était tellement simple, si j'avais parlé des l'début on en serait pas arrivé là. Arès débarque bonjour ! Ouai, j'débarque tellement que j'sais même pas quand est-ce que j'me suis assis sur l'fauteuil avec Milo assis à califourchon sur moi avec les bras autour de mon cou et ses yeux plantés dans les miens. Il est magnifique.
_J'compte pas partir.
_J'te laisserai pas t'façon. J'sais c'est égoïste blablabla et j'pense à tes parents aussi mais aujourd'hui tu m'as rendu égoïste en plus à cause de toi et il est inenvisageable que tu partes. J'en mourrais.
Ouais pour le coup j'ai enfin trouvé l'mot qui manquait quand j'me sentais putin d'mal et qu'je savais pas l'expliquer. J'mourrai sans lui, tu m'diras vu c'qui m'en a dit mes supplice s'arrêteraient mais mon monde me permet pas d'mourir. Il préfère me laisser tomber dans les abysses sans lui. Enfoiré d'mon cu. J'préfère disparaître totalement que continuer sans lui. T'façon si il part j'atterrie en asile.
Mais maintenant j'veux juste profiter d'lui est d'ses lèvres qui m'répondent enfin. Et j'me sens bien, je sens de nouveau l'air dans mes poumons, mon cœur qui éclate, mes neurones qui se réactivent et la chaleur affluer dans tous mon organisme. C'est passionnel et destructeur en même mais merde c'est tellement bon !
Maintenant dégagez ! C'est privé !
_Ah... attend.. J'pourrais l'rencontrer l'autre connard là ?
_J'sais pas on verra dans un an mais si tu veux, j'ai un peu beaucoup envie d'autre chose, alors viens !
J'vais pas m'faire prier !
~~~
_Mes arrivées sont si prévisible maintenant p'tit ?
_Oui plus où moins.
_Alors c'est lui l'autre trous d'balle ?
_Tiens ! Arès si je ne m'abuse, enchanté.
_Pas réciproque.
_Je sais. Alors mon p'tit, toujours la même chose ?
_Bien deviné.
_Tes parents vont bien même si votre père est un peu à cran par moment mais votre mère le rassure et le canalise avec brio. C'est une femme formidable. Enfin, sinon comme d'habitude, veux tu rentrer chez toi ?
_Comme les années précédentes, non et j'aimerai rajouter que j'apprécie pas trop que vous m'appeliez "p'tit" , j'm'appelle Milo Lanhart même si j'avoue qu'j'aimerai un jour porter le nom de l'autre idiot à côté d'moi.
_Hein ?
_A l'année prochaine !
.Stigma.
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