Chapitre 8:
Nael
Tu es... encore toi?
Je serais toujours là
pour te soutenir
Tu avais dit qu'il
nous aiderait....
Cela prendra surement
du temps, mais, malgré
Le rejet, sa présence
nous aide quand
même...
En quoi? Je ne vois
aucun progrès, les
choses ne vont
pas en s'améliorant...
Tu ne le vois peut-être
pas, mais notre lien
se renforce.
Je vais pouvoir
être un peu plus
auprès de toi.
Même si nous sommes
encore loin de la
transformation
Intégrale.
Tu... que veux tu dire?
Il est temps pour toi d'y aller.
Quoi? Mais non!
Réponds!
À très bientôt Nael.
Je me réveille et à première vue je suis dans mon lit, je mets quelques mitutes à distinguer les bruits sourds qui me parviennent.
-....cache quelque chose.
-Tu ne m'obligerais pas à essayer avec Nael parceque tu sais ce qu'il s'est passé...
Mon esprit réagit imédiatement, même si je ne suis pas complètement sorti des vappes, qualque chose en moi se remue d'un coup.
Je me redresse brutalement et demande:
-Que s'est-il passé? Pourquoi tu ne veux pas de moi?
Sylan et Collen se tournent simultanément vers moi.
C'est quand je sens une larme tomber sur le dos de ma main que je me rends compte que je pleurs, mais je ne parviens pas à stoper ce flux. Je tremble de tout mon corps.
Comme si cette nature d'omega que j'ai tant cherché à refouler pour ressembler à mes frère cherchait à sortir par tous les moyens.
Je dois vraiment ressembler à un omega.
Et pourtant, je ne serais jamais aussi bien que Collen...
Je sens mes larmes accroitrent. Et je ne peux m'empêcher de lui demander de ma voix cassée:
"Pourquoi tu ne veux pas de moi"
Encore et encore.
Mais il ne répond pas.
C'est sûr: il me déteste.
Je devrais mourir.
Je me tais et je baisse la tête.
Mes larmes semblent être impossible à arrêter.
Une douce chaleur se loge en moi, et j'ai l'impression de posséder plus de membres qu'avant. D'un rapide coup d'œil dans le miroir de mon armoire, je comprends rapidement pourquoi:
Deux oreilles et une queue.
Mais étrangement, cette information me parait insignifiante.
Je veux savoir.
-Pourquoi?...
Ma voix déraille et je sens mon pouvoir de glisser entre les doigts pour envahir la pièce.
Je relève légèrement le regard pour croiser deux regards choqués.
Mais personne n'a le temps de rien dire quoi que ce soit que la porte s'ouvre sur mes deux frères qui se précipitent vers moi.
Je me trouve entouré d'une étreinte rassurante.
-Qu'est ce que vous lui avez fait?
-Il ne se met jamais dans cet état!
Je me recroqueville entre mes deux frères.
C'est Niel qui remarque en premier les attributs Canins qui sont apparut sur mon corps.
-Nael... on dirait Maman!
-Chhh... je sais.... mais je controle pas!
Je me sens faible et misérable.
Nous sommes en train de nous chamailler un peu quand un grognement résonne.
Nous relevons le regard en sursautant.
Le grognement sort du fond de la gorge de Sylan. Ses yeux semblent différents.
Il s'approche à grand pas, le grognement au creux de sa gorge.
Mes frères par instinct s'éloignent vite de moi.
Et je finis prit dans une étreinte chaude qui détend tout mon corps.
Je suis plaqué sur le matelat alors que Sylan, allongé sur moi ronrone presque.
Mon cœur se remplit d'un doux sentiment, je ne me suis jamais senti si bien.
Le bien-être fourmille dans chacune de mes cellules. Je lâche un petit couinement de complaisance.
Mais tout prend fin quand je sens le corps de Sylan se tendre. Très vite, comme brulé par une chose invisible et il se détache de moi.
Et la douleur que je ressens me fait oublier tout le bien-être que j'ai pu ressentir.
Je me recroqueville aux creux de mes draps. Et je veux être seul, tout seul.
Il m'arrive de me dire que mon côté Arcbouteur a une volonté propre. Je ne me rends compte que mon pouvoir a ejecté toutes les mersonne de la pièce que quand la porte de ma chambre claque et que le vérou retentis.
Je me sens trop vulnérable, trop faible... trop...trop Omega.
Pourquoi il ne veut pas de moi? Pourquoi ne veut il pas me le dire.
Doucement, mon regard dérive vers la fenêtre.
Le ciel est bleu.
Le bleu synonyme de tous les plus beaux temps.
Le bleu qui rend heureux.
Mais étrangement, ce bleu me semble sombre.
Bleu-triste, une nouvelle couleur à l'éventail.
Pourquoi d'un coup, la nature que j'ai bridé tant d'années ressort en force?
Si j'ai été capable de me cacher toutes ces années pourquoi suis-je si vulnérable aujourd'hui?
Je sèche doucement mes larmes je prends une grande inspiration puis fais sortir tous mes tracas dans l'expiration qui suit.
Une sitation d'un film que j'ai regardé étant petit me revient à l'esprit:
《Un type fier! Un type fort! Un type qui peu être très mechant quand il a la haine et qui n'accepte pas qu'on lui marche sur les pieds!》
Je récite mon classique a voix haute les yeux clos.
Un petit sourire nait sur mes lèvres au souvenir du film regardé en famille.
Après ça maman était à fond.
Il sortait cette réplique à tout bout de chant.
J'inspire puis expire une dernière fois avant de me lever.
Je prends l'expression faciale la plus neutre que j'ai en stock et j'actionne la poignée de la porte.
Dans le couloir il y a un vrai attroupement devant la porte.
Je vois Sylan qui s'approche. La partie de moi qui est omega remue la queue, la truffe humide et le regard luisant, mais ma raison l'enterre tout au fond de moi bien loin.
-Nael?... je voulais m'excuser... je me suis trompé et je pensais que tu étais un alpha.... je voudrais qu_
-Tais toi. J'aurais été un alpha j'aurais eu le même caractère. Mais tu n'as même pas chercher à aller au delà de l'apparence de surface. Tu m'as rejeté sans même penser au fait que je pourais en souffrir. Alors, va te faire voire, tu ne voulais pas de moi comme j'étais? Très bien, je ne viendrais pas me pleindre. Mais ne viens pas pleurer si tu souffre. Il faudrait au moins ça pour que tu t'aperçoive de tes propres erreures. Réfléchis avant d'agir la prochaine fois.
Je le dégage sur le côté avant de traverser le couloir d'un pas déterminé.
Il viendra ramper à mes pieds.
Je sors de la maison et cours vers la forêt, l'omega en moi se débat pour que je fasse demi tour, et je suis au milieu de la forêt quand un débat interne fait rage dans mon esprit, personne ne veut lâcher l'affaire.
Je ne sais même plus où je suis. Et je crois que les nerfs lâchent. D'un coup ma vue se floute et je perds connaissance.
Je trouve que ça commence à faire beaucoup en peu de temps là.
Quand j'ouvre les yeux à nouveau, je ne suis plus dans la forêt, je suis assis sur une chaise, j'ai mal partout, et mes poignets sont attachés par des chaines qui me scient les poignets.
La pièce est sombre, seule une torche fournit un éclairage d'apoint.
Mais cette faible lueur me suffit pour distinguer la silouhette posté dans l'angle de la pièce.
L'aura de cet homme respire le sorcier.
Mais où suis-je encore tombé?
Je me mets soudain à regretter mes petits soucis d'omega rejetté.
☆☆☆☆☆
Voilà voilà! Vos avis?
😛😛
Trouvez vous que ça va trop vite?
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