Chapitre 28:
L'ambiance qui règne dans la maison est étrange. Depuis plusieurs heures, papa broie du noir roulé en boule dans le lit de sa chambre.
Apparemment, maman et lui se sont disputés, ils l'ont ressenti comme tel tout les deux.
Maman est parti précipitamment, il a même oublié son téléphone.
Je soupire et continue à déambuler dans les couloirs comme une âme en peine. Nael est avec Sylan, Niel lit un bouquin et moi... moi... je crois que j'essaie d'empêcher mon esprit d'imaginer des choses qui n'arriveront jamais.
Je ne lui ai pas reparlé, de plus, c'est le bazar dans cette maison, nous avons des invités et pourtant nous avons trop d'autres problèmes à côté.
Bon... ça ne semble pas déranger tout le monde non plus, j'ai vu que Gyslain, notre cousin beaucoup trop grand avait fait connaissance avec un mignon petit oméga que je soupçonne être son âme soeur...
Le plus dérangeant c'est le contraste entre leurs tailles, l'oméga blond est court sur pâtes et il a une bouille de bébé, et Gyslain est... Bah c'est Gyslain quoi...
Cet oméga, maintenant que j'y pense... me dit quelque chose... je crois que c'est l'un des amis à Sylan et Nael...
Connor? Côme? Cole? Co....Collen! Collen! C'est ça, le blond hyperactif taillé comme une crevette!.
Gyslain et Collen.... sympa comme couple...
Je déglutis enterrant le fanboy en moi, il y a des moments où j'ai beaucoup de mal à camoufler mon côté fudanshi... Mais les couples de deux garçons... c'est tellement plus craquant... quand il ne s'agit pas me moi... quoi que... si c'est un certain rouquin....
Non. Non non et non! Il faut que j'arrête... ce mec ne veut pas de moi...
Et puis... j'ai d'autres chats à fouetter:
Il se fait tard, maman n'est pas rentrer, il est bientôt vingt-et-une heure trente.
Je serre les dents vissant mon regard sur le plafond. Je n'aime pas voir ma famille dans cet état...
Je heurte soudain un obstacle dur et j'entends mon nez craquer légèrement. Faites qu'il ne soit pas cassé.
Je commence à paniquer quand une douce éfluve de brownie me parvient. Je me stratifie et lentement, je redresse la tête vers le grand rouquin.
-Nial...
-Toi...
-Oui...Moi... écoute... est ce que je peux te parler?
J' hausse un sourcil.
-Me parler voyons donc, me parler de quoi? Retournes donc dans les jupons de ta petite copine.
Ma phrase fini, je regrette immédiatement mes mots. Ma rancoeur et ma jalousie accumulées ont pris le dessus sur ma conscience. Je détourne rapidement le regard.
-Justement je voulais te parler de ça.
-Me parler de ça? Je ne veux pas en entendre parler. Ça ne m'intéresse pas. Tu ne fais pas parti de ma vie tu n'es que le pote de mon frère, je ne connais même pas ton nom.
Il semble stupéfait.
-Tu ne connais pas mon nom?...
-Non.
-Merde... j'ai vraiment fait le con...
-Non? Tu crois?
-Pardon..
-Ouais bon, ben salut à jamais!
Je fai volte face et commence à entamer une manoeuvre de replis stratégique.
-Arckoyd.
Je me stoppe au milieu du couloir ne comprenant pas ce qu'il me dit. Un mot dans une langue étrangère?
-Quoi?
-Mon nom... c'est Arckoyd. Et pour ce qui est de ma petite amie en vérité... j'ai men...
Je le coupe vite avant d'avoir le coeur en miette. Je veux garder un minimum de dignité.
-Ok, cool, j'm'en fou, ravi de t'avoir connu Arckoyd.
Je déguerpi le plus rapidement possible fuyant celui qui devrait être mon âme-sœur.
J'arrive dans le salon du côté de manoir qui appartient à ma famille. Je fermes les yeux quelques secondes avant d'entrer dans la pièce. Surtout il ne faut pas que Nael et Niel s'aperçoivent de mon trouble.
Mon arrivée dans la pièce passe inaperçu, pour une simple et bonne raison: une tension palpable hante toute la pièce.
Tonton K'nan son mari et son fils sont regroupés sur un canapé, Nael, Niel et mes sept frères et soeurs ont envahi le plus grand des canapés et ses alentours.
Dans le troisième se trouve la cause de cette tension. Notre grand-père..Ou plutôt... Arrière grand-père et notre arrière grand-mère.
Aucune trace de Papa, et plus inquiétant encore: aucune trace de maman.
L'anxiété me prend aux tripes. Je ressens soudain le besoin d'être au près de mes deux triplets mais aussi de mes frères et sœurs.
Je m'approche du canapé où ils sont tous installés et naturellement tous se déplace pour que je puisse m'asseoir à côté de Nael.
J'aime tellement ma famille... J'aime tous mes frères et soeurs et mes parents bien sûr mais le lien qu'il y a entre Niel, Nael et moi est particulier.
Tous l'ont bien compris et notre relation fusionnelle est entré dans le fonctionnement de la famille. Tout comme la relation gemellaire d'Angel et Timeo pratiquement identique est comprise du reste de la famille.
Rean vient s'installer sur les genoux , elle reste muette, ce qui est assez rare, habituellement, elle ne se tait jamais, elle nous raconte tout ce qui s'est passé dans sa journée.
Celà me serre le cœur et mon angoisse grimpe encore un peu. À ma gauche Lou se love contre moi cherchant un contact réconfortant. Mia, elle est collée à Niel qui se tient de l'autre côté de Nael.
Les jumeaux sont adossés aux jambes de Nael et derrière le canapé, dans mon dos je sens la présence de mon rouquin de frère qui comme à son habitude garde Notre plus jeune frère contre lui.
Doucement notre union solidaire entre frères et soeur me détend et je reprends un peu mes moyens. Notre famille est forte, elle ne se laissera pas abattre.
Ma quiétude est d'un seul coup pulvérisée par la voix hargneuse de notre arrière grand-père.
-Il n'est même pas capable d'être là pour tous ces mômes qu'il a engendré, je me doutais bien que son lien avec Nathan ne le mènerait pas loin.
Nous nous tendons tous à l'entente de ce commentaire désobligeant, cependant, Nael est le premier à réagir, il se lève d'un coup enjambe les jumeaux à ses pieds et se plante devant le vieux crouton.
-Mais où vous croyez vous? De quel droit jugez vous nos parents alors qu'ils vous ont viré de leurs vie il y a au moins quinze ans?
-Jeune homme, je n'accepterai pas que l'on s'adresse à moi sur ce ton.
-Je m'en contre fou.
Je commence à me lever, retirant Rean de mes genoux, dans un même mouvement, Niel se met sur ses deux jambes et s'avance vers Nael.
Je prends au passage quelques secondes pour admirer mon oméga de frère qui tient tête à cet Alpha mal léché.
Je suis choqué par la pâleur de son teint. Il a des cernes violacés sous les yeux et il me semble mal en point.
Que lui arrive t'il?
Serait-il malade?
Je l'observe de la tête aux pieds, il ne semble pas blessé... mon regard est attiré par quelque-chose qui chute de sa main. Une goute... de sang?
Si la tache sur le tapis n'avait pas été là j'aurai juré avoir halluciné. Aucune plaie sur sa main, son bras ou son épaule ne semble pouvoir être la cause d'une éventuelle perte de sang.
Je tourne la tête vers mes frères et soeurs pour voir si je suis le seul à l'avoir vu, il semblerait que oui.
Cependant, sur le canapé, une légère tache rougeâtre attire mon attention.
Nael perd vraiment du sang? Mais...
Le sortilège de camouflage!
Je fermes les yeux quelques secondes et soupire.
Étrangement je ne suis pas étonné qu'il n'ait rien dit, et qu'il ait même cherché à nous le cacher. Nael veut toujours paraître fort, il ne veut inquiéter personne.
Je me rapproche de mes deux frères reprenant contact avec la réalité.
-Et puis, que faites vous dans cette maison si vous n'aimez personne ici?!
-Je me pose aussi la question jeune homme!
-Et bien! Partez ! Sortez de nos vies, nous n'avons pas besoin de vos commentaires blessant et rabaissant.
Nael fait un pas en avant vers le vieil homme mais il semble soudain perdre l'équilibre. Son regard se voile mais il ne chutte pas, après avoir titubé légèrement il semble reprendre conscience. Cette fois-ci toutes les personnes dans la pièce se sont aperçu que quelque-chose clochait.
Niel attrape Nael par les épaules et l'oblige à s'assoir sur le canapé sur lequel nous étions il y a quelques minutes.
-Nael? Est ce que tout va bien?
-Oui, oui! Roh! C'est rien, une bonne nuit de sommeil et ça ira mieux.
Niel pose sa main sur le front de Nael.
-Tu es bouillant de fièvre... tu ne nous cache rien?
-Mais non... mais non...
-Si... Niel, je viens de le voir perdre du sang...
-Quoi?
Mon frère se tourne vers moi l'air grave.
-Nial? Qu'est ce que tu racontes?
-J'ai vu du sang goutter de son bras.
-Vraiment mais... il n'est pas bless...Le sort de camouflage...
Nael s'apprête à prendre la paroles mais il est coupé par la porte d'entrée qui s'ouvre en grand, dévoilant la silhouette de notre mère.
-On a un gros problème. Un sacré gros problème.
✩✩✩✩
PROSTERNATION UTILME DE LA DEMANDE DU PARDON.
Je suis désoléééééeeeeeeeeee
😱😱😨😨😰😰 plus d'un mois😱😱
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