Chapitre 10:

Quand j'ouvre les yeux à nouveau, je ne suis plus dans la forêt, je suis assis sur une chaise, j'ai mal partout, et mes poignets sont attachés par des chaines qui me scient les poignets.

La pièce est sombre, seule une torche fournit un éclairage d'apoint.

Mais cette faible lueur me suffit pour distinguer la silouhette posté dans l'angle de la pièce.

L'aura de cet homme respire le sorcier.

Mais où suis-je encore tombé?

Je me mets soudain à regretter mes petits soucis d'omega rejetté.

L'Homme ne bouge pas.
Il fait sombre et j'ai du mal à voir son visage, même sa silouette me paraît floue.

-Euh... vous êtes qui?

Je le vois bouger légèrement, un bruit de chaine accompagne son mouvement, et j'aperçois enfin ses poignets liés au dessus de sa tête. La chaine relie ses poignets au plafond et sa position ne semble pas confortable.

Une fois son visage redressé, je peux distinguer un peu son visage.

Ses cheveux roux lui tombent dans les yeux, mais je perçois ses iris bleu très clair malgré tout. Quand il ouvre la bouche, la voix qui en sort est très faible.

-Et toi? Qui es tu? Qu'as tu fais pour finir ici Petit loup? Ça fait quand même presque un jour que tu dors sur cette chaise.

-Tu te moque de moi j'éspère? "Petit loup"? Tu dois avoir mon âge sorcier.

-En effet, mais ta bouille donne envie d'employer des diminutifs. Arkoyd, c'est mon prénom

-Nael. Enchanté

- Enchanté.

-Depuis combien de temps est tu là?

-La meute m'a capturé il y a... une semaine peut être?

-La meute?

-Oui, les_

Il est interrompu par la porte qui s'ouvre d'un coup, pour laisser place à un homme d'une carrure impressionnante.

-Je vois que vous avez l'air de vous entendre tous les deux...

-Qui êtes vous?

Il s'approche d'une démarche féline et attrape mon visage d'une main.

-Ton apparence est trompeuse petit, je n'ai jamais vu un omega avec un corps et un caractère pareil. C'est intéressant.

Son visage est à quelques centimètres du mien et un frisson de dégoût me parcourt.
Une envie soudaine de lui cracher au visage me monte, son odeur de mâle dominant me repousse au plus haut point.

-T'es une jolie petite pute, tu vas voir, ce joli petit regard hargneux disparaîtra bien vite quand tu verras ce que je réserve à ta meute jeune loup.

Cette fois ci je ne peux retenir ma pulsion et je lui crache au visage.
Ses yeux s'écarquillent et la fureur se lit sur son visage.

Oups. Je vais devoir serrer les dents

Il attrape mes cheveux et les tires. Mes pieds décollent du sol et la chaise à laquelle je suis attachée aussi.

J'ai l'impression qu'on essaie de m'arracher la tête en passant par mes cheveux.

-Si je te vois recommencer petit, je laisse mes hommes te faire ce qu'ils veulent faire depuis le début... Tu vas répondre à mes questions bien gentiment.

-Dans tes rêves.

Sa rage monte d'un cran, mais je me me laisserais pas faire comme ça. Hors de question.
Sa main lâche mes cheveux et je retombe lourdement sur ma chaise.

-Répète un peu pour voir?

-Va te faire voir.

Sa jambe se lêve pour venir heurter mon ventre brutalement. Ma chaise part à la renverse et un couinement sort de ma bouche.

-Tu veras si tu diras encore ça quand tu seras passé en salle de torture.

Il tourne les talons, ouvre la porte et donne des instruction à ses hommes.

Quelques secondes plus tard, c'est quatre hommes qui viennent me chercher et me détacher de ma chaise.

Je ne ressens aucun soulagement. J'ai l'impression que je quitte un enfer pour en trouver un autre.

La seconde salle dans laquelle ils m'emmènent est encore plus sombre. Mon regard croise beaucoup d'objets qui ne me semblent pas fait pour faire du tricot.

Oh non... pas du tricot.

Je me retrouve attaché de force à une table en ferraille. Le fer contre mon dos est glacial, mais cette information échappe bien vite à mon cerveau quand je vois un homme arriver avec une sorte de scie à la main.

-Bonjour bonjour! T'as vraiment foutu le chef en rogne toi, et... maintenant tu es mon jouet. Rien qu'à moi. J'ai eu le don de faire avouer toutes mes victimes jusqu'à ce jour... voyons combien de temps tu résisteras...

Il pose l'extrémité de sa scie sur la peau nue de mon bras.

C'est avec effroi que je découvre que les dents de la scie sont faites pour entrer dans la peau comme dans du beurre mais en sortir plus difficilement.

Alors qu'il entame son mouvement, toutes mes pensées bifurquent soudain vers une me personne.

Et si je ne survivais pas?

Je ne reverais jamais Sylan?

Ma peau s'écarte doucement sous les dents de la scie et je serre les dents pour ne rien laisser paraître.
Quand il s'immobilise, je sens presque les dents de la scie contre l'os de mon avant bras droit.

Il remue doucement la lame dans ma chaire et je gémis de douleur.

Sans prévenir, d'un coup sec, il ôte la scie de mes entrailles. Je hurle, j'ai l'impression qie l'on ma arraché tout l'avant bras.

-Vous faites ça pour me faire parler ou pour le plaisir?

-He dois avouer que les réponses ne sont qu'un prétexte. Mais petit, je te rassure: ce n'est que le début.

Ça devrait me rassurer?

Malheureusement je vois ma chaire commencer à cicatriser, annonçant que mon bras est à nouveau prêt à être réduit en charpie.

Le long moment qui suit est éprouvant, psychologiquement et physiquement.

Quand enfin il me détache de la table en métal, je dégouline de sang et mon corps n'est qu'une loque. Je suis entièrement nu, les gardes me traînent dans la cellule dans laquelle je me suis réveillé, en chemin ils me font enfiler rapidement une tunique bleu clair qui se teinte vite de rouge.

Cette fois ils ne prennent pas le temps de m'offrir une chaise, ils m'attachent un bras de chaque côté du corps , bien écarté.

Les pieds touchants à peine le sol

J'entre vois le visage du sorcier qu'il est horrifié par l'état de mon corps.

Il attend que les gardes soient partis pour m'adresser la parole.

-Tu les as laissé te malmener comme ça?

-Oui...et puis...si je dis ou leur montre quoi que ce soit je peux dire adieu à ma famille et et ma meute.

-Oui... désolé je me suis emporté.

-Ne t'en fais pas, c'est normal de réagir comme ça.

-Tu es courageux en tout cas...

-Je fais ce que je peux pour le paraître.

Les deux jours qui suivent sont sans-doute les pires que j'ai pu vivre. L'Alpha de la meute, Grindan, a tout fait pour me faire cracher le morceau.
J'ai sentis mon esprit faiblir mais pas casser, je suis simplement à bout de nerf.
C'est le cinquième jour de ma captivité que les choses ont dégénérés.

Grindan est entré dans la cellule
Et tout a tourné vinaigre

☆☆☆☆☆☆☆☆

Spéciale dédicace à ma fidèle du moment:

tassm32

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