Chapitre 37 :
Tous les enfants regardaient leurs parents partir par la porte principale de la maison.
Quelques uns versaient quelques larmes, mais les sentiments qui dominait etait l'énervement et la frustration.
Ces sentiments étaient compréhensibles: leurs parents les laissaient là sans se retourner.
J'ai quand-même eu l'occasion de constater que beaucoup de parents étaient retissant à l'idée de laisser les enfant seuls avec moi. Ils ne me connaissaient pas. Je peux le comprendre, maman, par exemple, est incapable de confier ses enfants à un inconnu. C'est la raison principale pour laquelle nous n'avons pas été à l'école étant petit: maman ne supportait pas de nous voir partir. Alors Papa nous gardait à la maison, il nous faisait cours et maman allait travailler à la clinique.
Mais tous, avaient fini par faire confiance à leur alpha. Si Salomond disait qu'il n'y avait aucun danger, c'est qu'il n'y en avait aucun.
C'était l'argument qu'avaient donné beaucoup de parents.
Stupide argument, il faut etre aveugle pour ne pas voir qu'il n'y a aucune logique dans les agissements de cet homme.
Sylan, avant le depart officiel, Sylan se précipite vers moi et m'entoure de ses bras. Après quelques secondes je finis par lui rendre son etreinte.
-Je t'aime
-Je sa_
-Mais ça suffit! Je l'ai fais qu'une fois!
-Mais c'est toi qui a commencé.
Je pose mon menton sur le sommet de sa tête. Je me replis dans l'humour de mauvaise qualité pour éviter de pleurer comme une madeleine. Je sens malgré tout que des larmes cherchent à sortir de mes yeux pour rouler sur mes joues.
Doucement il se décolle doucement de moi pour pouvoir voir mon visage, seules nos hanches restant soudées.
-Oui, j'ai commencé... mais je sens que je vais en avoir pour les dix prochaines années.
Un grand sourire naît sur mes lèvres.
-Tu as tout compris.
-Tu sais, avec moi, tu n'as pas besoin de faire semblant.
-Je sais, mais je vais garder ces enfants, comment m'occuper d'eux si je n'arrête plus de pleurer...
-Je comprends.... Ce sentiment qui s'echape de toi... m'est insupportable. Je voudrai faire rentrer dans leurs têtes à tous que tu es quelqu'un de magnifique, de superbe et que tu mérites plus que personne de faire parti de la meute...
-Mais... Ils ne le comprendront pas si facilement.
-Surtout si on t'interdit de participer à la chasse.
Je deglutis péniblement.
-Ce sentiment que ton loup ressent, il est si...
-Mon loup?
-Ton... J'ai dit ton loup?
Il me regarde avec incompréhension, il ne saisit pas lui même pourquoi ces mots sont sortis de sa bouche.
-Mais...Pourquoi tu...
-Je ne sais pas... Ça m'a semblé évident, quand ce sentiment m'est parvenu ce n'était pas que le tien....
-Ça veut dire que tu ressent ce_
-Sylan! Tu batifolera plus tard! Il est l'heure!
-Papa, attends.... nous parlons d'un truc important.
-Pas suffisamment important pour retarder la chasse.
-Ce n'est pas à toi d'en juger.
-Nous devons partir!
-Et bien partez sans moi!
-Hors de question, on exclu pas un loup adulte de la meute, tu dois participer à la chasse.
Cette phrase vient se planter droit dans mon coeur. Quelque chose d'étrange secoue mon esprit et mon coeur. Je me sens presque etourdi.
Deglutissant, je me decolle doucement de mon âme sœur.
-Sylan, vas-y... nous verons ça quand vous serez rentrés.
-Mais...
-Vas-y...
-Qu'est ce qu'il se passe? Je ne comprends plus ce que tu ressens... c'est si...
-Je vais reposer mon esprit, ça ira mieux.
-Je...
Il n'a pas le temps de dire un mot de plus, son père l'attrape par l'épaule. Et le tire en arrière. Je ressens un pic d'énervement envers cet homme qui a un comportement irrespectueux envers mon âme-sœur. Je retiens un grognement de justesse. Le trouble me pousse à reprendre mon calme:ce comportement n'est pas dans ma nature, que m'arrive t'il? Quand il s'agit de Sylan... Je vois rouge au moindre détail.
Je le vois d'ailleurs faire appel à tous ses muscles pour pouvoir se rapprocher de moi et m'embrasser.
Ce baiser éphémère me rend fébrile et j'observe mon âme sœur s'éloigner avec le cœur en miettes. Toute trace d'énervement a disparue. Loin, remplacé par un pic de solitude.
Très vite, tous disparaissent, il n'y a presque plus personne dans le bâtiment. Il ne doit rester que mes arrières grands parents: exclus des mouvements de la meutes, ne pouvant chasser avec nou...eux.
Je crois que Arkoyd lui aussi est resté ici, ne pouvant pas chasser avec les loups puisque c'est un sorcier. Cependant, je ne sais même pas s'il est sorti en ville ou s'il est dans la maison.
Mes deux oncles et mon cousin, eux, sont partis chasser avec la meute. Après tout, ils ont prévu de la rejoindre, autant s'y lier dès maintenant.
Rien qu'à cette pensé mon moral fait une chute libre. Ils ne font pas encore parti de la meute pourtant ils vont chasser. Moi, je suis condamné à garder les enfants. Je crois que je suis jaloux. Si je n'étais pas... moi, j'aurais pu... Qu'importe, qu'est ce que la chasse après tout? Je n'ai pas à en être jaloux.
Je pensais que Salomond m'avait accepté mais visiblement ce n'est vraiment pas le cas.
Par haine envers moi il aurait agit de façon à m'exclure? Même si cela met la meute en danger? À nouveau je sens de l'énervement me gargner. Les poils de ma peau me hérissent et je grogne presque. Je ne me sens pas inférieur à ce chef de meute, je dirais même que c'est lui qui devrait être à mes pieds, et non pas le contraire, il se croit tout permis, il ne protège pas cette meute, il est incompétent!
C'est Rean venant rirer la manche de mon col roulé qui me sort de mes pensées. Je reviens brutalement sur terre, je m'oblige à me calmer, il ne faut pas que je m'énerve devant les enfants.
Je me tournes alors vers eux, ils sont jeunes, moins de cinq ans pour la pluspart et ils ne sont pas si nombreux: une quinzaine sans compter mes six petits frères et sœurs encore incapables de mutter à cause de leurs gênes d'arc-bouteur.
Mia Timeo Angel Sam Rean et Kalen sont d'ailleurs les plus calmes. Je vois à la moue boudeuse de Mia qu'elle n'aime pas cette situation:elle est entourée de plein d'enfant et aucun n'a son âge, je la comprends parfaitement.
Après une observation plus poussée je m'aperçois qu'il n'y a aucun bébé, tous ont plus de deux ans, pendant un instant, je trouve ça étrange, où sont ils? Sont-ils gardés par quelqu'un?
Je fouille alors dans ma memoire mais impossible de m'en souvenir.
Je n'ai vu aucun enfant de moins de deux ans depuis que la meute s'est lié à nous.
-Nael ...
-Qu'y a t'il Rean?
-Qu'est ce qu'on fait? Maman il a pas dit qu'on pouvait jouer.
-Tu sais que tu as le droit, vous pouvez tous jouer, mais dans le calme, on ne court pas et on ne sort pas du grand salon.
-Mais je veux pas jouer moi!
Je me tourne vers le petit garçon qui vient de prendre la parole.
-Pourquoi... Quel est ton nom petit bonhomme?
-Je suis pas petit! J'ai quatre ans! Je m'appelle Samel et j'ai faim, je veux pas jouer, je veux manger.
-Tu veux....Oh...
Mon regard derive sur l'horloge et je m'aperçois qu'il est déjà tard.
-Qui d'autre a faim?
La grande majorité des petites mains se lève.
Soupirant doucement je commence à reflechir à la manière dont je vais me sortir de cette situation.
-Très bien, si vous restez calmes une petite demi heure, je vous fais à manger.
-C'est long une demi heure! J'ai faim moi.
-Très bien, on va jouer à un jeu pendant que je fais le repas.
-Tu vas jouer en cuisinant?
-Bien sûr. Est ce que vous savez jouer à... Un deux trois soleil?
Quand leurs yeux se mirent à pétiller, je su que j'avais trouvé une astuce imparable.
J'avais leur attention. La soirée se profilait bien.
La seule ombre sur le tableau était le sentiment d'insécurité qui me hantait, j'avais un mauvais pressentiment. Et puis, Sylan me manquait.
☆☆☆☆
Voilà un nouveau chapitre! Je serai ravie d'avoir vos avis et commentaires!
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